Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme de la fête de tous les saints

Page de garde d'un martyrologe romainSaint-Eugène, le jeudi 1er novembre 2012, messe solennelle en rit romain traditionnel de 11h.

Catéchisme sur la fête de tous les saints

Aujourd’hui, bien-aimés frères, nous célébrons, dans l’allégresse d’une solennité commune, la fête de tous les Saints. Leur société réjouit les cieux, leur protection console la terre, leur triomphe couronne la sainte Église. Plus la profession de leur foi a été ferme dans les tourments, plus ils ont d’éclat dans la gloire. Car la violence du combat s’augmentant, l’honneur des combattants s’est aussi accru. Les diverses tortures du martyre rehaussent le triomphe, et des souffrances plus affreuses ont procuré de plus délicieuses récompenses. Notre mère l’Église catholique, répandue au loin dans tout l’univers, à qui Jésus-Christ, son chef, apprit par son exemple à ne craindre ni les outrages, ni les croix, ni la mort, s’est de plus en plus fortifiée, non par la résistance, mais par la patience. Pour encourager toutes ces légions d’illustres athlètes, jetés en prison comme des criminels, et pour les animer tous à soutenir le combat avec la même ardeur et un courage égal, elle leur a inspiré la sainte ambition d’un glorieux triomphe.
Sermon de saint Bède le Vénérable, prêtre, IVème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

  • Propre grégorien du jour
  • Procession d’entrée: orgue
  • Messe Ad Majorem Dei Gloriam (1699) d’André Campra, (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris et de Louis XV à Versailles
  • Séquence parisienne : Sponsa Christi, quæ per orbem – selon la tradition, l’orgue figure les versets impairs
  • Credo de la Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou – Et incarnatus est de la Messe Ad Majorem Dei Gloriam d’André Campra
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Angeli, Archangeli – grand motet sur le texte de l’antienne de Magnificat des Ières vêpres de la Toussaint – Jean Veillot († 1662), chanoine et maître de chapelle de Notre-Dame de Paris, du roi Louis XIV et des Bénédictines de Montmartre
  • Ite missa est de la Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont
  • Pendant le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Psaume CL de César Franck (1822 † 1890), organiste de la Basilique Sainte Clotilde à Paris
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    Programme de la fête de Notre Seigneur Jésus-Christ Roi

    Christ en gloire, miniature du XIIIème siècleSaint-Eugène, le dimanche 28 octobre 2012, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.

    La fête du Christ-Roi a été instituée par le Pape Pie XI le 11 décembre de l’Année Sainte 1925 par l’encyclique Quas Primas, écrite non seulement dans le contexte de l’avènement du communisme athée en Russie mais aussi pour combattre le développement moderne du laïcisme occidental. La fête a été placée par le Pape Pie XI au dimanche qui précède la fête de la Toussaint, afin de montrer le lien existant entre la royauté du Christ et sa diffusion par la sainteté.

    Quel intérêt pour le Roi des siècles de devenir le roi des hommes ? Le Christ n’est pas roi d’Israël pour lever un tribut, pour équiper une armée ou pour combattre des ennemis visibles, mais pour gouverner les âmes, pour veiller à leur salut éternel, et pour conduire au royaume des cieux ceux qui croient, espèrent et aiment. Pour le Fils de Dieu égal au Père, Verbe “par qui tout fut fait”, c’est donc une condescendance de consentir à être roi d’Israël et non une promotion. C’est la marque de sa miséricorde, bien loin d’être un accroissement de pouvoir. II est au ciel le Seigneur des anges celui qui reçoit sur terre le nom de roi des Juifs… Mais le Christ n’est-il que roi des Juifs ? Ne l’est-il pas de toutes les nations ? — Bien sûr que si ! Il l’avait dit prophétiquement : “J’ai été constitué par Dieu roi sur Sion, sa montagne sainte, je publierai le décret du Seigneur.” Mais, puisqu’il s’agit de la montagne de Sion, on pourrait dire qu’il a été constitué roi des Juifs seulement, aussi les versets suivants déclarent-ils : “Le Seigneur m’a dit : tu es mon fils, c’est moi qui t’engendre aujourd’hui ; demande et je te donnerai les nations pour héritage et pour ta possession les confins de la terre.”
    Homélie de saint Augustin, prêtre, VIIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au troisième nocturne.

