Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Ouverture de la session de Merton college, Oxford

Ce matin s’est ouverte la seconde session de formation à la liturgie traditionnelle organisée par la Latin Mass Society of England & Wales et visant à apprendre à des prêtres à dire la messe selon le rit extraordinaire.

Plus de 60 prêtres étaient inscrits cette année, des anglais mais aussi des américains, des sud-africains & un côte-d’ivoirien, ainsi qu’une vingtaine de formateurs (et 4 chantres 😉 ).

A Merton, procession de la messe

Messe solennelle d’ouverture de la session : la procession traverse les différentes cours de Merton avant de parvenir à la chapelle.

A Merton, homélie

Le célébrant donne l’homélie au lutrin.

A Merton, offertoire

Pendant les encensements de l’offertoire.

Comme il n’est vraiment pas facile (voire impossible !) de chanter et de prendre des photos, vous en trouverez d’exceptionnellement belles sur The New Liturgical Movement.

A Merton, lutrin

Nous chantons sur le lutrin (toujours aussi merveilleux !) de Merton, sur des partitions rouges et noires (dont la confection est pour le moins chronophage ! mais bon, je ne regrette pas le temps passé à les faire : c’est beau 🙂 ).

Programme du journée type pour notre schola :
8h : laudes
10h : répétition
11h45 : messe
16h : répétition
18h : vêpres
20h30 : complies
21h15 : répétition
(+ de délicieux repas pris au Hall du College 😉 ).

A Merton, lutrin

Les armes de Merton en vitrail, omniprésentes dans tout le college.

Retour à Oxford

Christ Church college

Comme l’an passé, la “French flying schola” vient assurer le chant liturgique, au lutrin de Merton college, lors de la session de la Latin Mass Society visant à apprendre à des prêtres à dire la messe selon le rit extraordinaire. Nous sommes arrivés ce samedi et profitons pleinement d’Oxford, avant le démarrage proprement dit de la session ce prochain lundi.

Christ Church college

Dans cette cité qui vit fleurir au XIXème siècle le retour à des formes liturgiques élevées, et, par cette voie, le retour à l’Eglise catholique de Newman et de beaucoup de ses amis de l’Oxford Movement, nous aurons à cœur de célébrer les saints offices dans leur perfection traditionnelle – force véritable et toujours actuelle de conversion. Nous aurons à cœur de prier le vénérable John Henry, cardinal Newman – dont la béatification est donnée pour prochaine -, à la fois pour la renaissance des inspirations du Mouvement d’Oxford, et donc aussi pour le retour dans la barque de Pierre de nos frères anglicans dont les structures ecclésiales sont actuellement profondément en crise. Il semble du reste qu’on s’achemine dans les mois à venir vers la création d’une structure ecclésiale spéciale pour accueillir de nombreux anglicans traditionalistes souhaitant rejoindre l’Eglise catholique (probablement une extension du système de la Pastoral Provision que nous avions exposé l’an passé). La Traditional Anglican Communion – élément moteur de la Conférence de Jérusalem (conférence rivale opposée à la Conférence de Lambeth de l’anglicanisme officiel et regroupant tout de même 1148 évêques) et qui demande son entrée dans l’Eglise catholique depuis l’an passé – parait avoir reçu des signes encourageants du cardinal Levada (The Messanger du 25 juillet 2008).

En fin de journée, profitant d’un temps libre, j’ai pu retourner à la cathédrale orthodoxe d’Oxford pour assister aux vigiles dominicales :

Cathédrale orthodoxe d

Ce lieu somme toute assez modeste avait pourtant été pour moi le lieu d’une épiphanie de Dieu à l’âge de 15 ans, et ce n’est pas sans émotion et joie spirituelle que j’y reviens comme l’an passé prier l’office de rit byzantin.

VT VNVM SINT

Programme du XIème dimanche après la Pentecôte

Cathédrale de Fribourg


Saint-Eugène, le dimanche 27 juillet 2008, grand’messe de 11h.

Direction : Boris Courrège. A l’orgue : Anne Foulard
Répétition à 10h15

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Avant la messe : Toccata du Vème ton de Sebastian Anton Scherer
  • Procession d’entrée: Improvisation sur le thème de l’introït
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du IInd ton – faux-bourdon parisien (édition de 1739)
  • Après la Consécration : Elévation sur le Sanctus XI de Charles Magin
  • Pendant la communion : Communion de l’Abbé Roussel (orgue)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est XI
  • Au dernier Evangile : Sub tuum præsidium (plus ancienne hymne mariale, attestée dès l’an 250)
  • Procession de sortie : Toccata de Charles Marie Widor (1844 † 1937), organiste de Saint-Sulpice
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    25 juillet – messe de saint Jacques le Majeur, fils du tonnerre

    Vendredi 25 juillet prochain, le Chapitre Saint-Jacques-de-Compostelle nous demande de chanter, comme l’an passé, la messe de la fête de saint Jacques, ce que nous faisons bien volontiers.

