Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Photos de la solennité de l’Epiphanie

Epiphanie 2010

A l’aspersion d’eau bénite avant la grand’messe.

Epiphanie 2010

Publication de la date de Pâques et des fêtes mobiles par le diacre face à l’Orient liturgique.

Epiphanie 2010

Aux encensements de l’offertoire.

Epiphanie 2010

L’après-midi, vêpres solennelles à six chapiers.

Epiphanie 2010

Chant du capitule tiré du prophète Isaïe par l’officiant.

Epiphanie 2010

Au Magnificat.

Epiphanie 2010

Encensement de l’autel pendant le chant du Magnificat.

Epiphanie 2010

Procession de sortie des vêpres.

Toutes les photos des très belles cérémonies de cette solennité de l’Epiphanie en ligne sur ce blog. Merci Constance !

Programme de la solennité de l’Epiphanie

L

> Catéchisme sur la fête de l’Epiphanie

Saint-Eugène, le dimanche 10 janvier 2010, grand’messe de 11h.

  • Procession d’entrée : “Dans les cieux, quel astre radieux ?” Marche des rois – musique attribuée à Jean-Baptiste de Lully (1632 † 1687), surintendant de la musique de la Chambre du roi Louis XIV – texte traditionnel
  • Kyrie de la Messe de Minuit pour Noël (H . 9) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704) maître de la musique de la Sainte Chapelle
    Kyrie sur le vieux noël « Joseph est bien marié »
    Christe sur le vieux noël “Or nous dites Marie
    Kyrie sur le vieux noël « Une jeune pucelle de noble cœur »
  • Gloria de la Messe de Minuit pour Noël (H . 9) de Marc-Antoine Charpentier
    Laudamus te sur le vieux noël « Tous les bourgeois de Chastre »
    Quoniam tu solus sanctus sur le vieux noël « Où s’en vont ces gays bergers »
  • Séquence de l’Epiphanie : Ad Jesum accurite – Prose entrée au missel de Paris de 1685, mélodie du XIIème siècle – conformément à la tradition, l’or-gue “chante” les versets impairs – traduction du Missel de Paris latin-français, 1764
  • Publication de la date de Pâques et de celles des fêtes mobiles qui en dépendent : selon une tradition remontant aux premiers temps de l’Eglise, on proclame aujourd’hui la date de Pâques et des principales fêtes en découlant, sur le même ton employé pour la bénédiction du cierge pascal dans la nuit de Pâques
  • Credo de la Messe de Minuit pour Noël (H . 9) de Marc-Antoine Charpentier
    Deum de Deo sur le vieux noël « Vous qui désirez sans fin »
    Crucifixus etiam pro nobis sur le vieux noël « Voici le jour solennel de Noël »
    Et in Spiritum Sanctum sur le vieux noël « A la venue de Noël »
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Ecce venimus – “Motet de la Feste de l’Epiphanie” – musique de Guillaume Gabriel Nivers (1632 † 1714), organiste de Saint Sulpice et des damoiselles de Saint-Cyr
  • Sanctus : Sanctus de la Messe de Minuit de Marc-Antoine Charpentier, sur le vieux noël « O Dieu que n’estois-je ne vie »
  • Après la Consécration : O salutaris sur le vieux noël « A la venue de Noël » – Henri de Villiers
  • Agnus Dei de la Messe de Minuit de Marc-Antoine Charpentier, sur le vieux noël « A Minuit fut fait un réveil »
  • Pendant la communion : Tribus miraculis – Grande antienne du jour, célébrant les trois épiphanies – plain-chant
    Noëls d’orgue de Jean-François d’Andrieu (1682 † 1738), organiste de Saint-Barthélémy et du Roi à Versailles
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est IV
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • « Aliam viam » – conformément à une antique tradition, la procession de ce jour retourne à la sacristie par un chemin différent de celui habituel, afin de marquer symboliquement que les Mages, divinement avertis, retournèrent chez eux « par une autre voie ».
  • Pour sauver l’humanité – cantate sur le Noël “Bon Joseph écoutez-moi”, d’après Louis-Claude d’Aquin (1694 † 1772), organiste de la chapelle royale et de Saint-Paul
  • Ensemble instrumental & Schola Sainte Cécile
    Direction : Henri de Villiers
    Nathan Degrange-Roncier, trompette
    Hilaire Vallier, flûte
    John Chappuis, guitare baroque,
    A l’orgue, Emmeran Rollin,
    organiste titulaire des grandes orgues de la cathédrale de Montauban

    Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Publication de la date de Pâques & de celles des fêtes mobiles de l’année 2010

    Dimanche prochain, en la solennité de l’Epiphanie, le diacre fera selon la tradition la publication de la date de Pâques après le chant de l’évangile.