  • Propre grégorien du jour – Kyriale & Credo : de la Messe royale du 1er ton d’Henry du Mont, sous-maître de la chapelle du roi Louis XIV
  • Procession d’entrée : Dominus regnavit de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711 † 1772), maître de la Chapelle royale de Versailles
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Laudes carolingiennes (VIIIème siècle)
  • Après la Consécration : O salutaris hostia – François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Pendant la communion : Dixit Dominus (H. 197) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de chapelle de Mademoiselle de Guise, du Dauphin, des Jésuites et de la Sainte Chapelle
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est de la Messe de du Mont
  • Au dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Christus vincit – Mélodie d’Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse, harmonisation du chanoine Gaston Roussel (1913 † 1985), curé de Port-Marly, maître de chapelle de la cathédrale de Versailles
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    Programme du XXIème dimanche après la Pentecôte – saint Lucien d’Antioche – ton 4

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 28 octobre 2012 du calendrier grégorien – 15 octobre 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton IV de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le saint hiéromartyr Lucien, prêtre d’Antioche. Saint Lucien naquit à Samosate en 235. Orphelin à 12 ans, il quitta sa patrie à la mort de ses parents en abandonnant tous ses biens aux pauvres. Il se rendit alors à Edesse pour recevoir l’enseignement spirituel d’un maître réputé nommé Macaire. Après avoir reçu le saint baptême, il passa là plusieurs années dans une ascèse très stricte, avant de devenir prêtre à Antioche. Dans cette ville, il s’adonna à l’étude des Saintes Ecritures & entreprit de corriger les fautes qui s’étaient glissées dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, soit par l’inexactitude des copistes, soit par la malice des hérétiques. Ne se contentant pas de collationner le grec des Septante sur les meilleurs exemplaires, il le revit sur le texte hébreu, qu’il entendait parfaitement. Saint Jérôme nous apprend que l’édition de saint Lucien était plus exacte et plus correcte que celles d’Hésychius et de saint Pamphile, qu’elle était exempte des falsifications reprochées à Aquila et à Théodotion, et qu’il en avait fait lui-même le plus grand usage. Les Eglises d’Antioche et de Constantinople l’adoptèrent et la conservèrent jusqu’au Vème siècle. Aujourd’hui encore, les savants estiment un manuscrit des Septante en raison de sa conformité avec l’édition de saint Lucien. Saint Lucien fit des disciples et fonda à Antioche une école de théologie et d’exégèse, appelée l’Ecole des Exégètes, laquelle compta hélas parmi ses élèves l’infâme Arius. Il joua un rôle dans l’invention des reliques de saint Etienne en indiquant à l’évêque de Jérusalem l’emplacement du corps du protomartyr dont il avait reçu la révélation dans un songe. Emmené à Nicomédie où se trouvaient alors l’empereur Maximin, saint Lucien fit devant son juge une apologie de la foi pour laquelle il avait été traduit en justice. En voici un extrait :

    “Si vous refusez de vous en rapporter à mon témoignage sur la divinité de Jésus-Christ, vous n’avez qu’à consulter vos annales et vos archives : vous y trouverez que du temps de Pilate, pendant que le Christ était mis à mort, le soleil disparut et l’univers fut enseveli dans les ténèbres en plein midi.”

    Pendant qu’on l’interrogeait, saint Lucien faisait toujours la même réponse :

    “Quelle est ta patrie ? — Je suis chrétien ! — Quelle est ta profession ? – Je suis chrétien ! — Qui t’a donné le jour ? — Je suis chrétien !”

    Saint Jean Chrysostome a écrit des merveilles sur cette admirable réponse de saint Lucien :

    “Parce que le disciple de Notre Seigneur Jésus-Christ, en disant qu’il est chrétien, explique parfaitement bien, en un seul mot, quelle est sa patrie, sa famille et sa profession. Sa patrie parce que, n’en ayant point sur la terre, il n’en reconnaît pas d’autre que la Jérusalem céleste ; sa famille, parce qu’il ne croit pas avoir d’autres parents que les Saints ; enfin sa profession, puisque toute sa vie est dans le ciel”.

