Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme de la Fête du Précieux Sang

Saint-Eugène, le dimanche 1er juillet 2012, grand’messe de 11h – 2ndes vêpres à 17h.

L’amour et la dévotion au Précieux Sang de Notre Seigneur est présent dès les Epîtres de saint Paul et dans les écrits des Pères de l’Eglise. Ils constituent une méditation sur le sacrifice parfait du Fils de Dieu, qui éteint les vains sacrifices qui, depuis celui d’Abel le Juste, étaient incapables de restaurer pour nous la pleine communion avec le Père Eternel, communion rompue depuis le péché originel. En Occident, la dévotion envers le Très-Précieux Sang s’est développée tant sous l’impulsion de plusieurs mystiques (sainte Catherine de Sienne ou sainte Marie-Madeleine de Pazzi par exemple) que sous celle de nombreux miracles eucharistiques. L’institution en 1849 de la fête du Précieux Sang, qui est comme un complément liturgique de la Fête-Dieu (elle-même complément du Jeudi Saint) revient au Bienheureux Pie IX, lorsque le Pape, chassé de Rome par les révolutionnaires de 1848, revint de son exil de Gaète.

En voici le récit que dom Guéranger fait des circonstances de son institution :

“Nous ne devons pas omettre de rappeler ici que cette fête est le monument de l’une des plus éclatantes victoires de l’Église au dernier siècle. Pie IX avait été chassé de Rome, en 1848, par la Révolution triomphante ; dans ces mêmes jours, l’année suivante, il voyait rétablir son pouvoir. Les 28, 29 et 30 juin, sous l’égide des Apôtres, la fille aînée de l’Église, fidèle à son glorieux passé, balayait les remparts de la Ville éternelle ; le 2 juillet, fête de Marie, s’achevait la conquête. Bientôt un double décret notifiait à la Ville et au monde la reconnaissance du Pontife, et la manière dont il entendait perpétuer par la sainte Liturgie le souvenir de ces événements. Le 10 août, de Gaète même, lieu de son refuge pendant la tourmente, Pie IX, avant d’aller reprendre le gouvernement de ses États, s’adressait au Chef invisible de l’Église et la lui confiait par l’établissement de la fête de ce jour, lui rappelant que, pour cette Église, il avait versé tout son Sang. Peu après, rentré dans sa capitale, il se tournait vers Marie, comme avaient fait en d’autres circonstances saint Pie V et Pie VII ; le Vicaire de l’Homme-Dieu renvoyait à celle qui est le Secours des chrétiens l’honneur de la victoire remportée au jour de sa glorieuse Visitation, et statuait que la fête du 2 juillet serait élevée du rite double-majeur à celui de seconde classe pour toutes les Églises : prélude à la définition du dogme de la Conception immaculée, que l’immortel Pontife projetait dès lors, et qui devait achever l’écrasement de la tête du serpent.”

L’institution de cette fête demeure ainsi un monument des vicissitudes de l’Eglise et de l’assistance qu’elle reçoit de son divin fondateur. La fête du Précieux Sang avait été instituée initialement au premier dimanche de juillet. Saint Pie X, afin d’alléger le calendrier en fêtes mobiles de dévotion, la déplaça au 1er juillet, lui faisant prendre la place de l’octave de saint Jean-Baptiste (qui avait annoncé l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde).

Organiste invité : Julien Girard.

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Les secondes vêpres de la fête du Précieux Sang seront célébrées à 17h.

Télécharger le livret des vêpres au format PDF.

Programme du IVème dimanche après la Pentecôte – Saint Léonce – ton 3

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 1er juillet 2012 du calendrier grégorien, 18 juin 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton III de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le saint Martyr Léonce de Tripoli.

Saint Léonce était un soldat qui avait été dénoncé comme chrétien auprès du gouverneur de Phénicie Adrien, lequel envoya pour le saisir un tribun nommé Hypate et deux soldats, dont l’un s’appelait Théodule. Mais Hypate & Théodule, favorisés d’une apparition, crurent au Christ et reçurent le saint baptême. Averti de ce qui s’était passé, le gouverneur, après les avoir soumis à de multiples tourments, les fit décapiter. Quand à saint Léonce, il mourut sous les coups au milieu des tortures. Leur martyre eut lieu à Tripoli en Phénicie, mais la date en est incertaine ; la plupart des auteurs grecs la situent sous l’empereur Vespasien (69-79), d’autres la placent au commencement du IVème siècle.

La mémoire de saint Léonce de Tripoli fut rapidement honorée par les différentes églises d’Orient & d’Occident. Une célèbre église à Tripoli lui était dédiée et contenait ses reliques (auprès desquelles de nombreux miracles furent signalés), un monastère de ce diocèse fut placé sous son patronage ; l’empereur Justinien I le Grand (527 † 565) fit aussi édifier une église en l’honneur de saint Léonce dans la ville de Damas. Sa fête est célébrée au même jour par les rits syriaque, byzantin & romain. Voici du reste ce que dit le Martyrologe romain au 18 juin :

A Tripoli, en Phénicie, saint Léonce soldat. Sous le préfet Adrien, il parvint, après de très cruels tourments, à la couronne du martyre, avec le tribun Hypace et Théodule, convertis par lui au Christ.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les cieux se réjouissent, * que la terre exulte d’allégresse, * car le Seigneur a fait merveille * par la force de son bras, * terrassant la mort par sa propre mort * et devenant d’entre les morts le premier-né : * du sein de l’Enfer il nous a tous sauvés, * accordant au monde la grâce du salut.
2. Tropaire du Martyr, ton 4 : Ton Martyr Léonce, Seigneur, * pour le combat qu’il a mené, a reçu la couronne d’immortalité de toi, notre Dieu ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par ses prières sauve nos âmes.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du Martyr, ton 3 : Tu mis en échec les desseins pervers des tyrans * et confondis l’erreur impie des païens ; * tu as fais brillé la connaissance de Dieu pour tous les hommes, * martyr sage en Dieu ; * c’est pourquoi nous vénérons avec amour ta mémoire, sage Léonce.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 3 : Du tombeau tu es ressuscité * en ce jour, ô Dieu de miséricorde, * nous arrachant aux portes de la mort ; * en ce jour Adam tressaille d’allégresse et Eve danse de joie, * et tous ensemble les Patriarches & les Prophètes chantent inlassablement * la force & la puissance de ta divinité.