    En voici le chant pour 2010 :

    Noveritis 2010
    Noveritis 2010

    En voici la traduction pour 2010 :

    Vous avez su, Frères très chers, par la miséricorde de Dieu qui nous a été annoncée, que nous avons été comblés par la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi de même nous vous annonçons la joie qui nous sera procurée par la Résurrection de notre même Sauveur.

  • Le 31 janvier sera le dimanche de la Septuagésime.
  • Le 17 février sera le jour des Cendres et le début du jeûne très sacré du Carême.
  • Le 4 avril sera la sainte Pâque de Notre Seigneur Jésus-Christ, que nous célèbrerons avec joie.
  • Le 13 mai sera l’Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ.
  • Le 23 du même mois sera la fête de la Pentecôte.
  • Le 3 juin sera la fête du Très Saint Corps du Christ.
  • Le 28 novembre sera le premier dimanche de l’Avent de Notre Seigneur Jésus-Christ, à qui est l’honneur et la gloire, dans les siècles des siècles. Amen.

    Plus de détails sur la Publication de la date de Pâques à l’Epiphanie.

    Source : d’après le site web de la famille Brandt, après corrections pour l’Ascension & la Pentecôte.

  • Marc-Antoine Charpentier – Iesu corona virginum (H. 53)

    Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV, des Jésuites & de la Sainte Chapelle.
    Iesu corona virginum (H. 53).
    2 voix égales (SS), flûte & basse continue.
    5 pages.

    Cette hymne mise en musique par Charpentier vraisemblablement pour des religieuses constitue l’hymne des vêpres du commun des vierges.

    Le texte – admirable – en est de saint Ambroise de Milan, au IVème siècle. Il s’agit donc de l’une des plus anciennes hymnes de l’office divin occidental. En voici le texte & la traduction :

    Jesu, coróna Vírginum,
    Quem mater illa cóncipit,
    Quæ sola Virgo párturit :
    Hæc vota clemens áccipe.
      Jésus, couronne des Vierges,
    Conçu de la seule Mère
    Qui demeura toujours Vierge,
    Agréez ces prières avec bonté.
    Qui pascis inter lília,
    Septus choréis Vírginum,
    Sponsus decórus glória,
    Sponsísque reddens præmia.
      Vous qui paissez parmi les lis,
    Dans l’enclos du chœur des Vierges,
    Epoux éclatant de gloire,
    Qui donne la récompense à vos épouses.
    Quocúmque pergis, Vírgines
    Sequúntur, atque láudibus
    Post te canéntes cúrsitant,
    Hymnósque dulces pérsonant.
      Partout où vous allez, les Vierges vous suivent ; elles s’empressent à votre suite en chantant des louanges et en interprétant des hymnes mélodieuses.
    Te deprecámur, súpplices,
    Nostris ut addas sénsibus,
    Nescíre prorsus ómnia
    Corruptiónis vúlnera.
      Nous vous supplions humblement :
    Faites que désormais
    Nos sens ignorent les blessures
    Corruptrices du péché.
    Laus, honor, virtus, glória
    Deo Patri, & Fílio,
    Sancto simul Paráclito,
    In sæculórum sæcula. Amen.
      Louange, honneur, puissance, gloire
    A Dieu le Père, & au Fils,
    De même qu’au Paraclet Saint,
    Dans les siècles des siècles. Amen.

    Les strophes impaires sont confiées aux deux dessus, elles pourront au besoin être chantées en chœur. Les strophes paires sont clairement attribuées à deux solistes. Si celles-ci venaient à manquer, les strophes impaires pourraient alterner avec le plain-chant aux strophes paires, Charpentier ayant choisi cette tonalité d’Ut Majeur vraisemblablement pour s’accorder au plain-chant ordinaire en France de cette hymne, et non pour cadrer avec son tableau d’énergie des modes (Ut majeur est pour lui “gai & guerrier”, ce qui ne correspond guère à l’écriture ni au propos ici) ; on trouvera un exemple de plain-chant parisien sur notre site.

    Les premières mesures de cette partition :

    Marc-Antoine Charpentier : Iesu Corona Virginum (H. 53)

    Vous téléchargez cette partition ? Vous appréciez notre travail ? Vous pouvez grandement nous aider en partageant cette page sur vos réseaux sociaux ! Merci par avance !

     

     

    A Thiberville, en Normandie ce matin

    Compte rendu de la journée sur le Le Forum Catholique :

    “Tout le monde avait aujourd’hui les yeux fixés sur ce cas exemplaire d’une communauté paroissiale paysanne locale qui veut appliquer les décisions du pape et que l’évêque veut faire mourir.

