Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XXXIème dimanche après la Pentecôte – Dimanche avant la Théophanie – Saint Séraphim de Sarov – ton 6

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 15 janvier 2012 du calendrier grégorien – 2 janvier 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VI de l’Octoèque. Nous entrons aujourd’hui dans les jours d’avant-fête de la Théophanie. En ce jour se célèbre aussi la fête de saint Séraphim de Sarov.

Né en 19 juillet 1759, Prokhore Mochnine entre à 19 ans comme novice au monastère de Sarov (350 km à l’Est de Moscou), et reçoit, huit ans plus tard, avec son habit de moine, son nouveau nom : Seraphim. Ordonné diacre, puis prêtre, il obtient de l’higoumène de son monastère, en 1790, la permission de se retirer en ermite, dans la forêt.

Il vécut ainsi, partageant sa vie entre son ermitage et le monastère de Sarov, une ascèse rigoureuse, faite de jeûne, de solitude, d’humilité et de prière, avec comme objectif permanent de se « rapprocher du Christ ». Ses lectures étaient la Bible (il lisait le Nouveau Testament en entier chaque semaine), ainsi que les écrits des Pères de l’Église.
Dans son immense désir de tout rapporter à Jésus, il avait donné aux environs de son ermitage des noms bibliques. À “Nazareth”, il chantait les hymnes “akathistes” à la Vierge ; récitait les offices de sexte et none au “Golgotha” ; lisait l’évangile de la Transfiguration au “Mont Thabor”, et entonnait à “Bethléem” le “Gloire à Dieu au plus haut des cieux”. Il vécut même, pendant un temps, la vie des stylites. Ainsi, durant mille jour et nuits, il passait des heures sur un rocher, à prier.

Un événement, qui faillit lui coûter la vie, illustre bien le caractère du « misérable Seraphim » (ainsi qu’il se définissait lui-même) : en septembre 1804, il fut agressé à son ermitage par trois brigands (issus d’un village voisin) qui voulaient le voler (lui qui ne possédait rien !). N’ayant rien trouvé, ils le battirent et le laissèrent pour mort, avec une fracture du crâne, et plusieurs côtes cassées. Plus tard, les brigands ayant été retrouvés, le père Seraphim qui avait été ramené au monastère s’opposa formellement à ce qu’ils soient châtiés : il avait pardonné. Néanmoins, après cet incident, son higoumène ne l’autorisa plus à retourner à son ermitage, et c’est dans le monastère de Sarov qu’il vécut les années suivantes.

A partir de 1822 (il avait alors 63 ans), sa renommée se répandit. Il fut alors continuellement assailli de centaines visiteurs, sa sagesse surnaturelle, ses charismes de prescience et les guérisons spectaculaires qu’il accomplissait l’ayant rapidement rendu célèbre.

Dans la nuit du 1er au 2 janvier 1833, quoique l’on fût dans le « temps de Noël », on l’entendit chanter les hymnes de Pâques, notamment le tropaire de la résurrection. Ce furent ses dernières paroles. Il fut trouvé mort au petit matin dans sa cellule, agenouillé en prière devant une icône de la Theotokos.

Le 19 juillet 1903, 70 ans après sa mort, prenant acte de la vénération dont le starets Seraphim était l’objet, “persuadé de l’authenticité des miracles attribués aux prières du starets Seraphim, et rendant grâce à Dieu glorifié dans ses saint” le Saint Synode procéda à sa canonisation. En présence du Tsar Nicolas II, d’un clergé abondant et d’une foule immense eut lieu l’office de canonisation au cours duquel on chanta le tropaire composé en l’honneur du nouveau saint. Durant la nuit qui suivit, la foule resta sur place, à prier, puis, contrairement à l’usage, les hymnes de Pâques furent entonnés. Il devint un des saints les plus populaires de l’église russe. Il est fêté le 2 janvier, ainsi que le 19 juillet pour la translation de ses reliques.

La spiritualité de Séraphim, très ancrée dans la Bible et la tradition patristique (en particulier la Philocalie), s’exprime en particulier dans son Entretien avec Motovilov qu’il avait guéri ainsi que dans les Instructions spirituelles qui ont été rassemblées par les moniales de Diveïevo.

Homme de prière, profondément spirituel, saint Seraphim voyait “au-delà des apparences”. Il est à ce titre (et à d’autres) à rapprocher de son contemporain français, saint Jean-Marie Vianney. Outre de nombreux conseils surnaturels qu’il prodigua à ses innombrables visiteurs, on rapporte que saint Séraphim prophétisa sur la révolution bolchevique (“la vie sera courte, alors, les anges auront à peine le temps de ramasser les âmes…”) mais également sur l’avenir de la France, en raison du grand amour que la Mère de Dieu porte à notre pays.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 6 : Devant ton sépulcre les Puissances des cieux, * autant que les soldats furent frappés d’effroi ; * et Marie Madeleine se tenait près du tombeau, * cherchant ton corps immaculé ; * mais tu brisas l’Enfer sans te laisser vaincre par lui, * tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie. * Ressuscité d’entre les morts, * Seigneur, gloire à toi.
2. Tropaire de l’avant-fête, ton 4 : Prépare-toi, Zabulon, * & pare-toi, Nephtali ; * fleuve du Jourdain, arrête-toi, * accueille avec allégresse le Maître qui vient se faire baptiser. * réjouis-toi, Adam avec notre première mère * ne vous cachez plus comme jadis au Paradis ; * car celui qui vous avait vus dans votre nudité est apparu, * pour vous revêtir du premier vêtement. * Le Christ est apparu voulant renouveler toute la création.
3. Tropaire du Vénérable Père, ton 4 : Depuis ta jeunesse tu as aimé le Christ, Bienheureux, * et, désirant avec ardeur ne servir que lui seul, * au désert tu excellas * dans le travail et la prière continue ; * par la tendresse de ton cœur tu as acquis l’amour du Christ * et plus que tous tu as chéri la Mère de Dieu ; * c’est pourquoi nous te chantons : ** que tes prières nous obtiennent le salut, vénérable Père Séraphim.
4. Kondakion du dimanche, ton 6 : De sa main vivifiante le Seigneur source-de-vie, * le Christ notre Dieu, * a fait surgir tous les morts des ténèbres de l’Enfer, * accordant la résurrection à tout le genre humain ; * il est vraiment notre Sauveur, * notre vie, notre résurrection et le Dieu de l’univers.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion de saint Séraphim de Sarov, ton 2 : Ayant délaissé les attraits du monde et tout ce qui se corrompt, * tu as élu demeure au monastère de Sarov * et, par l’angélique vie que tu menas, * pour beaucoup tu fus le chemin vers le salut ; * c’est pourquoi le Christ t’a glorifié en t’accordant * le don des guérisons & des miracles ; * aussi nous te chantons : ** Réjouis-toi, ô notre vénérable Père Séraphim.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion de l’Avant-Fête, ton 4 : Se trouvant aujourd’hui dans les flots du Jourdain, * le Seigneur dit à Jean : * Ne crains pas de me baptiser, * je suis venu en effet * sauver Adam le premier Père.

Prokimen
De l’Avant-Fête, ton 7 :
℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).
Du saint, ton 6 :
℟. Elle a du prix aux yeux du Seigneur, la mort de ses serviteurs (Psaume 115, 5).
Alleluia
De l’Avant-Fête, ton 8.
Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Du saint : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

Programme du 1er janvier – Circoncision – Saint Basile le Grand

Saint Basile le Grand

Chapelle de l’Ermitage – 23 rue de l’Ermitage, à Versailles, le samedi 14 janvier 2012 du calendrier grégorien – 1er janvier 2012 du calendrier julien, divine liturgie de saint Basile le Grand de 10h45, à l’occasion du 50ème anniversaire de l’Atelier d’icônes Saint-Georges.

En ce premier jour de l’année civile, le rit byzantin fait coïncider la fête Circoncision de notre Seigneur, accomplie 8 jours après sa naissance avec celle de saint Basile le Grand. Le chant des deux offices est de ce fait combiné.

Huit jours après la naissance du Sauveur, Joseph et Marie le firent circoncire (Luc 2:21), conformément à l’ordre donné par Dieu à Abraham au moment où Il lui promit d’établir une alliance éternelle avec lui et toute sa descendance : “Et voici Mon alliance qui sera observée entre Moi et vous : c’est-à-dire ta race après toi (…) quand ils auront huit jours tous vos mâles seront circoncis de génération en génération” (Gen. 17:10-12).

Nous célébrons aussi aujourd’hui, la naissance au ciel le 1er janvier 379 de notre Père parmi les saints, Basile le grand, évêque de Césarée de Cappadoce. Basile suivit des études de rhétorique dans plusieurs écoles, en particulier à l’Académie d’Athènes où il se lie d’amitiés avec saint Grégoire de Naziance. En 358, il renonça au monde après avoir entreprit des voyages en Syrie, en Palestine et en Egypte où il put admirer les exploits ascétiques des premiers Pères du désert. Il se retire auprès de la solitude de sa sœur Macrine et de sa mère. Très vite, de nombreux disciples les rejoignent, formant un monastère double. Devenu prêtre en 363, il rédige à l’attention de ses compagnons monastiques des conseils dont cinquante-cinq forment la “grande règle” et 313 autres la “petite règle”. En 370 il est consacré évêque de Césarée de Cappadoce. Son engagement pendant une famine, les institutions qu’il crée et qui portent son nom, la Basiliade, en ont fait l’un des précurseurs du christianisme social. Sur le siège de Césarée, il défend la foi de Nicée contre l’arianisme et contre l’empereur arien Valens, n’hésitant pas à faire appel au Pape à plusieurs reprises. Il écrit des traités sur le Saint-Esprit, développant la théologie de la Trinité. Il organise les prières liturgiques ; la divine liturgie de saint Basile – un peu plus longue que celle de saint Jean Chrysostome – est toujours utilisée par le rit byzantin les dimanches du Grand Carême et à certaines fêtes importantes de l’année. Saint Basile est proclamé Docteur de l’Église en 1568 par le pape saint Pie V.

A la petite entrée :
1. Tropaire de la fête, ton 1 : Siégeant au plus haut des cieux sur un trône à l’aspect de feu, * avec le Père sans commencement et avec Ton Esprit divin, * tu daignas naître sur la terre du sein de ta Mère immaculée, ô Jésus : * et ainsi tu fus circoncis comme un homme le huitième jour. * Gloire à Ton dessein très bon, * gloire à Ta providence, * gloire à Ta condescendance, toi le seul Ami des hommes.
2. Tropaire de Sa Sainteté, ton 1 : Par toute la terre ton message s’est répandu * et ta parole fut reçue dans tout l’univers ; * par elle tu as enseigné les divines vérités, * expliqué la nature des êtres et redressé la conduite des humains ; * Père saint, Pontife au nom royal, * prie le Christ notre Dieu pour le salut de nos âmes.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion de Sa Sainteté, ton 4 : Pour l’Eglise tu t’es montré comme inébranlable fondement, * faisant part à tout mortel de l’incrustable Seigneurie * et la marquant du sceau de tes enseignements, vénérable Basile, révélateur du ciel.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la fête, ton 3 : Le Seigneur de l’univers * daigne subir la circoncision * et retranche dans sa bonté, * les fautes qui couvraient l’humanité ; * en ce jour il donne au monde le salut. * Au plus haut des cieux se réjouit le pontife du Créateur, * l’initiateur des divins mystères, saint Basile le Grand, * qui porte la lumière du Christ notre Dieu.
Prokimen
De la fête, ton 6 :
℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).
Du saint, ton 1 :
℟. Ma bouche annonce la sagesse, & le murmure de mon cœur, l’intelligence (Psaume 48, 4).
Alleluia
De la fête & du saint, ton 8
Commémoraison de la Mère de Dieu pendant l’anaphore de saint Basile, ton 8 grec (harmonisation de Pierre Tourtchaninov) :
A ton sujet, Pleine de grâce, la création entière se réjouit, les chœurs des Anges comme le genre humain : temple sacré, jardin spirituel, virginale louange, en qui Dieu a pris chair et s’est fait enfant, lui notre Dieu de toute éternité. De tes entrailles, il a fait son autel et il a rendu ton sein plus vaste que les cieux. A ton sujet, Pleine de grâce, la création entière se réjouit, gloire à toi !
Verset de communion
De la fête : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Du saint : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

Nos vœux pour 2012

Voici quelques uns de nos vœux pour notre Schola Sainte Cécile en cette année 2012 :

  • Que le Seigneur la fortifie dans la foi et dans la joie de proclamer celle-ci par le chant liturgique,
  • Que de nombreux nouveaux choristes enthousiastes et bons chanteurs viennent renforcer nos rangs,
  • Que des musiciens passionnés (cordes & vents) se signalent et viennent rehausser du jeu de leurs instruments les fêtes de cette année,
  • Que cette année 2012 nous permette de chanter des liturgies peu connues (pourquoi pas un rit ambrosien à Paris ou un rit mozarabe à Tolède sur les reliques de saint Eugène ?),
  • Que cette année voit aussi la mise en place d’un home studio d’enregistrement numérique efficace à la tribune de Saint-Eugène, afin de pouvoir rediffuser sur ce site les chants des offices et messes, à l’instar de ce que fait – par exemple – chaque dimanche le site du monastère de Sretensky à Moscou.




  • Reçu fiscal par l’Association Schola Sainte Cécile sur simple demande, quel que soit le montant de votre don.

    L’icône, patrimoine de tous les chrétiens – les 50 ans de l’Atelier d’Icônes Saint Georges

    A l’occasion des 50 ans de l’Atelier d’Icônes Saint Georges créé en 1962 par le Père Egon Sendler, s.j., une exposition parisienne présente plus de 60 icônes, des esquisses, des livrets qui rassemblent des photos des églises et des fresques, œuvres iconographiques réalisées par le Père Sendler et ses élèves des 3 ateliers Saint Georges (à Meudon, à Publier en Savoie, et à Versailles).

    L’Icône est dans son essence un art religieux et même un art théologique. Surgie des origines chrétiennes d’Orient et des siècles de persécution, enrichie par la difficile recherche dogmatique des conciles, purifiée par les épreuves de la persécution iconoclaste, l’icône fait partie du grand courant de la tradition, c’est-à-dire de la vie intérieure de l’Église, prolongement de l’Incarnation du Christ. L’icône est intimement liée aux Ecritures et à la liturgie, c’est en elles qu’elle s’enracine et c’est d’elles qu’elle tire sa valeur aux yeux de la foi.

    Les icônes du Père Sendler et celles de ses ateliers sont écrites avec sobriété : il n’y a aucune complaisance donnée au sentimentalisme, le spirituel ne laisse aucune place au superflu, tout est pureté, tout est message, tout est prière. Elles respectent les canons en vigueur avant l’époque de la Renaissance: dans les symbolismes, les proportions, les structures, les couleurs, les lumières et bien sûr la perspective inversée qui rappelle que c’est l’icône qui nous regarde et qui nous sollicite. La dynamique qui ressort des dessins des icônes et particulièrement des fresques et des esquisses traduit bien ce message : celui que l’homme va également être en mouvement s’il accepte de se laisser tirer par Dieu.

    Pour le Père Sendler, on entre en écriture d’icônes en étant un simple instrument au service de Dieu. Tout ce que fait l’iconographe doit correspondre à la théologie. Il ne faut pas « inventer » ce qui n’aurait pas de base biblique ou liturgique, car l’icône est le reflet d’une réalité, et elle est même un lieu de présence. Le Père enseigne déjà en sa propre personne les qualités alors nécessaires pour un véritable iconographe : l’enthousiasme (étym. : être en Dieu) et le silence intérieur, l’humilité et la générosité.

    Outre l’exposition à la galerie Bansart (Paris VII), pour rendre grâce à Dieu pour ces 50 ans d’activité, la Divine Liturgie de saint Basile le Grand sera célébrée par le père Jean-Louis Lemaire, accompagné du chœur de la paroisse russe catholique de Paris, le samedi 14 janvier, à 10h45 à la chapelle de l’Ermitage – 23 rue de l’Ermitage, à Versailles. Le 14 janvier correspond en effet au 1er janvier dans le calendrier julien et voit la double fête de la Circoncision de Notre Seigneur Jésus Christ et celle de notre Père parmi les saints Basile le Grand, archevêque de Césarée de Cappadoce.

    Biographie du Père Egon Sendler

    Egon Sendler, est né en Silésie (actuellement en Pologne) en 1923. Pendant les années du nazisme il travaille avec les Pères de la Compagnie de Jésus dans une organisation catholique, un épisode qui déterminera sa vie. La guerre l’envoya sur le front de l’est où l’armée russe le fit prisonnier. Les épreuves endurées l’amenèrent à être réceptif à l’appel de la vie consacrée : « S’il lui était donné de survivre il ferait connaître la culture religieuse de la Russie et travaillerait à l’unité des chrétiens. »

    Il rejoint la Compagnie de Jésus et fait ses études à Munich et à Rome. Ses supérieurs l’orientent vers l’apostolat russe pour lequel il est ordonné en rite byzantin. Au milieu d’un groupe de compagnons il travaille désormais pour l’union des Églises, spécialement le rapprochement avec l’orthodoxie russe.

    Influencé par sa mère qui était peintre, il réveille l’intérêt de l’occident pour l’iconographie. Au début des années 60, le Père Sendler est enseignant au sein du Collège jésuite de Saint-Georges à Meudon pour l’immigration russe. Il y enseigne la peinture des icônes, d’abord aux mères des élèves, puis dans ce qui devint l’atelier de Meudon. Suivirent des ateliers en Savoie, à Milan, à Syracuse, à Jérusalem, à Buenos-Aires.

    Dans son atelier actuel de Versailles, il donne de nombreux stages, des élèves de toutes confessions viennent du monde entier : de Chine, du Japon, de Pologne, d’Angleterre, des USA.

    Ses fresques se trouvent dans des églises aux USA, en Allemagne, à Rome, en Sicile, à Paris, au Liban. Ses quatre livres sont des ouvrages de référence pour les iconographes.

    Ouvrages du Père Egon Sendler

    1. L’icône, image de l’Invisible, DDB 1981
    2. Les icônes byzantines de la mère de Dieu, DDB 1992
    3. Les mystères du Christ, Icônes de la liturgie, DDB 2001
    4. Le secret de la ligne, Le dessin des icônes, Edition Istina 2009

    Renseignements pratiques

    GALERIE BANSARD
    26, avenue de La Bourdonnais, Paris 7ème
    Exposition du 12 janvier au 2 février 2012, ouverte tous les jours de 14h à 18h 30 :
    Conférence à la galerie le 19 janvier 2012 à 19 h sur le thème : « L’Icône, patrimoine de tous les chrétiens »

    Atelier Saint Georges
    21, rue de l’Ermitage 78000 Versailles