Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Messe traditionnelle à Notre-Dame de Paris le 29 mai 2013

Notre-Dame de Paris - messe traditionnelle du 29 mai 2013

Ce mercredi 29 mai 2013, la paroisse Saint-Eugène – Sainte-Cécile se rend en pèlerinage à Notre-Dame de Paris à l’occasion du 850ème anniversaire de l’édification de l’actuelle cathédrale.

Départ en pèlerinage de Saint-Eugène à 19h.
Entrée dans la cathédrale par le portail Nord (rue du Cloître Notre-Dame, à gauche quand vous regardez la cathédrale de face).
A 20h15, messe solennelle célébrée au maître-autel de la Pieta, par Monsieur le curé de Saint Eugène.
(les fidèles empêchés pas leur travail de participer au pèlerinage à pied dans les rues de Paris peuvent bien sûr nous rejoindre directement à Notre-Dame pour la messe).

Dans le cadre de l’année de la foi et à l’occasion du 850ème anniversaire de la construction de la cathédrale actuelle, vous pouvez gagnez – dans le cadre de ce pèlerinage, une indulgence plénière applicable aux vivants ou aux morts.

A deux jours de la fête liturgique de la Dédicace de Notre-Dame de Paris dans le calendrier traditionnel (31 mai), la messe qui sera célébrée sera la messe votive de la dédicace, avec mémoire de sainte Marie Madeleine de Pazzi.

PROGRAMME

  • Propre grégorien : messe votive de la dédicace – Kyriale : Messe VIII – De Angelis
  • Procession d’entrée : Dominus regnavit (« Le Seigneur règne », incipit du psaume 92) de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711 † 1772), maître de la Chapelle royale de Versailles
  • Prose de la dédicace : Jerusalem & Sion Filiæ – prose d’Adam de Saint-Victor (c. 1112 † c. 1192), préchantre de la cathédrale de Paris – plain-chant recomposé au XVIIIème siècle par l’Abbé d’Haudimont, maître de chapelle de la cathédrale de Châlons-sur-Saône puis de Notre-Dame de Paris et de Saint-Germain L’Auxerrois (avant 1790) – selon la tradition, l’orgue figure les strophes impaires
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Angeli, Archangeli – grand motet à tous les saints de Jean Veillot († 1662), chanoine et maître de chapelle de Notre-Dame de Paris, du roi Louis XIV et des Bénédictines de Montmartre
  • Benedictus polyphonique – alternance du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres
  • Après la Consécration : O salutaris sur le ton du récitatif liturgique de la préface – Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Tantum ergo « Vigilantium » – hymne du Saint Sacrement – texte de Saint Thomas d’Aquin – adaptation & harmonisation : Henri de Villiers – traduction versifiée du XVIIIème siècle
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie et station à la statue de Notre-Dame de Paris
    Conformément à l’antique coutume de la cathédrale, le clergé se rend en procession à la statue de Notre-Dame au chant du répons suivant :
    Sancta et immaculata – répons processionnel et invocation à Notre-Dame de Paris – plain-chant grégorien et faux-bourdon de Mgr Jehan Revert, maître de chapelle de Notre-Dame de Paris, arrangé à 5 voix mixtes par Olivier Schneebeli.
    Arrivé à la statue de Notre-Dame, celle-ci est encensée au chant du Magnificat royal – psalmodie attribuée au roi Louis XIII, faux-bourdon traditionnel à Paris depuis le XVIIème siècle (c’est au chant de ce Magnificat que Paul Claudel reçut, devant la statue de Notre-Dame, la grâce de la conversion aux secondes vêpres de Noël, 25 décembre 1886)
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Notre-Dame de Paris - gravure des livres liturgiques parisiens du XVIIIème siècle

    Opération ScholaPourTous :-)

    26 mai - tous à Paris

    Les choristes de scholas de province qui se trouveraient à Paris ce week-end sont les bienvenus s’ils souhaitent chanter la messe de la fête de la Trinité demain à Saint-Eugène.

    Répétition ce samedi 25 août à 18h à Saint-Eugène, Paris IX (entrée par la porte sur le côté de l’église au 4 rue du Conservatoire). Messe demain 26 mai à 11h (échauffement et raccord avant la messe à 10h30).

    Les servants de messe qui souhaiteraient servir sont également les bienvenus.

    A l’issue de la messe, la Schola Sainte Cécile vendra des sandwichs, boissons & autres ravitaillements afin de financer son pèlerinage auprès des reliques de saint Eugène à Tolède cet été.

    Programme de la fête de la Très-Sainte Trinité

    Hendrick van Balen - La Très-Sainte TrinitéCatéchisme sur la Trinité

    Saint-Eugène, le dimanche 26 mai 2013, grand’messe de 11h.

