Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.
Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.
Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV, des Jésuites & de la Sainte Chapelle.
Regina cœli (H. 16).
2 voix égales (SA) & basse continue.
2 pages.
Composé autour de 1670 d’après les travaux de datation de Catherine Cessac, ce petit motet Regina cœli (H. 16) offre le texte de l’antienne à la Très-Sainte Vierge pour le Temps pascal à un chœur de femmes à deux parties accompagnées de la basse continue. Il figure en effet au premier volume relié des vingt-huit manuscrits autographes, les fameux Meslanges de Marc-Antoine Charpentier, vendus à la Bibliothèque du Roi par son neveu & héritier Jacques Édouard Charpentier en 1727 et grâce auxquels nous est parvenu l’essentiel de la musique de ce compositeur, qui aurait été perdue sans cela. Ce premier volume des Meslanges de Charpentier referme plusieurs autres pièces composées pour le même effectif féminin, dont l’hymne des fêtes des Vierges – Jesu corona virginum – déjà publié sur ce site.
Ecrit en fa majeur – classé comme “furieux et emporté” dans le tableau des énergies des modes par Charpentier lui-même, le motet s’ouvre par une première section joyeuse et pleine de dynamisme sur le premier vers du quatrain dont se compose l’antienne. Une soliste premier dessus chante ensuite les vers deux et trois de l’antienne (Quia quem meruisti portare / Resurrexit sicut dixit), et le chœur lui-répond avec les mêmes alléluias qui concluent le premier vers. Changement de caractère ensuite, les deux voix entremêlent de somptueux et suppliants retards harmoniques pour chanter “Ora pro nobis Deum”, avant de conclure par le retour des mêmes joyeux alléluias.
L’écriture musicale de Charpentier dans ce motet est remarquable pour sa fraicheur d’inspiration et sa finesse harmonique. Les contrastes dynamiques entre l’oraison suppliante et la jubilation débordante sont subtilement marqués.
Regína cæli, laetáre, alleluia;
Quia quem meruísti portáre, alleluia,
Resurréxit, sicut dixit, alleluia:
Ora pro nobis Deum, alleluia.
Reine du Ciel, réjouis-toi, alléluia,
Car celui que tu as mérité de porter, alleluia,
Est ressuscité, comme il l’avait dit, alleluia,
Prie Dieu pour nous, alleluia.
Les premières mesures de cette partition :
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Nous vénérons ce jour saint, orné de trois miracles : aujourd’hui l’étoile conduit les Mages à la crèche; aujourd’hui l’eau est transformée en vin au cours des noces ; aujourd’hui dans le Jourdain le Christ veut être baptisé, afin de nous sauver, alléluia.” Antienne de Magnificat des secondes vêpres de l’Epiphanie.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : “Dans les cieux, quel astre radieux ?” Marche des rois – musique attribuée à Jean-Baptiste de Lully (1632 † 1687), surintendant de la musique de la Chambre du roi Louis XIV – texte traditionnel – harmonisation : Nicolas Vardon
Kyrie de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704) maître de la musique de la Sainte Chapelle
Evangile : Matthieu II, 1-12 (Cantilène propre pour l’évangile de l’Epiphanie) : Et entrant dans la maison, ils trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère ; et se prosternant, ils l’adorèrent : puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent pour présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
“Aliam viam” – conformément à une antique tradition, la procession de ce jour retourne à la sacristie par un chemin différent de celui habituel, afin de marquer symboliquement que les Mages, divinement avertis, retournèrent chez eux “par une autre voie”. Les Pères de l’Eglise y ont vu l’image de la conversion des cœurs, après la rencontre de Jésus.
Procession de sortie : Pour sauver l’humanité – cantate sur le Noël “Bon Joseph écoutez-moi”, d’après Louis-Claude d’Aquin (1694 † 1772), organiste de la chapelle royale et de Saint-Paul
IIndes vêpres de l’Epiphanie. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : prose parisienne de l’Epiphanie : Ad Iesum accurite – Ier ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton “moderne”
Chant final, du temps de Noël et de l’Epiphanie : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles
Nous vénérons ce jour saint, orné de trois miracles : aujourd’hui l’étoile conduit les Mages à la crèche; aujourd’hui l’eau est transformée en vin au cours des noces ; aujourd’hui dans le Jourdain le Christ veut être baptisé, afin de nous sauver, alléluia.” Antienne de Magnificat des secondes vêpres de l’Epiphanie.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : “Dans les cieux, quel astre radieux ?” Marche des rois – musique attribuée à Jean-Baptiste de Lully (1632 † 1687), surintendant de la musique de la Chambre du roi Louis XIV – texte traditionnel – harmonisation : Nicolas Vardon
Kyrie IV Cunctipotens Genitor Deus
Gloria IV
Epître : Isaïe LX, 1-6 : Levez-vous, Jérusalem, recevez la lumière : car votre lumière est venue, et la gloire du Seigneur s’est levée sur vous.
