Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Le tropaire de Pâques chanté en slavon devant le Pape à Rome

Ce dimanche de Pâques 2011, Place Saint-Pierre, le chœur du Collège Pontifical Russe de Rome (Pontificium Collegium Russicum) a chanté le tropaire de Pâques avec ses versets après le chant de l’Evangile à la messe papale. Les fidèles de la paroisse russe catholique de Paris comme ceux de Saint-Eugène auront reconnu le R.P. Gabriel parmi les chantres du Russicum. Sur cet enregistrement, on peut aussi entendre à la suite des stichères de Pâques le chant du Credo III.

En voici une transcription cyrillique & la traduction :

(тропарь Пасхи) Христос воскресе из мертвых, смертию смерть поправ, и сущим во гробех живот даровав. (tropaire de Pâques) Le Christ est ressuscité des morts, par la mort il a vaincu la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux il a donné la vie.
Стих: Да воскреснет Бог, и расточатся врази Его. Verset : Que Dieu se lève et ses ennemis seront dispersés.
Стих: Яко исчезает дым, да исчезнут. Verset : Comme se dissipe la fumée, qu’ils se dissipent.
Стих: Тако да погибнут грешницы от лица Божия, а праведницы да возвеселятся. Verset : Que périssent ainsi les pécheurs devant la face de Dieu et que se réjouissent les justes.
Стих: Сей день, егоже сотвори Господь, возрадуемся и возвеселимся в онь. Verset : Voici le jour que fit le Seigneur, exultons & réjouissons-nous en lui.
Слава Отцу и Сыну и Святому Духу, и ныне и присно и во веки веков. Аминь. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

A noter que le chant de parties de l’office byzantin de Pâques devant le Pape n’est pas une absolue nouveauté, car le premier stichère de Pâques se chantait déjà devant le Souverain Pontife dans le haut Moyen-Age. Notons aussi que le baiser pascal aux matines de Pâques que se donnent les fidèles au rit byzantin existait également dans nombre d’usages occidentaux, comme le relève dom Guéranger dans son Année liturgique, à l’article relatif à Pâques. Il y aurait des parallèles très intéressants du reste à établir entre les matines de Pâques des différents rits d’Orient & d’Occident. De façon traditionnelle, c’est au cours de cet office que les liturgies traditionnelles célèbraient avec fastes le moment de la résurrection (et non au cours de la vigile du samedi saint).

Divine liturgie pontificale en rit byzantin à Saint Serge

Hier lundi de la Semaine Lumineuse, S.E.R. Mgr Gabriel de Comane, exarque du Patriarche œcuménique & archevêque des Églises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale célébrait la divine liturgie en l’Eglise Saint-Serge (Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge – Paris XIX).

Le rit byzantin dans sa forme pontificale a bien conservé une disposition antique commune aux différentes familles liturgiques chrétiennes : la première partie de la liturgie s’accomplit depuis une estrade au milieu de la nef, estrade appelée en grec βῆμα (bêma), mot employé par les Septantes pour désigner l’estrade sur laquelle se tenait Esdras lorsqu’il lisait la Loi au peuple assemblé dans le Temple de Jérusalem. Le bêma est un élément de la liturgie synagogale conservé par les premiers chrétiens dans leurs églises pour la liturgie des catéchumènes. Sur cette estrade se tenaient le clergé pour chanter les lectures & les hymnes au milieu du peuple. Son souvenir est encore bien vivace dans les liturgies syriaques, dans les églises chaldéennes en particulier. En Occident, le souvenir du bêma antique est conservé dans l’espace liturgique non seulement par le chœur (qui historiquement n’est qu’une métamorphose par extension du bêma primitif) mais également par le lutrin, qui – étymologiquement – désigne l’estrade en bois sur laquelle se tiennent les chantres au milieu du chœur pour chanter.

Après la divine liturgie, durant toute la Semaine Lumineuse (octave de Pâques), le rit byzantin connaît une procession autour de l’église au cours de laquelle sont proclamés des évangiles des apparitions du Christ ressuscité et de l’envoi en mission des disciples dans le monde, ainsi que la bénédiction des points cardinaux.

