Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Sortie du film au Grand Rex : “Monseigneur Lefebvre, un évêque dans la tempête”

Cet après-midi, au Grand Rex a été présenté au public parisien un excellent film documentaire sur la vie de Mgr Lefebvre. Réunissant de nombreux documents inédits et de précieux témoignages de 32 interlocuteurs d’horizons et de positions extrêmement divers, ce film est un excellent témoignage non seulement – comme on pouvait s’y attendre – sur le combat post-conciliaire de l’ancien supérieur général des Spiritains, mais également sur bien des aspects moins connus de son existence comme son enfance, sa mission à Lambarené au Gabon ou encore son incroyable énergie apostolique comme archevêque de Dakar.

Cet excellent film est en vente au format DVD au modique prix de 12 EUR. Il peut être commandé sur le site créé pour l’occasion par l’ADPC : http://monseigneurlefebvre.org/.

En voici par ailleurs la bande annonce sur Gloria.tv :

Programme de la Solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne secondaire de la France

Saint-Eugène, le dimanche 30 septembre 2012, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.

Mémoire du XVIIIème dimanche après la Pentecôte

“Ayant lu dans la Sainte Écriture cette invitation : “Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi”, elle voulut, dans son désir de plaire davantage au Très-Haut, devenir petite selon l’esprit, et, avec une confiance toute filiale, elle se livra pour toujours à Dieu, comme au plus aimant des Pères. Cette “voie de l’enfance spirituelle” selon la doctrine de l’Évangile, elle l’enseigna aux autres, spécialement aux novices qu’elle était chargée, par obéissance, de former aux vertus religieuses ; et ainsi, toute remplie d’un zèle apostolique, elle montra le chemin de la simplicité évangélique à un monde enflé d’orgueil et attaché aux vanités. Jésus, son Époux, l’enflamma profondément du désir de souffrir et dans son âme et dans son corps. Bien plus, considérant avec une extrême douleur, combien l’amour de Dieu est universellement rejeté, deux ans avant sa mort, elle s’offrit en victime à l’Amour très miséricordieux de Dieu. Alors, comme elle le rapporte elle-même, elle fut blessée d’une flamme du céleste feu. Enfin, consumée d’amour, ravie en extase, et murmurant avec une ferveur extrême : “Mon Dieu, je vous aime !” elle s’envola vers son Époux, le trente septembre de l’année mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, étant âgée de vingt-quatre ans. La promesse qu’elle avait faite en mourant, de faire tomber sur la terre une perpétuelle pluie de roses, dès son entrée au Ciel elle l’a réalisée, et la réalise encore de nos jours, par d’innombrables miracles. C’est pourquoi le Souverain Pontife Pie XI l’a inscrite parmi les Vierges Bienheureuses et deux ans après, au cours du grand jubilé il l’a solennellement placée au nombre des Saintes, puis constituée et déclarée Patronne spéciale de tous les Missionnaires. Pie XII, accédant aux vœux de tous les évêques de France a établi et déclaré que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus serait auprès de Dieu patronne secondaire de toute la France.” Vie de sainte Thérèse, VIème leçon des vigiles nocturnes de sa fête, au second nocturne.

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa VIII De Angelis
  • Procession d’entrée: orgue.
  • Credo III
  • Et incarnatus est de la Missa syllabica de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la collégiale de Saint-Quentin, des cathédrales d’Abbeville et d’Amiens, et de la Sainte Chapelle de Paris
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Jesu corona virginum (H. 16) – Hymne du commun des vierges pour deux voix de femmes – polyphonie de Marc-Antoine Charpentier alternant avec le plain-chant – texte de saint Ambroise de Milan (IVème siècle)
  • Préface des saints, au propre de l’archidiocèse de Paris
  • Sanctus : alternance polyphonique pour le Benedictus du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres
  • Après la Consécration : O salutaris hostia sur le ton de la préface – Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Nisi Dominus (H. 150) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle – psaume des vêpres de vierges
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est VIII
  • Pendant le dernier Evangile : Sub tuum præsidium
  • Procession de sortie : orgue
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Programme du XVIIème dimanche après la Pentecôte

    Saint-Eugène, le dimanche 23 septembre 2012, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.

    Dimanche du plus grand commandement.