    A l’origine dans le rit romain, comme avait eut lieu la veille la longue messe du Samedi des Quatre-Temps, laquelle s’achevait tard dans la nuit en raison de toutes les ordinations à faire, il n’y avait pas de messe en ce dimanche (de mêmes qu’aux autres dimanches suivant les samedi des Quatre-Temps) : Dominica vacat. Vers le VIIIème siècle cependant, on commença à y célébrer une octave de la Pentecôte (premier dimanche après la Pentecôte). L’institution relativement récente et non universellement reçue de celle-ci fit que la place laissée vide fut aussi utilisée pour y célébrer la messe votive de la Sainte Trinité composée au VIIIème siècle par Alcuin. En 920, Etienne, évêque de Liège, consacra cette pratique en instituant en ce dimanche pour son diocèse la fête de la Trinité et en faisant composer un office complet en l’honneur de ce mystère. La célébration de cette fête se répandit rapidement dans tout l’Occident, en particulier sous l’action des moines clunisiens.

    La Très-Sainte Trinité : Père & Fils & Saint-EspritRome refusa dans un premier temps cet usage, estimant bien moderne l’idée de célébrer liturgiquement un mystère plutôt qu’un évènement historique. Alexandre II, pape de 1061 à 1073, tout en constatant que la fête est déjà répandue en beaucoup de lieux, déclare dans une de ses Décrétales que “ce n’est pas l’usage de Rome de consacrer un jour particulier à honorer la très sainte Trinité, puisqu’à proprement parler elle est honorée chaque jour” par la répétition de la petite doxologie : Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto, et dans un grand nombre d’autres formules de louange. C’est le pape français Jean XXII qui finalement accepta la fête dans un décret daté de 1334 et l’étendit à toutes les Eglises d’Occident. La fête de Trinité se substitua dès lors au premier dimanche après la Pentecôte (qui fut commémoré à l’office jusqu’en 1960 et dont la messe pouvait continuer à se dire dans les féries de la semaine qui suit ce dimanche).

    La Très-Sainte Trinité - gravure d'un canon pontifical du XVIIIème siècleLa fête de la Trinité fut, comme nous le disions, d’une grande popularité un peu partout en Occident dès le XIème – XIIème siècle. Les Anglais & les Dominicains – comme autrefois de nombreux diocèse français – comptent d’ailleurs les dimanches non “après la Pentecôte” mais “après la Trinité”. Dans beaucoup d’usages diocésains, l’hymne des vêpres “O lux beata Trinitas” fut chantée aux premières & secondes vêpres des dimanches après l’Epiphanie & la Pentecôte, faisant disparaître deux des sept hymnes d’un cycle qui initialement chantait les sept jours de la création sur les sept vêpres de la semaine (le rit romain ne le fit que pour les premières vêpres du dimanche). Dans le même ordre d’idée, un décret au XVIIIème siècle de la Sacrée Congrégation des Rites étendit pour le rit romain la préface de la Trinité à tous les dimanches après l’Epiphanie & la Pentecôte (on disait auparavant la préface commune ces dimanches-là).

    La célébration du mystère de la Trinité placée à l’octave de la Pentecôte était toutefois d’une grande cohérence théologique : c’est en effet l’effusion du Saint-Esprit à la Pentecôte qui nous révèle l’amour du Père et du Fils et nous manifeste glorieusement le mystère de la Trinité. Du reste, le rit byzantin a suivi la même intuition, puisqu’il a fini par surajouter à la fête de la Pentecôte une célébration de la Sainte Trinité. Aussi, dans l’office byzantin du jour de la Pentecôte, à une couche hymnographique ancienne chantant la descente du Saint-Esprit s’est ajoutée par la suite une seconde strate d’hymnes chantant la Trinité. Dans la mentalité des orientaux byzantins, la Pentecôte a fini par être perçue comme la fête de la Trinité, et la célébration plus particulière du Saint-Esprit s’est décalée au lundi de Pentecôte.

    “Nous avons célébré la venue de l’Esprit sanctificateur, annoncé comme devant venir perfectionner l’œuvre du Fils de Dieu. Nous l’avons adoré et reconnu distinct du Père et du Fils, qui nous l’envoyaient avec la mission de demeurer avec nous. Il s’est manifesté dans des opérations toutes divines qui lui sont propres ; car elles sont l’objet de sa venue. Il est l’âme de la sainte Église, il la maintient dans la vérité que le Fils lui a enseignée. Il est le principe de la sanctification dans nos âmes, où il veut faire sa demeure. En un mot, le mystère de la sainte Trinité est devenu pour nous, non seulement un dogme intimé à notre pensée par la révélation, mais une vérité pratiquement connue de nous par la munificence inouïe des trois divines personnes, adoptés que nous sommes par le Père, frères et cohéritiers du Fils, mus et habités par l’Esprit-Saint” (dom Guéranger).