Le lundi de Pâques est par coutume chez les Russes le jour où l’on fête les enfants. Ceux-ci recevaient en ce jour des icônes de la part du clergé et des œufs décorés de la part de Mgr Gabriel. De sympathiques agapes prolongeaient la liturgie, prolongement naturel comme le rappelait le hiérarque dans son homélie du jour.

Messe pontificale en rit arménien à Notre-Dame de Paris

A l’occasion du 96ème anniversaire du début du génocide de 1915 en Turquie, une divine liturgie pontificale en rit arménien a été célébrée hier à Notre-Dame de Paris par S.E.R. Mgr Grégoire Ghabroyan, évêque des Arméniens Catholiques de France.

Dans l’Empire Ottoman, les Arméniens formaient une communauté chrétienne importante, principalement sur les terres historiques de l’ancien royaume d’Arménie, premier pays a avoir été chrétien. Le génocide de 1915 a très manifestement suivi un plan en plusieurs étapes et parait donc avoir été réfléchi et non improvisé. Dans un premier temps, le 24 avril 1915, sur ordre du gouvernement des Jeunes-Turcs, les responsables politiques, religieux, intellectuels de la communauté arménienne de Turquie furent arrêtés (sous motif de simples vérifications administratives, afin de ne pas trop affoler le reste des populations). Les emprisonnements concernèrent ensuite tous les hommes adultes ; ces emprisonnements aboutirent à des simulacres de procès, puis à des exécutions sommaires et discrètes. Les soldats arméniens incorporés dans l’armée turque furent désarmés, contraints de creuser les tombes dans lesquels ils furent amoncelés après avoir été passés par les armes. Le reste de la population, soit donc les femmes, vieillards et enfants furent ensuite déportés (sous la promesse qu’on allait les installer dans une région qu’on donnait aux Arméniens plus au Sud de l’Arménie). Lors de leur marche forcée, on leur firent subir les pires exactions : racket, vols, viols, brutalités, tortures, massacres. Ceux qui avaient pu survivre à la fin, à la soif et aux sévices de la marche forcée vers le Sud furent rassemblés dans le désert de Deir Ez-Zor (actuelle Syrie) où les turcs firent des massacres de masse à l’arme blanche après avoir dénudés leurs victimes pour récupérer les vêtements. Durant le génocide, de nombreux enfants furent enlevés à leurs famille pour être placés dans des familles turques, kurdes ou des orphelinats afin de les islamiser et les turquifier. De même, de nombreuses femmes ou enfants furent vendues en esclavages à des familles turques ou kurdes, et islamisés de force. On estime que 1 500 000 arméniens périrent dans ce génocide de 1915, lequel frappa également les autres minorités chrétiennes syriaques, chaldéennes, assyriennes & grecques.

L’Eglise considère ces victimes comme des Martyrs car ils furent mis à mort pour leur foi chrétienne (dans les premières semaines du génocide, le gouvernement turc avait annoncé que ceux qui se convertiraient à l’Islam seraient épargnés). Ce génocide, avéré par les historiens et reconnu par un grand nombre d’états et le Parlement européen, est nié par la Turquie qui pratique un négationisme d’état tant à l’intérieur qu’à l’extérieur par sa diplomatie.

Un phénomène récent s’observe actuellement en Turquie : dans les territoires de l’ancienne Arménie, des descendants d’Arméniens turquifiés de force en 1915 retrouvent leurs racines, redeviennent chrétiens et se réapproprient leur culture arménienne.

Chaque année, à la date anniversaire du 24 avril, les Arméniens, dispersés dans le monde entier, honorent leurs martyrs et réclament reconnaissance du crime fait à leurs parents.

La divine liturgie célébrée pontificalement à Notre-Dame fut chantée par le chœur de la cathédrale Sainte-Croix des Arméniens Catholiques de Paris, sous la direction de M. Antoine Kéchichian. L’interprétation des chants liturgiques par ce chœur fut tout à fait sublime, d’une haute qualité musicale comme spirituelle.

Gallerie photo :

Programme du dimanche de Pâques

Saint-Eugène, le dimanche 24 avril 2011, grand’messe de 11h.