    Les sadducéens acculés au silence, les pharisiens reviennent à la charge. Ils auraient dû pourtant se tenir tranquilles. Les voici qui continuent la lutte des premiers et poussent en avant le docteur de la loi. Ils n’ont nullement l’intention de s’instruire, mais ils s’affairent à tendre un piège. Ils demandent : “Quel est le premier commandement ?” Comme le premier commandement était celui-ci : “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu”, ils proposent la question dans l’espoir que Jésus leur donnera prise en corrigeant ce commandement pour démontrer qu’il est Dieu. Que fait donc le Christ ? Il veut démasquer le motif de leur conduite : ils n’ont aucune charité, ils se rongent d’envie, ils sont captifs de la jalousie. Alors il dit : “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. C’est là le premier, le grand commandement et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.” Homélie de saint Jean Chrysostome, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

    Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Iconographie & les 3 leçons des nocturnes de ce dimanche, sur notre page Facebook.

    Programme du XVIème dimanche après la Pentecôte – saintes Ménodore, Métrodore & Nymphodore – ton 7

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 23 septembre 2012 du calendrier grégorien – 10 septembre 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton VII de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour les saintes martyres Ménodore, Métrodore & Nymphodore. Ces saintes vierges étaient sœurs & orphelines ; elles souffrirent le martyre pour la foi en Bithynie sous Galère Maximien, vers 303-311. Elles s’étaient retirées dans les montagnes, près de sources d’eaux chaudes nommées Pythia, mais beaucoup venaient à elles pour recevoir la guérison de leurs maux, tant physiques que spirituels.

    Le gouverneur de la région, Fronton, les fit arrêter pour les interroger et les pousser à renier le Christ. Etonné par leur sagesse et leur détermination, il fit mettre Ménodore à nue et la fit frapper par ses bourreaux pendant de longues heures, à l’issue desquelles la sainte rendit son âme à Dieu sans avoir cessé un instant de prier. Le tyran fit ensuite comparaître les deux autres soeurs et leur montra le corps nu et meurtri de Ménodore, pensant ainsi les effrayer et refroidir leur ardeur. Mais au contraire, elles ne furent que davantage déterminées à mener à leur tour l’ultime combat. On leur brûla le corps avec des torches, puis on leur fracassa les membres avec des barres de fer. C’est ainsi qu’elles partirent à leur tour rejoindre le choeur céleste des vierges sages.

    Furieux de voir avec quel calme et quelle joie les saintes avaient supporté tous leurs tourments, le gouverneur voulut faire brûler leurs dépouilles, afin que personne ne puisse les vénérer. Mais au moment où l’on jetait leurs corps dans la fournaise, un violent orage éclata, éteignit le feu et permit ainsi aux fidèles de donner aux Saintes une pieuse sépulture.

    Nous sommes toujours en ce jour dans l’après-fête de la Nativité de notre Très-Sainte Dame la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, laquelle fête tombe le 8 septembre (21 septembre grégorien). Cette fête, probablement d’origine hiérosolomytaine, a dû être introduite dans le synaxaire de Constantinople par l’empereur Maurice (582 † 602). Saint Jean Damascène (c. 676 † 749) en fait mention dans ses homélies, de même Saint André de Crète (660 † 740). Le Pape d’origine syrienne saint Serge Ier (c. 650 † 701) introduisit cette fête à Rome dans le rit romain, faisant précéder la messe d’une procession ; du reste le tropaire byzantin de la fête sert aussi d’antienne de Magnificat des secondes vêpres romaines. Saint Serge Ier mourut le 8 septembre 701.