Prokimen
Du dimanche, ton 3 :
℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).
℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).
Du Martyr, ton 7 :
℟. Le juste a sa joie dans le Seigneur, et en lui il se réfugie (Psaume 63, 11).

Epîtres
Du dimanche : Romains (§ 93) VI, 18-23.
Du Martyr : Actes (§ 29) XII, 1,11.

Alleluia
Du dimanche, ton 3 :
℣. En toi, Seigneur, j’ai mon abris ; sur moi pas de honte à jamais (Psaume 30, 2).
℣. Sois pour moi un Dieu qui me défend, un lieu fort qui me sauve (Psaume 30, 3.)
Du Martyr

Evangile
Du dimanche : Matthieu (§ 25) VIII, 5-13.
Du Martyr : Jean (§ 52) XV, 17 à XVI, 2.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Du Martyr : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

Programme de la fête des saints Pierre & Paul

Saint-Eugène, le vendredi 29 juin 2012, grand’messe de 19h.

  • Propre grégorien du jour
  • Procession d’entrée : orgue
  • Kyrie : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
  • Gloria : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Séquence Te laudamus, o Regnator – Au propre de Paris, texte de Simon Gourdan (1646 † 1729), chanoine de Saint-Victor – selon la tradition, l’orgue figure les versets impairs
  • Credo : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Pendant les encensements de l’offertoire : orgue
  • Sanctus : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Après la Consécration : orgue
  • Agnus Dei : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont – Alternance polyphonique pour le second Agnus Dei : de la Missa Cantate Domino de François Cosset (c. 1610 † c. 1673), maître de chapelle des cathédrales de Laon, Reims et Paris
  • Pendant la communion : orgue
  • Ite missa est : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Au dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Chantez, voix bénies – Hymne officiel de l’Etat du Vatican, composé initialement en l’honneur de Sa Sainteté le Bienheureux Pape Pie IX – paroles de Louis Gallet – musique de Charles Gounod (1818 † 1893)
  • Organiste invité : Nicolas Pichon.

    Programme de la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste

    Saint-Eugène, le dimanche 24 juin 2012, grand’messe de 11h.

    La fête de la naissance de saint Jean-Baptiste est célébrée six mois avant celle du Christ, en accord avec l’évangile de Luc, qui rapporte que la conception du Précurseur avait eut lieu six mois avant celle du Sauveur :

    Et sachez qu’Élisabeth, votre cousine, a conçu aussi elle-même un fils dans sa vieillesse, et que c’est ici le sixième mois de celle qui est appelée stérile (Luc 1, 36).

    Aussi la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste est-elle aussi appelée la “Noël d’été”. On pourrait s’étonner que l’Eglise ait choisi le 24 juin plutôt que le 25 juin pour la célébrer, mais de fait la coïncidence entre les deux Noëls fonctionne si l’on utilise l’ancienne computation des dates romaines : le 24 juin est en effet le VIIIème jour des calendes de juillet et le 25 décembre le VIIIème jour des calendes de janvier.

    Alors que la fête de la lumineuse & glorieuse naissance du Christ survient au solstice d’hiver, là où la nuit est la plus noire, la fête de la nativité de saint Jean-Baptiste coïncide avec le solstice d’été, lequel marque le moment où les jours recommencent à décroître. Jean-Baptiste ne disait-il pas du Christ : “Il faut qu’il croisse, et que je diminue.” (Jean, 3, 30).

    Comme l’institution de la fête de Noël fut romaine à l’origine, il paraît bien que celle de la Noël d’été le fut également, avant de se répandre en Orient. On conserve 8 sermons de saint Augustin (354 † 430) pour cette fête. Le Sacramentaire Léonien – dont les formules remontent au pontificat de saint Léon le Grand (440-461), nous conserve pas moins de cinq messes différentes : une messe pour la vigile la veille au soir, une messe probablement de l’aurore, une messe du jour et deux messes célébrées au baptistère de Saint-Jean-de-Latran.

    Le parallelisme liturgique entre les 2 Noëls est assez frappant. Comme l’Avent précède Noël, la Nativité de saint Jean-Baptiste était précédée d’un jeûne préparatoire de plusieurs semaines. Dans le sacramentaire grégorien, comme à Noël, la veille – entre none & vêpres – se célèbre la messe de la vigile (celle-ci est toujours marquée dans notre Missel Romain). Puis avait lieu une seconde messe durant la nuit ou à l’aurore (disparue de notre missel) et enfin une troisième messe du jour (l’actuelle messe de la fête), célébrée entre tierce & sexte. Comme à Pâques, les IIndes vêpres de la saint Jean étaient des vêpres stationales au cours desquelles on se rendait en procession aux fonts baptismaux.

    Les trois hymnes de la fête ont été composées en action de grâce par Paul Diacre, moine du Mont-Cassin au VIIIème siècle. Celui-ci en effet avait perdu sa voix avant de chanter l’Exultet pascal et avait invoqué le secours de saint Jean Baptiste qui avait guéri par sa naissance le mutisme de son père Zacharie. La poésie distinguée de Paul Diacre, ami de Charlemagne, constitue un beau témoignage de la Renaissance Carolingienne des lettres & des Arts.

    L’hymne des vêpres – Ut queant laxis – est tout à fait fameux, car il a servi à donner leurs noms aux notes de la musique. Guy d’Arezzo en effet utilisa la mélodie en usage en Italie – laquelle monte de degré en degré de l’Ut au La au début de chaque hémistiche – pour nommer les notes (le Si n’est pas dans la mélodie et il est formé de la réunion des deux initiales Sancte Iohannes) :

    “Il convenait que le divin Précurseur, la Voix dont les accents révélèrent au monde l’harmonie du Cantique éternel, eût cet honneur de voir se rattacher à son nom l’organisation des mélodies de la terre” (dom Guéranger).