    Il fut jeté en prison où il resta 9 ans avant d’y mourir le 7 janvier 312, un an avant l’édit de Constantin. La veille de sa mort, des disciples lui ayant fait passer du pain et du vin, il célébra les saints mystères de la fête de la Théophanie en utilisant sa propre poitrine comme autel. “Ma poitrine, dit le saint à ses disciples inquiets, servira d’autel, et vous qui m’entourez, vous formerez le temple qui nous dérobera aux regards des profanes.”

    Après la mort de saint Julien, Maximin commanda qu’on lui attacha une grosse pierre à la main droite et que son corps fut jeté dans la mer afin d’en ôter à jamais le souvenir. Il resta dans les eaux pendant quatorze jours et au quinzième le saint apparu à un de ses parents, Glycérius, pour lui indiquer un endroit du rivage où il trouverait son corps. Arrivés sur place, les chrétiens aperçurent un grand dauphin qui le déchargea sur le bord de mer et expira à côté de lui. Son corps ne comportait aucune corruption ni mauvaise odeur si ce n’est que sa main droite alourdie de la pierre était coupée. Peu de temps après, la mer la rapporta au même endroit. Sainte-Hélène, mère de l’empereur Constantin, fit bâtir un beau temple à Hélénopolis qui portait le nom du saint. Plus tard l’empereur Charlemagne fit rapporter ses reliques dans la ville d’Arles en Provence après y avoir fait bâtir une église en son honneur. Bien que les révolutionnaires aient profané cette église en 1793, l’archevêque d’Aix, Mgr Bernet, reconnut néanmoins en 1839 les reliques qui avaient échapé aux outrages comme étant bien celles de saint Lucien.

    Le rit romain le célèbre au 7 janvier et voici sa notice au Martyrologe romain :

    A Nicomédie, l’anniversaire du bienheureux Lucien, prêtre de l’Eglise d’Antioche et martyr. Justement célèbre pour sa science et son éloquence, il souffrit pour la foi du Christ durant la persécution de Galère Maximien et fut inhumé à Hélénopolis, en Bithynie. Saint Jean Chrysostome a célébré ses louanges.

    Et voici le témoignage d’Eusèbe de Césarée :

    “Parmi les martyrs d’Antioche, il y eut Lucien, qui pendant toute sa vie fut un prêtre excellent de l’église de ce pays ; à Nicomédie, en présence de l’empereur, il prêcha hautement le royaume céleste du Christ, d’abord dans un discours sous forme d’apologie, et ensuite par ses œuvres.” (Eusebe, Histoire Ecclésiastique, livre 8, 13,1).

    Aux heures
    Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du hiéromartyr. Kondakion : du dimanche.

    Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleine de fierté, aux apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !”
    2. Tropaire du hiéromartyr, ton 4 : Ton Martyr Lucien, Seigneur, pour le combat qu’il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons; ** par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion du hiéromartyr, ton 2 : Dans l’ascèse tu brillas tout d’abord * et par le martyre ensuite resplendis : * aussi, tel un astre resplendissant, * nous te glorifions par nos cantiques, Lucien. ** Intercède sans cesse auprès de Dieu pour nous tous.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 4 : Mon Sauveur & mon libérateur * a ressuscité tous les mortels, * les arrachant par sa force divine aux chaînes du tombeau ; * il a brisé les portes de l’Enfer ** et en maître souverain il est ressuscité le troisième jour.
    Prokimen
    Du dimanche, ton 4 :
    ℟. Que tes œuvres sont grandes, Seigneur ! Toutes, avec sagesse tu les fis (Psaume 103, 24).
    ℣. Bénis le Seigneur, mon âme ! Seigneur, mon Dieu, tu es si grand ! (Psaume 103, 1).
    Epître
    Du dimanche : Galates (§ 203) II, 16-20.
    Alleluia
    Du dimanche, ton 4 :
    ℣. Va, chevauche pour la cause de la vérité, de la piété & de la justice (Psaume 44, 5).
    ℣. Tu aimes la justice, tu hais l’impiété (Psaume 44, 8).
    Evangile
    Du dimanche : Luc (§ 35) VIII, 5-15.
    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. Alleluia, alleluia, alleluia.

    Programme du XXIème dimanche après la Pentecôte

    Saint-Eugène, le dimanche 21 octobre 2012, grand’messe de 11h.