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Messe VIII – De Angelis
  • Procession d’entrée: Regnávit Dóminus, hymne litanique du poète Sedulius (Vème siècle) – mélodie du XIIIème siècle
  • Introït – Benedicta sit sancta Trinitas (ton viii.)
  • Kyrie II Fons bonitatis, chanté avec ses tropes médiévaux
  • Graduale – Benedictus es, Domine (ton v.)
  • Alleluia – Benedictus es, Domine Deus (ton viii.)
  • Credo III
  • Et incarnatus de la Missa syllabica de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la Sainte Chapelle de Paris
  • Offertoire – Benedictus sit Deus Pater (ton iii.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Symbole Quicumque dit de Saint Athanase (symbole de foi remontant au IVème siècle) – psalmodie du IInd ton, avec faux-bourdon parisien (édition de 1739)
  • Après la Consécration : O salutaris – Michel Imbert, maître de musique de l’Eglise de Sens (Méthode de serpent de 1780)
  • Pendant la communion : Tantum ergo « Vigilantium » – hymne du Saint Sacrement – texte de Saint Thomas d’Aquin – adaptation & harmonisation : Henri de Villiers
  • Communion – Benedicimus Patrem cœli (ton iv.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est VIII
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Reine de France, priez pour nous – cantique d’Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse & de Notre-Dame-des-Victoires
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    *

    Cf. aussi : Plain-chant de la Trinité dans le graduel de Nivers (1679)

    Programme du dimanche du Paralytique – ton 3

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 26 mai 2013 du calendrier grégorien – 13 mai 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Après avoir fêté l’Apôtre Thomas le IInd dimanche de Pâques, les femmes Myrophores avec Nicodème et Joseph d’Arimathie le IIIème dimanche de Pâques, la liturgie byzantine propose à l’édification des fidèles les trois dimanches qui suivent des épisodes de la vie du Christ s’étant déroulés au cours des Cinquante Jours, la Pentecôte hébraïque :

  • la guérison du Paralytique à la piscine de Bethesda,
  • la conversion de la Samaritaine,
  • la guérison de l’Aveugle-né.
  • L’origine de la célébration de la guérison du Paralytique au IVème dimanche de Pâques est constantinopolitaine ; dans la tradition de Jérusalem, l’évangile de ce jour était lu le dimanche suivant.

    L’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement d’origine constantinopolitaine, comme du reste l’essentiel du Pentecostaire.

    Aux heures
    Tropaire du dimanche, ton 3. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion de la fête.

    Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 3, & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Triode fleuri.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les cieux se réjouissent ! * que la terre exulte d’allégresse ! 
* car le Seigneur a fait merveille par la force de son bras, 
* terrassant la mort par sa propre mort et devenant le Premier-né d’entre les morts !
 * Du sein de l’Enfer, Il nous a tous sauvés, ** accordant au monde la grande miséricorde.
    2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    3. Kondakion du Paralytique, ton 3 : Relève, Seigneur, mon âme cruellement paralysée par toutes sortes de péchés * & d’actions insensées, * par ta divine sollicitude, * de même que jadis Tu as relevé le paralytique, * afin que sauvé, je te clame : ** Ô Christ compatissant, gloire à ta puissance.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion de Pâques, ton 8 : Tu es descendu dans le tombeau, ô Immortel, * mais Tu as détruit la puissance des enfers * et Tu es ressuscité en vainqueur, ô Christ-Dieu. * Aux femmes myrrhophores Tu as annoncé : Réjouissez-vous ! ** & à Tes Apôtres Tu as donné la paix.

    Prokimen
    Du Paralytique, ton 1 :
    ℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
    ℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).

    Epître :
    Du Paralytique : Actes des Apôtres (§ 23) IX, 32-42
    Alors Pierre ayant fait sortir tout le monde, se mit à genoux et en prière : et se tournant vers le corps, il dit : Tabitha, levez-vous. Elle ouvrit les yeux ; et ayant vu Pierre, elle se mit sur son séant.

    Alleluia
    Du Paralytiques, ton 5 :
    ℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
    ℟. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).

    Evangile :
    Du Paralytique : Jean (§ 14) V, 1-15
    Depuis, Jésus trouva cet homme dans le temple, et lui dit : Vous voyez que vous êtes guéri ; ne péchez plus à l’avenir, de peur qu’il ne vous arrive quelque chose de pis.

    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
    L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
    Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !

    Verset de communion
    De Pâques : Recevez le corps du Christ, goûtez à la source immortelle.
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

    Pèlerinage de Chartres 2013

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    Messe de la vigile de la Pentecôte à Notre-Dame de Paris.

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    Messe de la fête de la Pentecôte.

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    Messe pontificale du lundi de Pentecôte à la cathédrale de Chartres.