    A noter que les Eglises de France employaient depuis le Moyen-Age pour cette hymne un autre ton (sa mélodie ne progresse pas en degrés successifs, à l’inverse du ton italien).

    On fait mémoire du IVème dimanche après la Pentecôte.

  • Propre grégorien du jour
  • Procession d’entrée : orgue
  • Kyrie : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
  • Gloria : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Credo : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Ut queant laxis, hymne de la fête, à vêpres, texte de Paul Diacre (VIIIème siècle) (les premières lettres de chacun des vers de la première strophe ont servi à donner leurs noms aux notes de musique)
  • Sanctus : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Après la Consécration : O salutaris – François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Agnus Dei : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Pendant la communion : Antienne de communion Tu puer & cantique Benedictus – Cantique de Zacharie à la naissance de saint Jean-Baptiste – IInd ton – faux-bourdon à l’usage de l’Eglise de Paris (édition de 1739)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Au dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : O nimis felix, hymne de la fête, à laudes, texte de Paul Diacre (VIIIème siècle) – plain-chant de Coutances
  • Organiste invité : Anne Foulard.

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    Programme du IIIème dimanche après la Pentecôte – Saints Barthélémy & Barnabé – ton 2

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 24 juin 2012 du calendrier grégorien, 11 juin 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour les saints Apôtres Barthélémy & Barnabé.

    Saint Barthélemy (dont le nom signifie “Fils de Thalmaï”) est l’un des douze Apôtres appelé également dans l’évangile de Jean sous le prénom de Nathanaël. Il est, selon la parole du Seigneur: “un vrai Israélite”. Que s’était-il passé sous le figuier ? cela restera un secret entre le Christ et lui.

    “Et Philippe ayant trouvé Nathanaël, lui dit : Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et les prophètes, Jésus de Nazareth, fils de Joseph. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Venez et voyez. Jésus voyant Nathanaël qui venait le trouver, dit de lui : Voici un vrai Israélite, sans déguisement, sans artifice. Nathanaël lui dit : D’où me connaissez-vous ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe vous eût appelé, je vous ai vu, lorsque vous étiez sous le figuier. Nathanaël lui dit : Rabbi ! vous êtes le Fils de Dieu, vous êtes le Roi d’Israël. Jésus lui répondit : Vous croyez, ! parce que je vous ai dit que je vous ai vu sous le figuier ; vous verrez de bien plus grandes choses.” Jean 1, 45-50.

    Il parait certain que saint Barthélemy ait participé avec saint Thomas, saint Jude Thaddée (“Addaï) et les disciples Mari & Aggaï à l’évangélisation de la Mésopotamie, alors partie intégrante de la Perse (et en particulier, pour Barthélémy, la partie septentrionale de cette région, soit le royaume d’Adiabène, dans l’actuel Kurdistan, et l’Arménie). Eusèbe de Césarée & saint Jérôme indiquent également qu’il serait – comme Thomas – allé jusqu’en Inde. Selon saint Dorothée d’Antioche, il mourut crucifié. Outre sa fête le 11 juin (également fêté par l’Eglise syriaque), l’église byzantine célèbre le 25 août (et l’Eglise romaine le 24 août, mais on trouve aussi la date du 25 août dans bon nombre de documents liturgiques latins jusqu’au XIIème siècle) la translation des ses reliques dans l’île de Lipari, au large de la Sicile, translation survenue en 580.

    Les reliques de saint Barthélémy ont en effet beaucoup voyagé : elles furent d’abord tranférées à Martyropolis par saint Maruthas vers 410 (mémoire de cette translation au 16 février), puis à Dara, en Mésopotamie, sur ordre de l’empereur Anastase (507), où Justinien fit construire une église en l’honneur du Saint Apôtre. On mentionne ensuite leur présence en Phrygie, vers 546 puis la translation fameuse sur l’Ile de Lipari en 580. En raison des invasions arabes sur la Sicile au début du IXème siècle, les reliques de saint Barthélemy furent transférées d’abord à Bénévent en 809 (le gouverneur de Bénévent envoya des chrétiens d’Amalfi récupérer le précieux corps tombée aux mains des Arabes) puis à Rome, sur l’Ile Tibérine en 983 où elles reposent toujours dans la basilique Saint-Barthélemy-en-l’Ile sous le maître-autel.

    Saint Barnabé (ou Barnabas) était un juif chypriote de la tribu de Lévi (cf. Actes 4, 36). Barnabé était le cousin de saint Marc l’Evangéliste (Colossiens 4, 10 & Actes 12, 12) et fit partie de la première communauté chrétienne après la Pentecôte. Son prénom était Joseph (ou José) mais il fut surnommé Barnabé c’est-à-dire “Fils de consolation” ou “Fils de la prédication” pour le distinguer d’un autre José appelé Barsabas et surnommé Justus. Dans un esprit de partage il vendit un champ dont il mit le montant de la vente à la disposition des apôtres (Actes 4, 36-37). Il introduisit saint Paul auprès des Apôtres à Jérusalem (Actes 9, 27), il devint son compagnon de route et son ami intime. Barnabé ne fait pas partie des douze Apôtres, pourtant, comme saint Paul, les Actes des Apôtre lui en attribue le titre au sens large : “Informés de la chose, les apôtres Barnabé et Paul déchirèrent leurs vêtements” (Actes 14, 14). Il est mentionné dans les Actes des Apôtres au chapitre 15 au sujet lors du concile de Jérusalem. Paul et Barnabé connurent un désaccord au sujet de la composition de leur équipe, lors du second voyage apostolique de Paul. Barnabé voulait emmener son cousin Marc mais Paul n’était pas de cet avis. Ils se séparèrent donc et formèrent deux équipes. Paul et Silas partirent pour la Lycaonie, tandis que Barnabé et Marc s’en allèrent évangéliser Chypre (Actes 15, 36-40). Barnabé est mort martyrisé par des juifs chypriotes près de Salamine (l’actuelle Famagouste). En 488, sous l’empereur Zénon, son tombeau fut ouvert et l’on découvrit sur sa poitrine un exemplaire de l’évangile selon saint Matthieu en grec. En conséquence de cette découverte, plusieurs privilèges impériaux furent accordés à l’archevêque de Constantia à Chypre (autre nom de Salamine après sa reconstruction au IVème siècle à la suite d’un tremblement de terre) en tant que successeur de l’Apôtre Barnabé : signer à l’encre rouge, porter le sceptre impérial au lieu de la crosse épiscopale, porter une mandia (manteau) de soie rouge plutôt que violette. L’archevêque de Constantia, qui a aussi le privilège d’être appelé “Béatitude”, est le chef de l’Eglise de Chypre, laquelle est autocéphale suite au 8ème canon du Concile d’Ephèse – 3ème œcuménique – de 431.

