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Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : pose de voix, vocalise, découverte du chant grégorien

Première messe solennelle de M. l’Abbé de Labarre

Oráte, fratres : ut meum ac vestrum sacrifícium acceptábile fiat apud Deum Patrem omnipoténtem.

Priez, frères, afin que ce sacrifice – qui est mien et vôtre – soit rendu acceptable auprès de Dieu le Père tout-puissant.

Ce samedi 30 juillet, en la basilique de Saint-Seurin, à Bordeaux, M. l’Abbé de Labarre, fssp, ordonné le 2 juillet dernier par S.E. le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux, célébrait sa première messe solennelle, sur les reliques de saint Seurin, entouré d’un grand concours de clergé et de fidèles.

Saint Seurin ou Séverin fut évêque de Bordeaux au Vème siècle, il était originaire de l’Orient. La basilique, fondée au VIème siècle, reconstruite au XIIème siècle, est l’un des sanctuaires les plus anciens de France.

Papa Stronsay, la nouvelle Thébaïde des terres du Nord

Les Rédemptoristes Transalpins, connus aussi sous le nom de Fils du Tres-Saint Rédempteur (F.SS.R.) forment une communauté originale, mi-contemplative mi-apostolique, qui célèbre la liturgie traditionnelle en reprenant les anciennes traditions et pieux exercices des Rédemptoristes institués par leur fondateur saint Alphonse Marie de Liguori au XVIIIème siècle. Cette communauté nouvelle existe depuis 1988, fondée par les R.P. Michael Mary et Anthony Mary. Le premier lieu d’établissement de la communauté dans le Kent s’étant révélé exigu, les Rédemptoristes firent l’acquisition en 1999 d’une île de 74 hectares, Papa Stronsay, située dans l’archipel des Orcades, au Nord de l’Ecosse, y fondant le Monastère du Golgotha.

Pour rejoindre Papa Stronsay, il faut tout d’abord se rendre sur l’île principale des Orcades, Mainland, au terme d’une heure trente de traversée en ferry depuis Thurso au Nord de l’Ecosse :

Puis de là, reprendre un second ferry pour l’île de Stronsay. Au terme d’une nouvelle traversée d’une heure trente, on arrive en vue de Stronsay et de Papa Stronsay qui se situe juste en face :

Arrivé à Stronsay, il faut prendre le bateau des frères pour passer en face sur l’Ile de Papa Stronsay :

A l’entrée du monastère sur le quai de Papa Stronsay veille l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours. A dire vrai, sa reproduction est un peu partout présente sur Papa Stronsay, car cette icône miraculeuse était tenue en grande vénération par saint Alphonse Marie de Liguori, fondateur des Rédemptoristes : la sandale de l’Enfant Jésus qui se détache signifierait le « rachat », (selon la coutume israélite de donner sa sandale pour conclure un marché) donc la Rédemption (de redimere, racheter) de l’humanité perdue par Notre Seigneur Jésus-Christ lors de Sa Passion. L’Enfant-Jésus sur cette icône regarde aussi deux archanges lui tendant les instruments de sa passion et non sa Mère comme sur d’autres icônes, tandis que la Vierge nous regarde : elle est notre Mère et nous sommes ses enfants.

L’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, apportée à Rome où elle était vénérée dès 1499, avait disparu durant le sac de la Ville éternelle par les troupes napoléoniennes. Redécouverte en 1868, sa garde en fut confiée aux Rédemptoristes romains par le Pape Pie IX. Les Rédemptoristes contribuèrent alors à sa diffusion dans tout l’univers catholique.

Au sommet de l’entrée du Monastère du Golgotha trône la Croix de Papa Stronsay :

Cette croix celtique fut découverte sur l’île de Papa Stronsay et provient du premier monastère établi ici probablement dès le VIème siècle par des moines celtes disciples de saint Colomban. Ce monastère était toujours en activité au XIème siècle, après la conquête des Orcades par les Viking. Du reste, le nom de Papa signifie que l’île était tenue par des Papari, terme qui désignait en vieil irlandais les Pères moines qui y avaient leur monastère. Cette croix constitue ainsi le magnifique témoignage que cette île sainte retrouve sa vocation environ sept siècles après les derniers moines.

