Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme de la fête de l’Immaculée Conception

Saint-Eugène, le samedi 8 décembre 2012, messe de 9h30 – raccord & habillement à 9h – Fête d’obligation dans l’Eglise universelle (mais plus en France depuis le Concordat de 1802).

Catéchisme sur l’Immaculée Conception

  • Kyriale VIII – De Angelis
  • Credo III
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Conceptio Mariæ virginis – Prose des missels médiévaux (XIIIème siècle)
  • Après la Consécration : O salutaris hostia, pour le temps de l’Avent – musique de Virgile Le Blanc (1592)
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Programme du premier dimanche de l’Avent

    Saint-Eugène, le dimanche 2 décembre 2012, grand’messe de 11h.

    Catéchisme de l’Avent

    Samedi 26 novembre – 20h : vigile de prière pour la vie naissante : chant des vêpres, salut du Très-Saint Sacrement, complies, matines & laudes du Ier dimanche de l’Avent.

    Le temps de l’Avent – du latin adventus qui signifie venue – est le temps liturgique préparatoire de Noël. Cette période a été instituée en Occident au cours du Vème siècle, sans doute en écho des conciles d’Ephèse et de Chalcédoine qui ont mis l’accent des prédicateurs sur l’Incarnation. A Rome, la messe stationale de ce premier jour de l’année liturgique se fait en la Basilique de Sainte-Marie-Majeure, reconstruite en 432 après le Concile d’Ephèse en l’honneur de la Mère de Dieu. Du reste, l’homélie de saint Grégoire le Grand qui se lit cette nuit à l’office nocturne a été prononcée dans cette basilique.

    Dans l’Eglise romaine, l’Avent commence quatre dimanches avant Noël. Suivant le 9ème canon du concile de Macon de 581, l’Avent de l’ancien rit des Gaules comportait lui six dimanches (et commençait par la saint Martin le 11 novembre), comme du reste le font toujours les Milanais qui suivent le rit ambrosien. Les Mozarabes adoptèrent un Avent de cinq semaines en 650. Les syriaques orientaux (assyriens & chaldéens) observent un Avent de quatre semaines comme les romains, et ce sont les seuls orientaux à avoir un temps liturgique spécial avant Noël. Chez les byzantins, seul un jeûne préparatoire commençant le 15 novembre est observé, sans incidence marquée dans les temps liturgiques, seuls les deux dimanches avant Noël font mémoire des ancêtres du Christ selon la chair.

    L’Avent dans le rit romain est un temps de pénitence, que les usages liturgiques marquent de plusieurs façons : le violet devient la couleur de la liturgie, on n’orne plus les autels de fleurs, l’orgue cesse de se faire entendre seul, le diacre & le sous-diacre déposent leur dalmatique & leur tunique pour prendre les chasubles pliées. Le chant du Te Deum est supprimé de l’office nocturne et celui du Gloria de la messe (ce dernier, qui commence par les paroles même du chant des Anges lors de la naissance du Sauveur, se fera de nouveau entendre à Noël à la messe de minuit). Toutefois, ce temps de pénitence est aussi un temps de joyeuse espérance, avec l’emploi de textes magnifiques qui la chantent, l’alleluia n’y est du reste pas supprimé, contrairement au Carême. A l’office nocturne, on commence en ce jour la lecture du livre du prophète Isaïe, laquelle s’achèvera à Noël. On cantile les leçons d’Isaïe sur un ton spécial, particulièrement joyeux.

    Il convient que tout homme se prépare à l’avènement du Sauveur ; de crainte qu’il ne le trouve livré à la gourmandise, ou embarrassé dans les soucis du siècle. Il est prouvé, par une expérience de tous les jours, que la vivacité de l’esprit s’altère par l’excès du boire, et que l’énergie du cœur est affaiblie par une trop grande quantité d’aliments. Le plaisir de manger peut devenir nuisible, même à la santé du corps, si la raison et la tempérance ne le modèrent, ne résistent à l’attrait, et ne retranchent au plaisir ce qui serait superflu.
    Sermon de saint Léon le Grand, pape, Vème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

  • Kyriale : selon les anciens usages parisiens pour ce dimanche
  • Procession d’entrée : Conditor alme siderum – hymne de l’Avent, à vêpres – texte du IXème siècle, polyphonie de Virgile Le Blanc (1592) extraite de « La Doctrine chrestienne » du R.P. Coyssard, s.j.
  • Trope de l’introït : Sanctissimus namque Gregorius – VIIIème ton – XIème-XIIème siècles
  • Kyrie XIV Iesu Redemptor – Selon l’antique tradition parisienne, on chante aujourd’hui ce Kyrie
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Mœsta Sion, prose de l’Avent de l’ancien rit de Lisieux, du 1er ton
  • Préface de l’Avent au propre de l’archidiocèse de Paris
  • Sanctus XI
  • Après la Consécration : O salutaris sur le ton de Conditor alme siderum – d’après Virgile Le Blanc (1592)
  • Agnus Dei XVII
  • Pendant la communion :
    – Alma Redemptoris Mater en plain-chant grégorien
    – Salus æterna, séquence du premier dimanche de l’Avent (XIème siècle) des anciens missels parisiens
    – Rorate cœli, plain-chant de l’Oratoire de France – 1615 – harmonisations du refrain : traditions de Langres et d’Avignon – chant des versets : tradition de Rouen