    Ce dimanche est aussi le dimanche avant la fête de l’Exaltation de la sainte Croix, d’où un prokimen et un alleluia propres.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 7 : Par ta Croix, Seigneur, tu as détruit la mort, * tu as ouvert au Larron le Paradis ; * tu as changé en joie le deuil des saintes Femmes * et tu as donné l’ordre à tes Apôtres de proclamer que tu es ressuscité, Christ Dieu, * pour donner au monde la grâce du salut.
    2. Tropaire de la Nativité de la Mère de Dieu, ton 4 : Par ta nativité, ô Mère de Dieu, * la joie fut révélée à tout l’univers, * car de toi s’est levé le Soleil de justice, le Christ notre Dieu * qui, nous délivrant de la malédiction, nous a valu la bénédiction ** et, terrassant la mort, nous a fait don de l’éternelle vie.
    3. Kondakion du dimanche, ton 7 : Désormais la force de la mort est impuissante à retenir les mortels, * car le Christ est descendu, brisant et détruisant les puissances de la mort ; * l’Enfer est enchaîné, * les Prophètes tous ensemble se réjouissent. * Le Sauveur, disent-ils, est apparu à ceux qui demeurent dans la foi ; * venez, fidèles, prendre part à la Résurrection.
    4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    5. Kondakion des Martyres, ton 4 : Vous qui avez souffert avec longanimité pour la Trinité * et vaincu l’ennemi aux maintes ruses, vous vous êtes fraternellement revêtues de l’Esprit : * aussi demeurez-vous avec les cinq vierges, * dans le tabernacle céleste, ô martyres, ** avec les anges, dans la joie devant le Roi de toutes choses.
    6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    7. Kondakion de la Nativité de la Mère de Dieu, ton 4 : Joachim et Anne ont été délivrés de l’opprobre de la stérilité, * et Adam et Ève de la corruption de la mort, ô Immaculée, en ta sainte nativité ; * c’est elle que fête également ton peuple * libéré de la condamnation pour ses péchés, * en te criant : * « La stérile met au monde la Mère de Dieu, ** & la nourricière de notre vie ».

    Prokimen
    Du dimanche avant la Croix, ton 6 :
    ℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
    ℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).
    De la Nativité de la Mère de Dieu, ton 3 :
    ℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).
    Epîtres
    Du dimanche avant la Croix: Galates (§ 215) VI, 11-18.
    [Des Martyres : 2 Corinthiens (§ 181) VI, 1-10.]
    Alleluia
    Du dimanche avant la Croix, ton 1 :
    ℣. Il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton Nom, ô Très-Haut, (Psaume 91, 1)
    ℣. de publier au matin ton amour, ta fidélité au long des nuits (Psaume 91, 2).
    De la Nativité de la Mère de Dieu
    ℣. Ecoute, ma fille, regarde & tends l’oreille, oublie ton peuple & la maison de ton père (Psaume 44, 11).
    Evangile
    Du dimanche avant la Croix : Jean (§ 9) III, 13-17.
    [Des Martyres : Matthieu (§ 105) XXV, 14-30.]
    Mégalynaire à la Mère de Dieu durant l’anaphore :
    Magnifie, ô mon âme, la très glorieuse nativité de la Mère de Dieu. Étrangère est aux impies la glorification de la Trinité sans commencement, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, la toute- puissance incréée par laquelle le monde entier a été fondé sur un signe de Sa puissance.
    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    De la Nativité de la Mère de Dieu : J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

    XVIème dimanche après la Pentecôte

    Saint-Eugène, le dimanche 16 septembre 2012, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.

    La guérison de l’hydropique.

    “Voici d’abord la guérison d’un hydropique, en qui le poids de la chair accablait l’âme et éteignait l’ardeur de l’esprit. Puis vient une leçon d’humilité, quand le Seigneur condamne ceux qui, dans le banquet nuptial, choisissent les premières places : il le fait néanmoins avec douceur, voulant qu’une bonté persuasive tempère la sévérité de la réprimande, que la raison serve à la persuasion, et que la correction réprime la convoitise. Cette leçon d’humilité est accompagnée d’une leçon de miséricorde, et les paroles du Seigneur nous prouvent que la miséricorde doit se pratiquer envers les pauvres et les faibles ; car être hospitalier pour ceux qui en récompenseront, c’est plutôt de l’avarice que de la charité.” Homélie de saint Ambroise, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

  • Procession d’entrée : Les étendards du roi s’avancent, traduction versifiée du Vexilla Regis prodeunt – harmonisation du plain-chant traditionnel par Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Crucem tuam – František Picka (1873 † 1918), organiste, chef d’orchestre et compositeur à Prague
  • Pendant la communion : Vexilla Regis prodeunt – hymne de la sainte Croix, composée au VIème siècle par Saint Venance Fortunat lors de la susception à Poitiers des reliques de la vraie Croix par la reine de France Sainte Radegonde – mise en polyphonie d’Anthoine de Bertrand (1530 † 1581) et, pour la strophe O CRVX AVE, de Nicolas Antoine Lebègue (1631 † 1702), organiste du roi Louis XIV et de Saint-Merry
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du VIIIème ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : La Croix ouvre l’entrée au trône de la gloire, cantique sur un texte de Pierre Corneille (1606 † 1684), de l’Académie française, tiré de sa traduction versifiée de l’Imitation de Jésus-Christ (livre II, chap. 12 : Du chemin royal de la sainte Croix) – mélodie de Charles Gounod – harmonisation à 4 voix Henri de Villiers
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    Iconographie & les 3 leçons des nocturnes de ce dimanche, sur notre page Facebook.