On retrouve la Croix de Papa Stronsay sur les armes du Monastère du Golgotha, avec l’étoile qui symbolise Marie, Stella MarisEtoile de la Mer :

Les Rédemptoristes Transalpins ont d’abord réutilisé les bâtiments de la ferme abandonnée qui existaient sur l’île lors de son acquisition. Dû à l’accroissement de leur communauté, ils agrandissent ceux-ci par de nouvelles extensions.

Le monastère comporte trois chapelles. Voici l’intérieur de l’une d’entre elles :

Au cours des offices & prières communs, j’ai pu découvrir quelques unes des nombreuses spécificités des Rédemptoristes, en particulier dans les prières du soir et du matin réglées par saint Alphonse de Ligori en sus de l’office divin : abandon à la Providence, grand amour de Notre Dame, amour pour l’enfance de Jésus (les Rédemptoristes font mémoire de la fête de Noël le 25 de chaque mois), importance de la prière commune pour des intentions précises. La vie en cellule monacale tient aussi une grande place, l’entrée dans sa cellule passe par un petit oratoire où l’on est invité à prier en entrant et en sortant. Je ne soupçonnais pas l’importance des nombreux pii exercitationes qui font la richesse de la tradition rédemptoriste (il me faudra faire l’acquisition d’un manuel rédemptoriste traditionnel latin-français, qui manque à ma bibliothèque). Toutefois, un des aspects qui m’a beaucoup poussé à découvrir Papa Stronsay est l’intérêt que porte cette communauté – qui célèbre le rit romain traditionnel – au rit byzantin slave. Voici la chapelle byzantine du Monastère du Golgotha :

Le monastère referme de nombreuses reliques. Parmi celles-ci, mon attention a été retenue par cet antimension sur lequel célébrait le Bienheureux Nicholas Charnesky (1884 † 1959), Rédemptoriste et évêque byzantin, martyr du communisme, béatifié par le Pape Jean-Paul II en 2001 :

Ce saint évêque et martyr est en grande vénération à Papa Stronsay.

Sur l’île voisine de Stronsay (beaucoup plus grande et peuplée d’environ 300 habitants, très majoritairement protestants), les frères sont en train de construire une église catholique. Les intérieurs viennent juste d’être achevés, l’extérieur est en cours de finition. Chaque dimanche, la communauté tout entière vient y chanter la messe à 9h, auquel assistent les fidèles catholiques de l’île. Heureux effet de la Providence, lors de mon passage tombait ce dimanche-là l’une des grandes fêtes patronales des Rédemptoristes, la Fête du Très-Saint Rédempteur, fixée de façon mobile au 3ème dimanche de juillet :

La fête liturgique du Très-Saint Rédempteur au 3ème dimanche de juillet est propre à quelques lieux & quelques congrégations. Le Pape l’a concédée aux Rédemptoristes comme fête double de 1ère classe avec octave le 8 mars 1749, mais cette fête est plus ancienne : elle fut instituée à Venise à la suite d’un vœu fait par le Sénat de cette ville, en action de grâce pour la rapide cessation de la peste de 1576.

Voici un détail de la chasuble du célébrant où l’on peut lire la devise des Rédemptoristes, tirée du psaume 129, v. 7 Copiosa apud eum redemptioPrès de lui abondante rédemption.

Retour au monastère des frères en bateau après la sainte messe à Stronsay :

Les conditions de vie aux Orcades sont difficiles. En raison du vent qui souffle sur l’archipel, presque aucun arbre ne s’y rencontre. Partout ne sont que pâtures pour moutons et vaches. A ces conditions déjà rudes, s’ajoutent à Papa Stronsay l’absence de câble fournissant depuis l’extérieur l’eau ou l’électricité à l’île. Des forages profonds ont permis aux frères de trouver de l’eau douce, l’électricité est fournie par des groupes électrogènes. Comme les autres Orcadiens, les frères élèvent sur l’île des vaches & des moutons :

Les frères ont cependant construit une serre qui produit à profusion des légumes et des fruits (dont du raisin) et aussi les fleurs qui serviront à orner les différents autels du monastère :

Sur l’un des rivages de l’île, les frères ont également construit un ermitage byzantin :

L’accueil de la communauté fut d’une authentique et palpable charité, qui réchauffait singulièrement le cœur sur ces terres froides & isolées. Que Dieu bénisse avec largesse cette communauté, que la Providence pourvoie amplement à ses besoins !