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    Messe pontificale du lundi de Pentecôte à la cathédrale de Chartres.

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    Messe pontificale du lundi de Pentecôte à la cathédrale de Chartres.

    Merci infiniment à François N. pour ses photos ! Son album sur Picasa.

    Pèlerinages de Chartres d’hier & d’aujourd’hui

    Fêtes Mariales de 1927 - Ostension du voile de la Vierge

    Voilà mon bien-aimé qui me parle et qui me dit : Levez-vous, hâtez-vous, ma bien-aimée, ma colombe, mon unique beauté, et venez. Car l’hiver est déjà passé, les pluies se sont dissipées, et ont cessé entièrement. Les fleurs paraissent sur notre terre ; le temps de tailler la vigne est venu ; la voix de la tourterelle s’est fait entendre dans notre terre.
    Cantique des Cantiques 2, 10-12.

    Photo : Procession avec le voile de la Vierge, donné à la cathédrale de Chartres par l’empereur Charles-le-Chauve vers 876, lors des fêtes mariales de 1927.

    Confessionnal portatif - pèlerinage de Chartres 1953

    Regardez l’état si humilié et si pénible où je me trouve ; et remettez-moi tous mes péchés.
    Psaume 24, 18.

    Photo : 1953 – Pèlerinage de Chartres – confessionnaux portatifs (remarquez aussi les messes privées des prêtres en arrière-plan).

    Religieuses perçant les ampoules des pèlerins au Pèlerinage Chartres-Paris

    Si je disais, Mon pied a été ébranlé ; votre miséricorde, Seigneur ! me soutenait.
    Psaume 93, 18.

    Photo : Pèlerinage Chartres-Paris : des religieuses percent les ampoules des pèlerins. © Jean-Manuel Simoes.

    Mauriac et Danielou au Pèlerinage de Chartres de 1953

    La Sagesse enseigne au dehors ; elle fait entendre sa voix dans les places publiques.
    Proverbes 1, 20.

    Photo : François Mauriac et le futur cardinal Danielou au Pèlerinage de Chartres de 1953. © Marc Riboud.

    Pèlerinage Chartres-Paris 2013

    Heureux ceux dont la voie est pure et sans tache, et qui marchent dans la loi du Seigneur.
    Psaume 118, 1.

    Photo : Pèlerinage Chartres-Paris 2013. Courtoisie de Donald J.

    Programme du dimanche de la Pentecôte

    Catéchisme sur la Pentecôte

    Saint-Eugène, le dimanche 18 mai 2013, grand’messe de 11h.

    “Sous le règne des figures, le Seigneur marqua déjà la gloire future du cinquantième jour. Israël avait opéré, sous les auspices de l’agneau de la Pâque, son passage à travers les eaux de la mer Rouge. Sept semaines s’écoulèrent dans ce désert qui devait conduire à la terre promise, et le jour qui suivit les sept semaines fut celui où l’alliance fut scellée entre Dieu et son peuple. La Pentecôte (le cinquantième jour) fut marquée par la promulgation des dix préceptes de la loi divine, et ce grand souvenir resta dans Israël avec la commémoration annuelle d’un tel événement. Mais ainsi que la Pâque, la Pentecôte était prophétique : il devait y avoir une seconde Pentecôte pour tous les peuples, de même qu’une seconde Pâque pour le rachat du genre humain. Au Fils de Dieu, vainqueur de la mort, la Pâque avec tous ses triomphes ; à l’Esprit-Saint, la Pentecôte, qui le voit entrer comme législateur dans le monde placé désormais sous sa loi.

    Mais quelle dissemblance entre les deux Pentecôtes ! La première sur les rochers sauvages de l’Arabie, au milieu des éclairs et des tonnerres, intimant une loi gravée sur des tables de pierre ; la seconde en Jérusalem, sur laquelle la malédiction n’a pas éclaté encore, parce qu’elle contient dans son sein jusqu’à cette heure les prémices du peuple nouveau sur lequel doit s’exercer l’empire de l’Esprit d’amour. En cette seconde Pentecôte, le ciel ne s’assombrit pas, on n’entend pas le roulement de la foudre ; les cœurs des hommes ne sont pas glacés d’effroi comme autour du Sinaï ; ils battent sous l’impression du repentir et de la reconnaissance. Un feu divin s’est emparé d’eux, et ce feu embrasera la terre entière. Jésus avait dit : “Je suis venu apporter le feu sur la terre, et quel est mon vœu, sinon de le voir s’éprendre ?” L’heure est venue, et celui qui en Dieu est l’Amour, la flamme éternelle et incréée, descend du ciel pour remplir l’intention miséricordieuse de l’Emmanuel.” (dom Guéranger).