    Répétition : ce jeudi 24 juillet à 19h45
    Messe: demain vendredi 25 juillet à 19h.

    Fils de Zébédée et de Marie Salomé, saint Jacques est appelé le Majeur. Cette épithète lui vient de sa qualité d’aîné. Il est le frère aîné de l’apôtre saint Jean, et tous deux sont surnommés Boanerges, c’est-à-dire « fils du tonnerre » (Marc III:17) (l’épithète permet aussi de le distinguer de l’autre apôtre saint Jacques le Mineur, fils d’Alphée).
    Saint Jacques est l’un des tout premiers disciples à suivre Jésus, et il est un de ses plus proches. Il participe, avec Pierre et Jean, à des événements importants : la Transfiguration, l’agonie de Jésus au Mont des Oliviers. Ce même groupe de trois apôtres est le seul à le suivre lorsqu’il va ressusciter la fille du chef de la synagogue. Enfin Jacques est cité parmi les témoins de la troisième apparition de Jésus après sa mort, sur les bords du lac de Tibériade (épisode de la pêche miraculeuse rapporté par saint Jean).
    Jacques est le seul apôtre dont la mort est rapportée dans le Nouveau Testament : « Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean. » (Actes, XII:2)

    Nous chanterons à cette occasion des pièces tirées du Codex Calixtinus (Kyrie & Gloria tropés de la messe de saint Jacques, Dum pater familias, etc…), fameux manuscrit de la cathédrale de Compostelle, qui est une compilation de chants liturgiques, de cantiques de pélerins, de sermons, miracles de saint Jacques à Compostelle. Ce manuscrit, daté au plus tard de 1140, de première valeur, contient aussi une vingtaine de pièces de polyphonies en l’honneur de saint Jacques, qui sont parmi les plus anciennes que nous connaissions.

    Fichier PDF : Antiphonale Sacrosanctæ Romanæ Ecclesiæ pro diurnis horis – 1912

    antiphonale1911.jpg

    L’antiphonaire de 1912 contient le chant des offices de des offices diurnes (laudes, prime, tierce, sexte, none, vêpres et complies) ; son édition était nécessaire pour la mise en application de la refonte profonde de l’Office divin opérée 1er novembre 1911 par la constitution apostolique Divino afflatu. Notez qu’il contient en fin d’ouvrage le chant des hymnes sur le texte traditionnel (l’usage de ce texte antique plutôt que celui révisé par la commission médicéenne sous Urbain VIII est toujours resté libre). Vous pouvez télécharger ce fichier PDF en cliquant sur l’image ci-dessus.

    Programme du Xème dimanche après la Pentecôte

    La descente du Saint-Esprit
par J. Blanchard - May de 1634 - Chapelle des Fonds Baptismaux, Notre-Dame de Paris


    Saint-Eugène, le dimanche 20 juillet 2008, grand’messe de 11h.

    (répétitions aux horaires habituels encore ce dimanche, horaires spéciaux à partir de dimanche prochain)

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Messe XI – Orbis factor
  • Procession d’entrée : Veni Creator des Jésuites, tiré des « Airs sur les Hymnes sacrez, Odes & Noëls pour chanter au Catéchisme » (1643) – musique attribuée au R.P. Charles d’Ambleville, s.j. († 1637) – « On concède l’indulgence partielle aux fidèles, où qu’ils se trouvent au cours de la XXIII Journée mondiale de la jeunesse, si au moins dans un esprit de contrition, ils élèvent leurs prières à Dieu Esprit-Saint pour qu’il pousse les jeunes à la charité et leur donne la force d’annoncer l’Evangile à travers leur vie. » (Sacrée Pénitencerie, 5 juillet 2008)
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du IInd ton – faux-bourdon parisien (édition de 1739)
  • Après la Consécration : O salutaris sur le ton du récitatif liturgique de la préface – Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Tantum ergo sacramentum – Henri de Villiers – adaptation sur Hanac Pachap, cantique en Quechua (musique anonyme jésuite, Cuzco, XVIIème siècle)
    Cantabile de César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde
  • Domine salvam fac Galliam – Prière pour la France, faux-bourdon parisien du IVème ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Au dernier Evangile : Inviolata
  • Procession de sortie : Carillon de Westminster de Louis Vierne (1870 † 1937), organiste de Notre-Dame de Paris
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Charles Levens – Te Deum – Deus noster refugium

    Charles Levens, Te Deum - Deus noster refugium

    Charles Levens – Te Deum – Deus noster refugium
    Sophie Landy et Sophie Pattey (dessus), Vincent Lièvre-Picard (haute-contre), Sébastien Obrecht (taille), Sébastien Brohier et Marduk Serrano (basse-tailles), Marcos Loureiro de Sa (basse), Sagittarius, choristes de l’Ensemble baroque Orfeo et Ensemble Vocal Arpège, orchestre baroque Les Passions, Michel Laplénie (direction).

    Acheter ce disque sur Alapage – 19,60 € – HORTUS 060 – sorti le 30/04/2008.