Evangile : Matthieu II, 1-12 (Cantilène propre pour l’évangile de l’Epiphanie) : Et entrant dans la maison, ils trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère ; et se prosternant, ils l’adorèrent : puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent pour présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
“Aliam viam” – conformément à une antique tradition, la procession de ce jour retourne à la sacristie par un chemin différent de celui habituel, afin de marquer symboliquement que les Mages, divinement avertis, retournèrent chez eux “par une autre voie”. Les Pères de l’Eglise y ont vu l’image de la conversion des cœurs, après la rencontre de Jésus.
Procession de sortie : Pour sauver l’humanité – cantate sur le Noël “Bon Joseph écoutez-moi”, d’après Louis-Claude d’Aquin (1694 † 1772), organiste de la chapelle royale et de Saint-Paul
IIndes vêpres de l’Epiphanie. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : prose parisienne de l’Epiphanie : Ad Iesum accurite – Ier ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton “moderne”
Chant final, du temps de Noël et de l’Epiphanie : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles
Saint-Eugène, le samedi 24 décembre 2022, matines de Noël à 22h, suivies d’une veillée de cantiques, puis procession à la crèche & messe solennelle de minuit.
C’est pourquoi, mes bien-aimés, rendons grâces à Dieu le Père, par son Fils, dans le Saint-Esprit : de ce que, “nous ayant aimés dans son infinie charité, il a eu pitié de nous, et comme nous étions morts par les péchés, il nous a vivifiés tous en Jésus-Christ”, afin que nous fussions en lui une nouvelle créature et un ouvrage nouveau. “Dépouillons donc le vieil homme avec ses œuvres” ; et, admis à participer à la naissance du Christ, renonçons aux œuvres de la chair. Reconnais, ô Chrétien, ta dignité, et, “devenu participant de la nature divine”, garde-toi de retomber, par une conduite indigne de cette grandeur, dans ta bassesse première. Souviens-toi de quel chef et de quel corps tu es membre. N’oublie jamais, “qu’arraché à la puissance des ténèbres”, tu as été transporté à la lumière et au royaume de Dieu. Sermon de saint Léon, pape, VIème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.
Matines de Noël
Ière leçon : Isaïe IX, 1-6 : Car un petit enfant nous est né, et un fils nous a été donné ; l’empire repose sur ses épaules et il sera appelé Admirable, Conseiller, Dieu, Fort, Père du siècle futur, Prince de la paix.
IInde leçon : Isaïe XL, 1-8 : Et la gloire du Seigneur sera révélée, et toute chair verra en même temps que la bouche du Seigneur a parlé.
IIIème leçon : Isaïe XLII, 1-6 : A cause de cela, mon peuple connaîtra mon nom en ce jour-là : que moi-même qui parlais autrefois, me voici présent.
Prélude au grand orgue : Laissez paistre vos bêtes – noël d’orgue de César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde (prélude au bicentenaire de sa naissance)
Premier noël : Entre le bœuf & l’âne gris – noël de Bretagne, du XVIIIème siècle
Evangile : Luc II, 1-14 : Et elle enfanta son Fils premier-né ; et l’ayant emmaillotté, elle le coucha dans une crèche ; parce qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie.