    La descente du Saint-Esprit sur les Apôtres au Cénacle étant survenue à la troisième heure du jour, l’heure de Tierce est aujourd’hui célébrée très solennellement. Son hymne usuelle, Nunc Sancte nobis Spiritus est en ce jour remplacée par le chant du Veni Creator. En France, il est de coutume que là où l’on ne peut chanter l’office de Tierce, la grand’messe de ce jour soit précédée du chant public du Veni Creator, auquel une indulgence plénière est accordée en ce jour aux conditions ordinaires.

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Messe IV – Cunctipotens
  • Procession d’entrée: orgue
  • Veni Creator Spiritus – plain-chant & alternances polyphoniques de Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul & du duc d’Anjou, maître de la musique de la Reine (on peut gagner une indulgence plénière aux conditions ordinaires pour le chant solennel du Veni Creator en ce jour)
  • Vidi aquam – reprise de l’antienne sur un faux-bourdon de Mgr Louis-Lazare Perruchot (1852 † 1931), maître de chapelle de Saint-François-Xavier à Paris et de la cathédrale de Monaco
  • Introït – Spiritus Domini (ton viii.)
  • Alleluia – Emitte Spiritum tuum (ton iv.)
  • Alleluia – Veni Sancte Spiritus (ton ii.)
  • Séquence Veni Sancte Spiritus – harmonisation du chanoine Revert, maître de chapelle de la cathédrale Notre-Dame de Paris
  • Credo de la messe royale du premier ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), organiste de Saint-Paul et de la reine, maître de la chapelle du roi Louis XIV
  • Offertoire – Confirma hoc Deus (ton iv.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Veni Creator Spiritus – grand motet de Michel Richard de Lalande (1657 † 1726), maître de la chapelle des rois Louis XIV & Louis XV
  • Après la Consécration : O salutaris hostia – François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Pendant la communion : Veni Creator pour un dessus seul pour le catéchisme (H. 70) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la Sainte Chapelle
  • Communion – Factus est repente (ton vii.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Après le dernier Evangile : Regina cœli – mise en polyphonie d’après Charles de Courbes (1622)
  • Procession de sortie : Beata nobis gaudia, hymne de la Pentecôte, à laudes – texte de saint Hilaire de Poitiers († 367), père & docteur de l’Eglise – musique de Charles de Courbes (1622) sur le plain-chant français traditionnel
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    La sainte messe sera chantée pendant l’octave de la Pentecôte : du mardi au vendredi à 19h et le samedi (samedi des Quatre-Temps) à 9h30.

    Programme du dimanche des Myrrophores – ton 2

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 19 mai 2013 du calendrier grégorien – 6 mai 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Le dimanche de la troisième semaine de Pâques, l’Eglise byzantine honore les saintes femmes Myrrophores (porteuses de myrrhe), qui ont embaumé le corps du Seigneur, ainsi que ceux qui contribuèrent à son ensevelissement : Joseph d’Arimathie et Nicodème. Ce dimanche constitue donc une synaxe de tous les témoins de l’ensevelissement et de la résurrection du Christ (comme la synaxe de la Mère de Dieu suit le jour de Noël ou la synaxe de Jean le Baptiste suit la Théophanie). L’évangile de la divine liturgie de ce jour est tiré de Marc 15, 43 à 16, 8, et relate l’ensevelissement & la résurrection du Christ. Il constitue une dérogation dans la lecture continue de l’évangile de saint Jean pendant le temps pascal. L’origine de cette fête est Constantinopolitaine (à l’origine, à Jérusalem, Marc 15, 43 – 16, 8 était précisément l’évangile du jour de Pâques – on y lisait Jean 2, 1-11 le troisième dimanche de Pâques).

    Saint Joseph d'Arimathie vient demander à Pilate de lui donner le corps de Notre Seigneur après sa mort en CroixJoseph d’Arimathie était membre du Sanhédrin (Luc 23, 50 – Marc 15, 43). En cette qualité, il a dû prendre part au jugement qui a condamné Jésus, “mais il n’avait pas donné son assentiment à leur décision & à leur acte, car c’était un homme bon & juste” (Luc 23, 51). Il s’était fait disciple de Notre Seigneur (Matthieu 27, 57), mais en secret, par crainte des Juifs (Jean 19, 38). Il était riche (Matthieu 27, 57), notable & grand (Marc 15, 43), aussi la liturgie byzantine le désigne sous l’appellation du “noble Joseph”. Il était originaire d’Arimathie (aujourd’hui Rentis, au Nord-Est de Lydda), mais devait habiter Jérusalem puisqu’il s’y était fait tailler son tombeau dans le roc, à la manière des riches.