Le site web du Monastère du Golgotha à Papa Stronsay.
Le blog de Fils du Très-Saint Rédempteur (Rédemptoristes Transalpins).

Nobilis, humilis – Une hymne norvégienne à saint Magnus

Un récent séjour aux Iles Orcades me donne le propos d’un petit article sur une hymne magnifique en l’honneur de saint Magnus qui y fut jadis composée, laquelle constitue un témoin important dans l’histoire de la musique sacrée occidentale.

En voici le début dans le manuscrit du XIIIème siècle conservé à l’université d’Uppsala :

Et en voici une splendide interprétation par La Maurache et l’Ensemble Fulbert de Chartres (Musica Cathedralis – Disque Arion ARN 268428 – 1998) que je vous invite à découvrir :

https://schola-sainte-cecile.com/wp-content/2011/07/1-01-Hymne-a-Saint-Magnus.mp3

En voici une transcription en notation moderne :

I. Nobilis, humilis, Magne martyr stabilis,
Habilis, utilis, comes venerabilis
Et tutor laudibilis tuos subditos
Serva carnis fragilis, mole positos.
I. Magnus, noble et humble martyr puissant,
Valeureux, seriable, vénérable compagnon
Et guide digne de louanges, protège tes sujets
Devant le danger où ils sont, par la faiblesse de la chair.
II. Præditus, cœlitus, dono Sancti Spiritus
Vivere, temere, summa caves opere
Carnis motus premere, studes penitus
Ut carnis in carcere, regnet spiritus.
II. Pourvu du don du Saint-Esprit, tu as pris soin
Dans toutes tes actions de vivre sans souci du lendemain
Et de réprimer les pulsions de la chair. Tu t’es profondément appliqué
Pour que, une fois obtenue la maîtrise de la chair, l’esprit règne.
III. Gravia, tedia, ferens pro justicia,
Raperis, terreris, donec ictu funeris
Abymis extolleris ad cœlestia
Sic Christo conjungeris per supplicia.
III. De graves dommages tu as subi par amour de la justice,
On t’a persécuté jusqu’à ce qu’un funeste coup
T’emporte des abîmes pour te porter en haut des cieux
Où par ton supplice, tu as pu t’unir au Christ.
IV. Pura gloria, signorum frequencia
Canitur, agitur, Christus benedicitur,
Et tibi laus redditur in Ecclesia
O quam felix cernitur hinc Orchadia.
IV. Ta pure gloire ainsi que tes nombreux miracles
Est chantée. Tu es béni par le Christ
Et nous proclamons ta louange dans toute l’Eglise
Depuis ces Orcades, îles bienheureuses.
V. Gentibus laudibus, tuis insistentibus
Gratiam, veniam & æternam gemmam,
Precuum preinstantiam propter optine
Hanc salvans familiam a discrimine.
V. Que le peuple qui chante sans cesse tes louanges
Obtienne grâce, pardon et biens éternels.
De grâce, écoute nos incessantes prières
Et préserve notre famille de la chute par le péché.

 

Cette hymne provient des Iles Orcades, archipel britannique situé au Nord de l’Ecosse. Les Orcades furent colonisées à partir du VIIIème siècle par les Vikings et dépendirent de la Norvège jusqu’au XVème siècle où elles furent annexées par l’Ecosse en dédommagement de la dot jamais payée de Marguerite de Danemark, épouse de Jacques III d’Ecosse.

Saint Magnus fut au XIIème siècle un des comtes norvégien des Orcades, mais le titre était revendiqué par un de ses cousins, qui n’hésita pas à le faire exécuter après l’avoir capturé de façon inique. Le comte Magnus subit le martyre le 16 avril 1117, priant pour ses bourreaux. Saint Magnus était de son vivant apprécié par les Orcadiens pour sa grande piété, son honnêteté et sa non-violence. Ces vertus ayant été glorifiées par le martyre, il devint le saint patron des îles Orcades et l’un des saints les plus vénérés de la Norvège catholique, avant la réforme protestante.

A Kirkwall, capitale des Orcades, on peut toujours voir la magnifique cathédrale édifiée très vite pour abriter les reliques de saint Magnus et qui fut consacrée dès l’an 1137. Le diocèse des Orcades était placé sous l’autorité de l’archevêque de Nidaros, en Norvège. Depuis la réforme protestante, la cathédrale Saint-Magnus de Kirkwall est occupée par les presbytériens écossais.