    Décès de Mgr Amodeo

    C’est avec une grande peine que nous avons appris la mort de Mgr Angelo Amodeo, chanoine-cardinal de la sainte Eglise de Milan survenue ce 14 septembre 2012, en la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix (& 5ème anniversaire de l’entrée en vigueur du motu proprio Summorum Pontificum), âgé de 80 ans. C’est une grande figure du rit ambrosien traditionnel qui s’est éteinte. Merci Monseigneur pour avoir contribué à ce que ce rit vénérable ne s’éteigne pas ! Priez Dieu de vous envoyez des successeurs aussi digne de votre grande générosité et de votre énergie ! A Dieu, Monseigneur !

    Les funérailles de Mgr Amodeo seront célébrées au Dôme de Milan lundi 17 septembre à 8h45.

    “Ego Joannes audivi vocem de caelo dicentem mihi: Beati mortui qui in Domino moriuntur. Amodo jam dicit Spiritus, ut requiescant a laboribus suis: opera enim illorum sequuntur illos.”
    (Ex Missali Ambrosiano, pro defuncto Sacerdote)

    Programme du XVème dimanche après la Pentecôte – saints Anthime & Théoctiste – ton 6

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 16 septembre 2012 du calendrier grégorien – 3 septembre 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton VI de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le saint hiéromartyr Anthime, évêque de Nicomédie. Dioclétien inaugura sa grande persécution le 23 février 303 par un premier édit. Le second édit, publié un peu plus tard, visait plus particulièrement l’arrestation des évêques de l’Eglise. Saint Anthime, évêque de la ville de Nicomédie où résidait Dioclétien, fut une des premières victimes, avec un grand nombre de clercs et de fidèles. Il eut la tête tranchée. Saint Anthime est fêté le 27 avril en Occident. Voici la notice que lui consacre le Martyrologe romain :

    A Nicomédie, l’anniversaire de saint Anthime, évêque et martyr. Lors de la persécution de Dioclétien, il eut la tête tranchée pour avoir confessé le nom du Christ et obtint ainsi la gloire du martyre. Presque tout son troupeau le suivit : par sentence du juge, les uns furent décapités, les autres livrés aux flammes, d’autres furent mis sur des barques pour être noyés dans la mer.

    Nous fêtons aussi en ce 3 septembre notre vénérable Père Théoctiste, compagnon d’ascèse de saint Euthyme le Grand. Tous deux furent les parmi les pionniers du monachisme en Palestine. Ils se rencontrèrent à la laure de Pharan, non loin de Jérusalem, puis s’établirent autour d’une caverne dans le désert de Koutila, près de la Mer Morte, où beaucoup de disciples vinrent les rejoindre. Théoctiste devint leur higoumène et organisa leur vie cénobitique, tandis qu’Euthyme choisissait de garder la vie érémitique à proximité du nouveau monastère. Théoctiste parvint à un grand âge, et tombant soudain gravement malade, il s’endormit en paix dans le Seigneur le 3 septembre 467. Il fut enterré par saint Euthyme, alors âgé de 90 ans, et par le patriarche de Jérusalem Anastase.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 6 : Devant ton sépulcre les Puissances des cieux, * autant que les soldats furent frappés d’effroi ; * et Marie Madeleine se tenait près du tombeau, * cherchant ton corps immaculé ; * mais tu brisas l’Enfer sans te laisser vaincre par lui, * tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie. * Ressuscité d’entre les morts, ** Seigneur, gloire à toi.
    2. Tropaire du hiéromartyr, ton 4 : Des Apôtres ayant partagé le genre de vie et sur leur trône devenu leur successeur, * tu as trouvé dans la pratique des vertus la voie qui mène à la divine contemplation ; * c’est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, * tu luttas jusqu’au sang pour la défense de la foi; * hiéromartyr Anthime, * prie le Christ Dieu, ** afin qu’il sauve nos âmes.
    3. Tropaire du vénérable Père, ton 8 : Par les flots de tes larmes tu as fait refleurir le stérile désert, * par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, * tu devins un phare éclairant le monde entier en resplendissant de miracles ; ** Théoctiste notre Père, prie le Christ Dieu, de sauver nos âmes.
    4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    5. Kondakion du vénérable Père, ton 4 : Toi qui parmi les prêtres vécus dans la piété * et qui achevas la voie du martyre, * tu mis fin au service des idoles, * et tu fus le défenseur de ton troupeau, ô sage en Dieu. * Aussi, celui-ci te crie-t-il mystiquement : * délivre-nous des malheurs par tes prières, ** Anthime d’éternelle mémoire.
    6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    7. Kondakion du dimanche, ton 6 : De sa main vivifiante le Seigneur source-de-vie, * le Christ notre Dieu, * a fait surgir tous les morts des ténèbres de l’Enfer, * accordant la résurrection à tout le genre humain ; * il est vraiment notre Sauveur, ** notre vie, notre résurrection et le Dieu de l’univers.