    Sorti de la psallette de La Major à Marseille, Charles Levens, après avoir « vicarié » à Vannes et Toulouse, devient – de 1738 à sa mort – maître de chapelle de la cathédrale de Bordeaux. Son œuvre, essentiellement religieuse, est tirée de l’oubli par Sagittarius, puisque c’est ici le second CD que consacre Michel Laplénie à ce compositeur (Charles Levens, 2 Messes des Morts, Lyra d’Arco, 2003).

    Donné en 1758 pour l’entrée du Maréchal de Richelieu à Bordeaux, le Te Deum de Levens dû connaître un succès certain, puisqu’on le redonnait encore en août 1789 « pour remercier Dieu du calme qui ne règne pas encore dans ce royaume » ! L’œuvre témoigne des qualités indéniables de la musique qui pouvait se donner loin de Paris et de la Cour. Nous sommes toutefois en province, aussi les guerrières et triomphantes timbales et trompettes versaillaises font-elles défaut dès la noble simphonie introductive, et le renfort à la basse du serpent nous consolera peu de ce manque cruel. L’admirable cohésion de l’orchestre et l’engagement enthousiaste de la masse chorale concourent toutefois à la majesté de l’œuvre, majesté à laquelle collaborent avec franchise les solistes sagittariens : noblesse un peu froide de Vincent Lièvre-Picard (Te Deum laudamus), aisance ornementale comme rythmique de Sophie Pattey (Tu Rex gloriæ mais les aigus y perdent en clarté), ; mentions toutes spéciales pour la générosité puissante vraiment saisissante de la basse Marcos Loureiro de Sa (Tu Rex gloriæ et le superbe Salvum fac populum) ainsi que pour le jeune timbre chaleureux de la taille Sébastien Obrecht (Pleni sunt cœli). L’œuvre se termine par un vrai moment de pure grâce par le trio vocal des hommes (Dignare, Domine, die isto), avant la conclusion fuguée – obligée du genre – par un chœur volontaire quoique toujours un peu flou (In te, Domine, speravi).

    Au Te Deum fait suite le grand motet Deus noster refugium sur le Psaume 45, qui eut les honneurs de la Cour et du Concert spirituel. Fidèle à l’évolution du grand motet français après Lalande, le psaume s’orne des ors de l’Opéra : un tremblement de terre par un trio vocal des basses (Propterea non timebimus, dum turbatitur terra) dont les beaux débordements d’énergie se font quelque peu au détriment de la précision ; plusieurs tempêtes rendues par les vagues du chœur (Sonuerunt et turbatæ sunt aquæ eorum et Conturbatæ sunt). Plus encore que dans le Te Deum, on y sent l’influence prégnante de l’école provençale : la parenté avec Campra ou Gilles apparaît indéniable. Souhaitons donc que d’autres enregistrements nous fassent mieux connaître leur petit cousin bordelais.

    Retour à des formes traditionnelles aux JMJ de Sydney ?

    A une conférence de presse, S.E. le cardinal George Pell, archevêque de Sydney, à une question d’Andrew Rabel, (Inside the Vatican), a indiqué qu’à la messe finale, la communion sera donnée par le Pape selon la façon traditionnelle (à genoux et sur la langue), selon les nouvelles dispositions prises depuis la dernière Fête-Dieu à Rome (voir aussi ici). Si cela est confirmé dimanche, ce sera la première fois que la chose se produit en dehors d’Italie : nous aurions alors de grandes chances de voir la communion administrée selon la forme traditionnelle lors du prochain voyage du pape en septembre en France.

    Le même cardinal Pell (qui avait porté une magnifique cappa magna et célébré les vêpres pontificales traditionnelles pour les jeunes catholiques traditionnels lors des JMJ de Cologne) a célébré ce matin la messe d’ouverture des JMJ à Sydney ce matin :

    sydney.jpg

    On notera la disposition – traditionnelle – de l’autel : croix face au célébrant, les chandeliers (le septième derrière la croix est le privilège de l’ordinaire du lieu), les diacres (et sous-diacre ? 😉 en dalmatique qui se sont agenouillés derrière le prélat pendant la consécration), le cérémoniaire en soutane violette.

    En revanche, la traduction anglaise fautive du pro multis n’a pas été améliorée dans les paroles de la consécration, les choix musicaux se sont avérés toujours aussi médiocres, on s’est servi d’étranges patènes ressemblant à de grandes custodes, etc, etc…

    Ordinations sacerdotales à l’Institut du Christ Roi

    Ordinations du Christ Roi

    Jeudi 3 juillet dernier, deux diacres de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre ont reçu l’ordination sacerdotale des mains de S.E. Mgr Raymond L. Burke, nouveau préfet de la Signature Apostolique. Les ordinands étaient Monsieur l’Abbé Henry Fragelli (Etats-Unis) et Monsieur l’Abbé François-Xavier de Dainville (France). La cérémonie s’est déroulée en l’église des Saints-Michel-et-Gaetan, à Florence.