    Quoique craintif de se déclarer pour Jésus au milieu du Sanhédrin, Joseph ose entreprendre la démarche auprès de Pilate pour ensevelir le corps de Jésus. D’après la coutume juive, les corps des suppliciés devaient être jetés dans des fosses communes qui étaient la propriété des tribunaux. Aussi Joseph s’adresse-t-il à Pilate, car la loi romaine concédait le cadavre d’un supplicié aux amis ou aux parents qui le réclamaient. Pilate, étonné de ce que Jésus fut décédé si tôt, ne fit pas de difficulté pour accorder à Joseph la faveur de rendre les derniers devoirs aux corps du Christ.

    Joseph descendit donc le corps de Jésus de la Croix, aidé vraisemblablement par les quelques disciples encore présents, probablement saint Jean, mais surtout Nicodème, explicitement nommé (Jean 19, 39). Comme Joseph, Nicodème fait partie du Sanhédrin (Jean 3, 1). Pendant que Joseph faisait les démarches auprès de Pilate, Nicodème avait dû aller acheter précipitamment les aromates nécessaires à l’ensevelissement, en se souciant semble-t-il de la quantité plus que de la qualité : environ 100 livres (soit 32 kg 700) d’une mixture de myrrhe & d’aloès.

    Le corps de Jésus, descendu de la Croix, a probablement d’abord été lavé. On y versa les aromates et on l’enveloppa dans un suaire propre (Matthieu 27, 59) avec plusieurs autres linges (bandelettes & pièces de linceuls cf. Jean 19, 40 – Luc 23, 53 – Marc 15, 46 – Matthieu 27, 58). Les saintes femmes durent prêter main forte à Joseph & Nicodème pour la toilette funéraire, mais celle-ci dû être faite à la hâte et de façon incomplète, car le crépuscule approchait et l’on entrait dans le grand Sabbat de la Pâques où tout travail de ce genre était prohibé.

    Jésus n’ayant pas de tombeau, Joseph lui céda le sien (Matthieu 27, 60) : un tombeau aristocratique tout neuf qui venait d’être taillé dans le roc, dans un enclôt tout près du Golgotha. Le corps de Jésus fut placé sur la banquette de pierre et Joseph roula la grande pierre prévue pour servir de fermeture au tombeau.

    Les saintes femmes qui avaient aidé à la toilette funèbre observèrent soigneusement où on avait placé le corps de Jésus : elles étaient décidées à accomplir à nouveau la toilette funèbre plus dignement et plus complètement, avec des onguents de grand prix, très tôt le dimanche matin, une fois le Sabbat de Pâques passé.

    Dans la tradition orientale, ces saintes femmes myrrophores – au nombre de 7 – sont les suivantes :

    1. Marie Madeleine (Marie de Magdala) (la seule mentionnée par Jean 20, 1), de qui Jésus avait chassé sept démons, la première arrivée au tombeau le dimanche matin (peut-être parce que les autres avaient été retardées par l’achat de nouvelles aromates),
    2. Marie de Jacques, femme de Cléophas (ou Clopas dit aussi Alphée) et mère de Jacques le Mineur et de Joseph (ou Joset), sœur de la Sainte Vierge (en réalité sa belle-sœur, Cléophas étant frère de Joseph) et donc tante de Jésus (cf. Jean 19, 25). Ses quatre fils Jacques, Joseph, Simon & Jude sont les cousins germains de Jésus, que l’évangile, à la manière sémite, désigne sous le nom de “frères” du Seigneur.
    3. Salomé (ou Marie Salomé), femme de Zébédée et mère des apôtres Jacques le Majeur & Jean l’Evangéliste, vraisemblablement eux aussi de la parenté de la Sainte Vierge et de saint Joseph.
    Ces trois myrrophores – appelées en Occident “les 3 Marie” – sont spécialement mentionnées par les 4 évangiles (Matthieu 27, 56 et 28, 1 – Marc 15, 40 et 16,1 – Luc 24, 10 – Jean 19, 25). Cependant, elles n’étaient pas les seules (cf. Luc 24, 10 : “celles qui leur firent ce rapport étaient Marie-Madeleine, Jeanne & Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles”), et la tradition leur associe les suivantes :
    4. Jeanne, femme de Chusa qui était intendant d’Hérode Antipas (citée nommément donc par Luc 24, 10).
    5. Suzanne, citée parmi les femmes qui accompagnaient Jésus et l’assistaient de leurs biens (Luc 8, 3).
    6. & 7. Marthe & Marie, les deux sœurs de Lazare.

    La tradition iconographique leur associe également la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu, qui, ayant assisté avec saint Jean à la mort de son fils, dût être présente lors de la déposition de la croix et des cérémonies de l’ensevelissement, conduites par Joseph d’Arimathie assisté de Nicodème.

    Les femmes myrrophores furent parmi les premières à suivre Jésus et soutenaient la troupe apostolique de leurs services & de leurs ressources. Elles lui furent fidèles jusqu’au bout, malgré l’échec apparent, au pied de la Croix, tandis que les disciples se tenaient loin. En récompense de la constance inébranlable de leur amour et de leur fidélité, c’est à elles qu’est confiée la première annonce de la résurrection.