    Prokimen
    Du dimanche, ton 6 :
    ℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
    ℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).
    Du hiéromartyr, ton 7 :
    ℟. Elle a du prix aux yeux du Seigneur, la mort de ses serviteurs (Psaume 115, 5).

    Epître
    Du dimanche : II Corinthiens (§ 176) IV, 6-15.
    Du hiéromartyr : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.

    Alleluia
    Du dimanche, ton 6 :
    ℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
    ℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).
    Du hiéromartyr, ton 2
    ℣. Que tes prêtres soient revêtus de justice, et que tes saints tressaillent de joie (Psaume 131, 9).

    Evangile
    Du dimanche : Matthieu (§ 92) XXII, 35-46.
    Du hiéromartyr : Jean (§ 36) X, 9-16.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.
    Du hiéromartyr : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

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    Exposition au musée de la Visitation de Moulins : “Sacrées soieries, étoffes précieuses à la Visitation”.

    Le musée de la Visitation conserve un ensemble unique en France de vêtements liturgiques catholiques, issu du savoir-faire des visitandines tant dans la création que dans l’entretien de ces œuvres à travers les siècles. En plus des ornements richement brodés qui ont été dévoilés en 2009 lors de l’exposition “De fleurs en aiguille, l’art de la broderie chez les visitandines”, le fond textile comporte une magnifique collection d’étoffes dévoilées dans l’exposition de cette année intitulée : Sacrées soieries, étoffes précieuses à la Visitation.

    Cet ensemble dans un parfait état de conservation, illustre le génie des tisserands depuis le XVIème siècle dans la confection des soieries destinées aux plus beaux habits, à l’ameublement et aux fastes des grandes cours d’Europe. Or la lumière, l’humidité et les aléas de l’histoire ont depuis entraîné l’altération et la disparition de la plupart de ces étoffes d’apparat. Ce n’est pas le cas dans les monastères de la Visitation avec la deuxième vie offerte par les religieuses à ces tissus civils grâce à leur transformation en vêtements liturgiques, précieusement conservés au fil du temps.

    L’exposition de cette année nous permet, en plus de la découverte d’une infime partie du patrimoine exceptionnel du musée de la Visitation, de parcourir d’une manière originale l’histoire de France et même d’Europe. Entre l’ornement confectionné avec le velours ayant servi au capitonnage du carrosse du sacre d’Henri IV et celui utilisant un brocart offert par la duchesse de Montmorency chaque pièce nous raconte un peu de notre passé. Les visitandines ayant noté au fil des siècles l’origine, l’histoire de chaque tissu reçu, nous pouvons suivre le parcours parfois cocasse de certaines pièces.

    Entièrement gratuite, l’exposition temporaire de cette année nous fait redécouvrir un patrimoine unique.

    Programme du XVème dimanche après la Pentecôte

    Saint-Eugène, le dimanche 9 septembre 2012, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.

    La résurrection du fils de la veuve de Naïm.

