Hier dimanche se célébrait la solennité de la Fête-Dieu (Festum Eucharistiæ). Voici quelques photos de la messe, des vêpres, de la procession et du salut prises à Saint-Eugène.
Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris. Qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père. Qui ôtes les péchés du monde, aie pitié de nous.
Sacerdotes Domini incensum & panes offerunt Deo.
Les prêtres du Seigneur offriront à Dieu l’encens & les pains.
(Lévitique 21, 6 – chant d’offertoire de la messe de la Fête-Dieu)
O Salutáris Hóstia,
Quæ cœli pandis óstium :
Bella premunt hostília ;
Da robur, fer auxílium.Ô victime salutaire,
Qui nous ouvrez la porte du ciel,
L’ennemi nous livre combat,
Donnez-nous puissance, force et secours.
O vere digna Hostia,
Spes única fidélium :
In te confídit Fráncia ;
Da pacem, serva lílium.Ô vraiment digne Hostie
Unique espoir des fidèles,
En vous se confie la France,
Donnez-lui la paix, conservez le lys.
Corpus Domini nostri Jesu Christi custodiat animam tuam in vitam æternam. Amen.
Que le Corps de notre Seigneur Jésus-Christ garde ton âme pour la vie éternelle. Amen.
Chant des vêpres du Saint Sacrement en plain-chant & faux-bourdons parisiens, l’après-midi.
O sacrum convivium, in quo Christus sumitur : recolitur memoria passionis ejus : mens impletur gratia : et futuræ gloriæ nobis pignus datur, alleluia.
O banquet sacré, où nous recevons le Christ et où nous renouvelons la mémoire de sa Passion, où notre âme est comblée de grâces et où nous est donné le gage de la gloire future, alléluia.
Pange lingua gloriósi
Córporis mystérium,
Sanguinísque pretiosi,
Quem in mundi prétium
Fructum ventris generosi
Rex effúdit géntium.Chante, chante ma langue, un mystère terrible,
Mystère aux sens inaccessible,
Du corps rempli de gloire, & du sang précieux,
Que, pour prix infini de l’univers coupable,
Versa le monarque adorable.
Fruit d’un très chaste sein d’une fille des cieux.
Benedíctus qui venit in nómine Dómini. Hosánna in excélsis.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, hosanna in excelsis.
Benedíctus Dóminus Deus Israel : quia visitávit, et fecit redemptiónem plebis suæ.
Béni soit le Seigneur le Dieu d’Israël ; parce qu’il a visité & accompli la rédemption de son peuple.
Et eréxit cornu salútis nobis : in domo David púeri sui.
Et qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison David son serviteur.
Per víscera misericóridæ Dei nostri : in quibus visitávit nos, óriens ex alto.
Par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu Soleil levant qui est venu nous visiter.
Illumináre his qui in ténebris, et in umbra mortis sedent : ad dirigéndos pedes nostros in viam pacis.
Pour illuminer ceux qui sont assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort, et conduire nos pas dans le chemin de la paix.
Lauda, Jerusalem, Dóminum, lauda Deum tuum Sion, Hosanna Fílio David.
Loue, Jérusalem, le Seigneur ; loue ton Dieu, Sion. Hosanna au Fils de David.
LAUDA, Sion, Salvatórem,
Lauda ducem et pastórem
In hymnis et cánticis.Loue, Sion, ton Sauveur,
Loue ton chef et ton pasteur
Par des hymnes et des cantiques.
Adoro te supplex, latens Déitas,
Quæ sub his figúris vere látitas :
Tibi se cor meum totum súbjicit,
Quia te contémplans totum déficit.Je t’adore humblement, Déité cachée, réelle-ment présente sous ces figures :à toi mon cœur se soumet tout entier, car en te contemplant, tout entier il défaille.
Source : Nos vifs remerciements à Photos de Saint-Eugène & à François N. pour leurs photos de ces belles cérémonies de Fête-Dieu !
mesmes ornements que ceux utilisés à Notre-Dame le fameux 17 juin 2008 non?
En fait non, mais les uns comme les autres sont en effet très beaux.