Schola & ensemble de cuivres Sainte Cécile

Messe AD MAJOREM DEI GLORIAM (1699) d’André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris et de Louis XV à Versailles

  • Procession d’entrée : Salve festa dies – chant processionnel pascal des Églises des Gaules – Texte et mélodie de Saint Venance Fortunat, évêque de Poitiers (VIème siècle) – harmonisation : Touve Ratovondrahety et Henri de Villiers
  • A l’aspersion : reprise de l’antienne Vidi aquam sur un faux-bourdon de Mgr Louis Lazare Perruchot (1852 † 1931), maître de chapelle de Saint-François-Xavier à Paris et de la cathédrale de Monaco
  • Hæc dies – polyphonie de Ludovico Grossi da Viadana (1564 † 1627), maître de chapelle de la cathédrale de Mantoue
  • Prose Victimæ paschali laudes : harmonisation du rythme traditionnel par Mgr Jehan Revert, maître de chapelle émérite de Notre-Dame de Paris
  • Credo de la messe royale du Ier ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
  • Pendant les encensements de l’offertoire : O filii et filiæ – grand motet de Jean Veillot († 1662), chanoine et maître de chapelle de Notre-Dame de Paris, du roi Louis XIV et des Bénédictines de Montmartre
  • Pendant la communion : Dextera Domini – offertoire pour le jour de Pâques sur le texte de l’offertoire de l’ancien rit parisien – César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde – Psaume 117, 16-17
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est pascal
  • Au dernier Evangile : Symphonie devant Regina cœli (H. 509) de Marc-Antoine Charpentier
    Regina cœli – mise en polyphonie d’après Charles de Courbes (1622)
  • Procession de sortie : “La Résurrection” – Cantate de Pâques du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres, à l’occasion du 100ème anniversaire de sa naissance au ciel
  • Programme de la Vigile pascale

    Résurrection de la cathédrale de Fribourg

    Saint-Eugène, le Samedi Saint 23 avril 2011, vigile pascale de 21h00.
    Répétition pour les choristes à 17h.

  • Traits en plain-chant
  • Au retours des fonts baptismaux: Tibi laus perennis, Auctor – « l’hymne du retour des fonts » des manuscrits de l’antique liturgie parisienne – texte de saint Venance Fortunat (c. 535 † c. 601), évêque de Poitiers.
  • Kyriale I
  • Offertoire & après la consécration : orgue
  • Au dernier évangile : Regina cæli
  • Procession de sortie : Cantilène pascale O filii et filiæ – mélodie du XIIIème siècle, paroles de Jehan Tisserant (XVème siècle), harmonisation Henri de Villiers.
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    Programme du Vendredi saint

    Crucifixion tirée d

    Saint-Eugène, le Vendredi Saint 22 avril 2011, office des présanctifiés de 19h.
    Répétition à compter de 18h30.

  • Procession d’entrée en silence
  • Traits : Faux-bourdon du 2nd ton à l’usage de l’Eglise de Paris (édition de 1739)
  • Passion de Notre Seigneur-Jésus-Christ selon Jean – Répons de la Synagogue en polyphonie – Henri de Villiers
  • Découvrement de la croix : Antienne Ecce lignum
  • Adoration de la croix en plain-chant
  • A la procession ramenant le Saint Sacrement : Vexilla Regis prodeunt – hymne du temps de la Passion, composé au VIème siècle par Saint Venance Fortunat lors de la susception à Poitiers des reliques de la vraie Croix par la reine de France Sainte Radegonde – mise en polyphonie d’Anthoine de Bertrand (1530 † 1581)
  • Pendant la communion : selon l’ancienne tradition de Paris, les vêpres du Vendredi saint seront chantées durant la communion en plain-chant & faux-bourdons parisiens.
  • Procession de sortie : Au sang qu’un Dieu va répandre – cantique sur un texte de François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651 † 1715), archevêque de Cambrai, de l’Académie française – mélodie d’Amédée Gastoué – harmonisation Henri de Villiers
  • Les Présanctifiés seront suivis de l’Office des Ténèbres du samedi saint
    (après une courte pause)

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    Programme du Jeudi saint

    Cène tirée d

    Saint-Eugène, le jeudi 21 avril 2011, messe de 21h00.
    Répétition à 20h.