    “Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : “Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ””. Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

  • Procession d’entrée : Stirps Jesse – répons composé par saint Fulbert, évêque de Chartres († 1028) en l’honneur de la Nativité de Notre Dame, et chanté à l’office nocturne de cette fête – Polyphonie : Henri de Villiers
  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Ave Virgo gloriosa – motet à la T.S. Vierge – Henri de Villiers, sur un thème de Loyset Compère
  • Après la Consécration : O vere digna Hostia de Mathieu Gascongne, chantre de la chapelle de François Ier
  • Pendant la communion : Tota pulchra es – motet à la Très Sainte Vierge tiré du Cantique des Cantiques, d’André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris et de Louis XV à Versailles
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du Ier ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Sub tuum præsidium
  • Procession de sortie : O vous qui sur terre n’aspirez qu’au ciel
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Iconographie & les 3 leçons des nocturnes de ce dimanche, sur notre page Facebook.

    Programme du XIVème dimanche après la Pentecôte – saint Pimène le Grand – ton 5

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 9 septembre 2012 du calendrier grégorien – 27 août 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton V de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour notre vénérable père Pimène le Grand. Egyptien de naissance (il nait vers 340), saint Pimène (ou Poemène, Poémen, Pœmen, Pamin, Bimin) se retira au désert Scété (Ouadi Natroun) aux tous premiers temps du monachisme, où il semble avoir été disciple de saint Macaire. Il fut accompagné dans sa retraite monastique au désert par ses six frères, l’aîné s’appelait Anub et le benjamin Pesius. Après la première destruction de Scété par la tribu berbère des Mazices en 407, les sept frères allèrent s’établir plus à l’Est à Terenouthis (Kôm Abou Billou).

    Le Seigneur octroya à Pimène le don de guérir les malades. Une princesse romaine atteinte d’une maladie incurable s’était rendue dans divers églises et monastères mais ne guérissait pas. Elle arriva à Antinoë et le gouverneur l’accompagna avec ses hommes chez saint Pimène. Lorsqu’on l’avisa de son arrivée, il ne daigna pas aller à sa rencontre en disant : “Qu’ai-je à faire avec les rois de la terre ?” Mais, devant l’insistance des frères, il sortit la retrouver et elle se prosterna à ses pieds. Il pria sur de l’huile et elle en fut ointe. Alors, elle guérit instantanément et voulut lui faire des présents mais il n’accepta que des vases pour l’autel : une patène, un calice et une croix en or. Saint Pimène parvint à un si haut degré de perfection qu’il fut comme le père, le directeur & l’éducateur de tous les anachorètes d’Egypte et de la Thébaïde. Il laissa de nombreux apophtegmes (son nom apparait dans environ 300 des Apophtegamata Patrum, ce qui en fait l’Abba le plus cité), dont voici un florilège :