Pendant les encensements de l’offertoire : Tollite hostias, chœur final de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns (1835 † 1921), organiste de La Madeleine
Sanctus : de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier
Agnus Dei : de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier
Pendant la communion :
Panis angelicus, motet de César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde (à l’occasion du bicentenaire de se naissance) – ce motet fait partie de la Messe en La Majeur, opus 12, créée au départ par Franck pour la Messe de la Nativité de 1861 à Sainte-Clotilde
Adeste fideles – cantique du XVIIIème siècle, harmonisation de Nicolas Vardon
Procession de sortie : Il est né le divin enfant – noël du XIXème siècle, sur une sonnerie du XVIIIème siècle – harmonisation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
Nous vénérons ce jour saint, orné de trois miracles : aujourd’hui l’étoile conduit les Mages à la crèche; aujourd’hui l’eau est transformée en vin au cours des noces ; aujourd’hui dans le Jourdain le Christ veut être baptisé, afin de nous sauver, alléluia.” Antienne de Magnificat des secondes vêpres de l’Epiphanie.
Ières vêpres de l’Epiphanie.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : “Dans les cieux, quel astre radieux ?” Marche des rois – musique attribuée à Jean-Baptiste de Lully (1632 † 1687), surintendant de la musique de la Chambre du roi Louis XIV – texte traditionnel – harmonisation : Nicolas Vardon
Introït Ecce advenit, chanté avec son trope médiéval parisien Ecclesiæ sponsus
Kyrie de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704) maître de la musique de la Sainte Chapelle
Evangile : Matthieu II, 1-12 (Cantilène propre pour l’évangile de l’Epiphanie) : Et entrant dans la maison, ils trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère ; et se prosternant, ils l’adorèrent : puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent pour présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
“Aliam viam” – conformément à une antique tradition, la procession de ce jour retourne à la sacristie par un chemin différent de celui habituel, afin de marquer symboliquement que les Mages, divinement avertis, retournèrent chez eux “par une autre voie”. Les Pères de l’Eglise y ont vu l’image de la conversion des cœurs, après la rencontre de Jésus.
Procession de sortie : Pour sauver l’humanité – cantate sur le Noël “Bon Joseph écoutez-moi”, d’après Louis-Claude d’Aquin (1694 † 1772), organiste de la chapelle royale et de Saint-Paul
IIndes vêpres de l’Epiphanie. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : prose parisienne de l’Epiphanie : Ad Iesum accurite – Ier ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton “moderne”
Chant final, du temps de Noël et de l’Epiphanie : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles
Saint-Eugène, le dimanche 20 juin 2021, messe solennelle de 11h avec la Messe à 4 chœurs (H. 4) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), chantée avec 4 orchestres. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Messe et Te Deum d’action de grâces pour les 6 ans de ministère de M. le Chanoine Guelfucci à Saint-Eugène – Sainte-Cécile et pour les 20 ans de la Schola Sainte Cécile
Sainte Cécile est l’une des plus illustres parmi les vierges-martyres de Rome. C’est à la fin du IIIème siècle qu’elle joignit à la couronne des vierges celle des martyrs. Mariée de force au païen Valérien, elle le convertit à la foi véritable ainsi que son beau-frère Tiburce. Les Actes de sainte Cécile nous rapportent que le jour de son mariage forcé, tandis que résonnait la musique païenne des noces, Cécile chantait en son cœur une hymne au Christ, le priant de la garder immaculée. Pour cette raison Cécile est devenue patronne des musiciens. Valérien, Tiburce et Cécile recevront tous les trois la palme du martyre, proclamant jusque dans leur mort leur fidélité au Christ Rédempteur. Cécile fut ébouillantée, puis reçut les trois coups de glaives légaux, auxquels elle survivra néanmoins trois jours encore, agonisant péniblement dans sa maison qu’elle laissa en héritage au Pape Urbain ; plus tard cette maison fut dédicacée comme église un 22 novembre, et placée sous son patronage. En octobre 1599, lorsque, sous les ordres du cardinal Sfondate, on y ouvrit le sarcophage de la sainte, son corps était encore intact. Le nom de sainte Cécile figure au Canon de la Messe romaine.
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Selon la tradition rapportée par Socrate le Scholastique, saint Ignace, troisième évêque d’Antioche après saint Pierre, eut une vision du ciel où plusieurs chœurs d’anges chantaient en se répondant les uns les autres. De là est née la pratique du chant antiphoné, qui d’Antioche s’est répandu dans tout le monde chrétien, qui permettait de chanter la liturgie en chœurs alternés.
Cette pratique ancienne fut conservée par nombre de compositeurs de musique sacrée dans leurs œuvres polyphoniques, dès la Renaissance. L’Italie tout particulièrement tenait en honneur cette pratique des cori spezzati (chœurs séparés), et la basilique Saint-Marc de Venise en avait fait sa spécialité.