    La Parabole du débiteur impitoyable

    Pour plus de clarté, prenons un exemple. Si l’un de nous commet un adultère, un homicide, un sacrilège, eh bien, ces crimes plus importants que la dette de 10.000 talents, sont remis à ceux qui implorent, pour autant qu’eux-mêmes remettent à ceux qui leur doivent beaucoup moins. Mais si pour une injure reçue nous sommes implacables, si pour une parole amère nous gardons rancune sans fin, ne reconnaîtrons-nous pas que nous méritons d’être incarcérés et que par l’exemple de notre action nous nous fermons la possibilité du pardon pour nos fautes plus graves ?
    Homélie de saint Jérôme, prêtre, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

  • Procession d’entrée : orgue
  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : orgue
  • Après la Consécration : O vere digna Hostia de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Pendant la communion : Nisi Dominus (H. 150) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du Ier ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Sub tuum
  • Procession de sortie : orgue
  • Organiste : Bruno Rattini

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    Programme du XXème dimanche après la Pentecôte – Pères du concile de Nicée II – ton 3

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 21 octobre 2012 du calendrier grégorien, 8 octobre 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton III de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour les saints Pères du septième concile œcuménique, second de Nicée, tenu en 787, réuni par l’impératrice Irène en présence des légats du pape Adrien pour régler la crise iconoclaste. Les Pères de Nicée demandent la restauration des images du Christ, de la Vierge et des saints qui aident la prière et permettent de communiquer avec le divin. L’image n’est pas le modèle qui y est figuré, mais la vénération rendue à l’image renvoie au modèle.

    Aux heures
    A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la Mère de Dieu. Kondakion : de la Mère de Dieu.
    A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des saints Pères. Kondakion : du dimanche.

    Tropaires des Béatitudes : six tropaires du ton dominical et 4 tropaires de la 3ème ode du canon des saints Pères :
    1. Les divins Pasteurs du troupeau, * ayant reçu du Christ cette révélation * que son Eglise indivise ne chancellera pas, * ont chassé, comme sectateurs de l’Antéchrist, ** de l’assemblée des croyants ceux qui voulaient l’ébranler.
    2. Puisant aux sources du salut, * l’assemblée des Pères nettoya * les torrents troubles et chargés de boue ; * alors le peuple du Christ, assoiffé, ** put boire aux flots de leurs purs enseignements.
    3. Dans l’illustre ville de Nicée, * contre les iconoclastes, ces gens détestables, * se tint le septième concile des amis du Christ * dont les empereurs Constantin et Irène ** se firent les défenseurs.
    4. Qu’ils aillent au feu éternel, * les impies qui refusent de vénérer * la sainte icône de la Mère de Dieu * et de reconnaître qu’elle a mis au monde ** le Christ, homme et Dieu à la fois.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les Célestes soient en liesse ! * Que les terrestres se réjouissent ! * Car le Seigneur a établi son Règne par son bras, * terrassant la mort par la mort, * Lui le Premier-Né d’entre les morts. * Il nous libère du ventre de l’enfer, ** et offre au monde la grande miséricorde.
    2. Tropaire des saints Pères de Nicée, ton 8 : Sois glorifié par-dessus tout, ô Christ notre Dieu * qui sur terre as établi nos Pères saints comme des flambeaux * et grace à eux nous as tous conduits vers la vraie foi: ** Dieu de miséricorde, Seigneur, gloire à toi.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion des saints Pères, ton 8 : Le Fils qui s’est levé du Père comme un soleil * en deux natures est né d’une femme ineffablement ; * l’ayant connu, nous ne pouvons renier l’empreinte de ses traits, * mais la reproduisons pour la vénérer fidèlement; * c’est pourquoi l’Eglise, conservant la vraie foi, ** baise l’icône du Christ incarné.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 3 : Du tombeau tu es ressuscité * en ce jour, ô Dieu de miséricorde, * nous arrachant aux portes de la mort ; * en ce jour Adam tressaille d’allégresse et Eve danse de joie, * et tous ensemble les Patriarches & les Prophètes chantent inlassablement ** la force & la puissance de ta divinité.

    Prokimen
    Du dimanche, ton 3 :
    ℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).
    ℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).
    Des saints Pères, ton 4 :
    ℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel, 3, 26).

    Epîtres
    Du dimanche : Galates (§ 200) I, 11-19.
    Des saints Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.