  • Prière pour la France, faux-bourdon du 1er ton à l’usage de l’Eglise de Paris (édition de 1739)
  • Ite missa est XIV
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Procession de sortie : Venez, divin Messie – texte (1701) de l’abbé Simon-Joseph Pellegrin (1663 + 1745), sur le vieux noël « Laissez paistre vos bestes » ; harmonisation de M. l’abbé Lambert (Versailles, 1845)
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    Programme du XXVIème dimanche après la Pentecôte – saint Barlaam – ton 1

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 2 décembre 2012 du calendrier grégorien – 19 novembre 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton I de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour saint Barlaam de Césarée, martyr. Saint Barlaam, d’humble naissance, était originaire des environs d’Antioche. Durant la persécution de Dioclétien, il fut jeté en prison. Traduit devant le juge, qui se moqua de son langage rustique, on le déchira à coups de fouets et avec des ongles de fer jusqu’à lui ouvrir les côtés. Barlaam demeurait constant dans sa foi au Christ durant ces divers supplices. Le juge inventa alors un supplice nouveau pour l’obliger à sacrifier : l’ayant fait mener près d’un autel païen dédié aux faux dieux où l’on avait allumé du feu pour un sacrifice, les païens lui prirent la main, la remplirent d’encens & de charbons brûlant et la lui tinrent immédiatement au dessus du feu, espérant que n’en pouvant supporter l’ardeur, il jetterait les charbons et l’encens sur l’autel. Mais saint Barlaam conserva sa main fermée et préféra être brûlé que de faire mine de sacrifier aux idoles.

    Supportant dans sa main la braise avec l’encens,
    Barlaam encensa le seul Dieu tout-puissant.
    Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen. Synaxaire du jour.

    Saint Jean Chrysostome & saint Basile ont laissé deux homélies prêchées en l’honneur de saint Barlaam. Toutes deux paraissent indiquer qu’elles ont été prononcées près du tombeau du martyr, mais saint Jean Chrysostome a donné la sienne à Antioche et saint Basile à Césarée de Cappadoce. On pense d’ordinaire que saint Barlaam, originaire d’Antioche, a été martyrisé à Césarée où était son tombeau, mais qu’une église lui était dédiée dans la ville d’Antioche, sa patrie. Cette église est du reste attestée vers l’an 480.

    Le rit romain commémore également au 19 novembre saint Barlaam. Voici la notice que lui consacre le Martyrologe romain :

    A Césarée de Cappadoce, saint Barlaam, martyr. Quoiqu’ignorant & inculte, il triompha du tyran par la sagesse dont le Christ le remplit ; il surmonta même la violence du feu par la constance invincible de sa foi. En son jour anniversaire, saint Basile le Grand prononça un célèbre discours.

    Aux heures
    A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du martyr. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du martyr.
    A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du martyr. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : du dimanche.

    Tropaires des Béatitudes : six tropaires du ton dominical occurent et 4 tropaires de la 3ème ode du canon du saint :
    1. La consistance de ta chair * et l’harmonie de tes membres, saint Martyr, * ont cédé totalement ; ** mais la vigueur de ton âme n’en fut pas brisée.
    2. Tu supportas vaillamment les coups * de ceux qui labourèrent tes flancs, * illustre Martyr, et tu montras ** la plus grande fermeté.
    3. Qui pourra faire, Bienheureux, * les éloges te convenant * pour ta vigoureuse fermeté ** et pour tes inflexibles sentiments ?
    4. Epouse toute-pure de Dieu, * la corruption de la mort fut arrêtée * lorsque de ton sein est apparue ** dans la chair la Vie personnifiée.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
    2. Tropaire du martyr, ton 4 : Ton Martyr Varlaam, Seigneur, pour le combat qu’il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons; ** par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion du martyr, ton 4 : Resplendissant de force en ton holocauste, saint Martyr, * tu t’es offert au Christ notre Dieu * en agréable sacrifice d’encens ; * toi qui as reçu la couronne de gloire, Barlaam, ** intercède sans cesse pour nous.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.

    Prokimen
    1. Du dimanche, ton 1 :
    ℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
    ℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
    [Du martyr, ton 7 :
    ℟. Le juste a sa joie dans le Seigneur, et en lui il se réfugie (Psaume 63, 11).]

    Epîtres
    Du dimanche : Ephésiens (§ 229) V, 8-19.
    [Du martyr : Ephésiens (§ 233) VI, 10-17.]

    Alleluia
    Du dimanche, ton 1 :
    ℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi (Psaume 17, 48).
    ℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ (Psaume 17, 51).
    [Du martyr, ton 4 :
    ℣. Les justes crient, le Seigneur les écoute, et de toutes leurs angoisses il les délivre (Psaume 33, 18).]

    Evangile
    Du dimanche : Luc (§ 66) XII, 16-21.
    [Du martyr : Matthieu (§ 11) V, 14-19.]

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    Du martyr : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.