Il est probable que Marc-Antoine Charpentier ait connu cette pratique de la polyphonie à plusieurs chœurs lorsqu’il était jeune, au cours de son séjour à Rome. Sa Messe à 4 chœurs (H. 4), vraisemblablement une œuvre de jeunesse composée vers 1670, témoigne d’une maîtrise aboutie du langage polychoral et constitue pourtant déjà un chef d’œuvre accompli.
Pour fêter sa sainte patronne au moyen de cette vaste « cathédrale musicale » de Marc-Antoine Charpentier, la Schola Sainte Cécile a la joie de recevoir l’Ensemble Lux Amoris, sous la direction de M. Mathias Thery.
Nous vous convions à venir fêter avec nous cette fête de la musique sacrée chrétienne !
A la sainte messe :
Mémoire du IVème dimanche après la Pentecôte – Propre du jour chanté avec deux serpents en vieux plain-chant parisien – Messe polyphonique : Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle, Messe à 4 Chœurs (H. 4)
Après la messe : Te Deum à deux chœurs de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
IIndes vêpres de la solennité de sainte Cécile suivies du salut du Très-Saint Sacrement. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : ave verum, VIème ton – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362)
A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
Saint-Eugène, le samedi 9 janvier 2021, premières vêpres à 17h30. Le dimanche 10 janvier 2021, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Nous vénérons ce jour saint, orné de trois miracles : aujourd’hui l’étoile conduit les Mages à la crèche; aujourd’hui l’eau est transformée en vin au cours des noces ; aujourd’hui dans le Jourdain le Christ veut être baptisé, afin de nous sauver, alléluia.” Antienne de Magnificat des secondes vêpres de l’Epiphanie.
Ières vêpres de l’Epiphanie.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : “Dans les cieux, quel astre radieux ?” Marche des rois – musique attribuée à Jean-Baptiste de Lully (1632 † 1687), surintendant de la musique de la Chambre du roi Louis XIV – texte traditionnel – harmonisation : Nicolas Vardon
Introït Ecce advenit, chanté avec son trope médiéval parisien Ecclesiæ sponsus
Kyrie de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704) maître de la musique de la Sainte Chapelle
Evangile : Matthieu II, 1-12 (Cantilène propre pour l’évangile de l’Epiphanie) : Et entrant dans la maison, ils trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère ; et se prosternant, ils l’adorèrent : puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent pour présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
“Aliam viam” – conformément à une antique tradition, la procession de ce jour retourne à la sacristie par un chemin différent de celui habituel, afin de marquer symboliquement que les Mages, divinement avertis, retournèrent chez eux “par une autre voie”. Les Pères de l’Eglise y ont vu l’image de la conversion des cœurs, après la rencontre de Jésus.
Procession de sortie : Pour sauver l’humanité – cantate sur le Noël “Bon Joseph écoutez-moi”, d’après Louis-Claude d’Aquin (1694 † 1772), organiste de la chapelle royale et de Saint-Paul
IIndes vêpres de l’Epiphanie. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : prose parisienne de l’Epiphanie : Ad Iesum accurite – Ier ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton “moderne”
Chant final, du temps de Noël et de l’Epiphanie : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles
Saint-Eugène, le mardi 21 janvier 2019, procession solennelle des reliques de sainte Geneviève puis Requiem solennel de 19h.
Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France”. Louis XVI.
Introït : de la messe de Requiem d’André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris et du roi Louis XV à Versailles
Messe pour les Trépassés à 8 voix (H. 2) de Marc-Antoine Charpentier (c. 1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, des Jésuites, du Dauphin, fils de Louis XIV & de la Sainte Chapelle
Epître : II Macchabées XII, 43-46 : Car s’il n’avait espéré que ceux qui avaient été tués ressusciteraient un jour, il eût regardé comme une chose vaine et superflue de prier pour les morts.
Séquence Dies iræ : de la Missa pro defunctis de l’Abbé Homet, maître de chapelle de Notre-Dame de Paris et de Saint-Germain L’Auxerrois (XVIIIème siècle)
Evangile : jean VI, 37-40 : Or la volonté de mon Père qui m’a envoyé, est que je ne perde aucun de tous ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour.
