Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

3 curieuses litanies pour les Rogations dans l’ancien usage de Paris

Petite, et accipietis :
quærite, et invenietis :
pulsate, et aperietur vobis.
Comme chacun sait, les Rogations sont des processions de supplications et de pénitence instituées la première fois en Gaule par saint Mamert, évêque de Vienne vers 470. Le succès de ces processions de supplication fut immédiat dans la toute jeune France, puisque dès 511, le Concile d’Orléans réuni par le roi Clovis en parle dans ses 27ème & 28ème canons comme d’une institution bien établie :

27. Rogationes, id est Lætanias, ante Ascensionem Domini ab omnibus ecclesiis placuit celebrari, ita ut præmissum triduanum jejunium in Dominicæ Ascensionis festivitate solvatur ; per quod triduum servi et ancillæ ab omni opere relaxentur, quo magis plebs universa conveniat. Quo triduo omnis abstineant et quadraginsimalibus cibis utantur. 27. Il a paru bon que les Rogations, c’est-à-dire les Litanies, soient célébrées par toutes les églises avant l’Ascension du Seigneur ; que durant ces trois jours les serviteurs & les servantes soient dispensés de tout travail, afin que le peuple se réunisse plus au complet. Pendant ces trois jours, que tous fassent abstinence et usent des aliments de Carême.
28. Clerici vero qui ad hoc opus sanctum adesse contemserint, secundum arbitrium episcopi ecclesiæ suscipiant disciplinam. 28. Quant aux clercs qui mépriseraient d’être présents à cette sainte cérémonie, qu’ils subissent une peine ecclésiastique au libre arbitre de l’évêque.

Remarquons l’équivalence qu’établit le Concile d’Orléans entre les deux termes de Rogations et de Litanies. Ces prières de demande (rogare = demander) prennent en effet dès l’origine en Gaule la forme de litanies. Certes, comme en témoignent les manuscrits médiévaux ou les éditions imprimées des processionnaux, on chantait en France des psaumes et des antiennes pendant ces processions, mais le cœur des prières employées pour supplier Dieu à cette occasion et ce qui frappait le plus les esprit du peuple consistait en des litanies. La même équivalence sémantique a perduré depuis 511 jusqu’à nos jours dans le rit romain – qui accueillera sous le pape saint Léon III (†816) les cérémonies des Rogations -, puisqu’on les y désigne également sous le nom de Litanies mineures. Dans la liturgie romaine, rien ne distingue dans leur forme liturgique les processions des Rogations ou Litanies mineures, de celle qui a lieu le 25 avril en la fête de saint Marc, les litanies majeures, instituées elles par saint Grégoire le Grand. En France cependant, les anciens usages liturgiques des différents diocèses présentent au contraire une grande variétés de pièces particulières aux trois jours des rogations : psaumes, stations, antiennes, répons, mais surtout de nombreuses litanies ; en général tout ce répertoire change chacun des trois jours.

Les litanies autrefois en usage en France pour les Rogations pourraient se regrouper en 3 types principaux :

  • Le fond le plus ancien consiste en un type litanique issu des litanies diaconales de l’Orient byzantin, qu’on retrouve dans les litanies de Carême de la messe ambrosienne. Il est représenté principalement par la litanie dite de saint Martin, qui est sans doute la plus ancienne et qui commence par ℣. Dicamus omnes. ℟. Domine miserere. ℣. Ex toto corde, et ex tota mente, adoramus te. ℟. Domine miserere, etc… A chaque invocation, le peuple répond Kyrie eleison ou Domine miserere. Ces litanies n’invoquent pas les saints, mais supplient Dieu pour diverses nécessités concrètes. Elles constituent la partie la plus vénérable du répertoire liturgique français, remontant à l’époque de l’ancien rit des Gaules, et elles ont survécu dans certains diocèses français jusqu’au XIXème siècle.
  • Un second type de litanies en usage en France au Moyen-Age est tout à fait similaire aux litanies des saints que nous connaissons encore de nos jours au rit romain. Après le Kyrie initial et les invocations aux trois Personnes divines, ce sont la Vierge Marie et les saints qui sont invoqués. Souvent, ces litanies ne comportent pas les invocations que le rit romain ajoute après la liste des saints. On pourraient du reste comparer ces litanies des saints à des invocations aux saints similaires qui existent également aux complies byzantines. Il est vraisemblable que ce type de litanies des saints remonte à l’époque carolingienne.
  • Un troisième type parait avoir été initialement en faveur dans le Sud de la France mais, à la faveur des réformes liturgiques néo-gallicanes des XVIIème & XVIIIème siècles, a connu un grand regain d’intérêt et s’est largement diffusé. Aux invocations des saints s’entremêlent de courtes supplications à Dieu. L’archétype en est la litanie Aufer a nobis que le musicologue Amédée Gastoué donnait pour antique et originaire de Gaule Narbonnaise, souvent rééditée au XXème siècle. Nous allons retrouver plus bas cette litanie Aufer a nobis pour le mercredi des Rogations. Il est vraisemblable que l’on soit ici en présence d’un type originaire de la liturgie mozarabe qui a été synthétisé avec les litanies des saints du type précédent. A ce type on peut également rattacher les litanies versifiées et rythmées composées par l’école de Saint-Gall au IXème siècle : Ardua spes mundi & Humili prece, en usage dans beaucoup de diocèses.

L’usage de Paris au Moyen-Age comportait pour les Rogations des antiennes, des versets, des oraisons et les litanies des saints selon le second schéma ci-dessus. Ainsi, selon ce missel parisien du XIIIème siècle (folio 251 V° et suivant), Paris invoquait dans ses litanies des Rogations la Sainte Trinité, la Bienheureuse Vierge Marie, les 3 principaux archanges, saint Jean Baptiste, les Apôtres & Évangélistes, 91 martyrs, 51 confesseurs & 41 Vierges, en les chantant sur cette magnifique cantilène du premier ton :

Après une romanisation mal vécue de leur rit au début du XVIIème siècle, les liturgistes parisiens des XVIIème & XVIIIème siècle ont recherché dans les différentes traditions anciennes des Eglises de France ce qui méritait d’être mis à l’honneur et ont attribué aux trois jours des Rogations des litanies anciennes issues de diverses traditions françaises. Ces litanies appartiennent au 3ème type énoncé ci-dessus.

Nous les donnons ci-après pour les trois jours, d’après la très belle édition suivante :
Office de l’Eglise noté pour les festes et dimanches, à l’usage des Laïcs, par ordre de Monseigneur l’Archevêque. IVème partie, le Temps paschal. Paris, Libraires associés, 1760. Pages 67-72, 78-79 & 86-88.

Voici comment s’organisait les Rogations à Paris : une première procession a lieu au cours de laquelle on se rend d’une église à une autre (de l’église de collecte à l’église de station) en chantant les psaumes graduels avec des antiennes prolixes. A l’église stationale est chantée la messe, puis l’on revient à la première église en chantant les litanies. On termine en chantant l’antienne du saint auquel est dédiée l’église, son verset et son oraison (C’est l’usage commun du reste que lorsque la procession s’arrête dans un oratoire ou une église, on chante de même l’antienne, le verset et l’oraison de son titulaire).

A Saint-Eugène nous chantons bien sûr les Rogations selon le rit Romain, avec les litanies des saints avant la messe. Cependant, à la fin de la messe, quand la procession regagne la sacristie, nous chantons ces anciennes litanies, qui ne sont pas sans beauté musicale, loin s’en faut, et qui rappellent la variété des expressions de la foi en notre pays. Peut-être le lecteur en pourra faire son profit.

Quelques principes régissant cette édition musicale :

  • Les barres verticales ne sont pas des barres qui indiquent la respiration des chantres mais la distinction des mots, conformément à l’usage le plus ancien (les respirations doivent se déduire de la ponctuation).
  • Quand les rubriques parlent de cadence, il s’agit du motif que les chantres parisiens font depuis le Moyen-Age pour indiquer qu’ils passent le chant au chœur, et qui se traduit par la modification des dernières notes de la mélodie (on parle selon le cas de périélèse et de diaptose). Comparez ainsi dans la première litanie, le Christe audi nos des enfants et celui du chœur.

Programme du Vème dimanche après Pâques – Vocem jucunditatis

Saint-Eugène, le dimanche 29 mai 2011, grand’messe de 11h.

  • Procession d’entrée : Cantate Domino (psaume 95) – cantique sur un thème de la renaissance – Henri de Villiers
  • A l’aspersion : reprise de l’antienne Vidi aquam sur un faux-bourdon de Mgr Louis Lazare Perruchot (1852 † 1931), maître de chapelle de Saint-François-Xavier à Paris et de la cathédrale de Monaco
  • Kyriale I Lux & Origo
  • Credo de la messe royale du Ier ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
  • Pendant les encensements de l’offertoire : In exitu Israel – psaume 113 (extraits) – Eustache du Caurroy (1549 † 1609), maître de chapelle du roi Henri IV
  • Après la Consécration : O salutaris Hostia à 4 voix de femmes – Giovanni Nasco (vers 1510 † 1561), maître de chapelle de la cathédrale de Trévise
  • Pendant la communion : Tota puchra es – motet à 4 voix de femmes de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est I
  • Au dernier Evangile : Au dernier Evangile : Regina cœli – mise en polyphonie d’après Charles de Courbes (1622)
  • Procession de sortie : « La Résurrection » – Cantate de Pâques (extraits) du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres, à l’occasion du 100ème anniversaire de sa naissance au ciel
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Programme du dimanche de l’Aveugle-né – ton 5

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 29 mai 2011 du calendrier grégorien – 16 mai du calendrier julien, divine liturgie de 9h15.

    L’origine de la lecture de l’évangile de l’Aveugle-né au VIème dimanche de Pâques est d’origine constantinopolitaine ; l’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement d’origine constantinopolitaine, comme le Pentecostaire en général. Dans la tradition de Jérusalem, on lisait ce dimanche l’évangile de Jean 2, 12-25 : Jésus chassant les marchants du temple & annonçant sa résurrection le troisième jour. Cet évangile est lu dans la tradition de Constantinople le vendredi de la Semaine Lumineuse.

    Dans la tradition occidentale, et plus spécialement provençale, l’Aveugle-né, devenu disciple du Christ après sa guérison, quitta la Judée après la Pentecôte et arriva à Marseille avec un groupe de disciples parmi lesquels figuraient Lazare & Maximin, Marthe & Marie-Madeleine. Il est connu dans la tradition provençale sous le nom de Sidoine, et sous le surnom de Restitut, qui fait allusion au miracle du Seigneur lui ayant restitué la vue.

    Saint Sidoine fut le second évêque d’Aix après saint Maximin, ayant d’abord été évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Fidèles, chantons & adorons le Verbe, coéternel au Père & à l’Esprit, né de la Vierge pour notre salut. Car il lui a plu de monter sur la croix, d’endurer la mort dans sa chair et de ressusciter les morts dans sa glorieuse Résurrection.

    2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    3. Kondakion de l’Aveugle-né, ton 4 : Comme en l’Aveugle de naissance * les yeux de mon âme sont clos * et, Seigneur, dans la repentance * je viens à toi et je m’écrie : * pour ceux des ténèbres tu es la suprême clarté.
    4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    5. Kondakion de Pâques, ton 8 : Lorsque tu gisais dans le tombeau, Seigneur immortel, tu as brisé la puissance de l’Enfer, et tu es ressuscité victorieusement, ô Christ notre Dieu, ordonnant aux Myrophores de se réjouir, visitant tes Apôtres et leur donnant la paix, toi qui nous sauves en nous accordant la résurrection.
    Prokimen
    De l’Aveugle-né, ton 8 :
    ℟. Rendez hommage et faites offrande au Seigneur notre Dieu.
    ℣. Dieu est connu en Judée, en Israël grand est son nom.
    Alleluia, ton 8
    De l’Aveugle-né, ton 8 :
    ℣. Regarde vers moi et aie pitié de moi.
    ℣. Selon ta parole dirige mes pas.
    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
    L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
    Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !
    Verset de communion
    De Pâques : Recevez le corps du Christ, goûtez à la source immortelle.
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. Alleluia, alleluia, alleluia.

    Divine liturgie pontificale par un évêque orthodoxe dans Sainte-Marie-Majeure

    Hier 24 mai 2011 ( qui était le 11 mai du calendrier julien), en la synaxe des saints Cyrille et Méthode, égaux aux Apôtres, apôtres des Slaves, une divine liturgie pontificale en slavon a été célébrée à la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome, là même où les saints frères avaient utilisé, pour la première fois, cette langue dans la liturgie, avec l’accord du pape Hadrien II (792 † 872).

    Cette messe pontificale a été célébrée par l’archevêque Marc d’Egorievsk, directeur de l’administration des établissements du patriarcat de Moscou à l’étranger, entouré de l’évêque Nestor de Chersonèse, en charge des communautés orthodoxes russes en Italie, de l’archevêque Alexandre de Péréïaslav (Eglise orthodoxe d’Ukraine). La divine liturgie a été célébrée dans la splendide chapelle Pauline de la basilique – dite aussi chapelle Borguèse -, donc devant la plus célèbre icône de Rome, l’icône de la Vierge Salus Populi Romani (Salut du Peuple Romain).

    Selon la notice du Liber Pontificalis, cette icône avait été apportée au IVème siècle à Rome par l’impératrice sainte Hélène, puis placée à Sainte-Marie-Majeure par le fondateur de la basilique, le Pape Libère (352 † 366). Selon la tradition, il s’agirait d’une icône peinte par saint Luc. Une analyse stylistique de l’œuvre montre que la position inhabituelle des mains de la Mère de Dieu fait qu’elle remonte forcément aux systématisations des modèles iconographiques de la Vierge après le VIIIème siècle. L’œuvre aurait aussi connu deux restaurations ultérieures aux XIIème & XIVème siècles.

    Un moleben (молебен – office votif d’intercession & d’action de grâces) fut ensuite célébré par les prélats orthodoxes dans la basilique Saint-Clément devant les reliques de saint Cyrille. Saint Cyrille & saint Méthode avaient rapportées en 867 de Crimée à Rome les reliques du pape saint Clément qui y avait reçu le martyre. Saint Cyrille est mort à Rome en 869 et fut enterré en l’église de Saint-Clément. L’essentiel de son corps fut rapatrié à Thessalonique – sa ville natale – en 1976, en signe de la volonté de communion entre l’Eglise latine et les Eglises orientales.

    Source : site de diocèse de Chersonèse

    Le pape reçoit une tiare de la part de catholiques & d’orthodoxes

    A l’audience générale de ce mercredi à Rome, le Saint-Père a reçu une magnifique tiare offerte conjointement par des chrétiens catholiques et orthodoxes.

    La tiare a été commandée par M. Dieter Philippes ( http://www.dieter-philippi.de/ ), un homme d’affaires catholique allemand qui a une grande dévotion à la papauté, ainsi que l’unité des chrétiens.

    Cette tiare a été créée à Sofia, en Bulgarie, par les chrétiens orthodoxes de l’atelier Liturgix.

    Aujourd’hui, une petite délégation de catholiques romains et d’orthodoxes bulgares en pèlerinage à Rome a eu l’honneur de présenter la tiare au Saint-Père au nom de l’unité des chrétiens.

    Toutes nos félicitations aux acteurs de ce merveilleux projet, propre à rapprocher Orient & Occident.

    VT VNVM SINT

    Source & crédit photographique : John Paul Sonnen – Orbis catholicus & l’Osservatore Romano

    Flashmob pascale à Beyrouth

    Au son du tropaire pascal byzantin en arabe et en grec :

    en arabe :
    المسيح قام من بين الأموات
    و وطئ الموت بالموت
    و وهب الحياة
    للذين في القبور

    transcription : Massiah qama min bein il amwat Wa wati’al mawta bu mawt Wa Wahab al hayata lil ladhina fil qoubbour.

    en grec : Χριστός ανέστη εκ νεκρών θανάτω θάνατον πατήσας και τοις εν τοίς μνήμασι ζωήν χαρισάμενος.

    en slavon : Хрїстосъ воскресе изъ мертвыхъ, Смертїю смерть поправъ, И сущымъ во гробѣхъ животъ даровавъ!

    en latin : Christus surrexit ex mortuis, per mortem mortem vicit, et his qui in tumulis erant vitam donavit.

    en français : Le Christ est ressuscité des morts, par la mort il a vaincu la mort, et à ceux dans les tombeaux il a donné la vie.

    Le Nonce en Belgique célèbre pontificalement à Bruxelles

    Mgr Berloco, Nonce apostolique en Belgique, a célébré la messe pontificale dimanche dernier 22 mai dans la forme extraordinaire en l’église du Couvent de Sainte-Anne-Boitsfort, église confiée à l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre. Il a également confirmé plus de 30 enfants et a donné la première communion à 25 autres. La cérémonie a déplacé un grand concours de fidèles, ce qui a nécessité une diffusion vidéo dans une pièce adjacente à l’église.

    M. l’Abbé Hudson a du reste ouvert un blog pour l’apostolat bruxellois de l’institut du Christ-Roi en l’église du Couvent Sainte-Anne Boisford, que je vous invite à consulter pour retrouver toutes les photos de cette cérémonie.

    Ordination dans le rit traditionnel dans le diocèse de Toulon

    Le 11 mai dernier, Mgr Rey a conféré le diaconat en sa cathédrale de Toulon selon la forme extraordinaire du rite romain. Comme le note Perepiscopus, cette ordination fut réalisée par Mgr l’évêque de Toulon deux jours avant la publication de l’instruction Universae Ecclesiae, qu’il avait déjà reçue. Merci, Mgr Rey !