Néanmoins, on y a retrouvé tout à fait par hasard en 1917 les reliques de saint Magnus qui avaient été cachées dans un pilier depuis la réforme protestante.

Un rare exemple de polyphonie primitive notée : le gymel

Cette hymne à saint Magnus est un rare exemple de polyphonie primitive scandinave. Elle se retrouve dans un codex du XIIIème siècle conservé à l’Université d’Uppsala, mais pourrait être plus ancien et remonter à la fin du XIIème siècle. Sa polyphonie à deux voix s’inscrit dans le Vème ton ecclésiastique (mode de fa lydien). Elle est un parfait exemple du genre musical appelé gymel, dit encore gimel ou gemell. Ce terme dérive du latin gemellus, qui signifie jumeau, terme qui rend bien compte de cette technique d’harmonisation où les deux voix procèdent par tierces parallèles.

La notation du manuscrit d’Uppsala ne comporte pas d’indication rythmique ; le rythme de l’hymne a été déduit par les musicologues qui ont montré qu’elle est constituée de formules mélodiques et rythmiques que l’on retrouve dans des compositions vikings un peu postérieures. On serait donc en présence d’une adaptation à la liturgie latine des formules traditionnelles employées pour le chant des sagas scandinaves.

La caractéristique du gymel est d’employer l’intervalle de tierce, lequel était considéré comme un intervalle dissonant à cette époque sur le continent européen, probablement parce que la musique européenne de l’époque était fondée sur les considérations pythagoricienne des intervalles. La gamme de Pythagore donne des quintes justes pures, mais les tierces ne sonnent pas très bien dans ce système. Ce chant de Vikings devait paraître très étranges aux oreilles étrangères, qui réprouvaient l’usage de la tierce. Du reste, les commentateurs arabes avaient comparé le chant des Vikings, peu familiers à leurs oreilles, au hurlement des loups ou des chiens !

Un texte de l’archidiacre Giraud de Barri, ecclésiastique gallois du XIIème siècle, semble indiquer la large diffusion dans le Nord de la Grande-Bretagne du chant en tierces parallèles de style gymel, et Giraud indique que cette technique provient manifestement des Vikings :

In borealibus quoque majoris Britanniae partibus, trans Humbriam scilicet Eboracique finibus, Anglorum populi qui partes illas inhabitant simili canendo symphonica utuntur harmonia: binis tamen solummodo tonorum differentiis et vocum modulando varietatibus, una inferius submurmurante, altera vero superne demulcente pariter et delectante. Nec arte tamen sed usu longaevo et quasi in naturam mora diutina jam converso, haec vel illa sibi gens hanc specialitatem comparavit. Qui adeo apud utramque invaluit et altas jam radices posuit, ut nihil hic simpliciter, nihil nisi multipliciter ut apud priores, vel saltem dupliciter ut apud sequentes melice proferri consueverit; pueris etiam, quod magis admirandum, et fere infantibus, cum primum a fletibus in cantus erumpunt, eandem modulationem observantibus.

Angli vero, quoniam non generaliter omnes sed boreales solum hujusmodi vocum utuntur modulationibus, credo quod a Dacis et Norwagiensibus qui partes illas insulae frequentius occupare ac diutius obtinere solebant, sicut loquendi affinitatem, sic et canendi proprietatem contraxerunt.

*
Dans le nord de la Grande-Bretagne, au-delà de l’Humber, et dans la région d’York, les peuples Angles qui habitent ces régions utilisent le même genre de chant par harmonie symphonique : mais avec une variété de seulement deux mélodies vocales de tons distincts, l’une, inférieure, murmure, l’autre au-dessus, est tout aussi apaisante et charme l’oreille. Pourtant, dans ces deux régions, ce style particulier est acquis non par étude, mais par un long usage, de sorte qu’il est devenu en quelque sorte une habitude de seconde nature. Et cela est devenu si fort dans les deux pays, et pris de telles racines, que l’on n’entend jamais le chant simple, mais soit avec beaucoup de voix comme dans l’ancien [Pays de Galles], ou toutefois au moins deux comme dans ce dernier [nord de l’Angleterre]. Et ce qui est encore plus merveilleux, c’est que même les enfants, et presque même les nourrissons, dès qu’ils passent des larmes au chant, suivent cette même façon de chanter.