    Saint Barnabé est fêté à la même date du 11 juin par les rits byzantins & romains.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
    2. Tropaire des Apôtres, ton 3 : Saints Apôtres, * priez le Dieu de miséricorde * afin que le pardon de nos péchés, ** il l’accorde à nos âmes.
    3. Kondakion de l’Apôtre Barthélémy, ton 4 : Tu fus un grand soleil pour l’univers, * illuminant ceux qui t’honorent ** par l’éclat de tes enseignements et tes miracles redoutables, Barthélémy, apôtre du Seigneur.
    4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    5. Kondakion de l’Apôtre Barnabé, ton 3 : Tu fus le véritable serviteur du Seigneur, * le premier parmi les septante apôtres, * tu fis resplendir avec Paul ta prédication, * annonçant à tous le Christ Sauveur ; ** c’est pour cela que nous célébrons par nos hymnes ta divine mémoire, ô Barnabé.
    6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    7. Kondakion du dimanche, ton 2 : Lorsque tu es ressuscité du tombeau, Sauveur tout-puissant, * l’Enfer à la vue de ce miracle fut saisi de frayeur ; * les morts se sont levés et, te voyant, la création partage ta joie, * Adam s’unit à l’allégresse ; * et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.
    Prokimen
    Du dimanche, ton 2 :
    ℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
    ℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
    Des Apôtres, ton 8 :
    ℟. Par toute la terre a retenti leur message, & leur parole jusqu’aux limites du monde (Psaume 18, 5).
    Epîtres
    Du dimanche : Romains (§ 88) V, 1-10.
    Des Apôtres : Actes (§ 28) XI, 19-26 & 29-30
    Alleluia
    Du dimanche, ton 2 :
    ℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
    ℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).
    Des Apôtres
    Evangile
    Du dimanche : Matthieu (§ 18) VI, 22-33.
    Des Apôtres : Luc (§ 51) X, 16-21.
    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    Des Apôtres : Par toute la terre a retenti leur message, & leur parole jusqu’aux limites du monde (Psaume 18, 5). Alleluia, alleluia, alleluia.

    La messe traditionnelle pour les nuls

    Nous reprenons tant le titre (un brin provoc, il s’agit bien sûr d’une allusion à l’excellente série d’ouvrages didactiques du même nom) que les images diffusées sur la page Facebook Messe traditionnelle, lesquelles constituent un beau “tutoriel” en images avant l’heure. Ces photos sont probablement d’origine française (le prêtre porte le rabat noir français traditionnel sur la photo du baptême) et datent vraisemblablement du début du XXème siècle.

    1. Les prières au bas de l’autel.

    Etant arrivé à l’autel avec le servant et ayant placé – à la messe basse – le calice voilé au centre de l’autel, le prêtre fait le signe de la croix et commence les prières au bas de l’autel. (A la messe haute, le calice est placé à la crédence).

    2. La confession des péchés.

    Joignant les mains, le prêtre s’incline et dit :

    Confíteor Deo omnipoténti, Beatae Mariæ semper Virgini, Beato Michaeli Archangelo, Beato Ioanni Baptístæ, sanctis Apostolis Petro et Paulo, Omnibus Sanctis, et vobis, fratres: quia peccavi nimis cogitatióne, verbo et opere : mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. Ideo precor beátam Mariam semper Virginem, beátum Michaélem Archángelum, beátum Ioannem Baptístam, sanctos Apostolos Petrum et Paulum, omnes sanctos, et vos, fratres, orare pro me ad Dominum, Deum nostrum.

    Je confesse à Dieu tout-puissant, à la bienheureuse Marie toujours Vierge, au bienheureux Michel Archange, au bienheureux Jean Baptiste, aux saints Apôtres Pierre & Paul, à tous les saints, et à vous, frères : car j’ai beaucoup péché, par pensée, par parole & par action : c’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute. C’est pourquoi je prie la bienheureuse Marie toujours Vierge, le bienheureux Michel Archange, le bienheureux Jean Baptiste, les saints Apôtres Pierre & Paul, tous les saints, & vous, frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

    3. La vénération des reliques des saints.

    Le prêtre monte à l’autel, s’incline et dit la prière en l’honneur des saints dont les reliques sont contenues dans l’autel, pendant laquelle il baise celui-ci :

    Orámus te, Dómine, per mérita Sanctórum tuórum, quorum relíquiæ hic sunt, et ómnium Sanctórum: ut indulgére dignéris ómnia peccáta mea. Amen.

    Nous vous prions, Seigneur, par les mérites de vos Saints, dont nous avons ici les reliques, ainsi que de tous les saints, daignez me pardonner tous mes péchés. Amen.

    4. La supplication litanique – le Kyrie.

    Le Kyrie en grec est alterné par le prêtre et le servant 9 fois, symbolisant le chant des neufs chœurs angéliques louant la Trinité : les 3 premières invocations s’adressent au Père, les 3 suivantes au Fils, les 3 dernières au Saint-Esprit.

    Kyrie, eleison.
    Kyrie, eleison.
    Kyrie, eleison.
    Christe, eleison.
    Christe, eleison.
    Christe, eleison.
    Kyrie, eleison.
    Kyrie, eleison.
    Kyrie, eleison.