    Source : Perepiscopus

    Le IIIème congrès sur le Motu Proprio Summorum Pontificum – “Une espérance pour l’Eglise”

    Le troisième congrès sur le Motu Proprio Summorum Pontificum, avec, comme sous-titre, “Une espérance pour toute l’Eglise” a eu lieu à Rome du 13 au 15 mai.

    Comme les deux années précédentes, les organisateurs en étaient le mouvement Giovanni e Tradizione et sa branche sacerdotale internationale, Amicizia Sacerdotale Summorum Pontificum.

    Le congrès s’est ouvert le vendredi après-midi, par une rencontre des prêtres, religieux et séminaristes à l’église de la Trinité des Pèlerins, paroisse romaine de la Fraternité Saint-Pierre.

    L’abbé Joseph Kramer, FSSP, curé du lieu, et le Père Vincenzo Nuara, official de la Commission « Ecclesia Dei » et principal cheville ouvrière du colloque ont d’abord prononcé quelques mots d’accueil. Puis, après la récitation du chapelet et le chant des Litanies de la Sainte Vierge, l’assemblée a peu entendre une méditation de Dom Cassian Falsom, OSB, prieur du Monastère de Norcia (le « Nursie » de saint Benoit) sur le thème Liturgie et Sacerdoce. L’orateur a particulièrement insisté sur le caractère de serviteur du prêtre lorsqu’il célèbre la liturgie. En tant que « pontife » entre Dieu et les hommes, il se doit de disparaître dans la liturgie de l’Eglise. Ce devoir est particulièrement sensible durant la célébration de la messe, où il se doit de respecter un ordo particulier, les rubriques prescrites et les textes liturgiques. “La liturgie ne lui appartient pas, elle n’est pas un lieu où il peut s’affirmer lui-même.”

    L’après-midi s’est conclu par la célébration des vêpres pontificales, présidées par Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan. Le service liturgique était assuré par la Fraternité Saint-Pierre et un chœur formé de Franciscains de l’Immaculé a interprété plusieurs pièces, tandis que la soixantaine de clercs présents alternaient la psalmodie. Les vêpres ont été suivies du salut du Saint-Sacrement.

    Le congrès proprement dit a eu lieu le samedi 14, à l’Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin (Angelicum). Huit interventions se sont échelonnées sur la journée. Nous reviendrons sur chacune d’elle dans de prochains articles.

    Mais le sommet des trois jours fut sans conteste la messe pontificale au faldistoire, célébrée le dimanche matin, à l’autel de la Chaire de la Basilique Saint-Pierre. L’événement vaut la peine d’être souligné, car il s’agit de la première messe pontificale célébrée à cet autel depuis le pontificat de Jean XXIII. Voici la relation qu’en a donné l’édition du 15 mais de l’Osservatore Romano :

    Dimanche matin, 15 mai, en conclusion du congrès sur le Motu proprio Summorum Pontificum, la messe selon la forme extraordinaire du rite romain a été célébrée dans la basilique vaticane. Elle a été célébrée à l’autel de la Chaire par le Cardinal Walter Brandmüller, en présence des trois cardinaux – William Joseph Levada, président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, Franc Rodé et Domenico Bartolucci, qui a dirigé le chant final, ainsi que de plusieurs évêques et prélats de la Curie romaine.

    Il faut noter qu’y participaient une bonne centaine de prêtres, religieux et séminaristes, ainsi qu’une assistance de plus de 500 personnes, dont de nombreux jeunes, qui avaient pris place dans les bancs de l’abside. Le service liturgique a été assuré par les membres de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre.

    Le chœur a alterné les pièces grégoriennes du propre avec de majestueuses compositions polyphoniques de Palestrina et de Vittoria, mais aussi du Cardinal Bartolucci. L’ordinaire était la Missa Papae Marcelli de Palestrina.

    Les vêpres pontificales à la Très-Sainte-Trinité-des-Pèlerins :

    Quelques vidéos de la messe à Saint-Pierre :


    Les encensements de l’autel pendant le Kyrie.


    Le Credo de la Messe du Pape Marcel de Palestrina, dirigé par S.E. le cardinal Bartolucci, maître de chapelle perpétuel de la Chapelle Sixtine.


    Le Sanctus.

    Crédit photographique : Gregory DiPippo & John Paul Sonnen