Les Anglais cependant ne font généralement pas usage de cette manière de chanter, mais seuls les habitants du Nord ; aussi je crois que c’est par les Danois et les Norvégiens, qui ont souvent occupé ces parties de l’île et avaient l’habitude de les tenir pour de longues périodes, que les habitants ont acquis leurs affinités dans leur façon de parler et leur manière particulière de chanter.

Cette hymne de saint Magnus est un témoin important dans l’histoire de la musique occidentale et nous donne un écho des traditions orales qui devaient être largement pratiquées dans les chrétientés nordiques.

Hymne de saint Magnus, f° 19v° & 20 r° du manuscrit C233 de la Bibiliothèque de l’Université d’Uppsala.

Programme du Vème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 17 juillet 2011, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.

  • Avant la messe : Girolamo Frescobaldi (1583 † 1643), organiste de la Basilique Saint-Pierre de Rome – 1ère Toccata du 2nd livre
  • Procession d’entrée : improvisation sur l’introït du jour
  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Offertoire du IVème ton de Jean-François d’Andrieu (1682 † 1738), organiste de Saint-Barthélémy et du Roi à Versailles
  • Après la Consécration : Élévation d’orgue de la messe des paroisses de François Couperin le Grand (1668 † 1733), organiste du Roi et de Saint-Gervais, chevalier pontifical de l’ordre du Latran
  • Pendant la communion : 1er mouvement de la 1ère Symphonie en Mi majeur, op. 26 (1900) d’Alexandre Scriabine (1872 † 1915) – transcription : Anne Foulard
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du VIIème ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Inviolata
  • Procession de sortie : Vème fugue de Jean-Henri d’Anglebert (1629 † 1691), de la musique de la chambre du roi Louis XIV
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Programme du Vème dimanche après la Pentecôte – saint empereur Nicolas II de Russie – ton 4

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 17 juillet 2011 du calendrier grégorien – 4 juillet 2011 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton IV de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le saint empereur Nicolas II de Russie, la sainte impératrice Alexandra, le saint tsarevitch Alexis, les saintes grandes duchesses Olga, Tatiana, Marie & Anastasie, martyrisés le 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg, canonisés le 14 août 2000.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Recevant de l’Ange la joyeuse nouvelle * de la Résurrection de leur Seigneur * et détournant l’ancestrale condamnation, * les saintes Femmes se firent gloire d’annoncer aux Apôtres : * le Christ a triomphé de la mort, * il est ressuscité, notre Dieu, * pour donner au monde la grâce du salut.
    2. Tropaire de saint Nicolas II, ton 5 : Tu enduras avec douceur la privation de la royauté terrestre, les liens et les souffrances de toutes sortes, ayant confessé le Christ jusqu’à la mort même de la main des ennemis de Dieu, ô Tsar grand martyr couronné de Dieu Nicolas ; ayant pour cela reçu du Christ Dieu la couronne des martyrs dans les cieux, avec la tsarine, tes enfants et tes serviteurs, prie Le de faire miséricorde à la terre russe et de sauver nos âmes.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion de saint Nicolas II, ton 4 : Affermis l’espérance du tsar martyr avec la tsarine, ses enfants et ses serviteurs, et donne-leur de voler vers ton amour, toi qui leur annonças le repos à venir ; par leurs prières, Seigneur, fais nous miséricorde.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 4 : Mon Sauveur & mon libérateur * a ressuscité tous les mortels, * les arrachant par sa force divine aux chaînes du tombeau ; * il a brisé les portes de l’Enfer * et en maître souverain il est ressuscité le troisième jour.
    Prokimen
    Du dimanche, ton 4 :
    ℟. Que tes œuvres sont grandes, Seigneur ! Toutes, avec sagesse tu les fis (Psaume 103, 24).
    ℣. Bénis le Seigneur, mon âme ! Seigneur, mon Dieu, tu es si grand ! (Psaume 103, 1).
    Alleluia
    Du dimanche, ton 4 :
    ℣. Va, chevauche pour la cause de la vérité, de la piété & de la justice (Psaume 44, 5).
    ℣. Tu aimes la justice, tu hais l’impiété (Psaume 44, 8).
    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    Des saints : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.