Pendant la communion : De profundis – grand motet de Michel-Richard de Lalande (1657 † 1726), maître de la Chapelle des rois Louis XIV & Louis XV (extraits)
Sortie : Domine salvum fac Regem – Prière pour le roi, de la Messe “Gaudete in Domino semper” du Sacre de Louis XVI (célébré en la Cathédrale de Reims, le dimanche de la Trinité, 11 juin 1775), par François Giroust (1737 † 1799), son maître de chapelle
La solennité des vêpres vit le renfort d’un quatuor de cuivres anciens qui relevèrent chacune des 6 antiennes par un neume tiré des œuvres de Claudin de Sermisy. Ils soutinrent également la Schola Sainte Cécile qui recréait pour la première fois depuis le XVIIème siècle un Dixit Dominus du premier ton à quatre parties composé par Guillaume Bouzignac.
Grande première cette année : le quatuor de cuivre marcha avec la procession et soutint avec grande efficacité et beauté son chant dans les rues du quartier.
Arrivée au second reposoir, la procession fut accueillie cette année par un orchestre de cordes qui jouèrent les symphonies composées par Marc-Antoine Charpentier pour le reposoir de la Fête-Dieu. Ces symphonies comprennent d’admirables variations sur le thème en plain-chant du Pange lingua.
De retour à l’église, la Schola Sainte Cécile fut accompagnée par cet ensemble de cordes pour chanter en musique le salut solennel du Très-Saint Sacrement. Les grands motets versaillais Quam dilecta et Pange lingua composés par Michel-Richard de Lalande pour la chapelle royale de France sous Louis XIV résonnèrent sous les voutes de Saint-Eugène.
Retrouvez en images et vidéos les belles cérémonies de la Fête-Dieu 2019 :
Saint-Eugène, le dimanche 13 janvier 2019, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
D’abord fête de dévotion locale, la fête de la sainte Famille fut fixée par le Pape Benoît XV au dimanche de l’Octave de l’Epiphanie, dimanche où on lisait déjà depuis des temps immémoriaux l’évangile du recouvrement au Temple (Luc. 2, 42-52). Depuis 1955 seulement, la fête a préséance sur l’octave de l’Epiphanie lorsqu’elle tombe un 13 janvier, et elle supprime de ce fait la lecture de l’évangile du Baptême du Christ.
Quand vint le temps fixé par ses décrets pour l’accomplissement de la grande œuvre du relèvement de l’humanité, que les siècles depuis longtemps attendaient, le Dieu de miséricorde en disposa l’ordre et l’économie de telle sorte que les débuts de cette œuvre offrissent au monde l’auguste spectacle d’une famille divinement constituée, en laquelle tous les hommes pussent contempler l’exemplaire le plus parfait de la société domestique, ainsi que de toute vertu et sainteté. Telle fut en effet cette famille de Nazareth, où, (avant de répandre sur toutes les nations la splendeur de sa pleine lumière), le Soleil de justice, c’est-à-dire le Christ, Dieu, notre Sauveur, demeura caché avec la Vierge sa Mère et Joseph, l’homme très saint qui remplissait à l’égard de Jésus la charge paternelle. Quant aux mutuelles preuves d’amour, à la sainteté des mœurs, à l’exercice de la piété dans la société familiale et dans les rapports habituels de ceux qui vivent sous un même toit, on ne peut sans nul doute trouver à célébrer aucune vertu qui n’ait brillé en cette sainte famille destinée à en devenir le modèle pour les autres. Et la providence l’a ainsi établi selon son dessein plein de bonté, pour que tous les chrétiens quelle que soit leur condition ou leur patrie puissent facilement, s’ils tournent vers elle leur attention, avoir et l’exemple de a vertu, et une invitation à la pratiquer. Des lettres de Léon XIII, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : Adeste fideles – cantique du XVIIIème siècle, harmonisation de Nicolas Vardon
Procession de sortie : Pour sauver l’humanité – cantate sur le Noël “Bon Joseph écoutez-moi”, d’après Louis-Claude d’Aquin (1694 † 1772), organiste de la chapelle royale et de Saint-Paul
IIndes vêpres de la fête de la sainte Famille. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : prose parisienne de l’Epiphanie : Ad Iesum accurite – Ier ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton “moderne”
Chant final, du temps de Noël et de l’Epiphanie : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles