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Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : pose de voix, vocalise, découverte du chant grégorien

Programme du dimanche des Rameaux

Saint-Eugène, le dimanche 1er avril 2012, grand’messe de 11h.
La répétition du samedi 16 mars est précédée du chant des premières vêpres des Rameaux selon l’usage de Paris.

  • Avant la bénédiction des rameaux : antienne Hosanna Filio David
  • Pendant la distribution des rameaux : antiennes Pueri Hebræorum
  • Procession des Rameaux : Antiennes processionnelles : Cum appropinquaret Dominus – Cum audisset – Ante sex dies – Occurrunt turbæ – Cum Angelis – Turba multa
  • Station devant les portes de l’église : Hymne de Théodulphe, évêque d’Orléans (IXème siècle) : Gloria laus
  • Ouverture de la porte de l’église : dialogue Attollite portas entre les chantres & le célébrant
  • Entrée processionnelle dans l’église : répons Ingrediente Domino
  • Kyrie XVII – Kyrie Salve
  • Trait : Faux-bourdon du 2nd ton à l’usage de l’Eglise de Paris (édition de 1739)
  • Passion de Notre Seigneur-Jésus-Christ selon Matthieu – Répons de la Synagogue en polyphonie – Henri de Villiers
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Eram quasi agnus innocens (Matthieu, 26, 40 & Luc 22, 46) – second répons du troisième nocturne des Ténèbres du Jeudi Saint – polyphonie du Padre Giovanni Baptista Martini, o.f.m. (1704 †1784), maître de chapelle et organiste du couvent franciscain de Bologne – Ce répons sera rechanté par la Schola au cours des Ténèbres de cette Semaine Sainte
  • Sanctus XVII
  • Après la Consécration : O Salutaris sur le ton de Vexilla Regis prodeunt, d’après Antoine de Bertrand
  • Agnus Dei de la messe Exultate Deo de François Cosset (c. 1610 † c. 1664), maître de chapelle des cathédrales de Laon, Reims et Paris
  • Pendant la communion : Troisième Lamentation du Prophète Jérémie (3, 1-9) tirée de l’office des Ténèbres du Vendredi Saint – mise en musique de Michel-Richard de Lalande (1657 † 1726), maître de la chapelle des rois Louis XIV & Louis XV – traduction de l’Abbé de Bellegarde (1772)
  • Prière pour la France – faux-bourdon parisien du VIIIème ton (édition de 1739)
  • Ite missa est XV
  • Au dernier Evangile : Ave Regina cœlorum
  • Procession de sortie : Au sang qu’un Dieu va répandre – cantique sur un texte de François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651 † 1715), archevêque de Cambrai, de l’Académie française – mélodie d’Amédée Gastoué – harmonisation Henri de Villiers
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Programme du Vème dimanche de Carême – Sainte Marie l’Egyptienne – ton 1

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 1er avril 2012 du calendrier grégorien – 19 mars 2012 du calendrier julien, divine liturgie de saint Basile le Grand de 9h15.

    Dimanche du ton I de l’Octoèque. En ce jour, Vème dimanche de Carême, le rit byzantin fait mémoire de sainte Marie l’Egyptienne, modèle de la pénitence.

    Marie est née en Égypte dans les premiers siècles de la chrétienté, et vécut à Alexandrie où elle arriva alors qu’elle avait 12 ans. Elle vivait dans la luxure, se prostituant dans tous les lieux de débauche de la ville. Un jour, alors qu’elle allait avoir 29 ans, elle rencontra des pèlerins qui partaient pour Jérusalem sur un bateau. Elle décida de les suivre en payant son passage de ses charmes. Ils arrivèrent tous devant la Basilique de la Résurrection, le jour de l’Exaltation de la Sainte Croix. Tous y entrèrent pour faire leurs dévotions. Mais Marie ne put en franchir le seuil, une force invisible la repoussait chaque fois qu’elle voulait entrer dans le Saint-Sépulchre. Désespérée, elle se tourna alros vers une icône de la Vierge Marie qui gardait la porte et la supplia d’intercéder en sa faveur. Elle put alors enfin entrer dans la basilique, tandis qu’une voix lui disait : « Si tu passes le Jourdain, tu y trouveras le repos ». Elle communia saintement, et partit au-delà du Jourdain, dans le désert. Elle vécut là 47 ans, sans rencontrer âme qui vive, n’ayant pour seule ressource que quelques pains rapportés de Jérusalem, aux prises à de pénibles et intenses tentations. Au bout de cette longue pénitence, elle croise dans le désert l’anachorète saint Zosime qui, après avoir entendu son récit, lui donna la Communion. Marie lui demanda de revenir l’année suivante, au même endroit, afin de lui apporter de nouveau ce sacrement. Saint Zosime revint, et découvrit la sainte couchée sur le sol, morte, la tête tournée vers Jérusalem. Près d’elle se trouvait un message lui demandant de l’ensevelir à la place où elle était. Mais le sol du désert était trop sec et trop dur, et Zosime ne put creuser la tombe. Un lion s’approcha, le saint lui demanda de l’aide, et tous deux purent creuser une fosse et enterrer Marie.

    La fête de sainte Marie l’Egyptienne est fixée au 1er avril, mais à partir du XIème siècle, on tint à la commémorer également en ce 5ème dimanche de Carême, afin d’exhorter, par son exemple, les pécheurs à la pénitence.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 1 : Malgré les scellés posés sur le tombeau * et les soldats gardant ton corps immaculé, * tu es ressuscité le troisième jour, * donnant la vie au monde, Dieu sauveur, * et du haut des cieux les Anges te chantèrent comme à la Source de la vie : * « Gloire à ta Résurrection, ô Christ, * gloire à ta royauté, * gloire à ton œuvre de salut, Seigneur ami des hommes.
    2. Tropaire de sainte Marie l’Egyptienne, ton 8 : En toi, Mère, la création à l’image de Dieu a été vraiment sauvegardée, * car ayant pris ta croix, tu as suivi le Christ * et tu as enseigné par tes actes à dédaigner la chair car elle passe, * et à prendre soin de l’âme qui est immortelle ; ** c’est pourquoi avec les anges se réjouit, Vénérable Mère Marie, ton esprit.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion de sainte Marie l’Egyptienne, ton 3 : Celle qui s’adonna au vice & aux passions * par la pénitence devient en ce jour une épouse du Christ, * émule des Anges par son genre de vie, * destructrice des démons par les armes de la Croix ; * c’est pourquoi tu apparus, ô Marie, * comme une épouse glorieuse au royaume des Cieux.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : * O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.
    Prokimen
    Du dimanche, ton 1 :
    ℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
    ℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
    De sainte Marie l’Egyptienne, ton 4 :
    ℟. Dieu est admirable dans ses saints, lui le Dieu d’Israël (Psaume 67, 36).
    Alleluia
    Du dimanche, ton 5 :
    ℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
    ℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).
    De sainte Marie l’Egyptienne
    ℣. J’espérais le Seigneur d’un grand espoir, il s’est penché vers moi, il écouta mon cri (Psaume 39, 1).
    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    De sainte Marie l’Egyptienne : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

    Jeudi du Grand Canon

    Ce jour aux matines du Jeudi de la cinquième semaine de Carême, les Eglises de rit byzantin chantent le Grand Canon de saint André de Crète.

    Au départ, le canon est, dans l’office byzantin, une vaste composition de neuf odes dont les différents tropaires s’inséraient à l’origine dans neuf cantiques de l’Ancien & du Nouveau Testament qui étaient chantés au cours de l’office de matines (le plus souvent, ces cantiques bibliques sont tombés d’usage et les strophes du canon sont seules demeurées). Chaque ode commence par le chant-modèle, l’hirmos, sur lequel le chant des autres tropaires de l’ode s’établissait (cela fonctionne bien en grec, mais en traduisant les textes liturgiques dans d’autres langues, la métrique originelle est perdue ; aussi, le plus souvent, les autres tropaires de l’ode sont juste récités – c’ets l’usage russe le plus commun par exemple).

    Saint André de Crète est probablement l’un des tous premiers compositeurs de canons. C’est un araméen chrétien d’expression de langue grecque, né vers 660 à Damas depuis peu occupée par les troupes islamiques. Muet étant enfant, il reçoit la grâce de la parole à l’âge de sept ans un dimanche après avoir communié. Après de solides études, il entra dans la confrérie monastique attachée au Saint-Sépulchre à Jérusalem. En 685, il est délégué du patriarche de Jérusalem pour ratifier à Constantinople les décisions contre le monothélisme du VIème Concile œcuménique (IIIème de Constantinople). Il s’établit alors dans la capitale impériale, au célèbre monastère des Blachernes, et y devient diacre. Vers 700, il est élu archevêque de Gortyne, en Crète, où son activité inlassable témoigna de ses grandes qualités de pasteur : il construit des églises, restaure la vie monastique, développe des œuvres sociales & éducatives, secoure la population éprouvée par des raids musulmans. Il compose 70 canons, dont l’œuvre maîtresse est son Grand Canon pénitentiel. Ce dernier aurait été écrit après une grave défaillance de l’auteur : en 712, sous le règne de l’empereur d’origine arménienne Philippicos Bardanès, il souscrit à la définition hérétique (car monothélite) d’un synode réuni par l’Empereur, avant de se rétracter, lorsque le Pape refusa les décisions de ce pseudo-concile et chassa de Rome les représentants de l’Empereur. Le monothélisme était une tentative maladroite de réconcilier l’Eglise avec les monophysites, en soutenant qu’il n’y avait qu’une seule volonté dans le Christ, la volonté divine.

    Saint André de Crète fit ensuite face courageusement au pouvoir impérial, non seulement contre le monothélisme, mais aussi, plus tard contre le début de l’iconoclasme. Comme le monothélisme, mais pour des raisons inverses (non plus de fusion mais d’éloignement entre l’homme & Dieu), l’iconoclasme mettait en cause le mystère de la sanctification. A la limite, c’est le sens même de la pénitence et de la vocation monastique qu’il niait. Saint André mourut à Mytilène en 740, au retour d’un voyage à Constantinople. Ses oeuvres furent traduites en latin et éditées en Occident dès 1644 (textes bilingues grec-latin). L’Église célèbre sa mémoire le 4 juillet.

    Le Grand Canon de saint André de Crète constitue un sommet de la poésie liturgique byzantine et constituerait à lui seul un traité de théologie mystique sur le sens chrétien de la metanoia, la conversion et la pénitence intérieure, nourri des figures de l’Ancien Testament. Il comporte à l’origine 250 tropaires, autant que les versets des 9 cantiques de l’Ecriture primitivement chantés à matines. Par la suite, s’y sont ajoutés un double canon pénitentiel du Triode de Carême, dus à saint Théodore Studite († 826) et à Joseph de Sicile († 886), puis un canon de deux tropaires par ode en l’honneur de sainte Marie l’Egyptienne ainsi qu’un tropaire en l’honneur de saint André de Crête lui-même, ce qui fera un total de plus de 300 tropaires.

    Voici l’hirmos et les premiers tropaires de la première ode :

    Hirmos : Le Seigneur s’est fait mon aide et mon protecteur pour mon salut, c’est mon Dieu et je le glorifierai ; c’est le
    Dieu de mon père, et je l’exalterai, car Il s’est couvert de gloire.

    Par où commencerai-je à me lamenter sur les actes de ma misérable vie ? Quelles prémices poserai-je à la présente lamentation ? Mais comme miséricordieux, donne-moi la rémission des péchés.

    Viens, ô mon âme misérable, avec ta chair, confesse-toi au Créateur de toutes choses et éloigne-toi désormais de ta préalable déraison, puis offre à Dieu des larmes dans le repentir.

    J’ai rivalisé dans la transgression avec Adam le premier-créé et, par mes péchés, je me suis vu dépouillé de
    Dieu, ainsi que du Royaume éternel et de ses délices.

    On trouvera ici le texte complet du Grand canon de saint André de Crète.

    Voici une vidéo prise hier soir à Moscou en la cathédrale du Christ-Sauveur des matines du Grand Canon, célébrées par le patriarche Cyrille.

    D’autres photos de cet office sur le site du Patriarcat de Moscou.

    Voici également un enregistrement complet de ces matines du Grand Canon, enregistrées hier soir au Monastère Sretensky de Moscou. Le Grand Canon lui-même commence vers la 47ème minute.

    Matines du Grand Canon au Monastère de Sretensky – enregistrement du Carême 2012

    Horaires des offices de la Semaine Sainte 2012

    Venez vivre avec nous les jours les plus saints de l’année liturgique, où sont commémorés les évènements majeurs de notre salut !

  • Dimanche des Rameaux 1er avril – 11h – Bénédiction des rameaux, chant de la Passion selon saint Matthieu.
  • Mercredi Saint 4 avril – 20h – Office des Ténèbres.
  • Jeudi Saint 5 avril – 21h – Messe de la Cène – Lavement des pieds – Dépouillements des autels suivis vers 23h de l’Office des Ténèbres.
  • Vendredi Saint 6 avril – 19h – Messe des Présanctifiés – chant de la Passion selon saint Jean – Adoration de la Croix, suivie vers 21h de l’Office des Ténèbres.
  • Samedi Saint 7 avril – 21h – Vigile Pascale.
  • Dimanche de Pâques – 11h – Messe solennelle de la Résurrection (avec quatuor de cuivres).
  • L’évènement sur Facebook

    Messe pontificale de l’Annonciation par l’Archevêque de Cebu

    Ce lundi 26 mars, le président de la Conférence épiscopale des Philippines, Mgr Palma, archevêque de Cebu, a célébré la messe pontificale de l’Annonciation.

    La célébration de la liturgie traditionnelle par le président des évêques philippins tourne définitivement la page des résistances initialement opposées par les prélats du pays au motu proprio Summorum Pontificum. Mgr Palma (62 ans), est installé depuis janvier 2011 sur le siège en principe cardinalice de Cebu et ne parait pas allergique à la cappa magna. 🙂

    AD MVLTOS ANNOS

    Source : Una Voce philippinensis