    • A quelqu’un qui l’interrogeait sur la dureté de cœur, Abba Poemen a répondu : “La nature de l’eau est tendre, celle de la pierre est dure ; mais si l’eau coule constamment goutte à goutte sur la pierre, elle la creuse peu à peu. De même la parole de Dieu amollit notre cœur endurci. L’homme qui entend fréquemment la parole de Dieu laisse son cœur s’ouvrir à la crainte de Dieu.”
    • Un frère interrogea Abba Poemen en disant : “Que faire, car je suis négligent dans ma façon de demeurer en cellule ?” Le vieillard lui dit : “Ne méprise personne, ne juge personne, ne dis de mal de personne, & Dieu te procurera le repos & tu demeureras sans trouble dans ta cellule”.
    • Abba Poemen dit : “La volonté de l’homme est un grand mur d’airain entre lui et Dieu (Jérémie 1, 18). C’est une pierre qui fait obstacle. Si tu tournes le dos à cette volonté égoïste, tu dis, toi aussi : “Avec Dieu, je sauterai le grand mur” (Psaume 17, 30). Mais si la recherche de la justice va de pair avec la volonté propre, c’est que l’homme est malade”.
    • Un frère dit à l’Abba Poemen : “J’ai fait un gros péché et je veux en faire pénitence durant trois ans”. Le vieillard lui dit : “C’est beaucoup !” Et le frère lui dit : “Au moins une année !” Le vieillard lui dit de nouveau : “C’est beaucoup !”. Ceux qui étaient présents lui dirent : “Quarante jours !” Il dit encore : “C’est beaucoup !” Et il ajouta : “Moi, je vous dis que si un homme se repent de tout son coeur et ne recommence pas à commettre le péché, trois jours suffisent pour que Dieu l’accueille !”
    • On a dit d’Abba Arsène que toute sa vie, assis à son travail manuel, il avait un linge sur lui à cause des larmes qui coulaient de ses yeux. Abba Poemen, ayant appris qu’il était mort, dit en pleurant : “Bienheureux es-tu, Abba Arsène, d’avoir pleuré sur toi-même en ce monde ! Car celui qui ne pleure pas sur lui-même ici-bas, pleurera éternellement. Ainsi, soit ici-bas, de plein gré, soit là-bas dans les tourments, il est impossible de ne pas pleurer”.
    • Abba Poemen disait souvent : “Ce qu’il nous faut, c’est une intelligence en éveil”.
    • Quelques-uns des vieillards vont chez Abba Poemen et lui disent : “A ton avis, quand nous voyons un frère dormir à l’office, faut-il le secouer pour qu’il se tienne éveillé durant la prière ? “. Il leur dit : “Moi, quand je vois le frère dormir, je lui mets la tête sur mes genoux et je le fais reposer”.
    • Abba Joseph raconte : Abba Isaac dit : “Un jour, j’étais assis à côté d’Abba Poemen et je le vis en extase. Comme j’étais très libre pour lui parler, je me prosternais et le suppliais, disant : “Dis-moi où tu étais”. Et lui, contraint, me dit : “Ma pensée était là où se trouve la sainte Marie, Mère de Dieu, qui pleurait sur la croix du Sauveur. Et pour moi, je voudrais tout le temps pleurer ainsi”.
    • Abba Poemen dit : “Celui qui réjouit le plus l’Ennemi, c’est celui qui ne veut pas montrer ses pensées à son Abba”.
    • Abba Poémen dit : “Un jour, quelqu’un a demandé à Abba Paèsios : Que faire à mon âme, car elle est insensible et ne craint pas Dieu”. Et Abba Paèsios lui dit : “Attache-toi à un homme qui craint Dieu, et vivant près de lui, toi aussi, tu apprendras à craindre Dieu”.
    • Un frère interroge Abba Poemen et lui dit : ” Des frères habitent avec moi ; veux-tu que je leur commande ? ” Le vieillard répond : “Non, mais fais d’abord le travail, et s’ils veulent vivre, ils veilleront sur eux-mêmes”. Le frère lui dit : “Mais ce sont eux-mêmes, Père, qui veulent que je leur commande”. Le vieillard lui dit : “Non, mais deviens leur modèle, non pas leur législateur”.
    • L’Abba Poémen a dit : “Le deuil est à double action : il travaille et il garde”.
    • Un jour qu’Abba Isaac était assis chez l’Abba Poemen, on entendit le cri d’un coq. Il lui dit : “Il y a donc cela ici, Abba ?”. Le vieillard lui dit : “Isaac, pourquoi me forcer à parler ? Toi et tes semblables, vous entendez cela. Mais celui qui est vigilant n’en a nul souci”.
    • Un frère dit à abba Poemen : “Si je tombe dans une faute lamentable, ma pensée me ronge et me reproche : Pourquoi es-tu tombé ?” L’ancien lui dit : “À l’heure même où l’homme succombe à l’égarement, s’il dit : J’ai péché, aussitôt c’est fini.”
    • Abba Poemen a dit encore : Il y a une voix qui crie à l’homme jusqu’à son dernier souffle : “Aujourd’hui, convertis-toi.”
    • Abba Poemen a dit que le bienheureux abba Antoine disait : Le grand exploit de l’homme, c’est de prendre sur lui sa faute devant le Seigneur et de s’attendre à la tentation jusqu’au dernier souffle.
    • Un frère demanda à abba Poemen : “Que dois-je faire pour mes péchés ?” L’ancien lui dit : “Qui veut racheter ses péchés, les rachète par les pleurs, et qui veut acquérir les vertus, les acquiert par les pleurs.”
    • Un frère demanda à abba Poemen : “Si l’homme tombe dans quelque péché et se convertit, obtiendra-t-il le pardon de Dieu ?” L’ancien lui dit : “Assurément Dieu, qui a commandé aux hommes de pardonner, ne le fera-t-il pas lui-même davantage ? Il a commandé en effet à Pierre de pardonner jusqu’à soixante-dix-sept fois sept fois”
    • Abba Poemen a dit : Se jeter en présence de Dieu, ne pas s’estimer soi-même et rejeter derrière soi la volonté propre, sont les instruments de l’âme.
    • Abba Joseph dit : Un jour, nous sommes assis avec Abba Poémen. Il parle d’Abba Agathon. Nous lui disons : “Agathon est bien jeune. Pourquoi l’appelles-tu Abba ?”. Abba Poémen dit : “Parce que sa bouche fait de lui un Abba”.
    • Abba Pœmen disait qu’Abba Jean avait dit : “Les saints ressemblent à un jardin dont les arbres portent des fruits variés, tout en étant arrosés par la même eau. De fait, autre est l’activité de tel saint, autre celle de tel autre, mais c’est un seul Esprit qui agit en eux tous.”
    • Et enfin ce dernier apophtegme, qui traduit bien le caractère de saint Pimène : Un frère interrogea Abba Poemen en disant : “Un héritage m’a été laissé, que dois-je en faire ?” Le vieillard lui dit : “Va, reviens dans trois jours et je te le dirai.” Il revint donc selon ce qui lui avait été fixé. Et le vieillard dit : “Qu’ai-je à te dire, frère ? Si je te dis de le donner à l’église, ils y feront des banquets ; si je te dis de le donner à ta parenté, tu n’en tireras aucun profit ; si je te dis de le donner aux pauvres, tu négligeras de le faire. Fais donc comme tu veux, cela ne me regarde pas.”