    Alleluia
    Du dimanche, ton 3 :
    ℣. En toi, Seigneur, j’ai mon abris ; sur moi pas de honte à jamais (Psaume 30, 2).
    ℣. Sois pour moi un Dieu qui me défend, un lieu fort qui me sauve (Psaume 30, 3.)
    Des saints Pères, ton 1 :
    ℣. O Dieu, nous avons ouï de nos oreilles, nos pères nous ont raconté l’œuvre que tu fis de leur jours, aux jours d’autrefois (Psaume 43, 2).

    Evangile
    Du dimanche : Luc (§ 30) VII, 11-16.
    Des saints Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    Des saints Pères : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. (Psaume 32, 1) Alleluia, alleluia, alleluia.

    Programme de la fête de saint Denys, premier évêque de Paris, & ses compagnons Rustique, prêtre, & Eleuthère, diacre, martyrs

    Saint-Eugène, le dimanche 14 octobre 2012, grand’messe de 11h.

    Saint Denis est le premier évêque de Paris, il mourut martyr avec ses compagnons saint Rustique, prêtre, et saint Eleuthère, diacre.

    Selon la Passion la plus ancienne, écrite vers 500, Denys a été envoyé de Rome en Gaule comme évêque missionnaire par le pape saint Clément, troisième successeur de saint Pierre, de 88 à 97. Parvenu à Paris avec deux disciples, Rustique & Eleuthère, Denys y construit la première cathédrale, prêche la foi véritable aux habitants et les convertit au Christ. Les autorités romaines ne tardent pas à remarquer son action. Soumis à un interrogatoire, Denys et ses compagnons se déclarent chrétiens et sont mis à mort, décapités par le glaive du bourreau. Selon la tradition, les trois saints souffrirent le martyre à Montmartre (= le mont des Martyrs). Pour empêcher que leurs dépouilles ne soient jetés dans la Seine, une aristocrate romaine encore païenne, Catulla, décide de s’en emparer par la ruse et de les ensevelir dans un champ de sa propriété au Nord de Lutèce. La tombe de saint Denys devint très tôt lieu de pèlerinage et de nombreux chrétiens se firent ensevelir au plus près de celle-ci dès la paix de l’Eglise survenue au IVème siècle sous le règne de Constantin. Sainte Geneviève fit construire vers 520 une première église sur la sépulture de saint Denys, qui devint par la suite l’Abbaye royale de Saint-Denis, lieu de sépulture des rois de France.

    Fête double de 1ère classe dans l’archidiocèse de Paris, la solennité extérieure en est transférée au dimanche qui suit le 9 octobre.

  • Kyriale : Messe Royale du Ier ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), organiste de Saint-Paul et de la reine, sous-maître de la chapelle du roi Louis XIV – propre du jour chanté en vieux plain-chant parisien
  • Avant la messe : Sebastian Anton Scherer (1631 † 1712), organiste de la cathédrale d’Ulm : Toccata Prima
  • Procession d’entrée: improvisation sur l’introït de la messe
  • Introït – Annuntiate inter gentes (ton iii.)
  • Graduel – Gloria vestra sumus (ton i.)
  • Alleluia – Beatus vir sanctus Dyonisius (ton v.)
  • Prose parisienne – Gaude prole, Græcia (ton i) – prose attribuée au roi Robert II le Pieux (972 † 1031) – selon la tradition, l’orgue figure les versets impairs
  • Offertoire – Tradidimus vobis (ton ii.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Offertoire en A mi la de Jean-François d’Andrieu (1682 † 1738), organiste de Saint-Barthélémy et du Roi à Versailles
  • Préface parisienne de saint Denys & de ses compagnons
  • Après la Consécration : O salutaris hostia sur le ton du récitatif liturgique de la préface – Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Hymne – Lux de luce Deus (ton i). Hymne de l’office parisien de Saint Denis (cette hymne à servi de modèle à Saint Thomas d’Aquin pour la composition du Sacris solemniis) -alternances d’orgue de Jehan Titelouze (1563 † 1633), organiste de la cathédrale de Rouen
  • Communion – In benedictione justorum (ton i.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est sur le chant du Ier Kyrie de la Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont
  • Pendant le dernier Evangile : Inviolata
  • Procession de sortie : Laudes carolingiennes (VIIIème siècle) : Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat !
  • Organiste : Anne Foulard

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    Programme du XIXème dimanche après la Pentecôte – Pokrov – ton 2

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 14 octobre 2012 du calendrier grégorien, 1er octobre 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi la fête du Pokrov ou Protection de Notre-Dame la Mère de Dieu & toujours Vierge Marie.