    Aux heures
    Tropaire du dimanche, ton 2. Gloire au Père. tropaire de la fête (Le Noble Joseph). Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion de la fête.

    Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 2, & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Triode fleuri :
    1. Ressuscité du tombeau, toi qui pillas l’Enfer, * tu vivifias les morts et par ta résurrection * m’ouvris les immortelles sources : * délivre-moi, Sauveur, du lien de mes passions, * car tout ce que tu veux, tu le peux accomplir.
    2. Que rougissent les méchants, puisque le Christ * est ressuscité, réveillant les morts et leur criant : * “Courage, j’ai vaincu le monde !” * Croyez en lui ou bien restez muets, * vous qui rejetez sa résurrection !
    3. Aux Myrophores tu as dit : Réjouissez-vous ! * lorsque du sépulcre tu fus ressuscité, * et tu fis proclamer ta Résurrection par les Apôtres ; * délivre-moi, Sauveur, du lien de mes passions, * car tout ce que tu veux, tu le peux accomplir.
    4. Honorons le noble Joseph, partisan de la piété, * membre du Conseil et disciple du Seigneur, * chantons aussi les Myrophores et les Apôtres ; * avec eux tous, fidèles, célébrons * joyeusement la Résurrection du Sauveur.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu t’es abaissé jusqu’à la mort, toi l’immortelle vie, * tu as terrassé les enfers par l’éclat de ta divinité. * Lorsque tu as ressuscité les défunts de dessous la terre, * toutes les puissances des cieux ce sont écriées : ** O Christ, qui donnes la vie, notre Dieu, gloire à toi !”
    2. Tropaire de Joseph d’Arimathie, ton 2 : Le noble Joseph, * ayant descendu de la croix ton corps immaculé, * l’enveloppa d’un linceul blanc avec des aromates * et le coucha avec soin dans un tombeau neuf ; * mais tu es ressuscité le troisième jour, Seigneur, ** faisant au monde grande miséricorde.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion des Myrrophores, ton 2 : Ayant dit aux Myrrophores « Réjouissez-vous », * tu fis cesser par ta Résurrection, ô Christ Dieu, * les gémissements d’Eve, notre première mère. * Mais à tes apôtres tu as donné l’ordre de prêcher : ** “Le Sauveur est ressuscité du tombeau”.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion de Pâques, ton 8 : Tu es descendu dans le tombeau, ô Immortel, * mais Tu as détruit la puissance des enfers * et Tu es ressuscité en vainqueur, ô Christ-Dieu. * Aux femmes myrrhophores Tu as annoncé : Réjouissez-vous ! ** & à Tes Apôtres Tu as donné la paix.

    Prokimen
    Des Myrrophores, ton 6 :
    ℟. Sauve, Seigneur ton peuple * et béni ton héritage.
    ℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne sois pas sourd envers moi.

    Epître : Actes des Apôtres (§ 16) VI, 1-7
    Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous d’une probité reconnue, pleins de l’Esprit-Saint et de sagesse, à qui nous commettions ce ministère. (L’institution des diacres par les Apôtres)

    Alleluia
    Des Myrophores, ton 8 :
    ℣. Tu aimes ton pays, Seigneur, tu fais revenir les captifs de Jacob.
    ℣. Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s’embrassent.

    Evangile : Marc (§ 69) XV, 43 à XVI, 8
    Joseph d’Arimathie, qui était un homme de considération et sénateur, et qui attendait aussi le royaume de Dieu, s’en vint hardiment trouver Pilate, et lui demanda le corps de Jésus.

    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
    L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
    Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !

    Verset de communion
    De Pâques : Recevez le corps du Christ, goûtez à la source immortelle.
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

    Programme de la solennité de sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France

    La France Délivrée par sainte Jeanne d'ArcSaint-Eugène, le dimanche 12 mai 2013, grand’messe de 11h.

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : messe VIII – De Angelis
  • Procession d’entrée : Cantate en l’honneur de Jeanne d’Arc par le chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres
  • Vidi aquam – reprise de l’antienne sur un faux-bourdon de Mgr Louis-Lazare Perruchot (1852 † 1931), maître de chapelle de Saint-François-Xavier à Paris et de la cathédrale de Monaco
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Concordent nostris cælica, cantique à Sainte Jeanne d’Arc de Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié († 1930)
  • Sanctus : alternances polyphoniques du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres
  • Après la Consécration : O salutaris hostia – François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Agnus Dei : alternances polyphoniques du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres
  • Pendant la communion : Jesu corona virginum (H. 16) – Hymne du commun des vierges pour deux voix de femmes – polyphonie de Marc-Antoine Charpentier – texte de saint Ambroise de Milan (IVème siècle)
  • Prière pour la France, sur le 6ème ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est VIII
  • Après le dernier Evangile : Regina cœli – mise en polyphonie d’après Charles de Courbes (1622)
  • Encensement de la statue de Jeanne d’Arc & Procession de sortie : A l’étendard ! Paroles de Mgr Vié, évêque de Monaco, musique de Marcel Laurent, chanoine et maître de chapelle de la cathédrale d’Orléans – cantique composé pour accompagner la cérémonie annuelle chaque 7 mai à Orléans de la remise de l’étendard de Jeanne d’Arc à Mgr l’évêque par le maire de la ville
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    Programme du dimanche de Thomas – ton 1