    5. La salutation du prêtre.

    ℣. Dominus vobiscum.
    ℟. Et cum spiritu tuo.

    Le Seigneur soit avec vous.
    Et avec votre esprit.

    6. La (ou les) collecte(s).

    La collecte est la première oraison propre de la messe, elle rassemble nos intentions particulières dans la grande intention que l’Eglise veut célébrer en ce jour.

    7. L’Epître.

    L’Epître est une lecture tirée ordinairement des lettres de saint Paul ou des autres Apôtres.

    A la messe basse, le prêtre lit l’épître sur le missel placé du côté droit de l’autel, qu’on appelle pour cette raison “côté Epître”.
    A la messe haute, le sous-diacre chante l’épître dans le chœur, face à l’autel, du côté Epître.

    8. Les prières avant l’Evangile.

    A la fin du graduel, du trait ou de l’alleluia, le prêtre revient au milieu de l’autel, s’incline et dit à voix basse les deux prières pour le préparer à annoncer l’évangile :

    Munda cor meum, ac labia mea, omnípotens Deus, qui labia Isaíæ Prophétæ cálculo mundásti igníto : ita me tua grata miseratióne dignáre mundáre, ut sanctum Evangélium tuum digne váleam nuntiáre. Per Christum, Dóminum nostrum. Amen.

    Purifiez mon cœur & mes lèvres, Dieu tout-puissant, qui avez purifié les lèvres du prophète Isaïe avec un charbon ardent ; daignez par votre miséricordieuse bonté me purifier, pour que je sois capable de proclamer dignement votre saint Evangile. Par le Christ notre Seigneur. Amen.

    9. Le Lavabo.

    Pendant l’offertoire, le prêtre va au coin de l’autel côté Epître et se purifie les doigts, en disant à voix basse le Psaume 25, versets 6 à 12 :

    Lavábo inter innocéntes manus meas : et circúmdabo altáre tuum, Dómine :
    Ut áudiam vocem laudis, et enárrem univérsa mirabília tua.
    Dómine, diléxi decórem domus tuæ et locum habitatiónis glóriæ tuæ.
    Ne perdas cum ímpiis, Deus, ánimam meam, et cum viris sánguinum vitam meam :
    In quorum mánibus iniquitátes sunt : déxtera eórum repléta est munéribus.
    Ego autem in innocéntia mea ingréssus sum : rédime me et miserére mei.
    Pes meus stetit in dirécto : in ecclésiis benedícam te, Dómine.
    Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.
    Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, et in saecula saeculórum. Amen.

    Je laverai mes mains pour être compté parmi les innocents, & je me tiendrai auprès de votre autel, Seigneur,
    Pour entendre chanter vos louanges & raconter toutes vos merveilles.
    Seigneur, j’aime la beauté de votre maison, le lieu où habite votre gloire.
    Mon Dieu, ne laissez pas périr mon âme avec celle des impies, ma vie avec celle des hommes de sang,
    Dont les mains sont ouvrières d’iniquité & dont la droite est pleine de présents fallacieux !
    Pour moi, je marche dans l’innocence ; délivrez-moi, ayez pitié de moi.
    Mon pied tient bon dans le droit chemin ; avec l’Eglise, je vous bénis, Seigneur.
    Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

    10. La fin de l’offertoire : offrande des oblats à la Très-Sainte Trinité, en l’honneur des saints.

    Súscipe, sancta Trinitas, hanc oblatiónem, quam tibi offérimus ob memóriam passiónis, resurrectiónis, et ascensiónis Jesu Christi, Dómini nostri : et in honórem beátæ Maríæ semper Vírginis, et beáti Ioannis Baptistæ, et sanctórum Apostolórum Petri et Pauli, et istórum et ómnium Sanctórum : ut illis profíciat ad honórem, nobis autem ad salútem : et illi pro nobis intercédere dignéntur in coelis, quorum memóriam ágimus in terris. Per eúmdem Christum, Dóminum nostrum. Amen.

    Recevez, Trinité Sainte, cette offrande, que nous vous présentons en mémoire de la Passion, de la Resurrection et de l’Ascension de Jesus-Christ notre Seigneur ; et en l’honneur de la Bienheureuse Marie toujours Vierge, du Bienheureux Jean Baptiste, des Saints Apôtres Pierre et Paul, des saints dont les reliques sont ici, et de tous vos saints ; qu’elle serve à leur honneur et à notre salut, et que les saints dont nous faisons mémoire sur la terre daignent intercéder pour nous dans les cieux. Par le même Christ notre Seigneur. Amen.

    11. La consécration du Corps du Seigneur

    Qui prídie quam paterétur, accépit panem in sanctas ac venerábiles manus suas…

    Lui qui, la veille où il devait souffrir, reçut du pain dans ses mains saintes & vénérables…

    12. Elévation du Corps de Notre Seigneur.

    O salutáris Hóstia
    Quæ cœli pandis óstium.
    Bella premunt hostília;
    Da robur, fer auxílium.

    Ô salutaire Hostie,
    qui nous ouvre les portes du ciel,
    les armées ennemies nous poursuivent,
    donne-nous la force, porte-nous secours.

    13. Elévation du Calice du Très Précieux Sang.

    Uni trinóque Dómino
    Sit sempitérna glória :
    Qui vitam sine término,
    Nobis donet in pátria.
    Amen.

    Au Seigneur unique & trine
    Soit la gloire éternelle ;
    Qu’il nous donne en son Royaume
    La vie qui n’aura pas de fin.
    Amen.

    14. La petite élévation du Corps & du Sang du Seigneur à la fin du canon.

    Per quem hæc ómnia, Dómine, semper bona creas, sancti ☩ ficas, viví ☩ ficas, bene ☩ dícis et præstas nobis.
    Per ip ☩ sum, et cum ip ☩ so, et in ip ☩ so, est tibi Deo Patri omnipotenti, in unitáte Spíritus ☩ Sancti, omnis honor, et glória.
    (Excelsa voce) : Per omnia saecula saecolorum. ℟. Amen.