    Le spectacle a dépassé ce que l’on pouvait imaginer : une communauté unanime qui crie (physiquement) sa colère contre sa condamnation à mort par le “pasteur”, évêque du lieu.

    Mgr Nourrichard, évêque d’Évreux, l’un des prélats les plus progressistes de France, est donc arrivé ce matin à Thiberville à 9h 30, avec son vicaire-général, curé de Bernay, le P. Vivien, pour annoncer la révocation du curé trop papiste à son goût. Il s’est engouffré dans l’église et s’est d’abord terré dans la sacristie. Tous les paroissiens locaux de l’abbé Michel étaient là. L’église était archicomble, nef, chœur, chaire même, une partie des paroissiens n’ayant d’ailleurs pas pu entrer. Au premier rang, étaient présents le maire et conseiller général avec tout le conseil municipal, dans le chœur la confrérie des charitons en grande tenue.

    L’abbé Michel sort alors de la sacristie pour les derniers préparatifs de la messe de l’évêque : il est accueilli par une ovation interminable, comme lorsque le Pape entre dans Saint-Pierre de Rome.

    Puis entre l’évêque d’Évreux. Il est tellement troublé par l’ambiance houleuse qu’il explique, par un lapsus malheureux qu’il est venu à Thiberville célébrer « la Toussaint ». Hilarité générale. Ensuite, lorsqu’il veut annoncer la révocation injuste de l’abbé Michel la pieuse jacquerie, semblable à celles qu’ont subies certains prêtres constitutionnels de la Révolution s’est amplifiée au maximum (on a vu une paroissienne jeter des cierges du haut de la chaire). En quelque sorte, une “préparation liturgique pénitentielle” improvisée.

    L’évêque continue alors la messe. Les parents se lèvent et vont chercher leurs enfants servants de messe. Les élus locaux se lèvent et sortent. L’évêque, qui ne sait plus où il en est, apostrophe l’assistance, intimant à ceux qui ne sont pas d’accord l’ordre de sortir. Ce que tout le monde fait, sauf 21 personnes, dont 3 seulement de Thiberville.

    Dans et hors de l’église, l’évêque d’Évreux a pu mesurer la colère du Peuple de Dieu, chacun, les plus vieux n’étant pas les moins engagés, s’approchant de lui pour lui dire ses quatre vérités et lui conseillant de réviser son catéchisme. A quoi il oppose un mépris total pour ces bouseux normands qui n’ont décidément rien compris au Concile.

    L’abbé Michel a alors annoncé qu’il allait célébrer une messe à Bournainville-Favrolles, à 11H 15. Les élus et les paroissiens l’ont suivi en si grande foule que l’église n’a pas pu contenir tout le monde. Messe « réforme de la réforme » face à Dieu. L’évêque en état de rage froide a poursuivi sa victime, mais n’a pu pénétrer dans la nef. Pendant ce temps, l’abbé Michel annonçait qu’il restait curé du lieu, ce qu’une décision romaine ne manquera certainement pas de confirmer dès qu’un recours sera porté contre le décret de l’évêque.

    Dernier acte de la pièce du jour, ce soir, à 17h, à Thiberville, où l’abbé Michel célèbrera, comme tous les dimanches, une messe de forme extraordinaire. L’évêque, qui ne désarme pas, a annoncé qu’il serait là…

    Le tout devant la télévision et les journalistes locaux. Des journalistes parisiens présents, que l’on ne peut taxer de traditionalisme, étaient particulièrement stupéfaits et concluaient que l’évêque qui s’était montré totalement incapable de gérer une situation qu’il avait provoquée, devait logiquement démissionner.

    Quelques explications :

    Abbé Michel

    Très apprécié de ses paroissiens, l’Abbé Michel célèbre depuis des années, le dimanche matin, la forme ordinaire du rit romain, orienté vers l’Orient et en grégorien. Le dimanche après-midi, il célèbre, dans une église toujours remplie, la forme extraordinaire du rite romain.

    Sa révocation, longtemps désirée par l’évêque d’Evreux, est perçue comme une volonté de ne pas appliquer le Motu Proprio Summorum Pontificum.

    Déclaration antérieure du comité de soutien à Monsieur l’Abbé Michel :

    “Le diocèse d’Évreux est l’un des plus sinistrés de France. Après Mgr Gaillot et Mgr David, Mgr Nourrichard gère la faillite d’une terre jadis chrétienne, où les églises se ferment les unes après les autres, les catéchismes sont désertés, les vocations découragées, les finances asséchées.