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 12 mai 2013 du calendrier grégorien – 29 avril 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Huit jours après Pâques, le rit byzantin (comme le rit romain) célèbre la confirmation de la Résurrection à l’incrédule Apôtre Thomas et sa magnifique profession de foi dès qu’il eut reconnu son Rédempteur. L’évangile (Jean 20, 19-31) nous dit en effet que cet événement eut lieu huit jour après Pâques et que cela arriva alors que toutes les portes du lieu où ils se trouvaient étaient closes. Aussi ce dimanche s’appelle-t-il dans la tradition byzantine le Dimanche de Thomas, mais aussi le Dimanche des portes fermées : les portes de l’iconostase, qui étaient restées grandes ouvertes pendant toute la Semaine du Renouveau afin de signifier la pleine ouverture de la grâce lors de la résurrection du Christ, sont à nouveau fermées (précisément avant none dites devant les vêpres de ce dimanche, hier soir). On l’appelle aussi le dimanche de l’Antipâques (Antipascha).

    Aux heures
    Tropaire de la fête. Kondakion du Triode.

    Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du la 3ème ode & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Triode fleuri :
    1. Ô Christ, rends-moi ferme sur l’inébranlable roc * de tes commandements ; * à la clarté de ton visage éclaire-moi, * car il n’est d’autre Saint que toi, Seigneur.
    2. Par ta croix, ô Christ, tu nous renouvelas, * d’anciens que nous étions ; * de la mort tu nous menas à l’immortalité, * nous ordonnant de vivre une vie nouvelle en toi.
    3. Enfermé dans le tombeau par les limites de ta chair, * toi que rien ne peut cerner, * ô Christ, tu ressuscitas et, portes closes, te montras * parmi tes Disciples, Seigneur tout-puissant.
    4. Ô Christ, les blessures que tu as subies * librement pour nous, * tu les montras à tes Disciples pour témoigner * de ta glorieuse Résurrection.
    5. Du monstre marin tu as sauvé, * Ami des hommes, ton Prophète ; * du gouffre de mes péchés * retire-moi, je t’en supplie.
    6. Tu n’as pas laissé Thomas * sombrer dans le gouffre d’incrédulité, * mais tu lui tendis les mains, * Seigneur, pour qu’il puisse les examiner.
    7. Notre Sauveur a déclaré : * En me touchant, vous voyez * que je suis fait d’os et de chair ; * c’est bien moi, je n’ai pas changé.
    8. Il toucha ton côté * Thomas qui n’était pas présent, * et, dans la foi, te reconnut, * Sauveur, à ta première venue.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire de la fête, ton 7 : Le sépulcre étant scellé, * toi qui es la Vie, ô Christ Dieu, * Tu t’es levé du tombeau, * et les portes étant fermées, * Tu t’es présenté devant tes disciples, toi, la Résurrection de tous, * et par eux Tu as renouvelé en nous l’Esprit de Vérité, ** dans ta grande miséricorde.

    2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    3. Kondakion de la fête, ton 8 : Voulant s’assurer de ta résurrection, Thomas toucha de sa main ton côté vivifiant, ô Christ Dieu ; * aussi, lorsque Tu entras, les portes étant fermées, * il te clama avec les autres apôtres : ** Tu es mon Seigneur et mon Dieu.

    Prokimen
    De la fête, ton 3 :
    ℟. Il est grand, notre Seigneur, tout-puissant, à son intelligence point de mesure.
    ℣. Louez le Seigneur, car il est bon de chanter notre Dieu, car il est doux de le louer.

    Epître : Actes des Apôtres (§ 14) V, 12–20

    Alleluia
    De la fête, ton 8 :
    ℣. Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons le Dieu qui nous sauve (Psaume 94, 1).
    ℣. Allons devant lui en actions de grâces, au son des musiques, acclamons-le (Psaume 94, 2).

    Evangile : Jean (§ 65) XX, 19-31

    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
    L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
    Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !

    Verset de communion
    De la fête : Loue, Jérusalem, le Seigneur, loue ton Dieu, Sion. (Psaume 147, 2). Alleluia, alleluia, alleluia.