    Par Lui, Seigneur, vous ne cessez de créer tous ces biens et vous les sancti†fiez, vous les vivi†fiez et vous les bénis†sez pour nous en faire don.
    Par † Lui, avec † Lui, et en † Lui, à vous Dieu le Père † tout-puissant, en l’unité du Saint†Esprit, tout honneur et toute gloire.
    (à haute voix) : Pour les siècles des siècles.
    R: Amen.

    15. Présentation du Corps du Seigneur aux fidèles avant la communion.

    ℣. Ecce Agnus Dei, ecce qui tollit peccáta mundi.
    ℟. Dómine, non sum dignus ut intres sub tectum meum, sed tantum dic verbo & sanábitur ánima mea.

    Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui ôte les péchés du monde.
    Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit, mais dites seulement une parole et mon âme sera guérie.

    16. La communion des fidèles.

    En Occident, la sainte communion se reçoit à genoux et sur la langue, en signe de respect pour la Très-Sainte Eucharistie. Le prêtre dit à chacun :

    Corpus Dómini nostri Jesu Christi custódiat ánimam tuam in vitam ætérnam. Amen.

    Le Corps de Notre Seigneur Jésus-Christ garde ton âme pour la vie éternelle. Ainsi soit-il.

    17. La bénédiction finale.

    Benedícat vos omnípotens Deus, Pater, et Fílius, ☩ et Spíritus Sanctus.
    ℟. Amen.

    Que vous bénisse le Dieu tout-puissant, Père & Fils † & Saint-Esprit.
    ℟. Ainsi soit-il.

    18. Au dernier évangile.

    Avant de quitter l’autel, le prêtre récite au coin de l’Evangile le Prologue de saint Jean (1, 1-14) :

    In princípio erat Verbum, et Verbum erat apud Deum, et Deus erat Verbum.

    Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.

    Le saint baptême.

    Le prêtre met un pan de son étole sur l’enfant, pour l’introduire dans l’église de Dieu, en l’appelant par son nom :

    N., ingrédere in templum Dei, ut hábeas partem cum Christo in vitam ætérnam. ℟. Amen.

    N., entrez dans la maison de Dieu, afin d’avoir part avec le Christ à la vie éternelle. ℟. Amen.

    Programme de la fête du saint hiéromartyr Timothée évêque de Brousse

    Chapelle de l’Ermitage – 23 rue de l’Ermitage, à Versailles, le samedi 23 juin 2012 du calendrier grégorien – 10 juin 2012 du calendrier julien, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 12h, à l’occasion de la bénédiction des icônes écrites par l’Atelier d’iconographie Saint-Georges.

    En ce samedi, nous fêtons saint Timothée évêque de Brousse (Προύσα, en grec, Пру́сска en slavon) en Bithynie, martyrisé sous Julien l’Apostat vers 362. Ses reliques furent ultérieurement transférée à Constantinople. Comme d’ordinaire le samedi, il est fait également mémoire de tous les saints et l’on prie également pour les défunts au cours de la divine liturgie.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire de tous les saints, ton 2 : Apôtres, Prophètes, & Martyrs, * Pontifes saints & tous les Justes, * vous qui avez mené le bon combat * et veillé à la sauvegarde de la foi, * par le crédit que vous avez auprès du Seigneur * obtenez-nous de sa bonté * pour nos âmes la grâce du salut.
    2. Tropaire du hiéromartyr, ton 4 : Des Apôtres ayant partagé le genre de vie * et sur leur trône devenu leur successeur, * tu as trouvé dans la pratique des vertus * la voie qui mène à la divine contemplation ; * c’est pourquoi, dispensant fidèlement ta parole de vérité, * tu luttas jusqu’au sang pour la défense de la foi ; * Timothée, pontife & martyr, * intercède auprès du Christ pour le salut de nos âmes.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion des défunts, ton 8 : Fais reposer parmi les Saints, ô Christ, l’âme de tes serviteurs, * en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse, les gémissements, * mais où se trouve la vie éternelle.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion de tous les saints, ton 8 : Comme les prémices de la terre sont offertes au Créateur, * l’univers te présente, Seigneur, les saints Martyrs théophores ; * à leur prière & par celle qui t’enfanta * garde ton Eglise dans la paix, * Dieu de miséricorde.
    Prokimenon du jour, ton 8 :
    ℟. Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur, & exultez (Psaume 31, 11).
    ℣. Heureux qui est absous de ses péchés, acquitté de ses fautes (Psaume 31, 1).
    Epître du jour : Hébreux (§ 335) XIII, 17-21
    Alleluia du jour, ton 8 :
    ℣. Heureux ceux que tu as élus & admis à demeurer en tes parvis, Seigneur (Psaume 64, 5).
    ℣. Leur souvenir demeure d’âge en âge (Psaume 64, 5).
    Evangile du jour : Jean (§ 36) X, 9-16
    Koinonikon
    II. Verset de communion du jour
    Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. Alleluia. (Psaume 32, 1)

    Programme de la solennité du Sacré Cœur

    Saint-Eugène, le dimanche 17 juin 2012, grand’messe de 11h.
    Organiste : Naji Hakim.

  • Propre grégorien du jour
  • Procession d’entrée : orgue
  • Kyrie : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
  • Gloria : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Prose – Fas sit, Christe, mysteria (ton v.)
  • Credo : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Pendant les encensements de l’offertoire : orgue
  • Sanctus : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Après la Consécration : O salutaris – d’après Dimitri Bortniansky (1751 † 1825), maître de la chapelle impériale de Russie
  • Agnus Dei : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont – Alternance polyphonique pour le second Agnus Dei : de la Missa Cantate Domino de François Cosset (c. 1610 † c. 1673), maître de chapelle des cathédrales de Laon, Reims et Paris
  • Pendant la communion : O quam amabilis – motet jésuite anonyme du XVIIème siècle
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Au dernier Evangile : Sub tuum præsidium
  • Procession de sortie : Cor arca legem continens – hymne des laudes de la fête écrite par le piariste Filippo Bruni († 1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le pape Clément XIII en 1765 – chant français
  • Organiste invité : Naji Hakim.