    Saint Poemen mourut à l’âge avancé de 110 ans en 450.

    Saint Pimène est fêté également à la date du 27 août au rit romain. Voici la courte notice du Martyrologe romain à cette date :

    Dans la Thébaïde, saint Pœmen, anachorète.

    L’Eglise copte le classe parmi les martyrs sans effusion de sang et le fête le 4 du “mois” épagomène de Pi Kogi Enavot (El Nasi en arabe), qui correspond bien à la même date du 27 août julien (= 9 septembre grégorien).

    *

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Les vertus angéliques sur ton tombeau, * les gardes pétrifiés de crainte, * Marie près de ton sépulcre cherchait ton corps très pur ; * Toi, Tu captives l’enfer sans être séduit. * Tu vas à la rencontre de la Vierge, ** Tu donnes la Vie, ô Ressuscité des morts, gloire à toi !
    2. Tropaire du vénérable Père, ton 8 : Par les flots de tes larmes tu as fait refleurir le stérile désert, * par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, * tu devins un phare éclairant le monde entier en resplendissant de miracles ; ** Pimène notre Père, prie le Christ Dieu, de sauver nos âmes.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion du vénérable Père, ton 4 : De tes combats lumineux, vénérable Père, * voici le jour de la sainte mémoire, * il réjouit les âmes des croyants, * Pimène divinement sage, ** tu es notre vénérable Père.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 5 : Des enfers où tu descendis, mon Sauveur, * tu as brisé les portes, Tout-Puissant, * pour ressusciter les morts, ô Créateur ; * et tu brisas l’aiguillon de la mort, * Adam fut délivré de la malédiction ; * et nous, Seigneur, nous te crions : ** sauve-nous, dans ton amour pour les hommes.

    Prokimen
    Du dimanche, ton 5 :
    ℟. Toi, Seigneur, tu nous prends en garde, tu nous protèges d’une telle engeance, à jamais (Psaume 11, 8).
    ℣. Sauve-moi, Seigneur, il n’est plus de saints (Psaume 11, 2).
    [Du vénérable Père, ton 7 :
    ℟. Elle a du prix aux yeux du Seigneur, la mort de ses serviteurs (Psaume 115, 5).]

    Epîtres
    Du dimanche : II Corinthiens (§ 170) I, 21 – II, 4.
    Du vénérable Père : Galates (§ 213) V, 22 – VI, 2.

    Alleluia
    Du dimanche, ton 5 :
    ℣. Toi, Seigneur, tu nous prends en garde, tu nous protèges d’une telle engeance, à jamais (Psaume 11, 8).
    ℣. Sauve-moi, Seigneur, il n’est plus de saints (Psaume 11, 2).

    Evangiles
    Du dimanche : Matthieu (§ 89) XXII, 1-14.
    Du vénérable Père : Matthieu (§ 10) IV, 25 – V, 12.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.
    Du vénérable Père : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.