    Dans ce désert, un prêtre, l’abbé Francis Michel, maintient la plus vivante des paroisses, Thiberville. Il se trouve que ce curé, qui n’est pas issu du monde traditionaliste mais qui est profondément traditionnel, c’est-à-dire catholique, a appliqué par anticipation le Motu Proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, depuis de longues années. Chez lui sont célébrées des messes dans la forme dite aujourd’hui « extraordinaire » et des messes dans la forme « ordinaire », mais de manière conforme aux vœux de Benoît XVI et « tournées » vers le Seigneur. Le résultat ? Thiberville et les 14 clochers que dessert l’abbé Michel forment l’ensemble catholique le plus vivant et le plus missionnaire – le seul encore vivant – du diocèse d’Évreux : église de Thiberville comble à toutes les messes, desserte « tournante » des autres églises, catéchismes, participation active des fidèles, foule d’enfants de chœur, confréries, toutes les églises magnifiquement restaurées, enterrements célébrés par le curé lui-même, etc. Ces paroisses où la communion de tous les catholiques est vécue de manière exemplaire est un modèle d’application de la volonté du Pape.

    Au-delà de toutes les autres raisons avancées, c’est pour cela que l’évêque voudrait faire disparaître le culte à Thiberville. L’idéologie de « l’esprit du Concile », avec 40 ans de retard, doit s’y appliquer. Après bien des épisodes, Mgr Nourrichard va tenter d’enterrer cette expérience : dimanche prochain, le 3 janvier, il se rendra à Thiberville avec ses collaborateurs et, lors de la messe de 10h, il annoncera avec « douleur » sa décision sans appel : la paroisse de Thiberville n’aura plus de curé propre qui est « révoqué » et la paroisse sera jointe à un « ensemble paroissial », celui de Bernay. La mort du catholicisme paroissial plutôt que le recul de l’idéologie.

    A Thiberville et dans tout le canton, c’est la consternation. D’abord parce qu’on y aime beaucoup l’abbé Michel et ensuite parce que l’évêque ne le remplacera pas. Tous les élus locaux de la région et tous les paroissiens seront présents pour dire leur soutien à ce prêtre très populaire, qui a pu commettre des maladresses mais dont le tort principal, pour son évêque, est d’être trop « papiste ».

    Le dimanche 3 janvier, la protestation catholique du Peuple de Dieu se fera dans le plus grand calme pour demander qu’à Thiberville la volonté du Pape soit appliquée.”

    Sources :

  • Groupe Facebook
  • Perepiscopus du 3 janvier : Des nouvelles de ThibervilleL’affaire de Thiberville dans la presse.
  • Programme de la fête de sainte Geneviève, vierge, patronne de Paris

    Sainte Geneviève rencontre saint Germain

    Saint-Eugène, le dimanche 3 janvier 2010, grand’messe de 11h (répétition samedi 2 janvier à 18h – raccord à 10h30).

  • Mémoire de la fête du Saint Nom de Jésus
  • Procession d’entrée : Orgue
  • Introït – Gaudens gaudebo (ton i.)
  • Kyrie de la Messe de Minuit pour Noël (H . 9) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704) maître de la musique de la Sainte Chapelle
  • Gloria de la Messe de Minuit pour Noël (H . 9) de Marc-Antoine Charpentier
  • Graduel – Sponsabo te (ton i.)
  • Alleluia – Mihi adhærere (ton v.)
  • Prose du propre de Paris, d’Adam de Saint-Victor – Genovefæ solemnitas (ton v. – chant refait au XVIIIème siècle)
  • Credo III
  • Et incarnatus de la Messe de Minuit pour Noël (H . 9) de Marc-Antoine Charpentier
  • Offertoire – O Genovefa (ton vi.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Nisi Dominus (H. 150) de Marc-Antoine Charpentier
  • Après la Consécration : O salutaris sur le vieux noël « A la venue de Noël » – Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Jesu corona virginum (H. 16) – Hymne du commun des vierges pour deux voix de femmes – polyphonie de Marc-Antoine Charpentier – texte de saint Ambroise de Milan (IVème siècle)
  • Communion – Tu gloria Jerusalem (ton i.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Procession de sortie : Hymne des 2ndes vêpres de sainte Geneviève – au propre de Paris (plain-chant rythmé) – Gallicæ custos (ton i.)
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Marc-Antoine Charpentier – In Circumcisione Domini (H. 316)

    Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV, des Jésuites & de la Sainte Chapelle.
    In Cicumcisione (H. 316).
    3 voix mixtes (SSB), 2 dessus instrumentaux & basse continue.
    3 pages.