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    Programme du dimanche de tous les saints qui ont illuminé la terre de Russie – ton 1

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 17 juin 2012 du calendrier grégorien, 4 juin du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    LE SECOND DIMANCHE APRES LA PENTECOTE
    MEMOIRE DE TOUS LES SAINTS QUI ONT ILLUMINE LA TERRE DE RUSSIE

    Le second dimanche après la Pentecôte, une semaine après avoir fêté tous les saints, l’Eglise russe célèbre une Toussaint russe.

    Cette célébration vit le jour au XVIème siècle sous le saint métropolite Macaire de Moscou & de toutes les Russies mais fut abandonnée au siècle suivant lors des réformes du Patriarche Nikon. Cette fête fut restaurée à la suite du concile local de Moscou le 26 août 1918.

    L’initiateur de la restauration de cette fête fut un professeur de l’Université de Saint-Pétersbourg, Boris Touraev. Il fut du reste le co-auteur avec le hiéromoine Athanase Sakharov de la première édition de l’office parue en 1918. Une seconde édition de cet office parut en 1956 et fut publiée par le Patriarcat de Moscou. Une révision de cet office fut effectuée en 2002 et fut intégrée aux Ménées du mois de mai (elle présente quelques variantes avec la version de 1956, en particulier pour le prokimenon de la liturgie).

    Curiosité liturgique, les différents stichères des vêpres ou des matines, ainsi que les tropaires des odes du canon du jour à matines énumèrent les noms d’un très grand nombre de saints russes. Des formules spéciales pour les prières de la litie énumèrent de même de longues listes de saints russes.

    L’office de tous les saints qui ont illuminé la terre de Russie se combine avec celui du dimanche, ton 1. Les lectures de la liturgie, qui s’ajoutent à celle du IInd dimanche après la Pentecôte, reprennent celles du dimanche de tous les saints de la semaine précédente.

    Par les prières de ta Mère immaculée et de tous les saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous, dans ton unique bonté & ton amour pour les hommes. Amen.

    Aux heures
    A tierce : Tropaire du dimanche, ton 1. Gloire au Père. Tropaire des saints russes. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du dimanche.
    A sexte : Tropaire du dimanche, ton 1. Gloire au Père. Tropaire des saints russes. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de tous les saints de Russie.

    Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 1 & 4 tropaires propres à la fête de tous les saints de Russie, ton 8 :
    1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
    2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
    3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
    4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
    5. A ton sépulchre se rendirent de bon matin * les Myrrophores tout en larmes, ô Christ notre Dieu : * elles y trouvèrent un Ange vêtu de blanc, * assis sur la pierre et disant : Que cherchez-vous ? ** Le Christ est ressuscité, ne pleurez plus.
    6. Sur la montagne que tu leur avais indiquée * tes Apôtres arrivèrent, Seigneur ; * et, lorsqu’ils te virent, Sauveur, * ils se prosternèrent devant toi ; * vers les nations tu les envoyas ** pour les instruire et baptiser.
    7. Nous avons pas hérité de notre terre par l’épée, * mais par ta droite, et ta dextre élevée, et la lumière de ta face ; * et par les larmes de tes saints, leurs luttes et leur sueur, leur sang et leur enseignement, ** notre patrie est fermement établie.
    8. Lorsque nous nous sommes détournés loin de toi et n’avons pas accompli tes commandements, * alors tu nous as mis de côté et nous as humiliés ; * et nous sommes devenus la moindre parmi toutes les nations. * Mais aie pitié de nous, ô Dieu notre Sauveur, ** par les prières des saints.
    9. O tout-Sainte Trinité, fais nous revenir d’exil, * guéris notre maladie et notre chagrin, * et élève notre esprit de la paresse et du sommeil du péché, * que nous soyons dignes de nos pères et frères ** qui par leurs luttes ont glorifié ton nom dans notre pays.
    10. Rassemble les dispersés, * fais revenir ceux qui ont été séparés, * fais revenir ceux qui se sont éloignés de la foi orthodoxe, * réconforte les pleurs et la tristesse, * et guéris la dissolution de notre terre tourmentée, * O toi qui es pleine de grâce, * suppliant Dieu en notre nom ** avec les saints qui sont nos compatriotes.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 1: La pierre fut scellée par les Juifs, les soldats gardèrent ton corps immaculé. Cependant, tu ressuscitas le troisième jour, donnant la vie au monde, ô Sauveur. Aussi, les Puissances célestes te crièrent, à toi, source de vie : “Gloire à ta Résurrection, ô Christ ! Gloire à ta royauté ! Gloire à ta divine économie, toi qui seul aimes les hommes !”
    2. Tropaire de tous les saints qui ont illuminé la terre de Russie, ton 8: Comme le bon fruit de tes salutaires semailles * la terre de Russie t’offre, Seigneur, * tous les Saints qui sur elle ont resplendi ; * à leur prière & par celle qui t’enfanta * garde les fidèles de son Eglise dans une profonde paix, * Dieu de miséricorde.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion de tous les saints qui ont illuminé la terre de Russie, ton 3: En ce jour, le chœur de tous les Saints * qui sur la terre de Russie furent agréables à Dieu * se tient parmi nous invisiblement et prie pour nous ; * avec eux les Anges glorifient le Seigneur * et pour cette fête exultent les autres Saints de l’Eglise du Christ, * intercédant tous ensemble auprès du Dieu d’avant les siècles.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 1: Tu sors du tombeau en gloire, en tant que Dieu, ressuscitant le monde avec Toi. La mort est anéantie et la nature humaine te chante, ô Dieu. Adam exulte, ô Maître, et Eve libérée de ses liens se réjouit en criant : Tu es, ô Christ, Celui qui donne à tous la résurrection !