    Le mot Pokrov – Покров – signifie “voile” en russe. Dans l’hébreu de l’Ancien Testament, le mot “voile” (seter) signifie aussi, au sens figuré, “protection, sécurité”.

    La fête du “Pokrov” ou de la “Protection de la Mère de Dieu” a lieu le 1er octobre. C’est une fête propre à l’Eglise russe mais qui pourtant commémore une apparition de la Mère de Dieu à Constantinople dans l’église des Blachernes, illustre sanctuaire marial et très belle église de la Ville.

    Un peu avant l’an 936 (année où mourut saint André le Fol), au cours de la vigile de toute la nuit du samedi au dimanche (ce dimanche tombait cette année-là le 1er octobre), saint André, un Fol-en-Christ d’origine slave et son disciple Epiphane assistaient à l’office dans l’église de Sainte-Marie des Blachernes. Ils eurent tous deux peu après minuit l’apparition de la Vierge Marie, très grande et majestueuse, accompagnée de saint Jean Baptiste et de saint Jean le Théologien. La Vierge se mit alors à genoux et durant une heure elle pria pendant que des larmes inondaient son visage. Puis elle vint au-dessus de l’autel et pria pour le peuple. Alors elle déploya son voile, en tint les extrémités de ses deux mains qu’elle étendit dans une attitude d’orante et pria pour le peuple ainsi couvert de son voile.

    La fête du Pokrov qui commémore cette apparition fut instituée en Russie au XIIème siècle par André Bogolioubski, grand-prince de Vladimir de 1157 à 1174, en remerciement pour sa victoire sur les Bulgares de la Volga en 1164. Saint André le Fol – commémoré par les Ménées slaves au 2 octobre – était du reste son saint patron.

    L’Eglise de Grèce a institué le 21 octobre 1952 – sur le modèle du Pokrov slave – une fête de la Sainte Protection de la Mère de Dieu, fixée au 28 octobre, jour de la fête nationale hellène. L’acolouthie de cette nouvelle fête a été composée par l’hymnographe du Mont-Athos le moine Gérasime Mikragiannanisos.

    Aux heures
    A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Pokrov. Kondakion : du dimanche.
    A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Pokrov. Kondakion : du Pokrov.

    Tropaires des Béatitudes : six tropaires du ton dominical et 4 tropaires de la 3ème ode du canon du Pokrov :
    1. Nous tes serviteurs qui nous tenons avec foi * dans ton église, nous comptons sur ta pitié : * notre Dame, visite notre pauvreté * et garde-nous de tout mal, ** protégeant de ton saint voile le peuple chrétien.
    2. Les Prophètes qui maintenant te servent avec les Anges * t’ont désignée d’avance de multiples noms, ô Vierge ; * en leur compagnie prie Dieu pour nous, * afin que dans la joie ** nous puissions tous fêter brillamment le saint jour de ta Protection.
    3. Gédéon t’a préfigurée comme toison, * puisque sur toi comme rosée * est descendu le Christ notre Dieu : * prie-le de nous donner victoire sur l’ennemi * comme jadis sur Madian, ** pour que ta sainte fête soit ainsi glorifiée.
    4. De ton voile qui resplendit * plus que les rayons du soleil * tu éclaires l’Eglise et le peuple chrétien * et tu dissipes les ténèbres de nos péchés par ta visite, ô Mère ** qui pour nous intercèdes auprès de ton Fils et ton Dieu.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
    2. Tropaire du Pokrov, ton 4 : En ce jour célébrons, ô peuple, cette fête lumineuse, * à l’ombre de ta venue, ô Mère de Dieu, * et, élevant le regard vers ton image très pure * disons humblement: * recouvre-nous de ton voile vénérable * et délivre-nous de tout mal, ** priant ton Fils le Christ notre Dieu de sauver nos âmes.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion du dimanche, ton 2 : Lorsque tu es ressuscité du tombeau, Sauveur tout-puissant, * l’Enfer à la vue de ce miracle fut saisi de frayeur ; * les morts se sont levés et, te voyant, la création partage ta joie, * Adam s’unit à l’allégresse ; ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du Pokrov, ton 3 : La Vierge en ce jour se tient dans l’église * et prieinvisiblement Dieu pour nous avec le chœur des saints;* les Anges et les Pontifes se prosternent, * les Apôtres et les Prophètes exultent;* car la Mère de Dieu prie pour nous le Dieu prééternel.