  • Procession d’entrée : orgue
  • Kyriale IV – Cunctipotens – Au Kyrie et au Gloria, le grand orgue figure les versets impairs du texte liturgique
  • Mandatum
  • Pendant les encensements de l’offertoire : O memoriale, motet d’après Jean Pierre-Louis de Palestrina (c. 1526 † 1594), maître de la chapelle pontificale – texte de Saint Thomas d’Aquin (1225 † 1274)
  • Après la Consécration : O salutaris de l’Abbé du Gué, maître de chapelle de Saint-Germain-L’Auxerrois (1768 -1780) puis de Notre-Dame de Paris (1780 – 1790)
  • Pendant la communion : selon l’ancienne tradition de Paris, les vêpres du Jeudi saint seront chantées durant la communion en plain-chant & faux-bourdons parisiens.
  • Benedicamus Domino IV
  • Procession au reposoir : Pange lingua
  • Dépouillement des autels
  • Chant des Ténèbres du Vendredi Saint (à la suite, vers 23h30 – minuit)
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    Offices des Ténèbres à Saint-Eugène

    L’office des Ténèbres sera chanté à Saint-Eugène :

    Mercredi 20 avril à 20h (à l’issue de la messe du Mercredi Saint de 19h)
    Jeudi 21 avril vers 23h30 (à l’issue de la messe du Jeudi Saint de 21h)
    Vendredi 22 avril vers 21h30 (à l’issue de la messe des Présanctifiés de 19h)

    Par ailleurs, rappel des répétitions cette semaine :
    Mardi : 20h pour les hommes
    Jeudi : 20h pour tous
    Vendredi : 18h30 pour les hommes
    Samedi : 17h pour tous

    Programme du dimanche des Rameaux

    Saint-Eugène, le dimanche 17 mars 2011, grand’messe de 11h.
    La répétition du samedi 16 mars est précédée du chant des premières vêpres des Rameaux selon l’usage de Paris.

  • Avant la bénédiction des rameaux : antienne Hosanna Filio David
  • Pendant la distribution des rameaux : antiennes Pueri Hebræorum
  • Procession des Rameaux : Antiennes processionnelles : Cum appropinquaret Dominus – Cum audisset – Ante sex dies – Occurrunt turbæ – Cum Angelis – Turba multa
  • Station devant les portes de l’église : Hymne de Théodulphe, évêque d’Orléans (IXème siècle) : Gloria laus
  • Ouverture de la porte de l’église : dialogue Attollite portas entre les chantres & le célébrant
  • Entrée processionnelle dans l’église : répons Ingrediente Domino
  • Kyrie XVII – Kyrie Salve
  • Trait : Faux-bourdon du 2nd ton à l’usage de l’Eglise de Paris (édition de 1739)
  • Passion de Notre Seigneur-Jésus-Christ selon Matthieu
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Vexilla Regis prodeunt – hymne du temps de la Passion, composé au VIème siècle par Saint Venance Fortunat lors de la susception à Poitiers des reliques de la vraie Croix par la reine de France Sainte Radegonde – mise en polyphonie d’Anthoine de Bertrand (1530 † 1581)
  • Sanctus XVII
  • Après la Consécration : O Salutaris sur le ton de Vexilla Regis prodeunt, d’après Antoine de Bertrand
  • Agnus Dei de la messe Exultate Deo de François Cosset (c. 1610 † c. 1664), maître de chapelle des cathédrales de Laon, Reims et Paris
  • Pendant la communion : Stabat Mater (1736) de Jean-Baptiste Pergolèse (1710 † 1736), composé pour la Confrérie des chevaliers de Saint-Louis du Palais de Naples
  • Prière pour la France – faux-bourdon parisien du VIIIème ton (édition de 1739)
  • Ite missa est XV
  • Au dernier Evangile : Ave Regina cœlorum
  • Procession de sortie : Au sang qu’un Dieu va répandre – cantique sur un texte de François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651 † 1715), archevêque de Cambrai, de l’Académie française – mélodie d’Amédée Gastoué – harmonisation Henri de Villiers
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.