    Prokimen
    Du dimanche, ton 1 :
    ℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
    ℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
    Des saints russes, ton 4 :
    ℟. Pour les saints qui sont sur sa terre, le Seigneur a rendu merveilleuse toutes ses volontés (Psaume 15, 3).

    Epître
    Du dimanche : Romains (§ 81) II, 10-16.
    Dieu jugera par Jésus-Christ, selon l’Évangile que je prêche, tout ce qui est caché dans le cœur des hommes.
    Des saints russes : Hébreux (§ 330) XI, 33 – XII, 2..
    Puis donc que nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, dégageons-nous de tout le poids qui nous abat, et des pièges qui nous assiègent, et courons par la patience dans cette carrière qui nous est ouverte.

    Alleluia
    Du dimanche, ton 1 :
    ℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi. (Psaume 17, 48)
    ℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ. (Psaume 17, 51)
    Des saints russes :
    ℣. O Dieu ! nous avons entendu de nos oreilles, et nos pères nous l’ont annoncé. (Psaume 46, 1)

    Evangile
    Du dimanche : Matthieu (§ 9) IV, 18-23.
    Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes.
    Des saints russes : Matthieu (§ 38) X, 32-33, 37-38; XIX, 27-30..
    Quiconque donc me confessera et me reconnaîtra devant les hommes, je le reconnaîtrai aussi moi-même devant mon Père qui est dans les cieux.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    Des saints russes : Le Seigneur a mis sa complaisance dans son peuple ; et il élèvera ceux qui sont doux, et les sauvera. (Psaume 149, 4) Alleluia, alleluia, alleluia.

    Photos de la Fête-Dieu 2012

    Hier dimanche se célébrait la solennité de la Fête-Dieu (Festum Eucharistiæ). Voici quelques photos de la messe, des vêpres, de la procession et du salut prises à Saint-Eugène.

    Au Gloria de la Messe.

    Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris. Qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
    Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père. Qui ôtes les péchés du monde, aie pitié de nous.

    Les oblats sur l’autel pendant l’offertoire.

    Sacerdotes Domini incensum & panes offerunt Deo.
    Les prêtres du Seigneur offriront à Dieu l’encens & les pains.
    (Lévitique 21, 6 – chant d’offertoire de la messe de la Fête-Dieu)

    L’élévation du Corps du Seigneur.

    O Salutáris Hóstia,
    Quæ cœli pandis óstium :
    Bella premunt hostília ;
    Da robur, fer auxílium.

    Ô victime salutaire,
    Qui nous ouvrez la porte du ciel,
    L’ennemi nous livre combat,
    Donnez-nous puissance, force et secours.

    L’élévation du Sang du Seigneur.

    O vere digna Hostia,
    Spes única fidélium :
    In te confídit Fráncia ;
    Da pacem, serva lílium.

    Ô vraiment digne Hostie
    Unique espoir des fidèles,
    En vous se confie la France,
    Donnez-lui la paix, conservez le lys.

    Premières communions des enfants de la paroisse

    Corpus Domini nostri Jesu Christi custodiat animam tuam in vitam æternam. Amen.
    Que le Corps de notre Seigneur Jésus-Christ garde ton âme pour la vie éternelle. Amen.

    Chant des vêpres du Saint Sacrement en plain-chant & faux-bourdons parisiens, l’après-midi.

    O sacrum convivium, in quo Christus sumitur : recolitur memoria passionis ejus : mens impletur gratia : et futuræ gloriæ nobis pignus datur, alleluia.
    O banquet sacré, où nous recevons le Christ et où nous renouvelons la mémoire de sa Passion, où notre âme est comblée de grâces et où nous est donné le gage de la gloire future, alléluia.

    Procession dans les rues de Paris

    Pange lingua gloriósi
    Córporis mystérium,
    Sanguinísque pretiosi,
    Quem in mundi prétium
    Fructum ventris generosi
    Rex effúdit géntium.

    Chante, chante ma langue, un mystère terrible,
    Mystère aux sens inaccessible,
    Du corps rempli de gloire, & du sang précieux,
    Que, pour prix infini de l’univers coupable,
    Versa le monarque adorable.
    Fruit d’un très chaste sein d’une fille des cieux.

    Benedíctus qui venit in nómine Dómini. Hosánna in excélsis.
    Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, hosanna in excelsis.

    Benedíctus Dóminus Deus Israel : quia visitávit, et fecit redemptiónem plebis suæ.
    Béni soit le Seigneur le Dieu d’Israël ; parce qu’il a visité & accompli la rédemption de son peuple.

    Et eréxit cornu salútis nobis : in domo David púeri sui.
    Et qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison David son serviteur.

    Au second reposoir, place de la Cité Trévise

    Per víscera misericóridæ Dei nostri : in quibus visitávit nos, óriens ex alto.
    Par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu Soleil levant qui est venu nous visiter.

    Illumináre his qui in ténebris, et in umbra mortis sedent : ad dirigéndos pedes nostros in viam pacis.
    Pour illuminer ceux qui sont assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort, et conduire nos pas dans le chemin de la paix.

    Lauda, Jerusalem, Dóminum, lauda Deum tuum Sion, Hosanna Fílio David.
    Loue, Jérusalem, le Seigneur ; loue ton Dieu, Sion. Hosanna au Fils de David.

    LAUDA, Sion, Salvatórem,
    Lauda ducem et pastórem
    In hymnis et cánticis.

    Loue, Sion, ton Sauveur,
    Loue ton chef et ton pasteur
    Par des hymnes et des cantiques.

    Le Salut du Saint Sacrement clôt la procession.

    Adoro te supplex, latens Déitas,
    Quæ sub his figúris vere látitas :
    Tibi se cor meum totum súbjicit,
    Quia te contémplans totum déficit.

    Je t’adore humblement, Déité cachée, réelle-ment présente sous ces figures :à toi mon cœur se soumet tout entier, car en te contemplant, tout entier il défaille.

    Source : Nos vifs remerciements à Photos de Saint-Eugène & à François N. pour leurs photos de ces belles cérémonies de Fête-Dieu !

    Album Facebook.