    Prokimen
    Du dimanche, ton 2 :
    ℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
    ℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
    Du Pokrov, ton 3 :
    ℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).

    Epîtres
    Du dimanche : 2 Corinthiens (§ 194) XI, 31 – XII, 9.
    Du Pokrov : Hébreux (§ 320) IX, 1-7.
    Après le second voile était le tabernacle, appelé, le Saint des saints..

    Alleluia
    Du dimanche, ton 2 :
    ℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
    ℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).
    Du Pokrov, ton 8 :
    ℣. Ecoute, ma fille, regarde & tends l’oreille, oublie ton peuple & la maison de ton père (Psaume 44, 11).

    Evangile
    Du dimanche : Luc (§ 26) VI, 31-36.
    Du Pokrov : Luc (§ 54) X, 38-42 ; XI, 27-28.
    Jésus lui dit : Mais plutôt heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la pratiquent !

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    Du pokrov : J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

    Programme de la Fête du Très-Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie

    Saint-Eugène, le dimanche 7 octobre 2012, grand’messe de 11h.

    Cette fête de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire célèbre la victoire navale obtenue le 7 octobre 1571 à Lépante par les armées chrétiennes de la Sainte Ligue, conduite par don Juan d’Autriche, contre les Turcs, pourtant largement supérieurs en nombre, mais qui subissent une écrasante défaite : 192 vaisseaux capturés ou coulés (sur 300 engagés) contre une 12aine seulement pour les chrétiens.

    Avant la bataille, afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, le pape saint Pie V avait ordonné un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

    Le soir de la bataille, le pape va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : “Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse”. C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

    En commémoration de la bataille de Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : Auxilium christianorum, ora pro nobis – Secours des chrétiens, priez pour nous. Il institue une fête de Notre-Dame de la Victoire et fit insérer au Martyrologe romain à la date du 7 octobre la mention suivante :

    “Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de l’insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la Mère de Dieu.”

    Grégoire XIII renouvelle en 1573 l’ordonnance de saint Pie V, ajoutant que désormais la fête aura lieu tous les premiers dimanches d’octobre, dans toutes les églises où se trouve un autel ou une chapelle sous l’invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu’elle portera désormais ce même nom. Répondant à l’instante prière de la Reine Marie-Anne, le pape Clément X étend en 1671 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Espagne, sans condition. Clément XI étend en 1716 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Eglise, en mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Le 11 septembre 1887, Léon XIII ordonne de célébrer dans toute l’Eglise, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l’office de Notre-Dame du Rosaire fixé au premier dimanche d’octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce n’est en cas d’occurrence d’un office de rite supérieur.

    “Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite l’Ave Maria autant de fois qu’il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l’Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge. Chaque jour, le Rosaire procure des avantages aux chrétiens.” Urbain IV († 1264)
    “Le Rosaire est le fouet du démon.” Adrien VI († 1523).
    “Le Rosaire est un moyen donné par le Ciel pour apaiser la colère de Dieu.” Grégoire XIII (1573)
    “Le Rosaire est un moyen merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce de Dieu.” Grégoire XIV († 1591)
    “Le Rosaire est le trésor des grâces.” Paul V († 1621)
    “Le Rosaire est le remède souverain aux erreurs et aux vices.” Benoît XII († 1730)
    “Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire.” Pie IX († 1878)