    Ce motet pour la fête de la Circoncision (1er janvier) a sans doute été composé pour la messe du Dauphin, lorsque Charpentier était maître de sa chapelle ; l’effectif – à deux dessus & une basse chantante, accompagnés par deux dessus instrumentaux & une basse continue – est en effet caractéristique des moyens dont disposait le compositeur pour la messe basse quotidienne du fils de Louis XIV.

    Le texte du motet reprend et amplifie l’évangile de la fête de la Circoncision (Luc 2, 21).

    En voici le texte et une traduction :

    Postquam consummáti sunt dies octo ut circumciderétur puer : vocátum est nomen ejus Jesus. Après que furent achevés les huit jours pour que l’enfant soit circoncis, on lui donna le nom de Jésus.
    O nomen amábile,
    O nomen laudábile,
    O nomen admirábile.
    O nom aimable,
    O nom louable,
    O nom admirable.
    O bone Jesu,
    Tu qui ætérnus es,
    Quómodo nascéris ?
    O bon Jésus,
    Toi qui es éternel,
    Comment se fait-il que tu naisses ?
    O bone Jesu,
    Tu qui imménsus es,
    Quómodo caperis ?
    O bon Jésus,
    Toi qui es immense,
    Comment se fait-il que tu te laisses saisir ?
    O bone Jesu,
    Qui sine culpa es,
    Quómodo circumcíderis ?
    O bon Jésus,
    Toi qui es sans faute,
    Comment se fait-il que tu te fasses circoncire ?
    Audíte mortáles, audíte peccatóres Christi bonitátem & admirámini charitátem ejus : factus est enim sub lege ut eos qui sub lege essent lucri fáceret et eos redímeret ab omni iniquitáte, & pópulum sibi acceptábilem mundáret quam ob rem circumcíditur, & vocátur Jesu. Ecoutez, mortels, écoutez pécheurs la bonté du Christ et admirez sa charité : il s’est soumis à la Loi afin de gagner ceux qui étaient sous la Loi et afin de les racheter de toute iniquité, afin de purifier le peuple qu’il s’est acquis ; c’est pour cela qu’on l’a circoncis et qu’on l’a appelé Jésus.
    O nomen amábile,
    O nomen laudábile,
    O nomen admirábile.
    O nom aimable,
    O nom louable,
    O nom admirable.

    L’œuvre est écrite en sol majeur, qui est classifié comme “doucement joyeux” dans le tableau des énergies des modes de Charpentier. Après un court prélude des dessus instrumentaux, les trois chanteurs alternent successivement leurs recits, ponctué deux fois par le très beau chœur à trois parties : O nomen amabile. Si l’on n’a pas deux parties de dessus, on pourrait remplacer le 1er dessus de la partition par un ténor, le chœur sonnera correctement.

    Les premières mesures de cette partition :

    Marc-Antoine Charpentier - In Circumcisione Domini (H. 316)

    Le chœur “O nomen amabile” :

    Marc-Antoine Charpentier - In Circumcisione Domini (H. 316)

     
    Cliquer sur ce lien pour ouvrir & télécharger la partition en fichier PDF – Sol majeur (ton originel)
     

    Sainte Geneviève (3 janvier) – Introït – Offices notés complets de Paris – 1899

    Introït de sainte Geneviève

     

    GAVDENS GAVDEBO * in Dómino et ex-sultábit ánima mea in Deo meo : quia índuit me vestiméntis salútis, et induménto justítiæ circúmdedit me, quasi sponsam órnatam monílibus suis.
    Ps. Eructávit cor meum verbum bonum : * dico ego ópera mea Regi.
    ℣. Glória Patri, & Fílio, & Spirítui Sancto. * Sicut erat in princípio, & nunc, & semper, & in sæcula sæculórum. Amen.
    Je me réjouirai dans le Seigneur, et mon âme exultera en mon Dieu ; parce qu’il m’a revê-tue des vêtements du salut, et m’a couverte du manteau de la justice, comme la fiancée parée de ses joyaux.
    Ps. De mon cœur a jailli le Verbe bon, je dis : mon œuvre est pour le Roi.
    ℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

    Sainte Geneviève (3 janvier) – Graduel – Offices notés complets de Paris – 1899

    Graduel de sainte Geneviève

     

    Sponsábo te mihi in sempitérnum in justítia et judício, et in miseratiónibus.
    ℣. Et sponsábo te mihi in fide, et scies quia ego Dóminus.
    Je te fiancerai à moi pour toujours par la justice et le jugement, et la miséricorde.
    ℣. Je te fiancerai à moi dans la fidélité, et tu sauras que je suis le Seigneur.