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa IX Cum Jubilo – mémoire du XVIème dimanche après la Pentecôte
  • Avant la messe : Verset sur Gaudeamus – Joseph Jongen (1873 † 1963), directeur du Conservatoire royal de Bruxelles
  • Procession d’entrée: Litanies de la Sainte Vierge – Chant de Besançon
  • Credo III
  • Et incarnatus est de la Missa syllabica de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la collégiale de Saint-Quentin, des cathédrales d’Abbeville et d’Amiens, et de la Sainte Chapelle de Paris
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Ave Maria – Marcel Dupré (1886 † 1971), organiste de Saint-Sulpice
  • Après la Consécration : O salutaris hostia – François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Agnus Dei de la Messe Ad Majorem Dei Gloriam (1699) d’André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris et de Louis XV à Versailles
  • Pendant la communion : Marcel Dupré, 15 versets pour les Vêpres du commun des fêtes de la Sainte Vierge : 3ème antienne : Nigra sum sed formosa, filiæ Jerusalem – 5ème antienne : Speciosa facta es et suavis – plain-chant & orgue
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est IX
  • Pendant le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Marcel Dupré, Vêpres de la Vierge : 1ère antienne : Dum esset rex in accubitu suo – plain-chant & orgue
  • Organiste : Anne Foulard

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    Programme du XVIIIème dimanche après la Pentecôte – sainte Thècle – ton 1

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 7 octobre 2012 du calendrier grégorien – 24 septembre 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton I de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour sainte Thècle la Protomartyre, égale aux Apôtres. Quoique rédigés vers 160 par un prêtre d’une église d’Asie, les Actes de Paul & Thècle ont pu conserver des traditions orales plus anciennes. Thècle était une jeune fille de la ville d’Iconium en Lycaonie, qui se convertit en écoutant la prédication de saint Paul, qu’elle accompagna quelques temps dans ses voyages apostoliques. Thècle est tenue pour être la première femme à souffrir les épreuves du martyre. Sa mémoire fut en grande vénération dans les temps patristiques.

    Thècle a été associée à la prédication de Paul. Parmi les plus anciens témoignages de l’art chrétien, les peintures d’une cave située à Ephèse non loin de la Maison de la Vierge dépeignent Paul & Thècle. Ces fresques, découvertes par des archéologues en 1906, et qui remontent au IVème-VIème siècle, représentent la Vierge Marie, saint Paul & sainte Thècle. Dans les catacombes de sainte Thècle à Rome a été de même découvert par une équipe d’archéologue en juin 2010 le plus vieux portrait de l’apôtre saint Paul (datant du IVème siècle).

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
    2. Tropaire de la Protomartyre, ton 4 : Enseignée par la parole de Paul, Vierge de Dieu Thècle * et confirmée dans la foi par Pierre, * par Dieu appelée au martyre, que parmi les femmes tu fus la première à éprouver ; * tu entras dans les flammes comme dans un lieu florissant, * et, alors que les fauves et les jeunes gens t’effrayaient, * tu t’armas de la Croix : ** aussi, toi qui es digne de toute louange, prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.
    3. Kondakion de la Protomartyre, ton 8 : Tu as brillé par la splendeur de ta virginité, * de la couronne du martyre te voilà parée * et tu fus une apôtre glorieuse, nous le croyons ; * en rosée tu changeas la fournaise de feu * & tu apaisas la fureur du taureau ** par ta prière, car tu fus la première au combat.
    4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    5. Autre kondakion de la Protomartyre, ton 2 : Après avoir blessé ton cœur avec l’amour du Christ, ô Vierge sage, * tu as, comme fiancée, méprisé les biens transitoires qui ne comptent pas ; * tu as aussi bravé le feu et fermé la gueule des bêtes sauvages. * Et, épargnée par elles, tu as pris soin de suivre Paul, ** O Thècle, première femme martyre.
    6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    7. Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.
    Prokimen
    1. Du dimanche, ton 1 :
    ℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
    ℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
    De la Protomartyre, ton 4 :
    ℟. Dieu est admirable dans ses saints, lui le Dieu d’Israël (Psaume 67, 36).
    Epîtres
    Du dimanche : 2 Corinthiens (§ 188) IX, 6-11.
    [De la Protomartyre : 2 Timothée (§ 296) III, 10-15.]
    Alleluia
    Du dimanche, ton 1 :
    ℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi (Psaume 17, 48).
    ℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ (Psaume 17, 51).
    De la Protomartyre
    ℣. Il a exaucé mes prières, & m’a tiré de l’abîme de misère et de la boue profonde où j’étais (Psaume 39, 2).
    Evangile
    Du dimanche : Luc (§ 17) V, 1-11.
    [De la Protomartyre : Matthieu (§ 104) XXV, 1-13.]
    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    De la Protomartyre : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.