Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Enregistrement & photos de la Fête-Dieu

Dimanche 2 juin dernier se célébrait la solennité de la fête du Très-Saint Corps du Christ, appelée couramment Fête-Dieu.

L’enregistrement de cette messe :

Messe de la Fête-Dieu à Saint-Eugène - 2 juin 2013

Montée à l’autel, après les prières au bas de celui-ci.
Introíbo ad altáre Dei. Ad Deum, qui lætíficat juventútem meam.
Je monterai à l’autel de Dieu, du Dieu qui réjouit ma jeunesse.

Messe de la Fête-Dieu à Saint-Eugène - 2 juin 2013

A l’introït.
Cibavit * eos ex ádipe fruménti, alleluia :
et de petra, melle saturávit eos, alleluia, alleluia.
Il les a nourris de la fleur du froment, alléluia,
et il les as rassasié du miel du rocher, alléluia, alléluia.

Messe de la Fête-Dieu à Saint-Eugène - 2 juin 2013

Imposition de l’encens avant l’évangile, pendant le chant de la séquence Lauda Sion.
Ecce panis Angelórum,
Factus cibus viatórum,
Vere panis filiórum,
Non mitténdus cánibus.
Voici le pain des Anges,
Rendu pain des voyageurs de ce monde,
Il est le pain véritable des fils
Qu’on ne doit pas jeter aux chiens.

Messe de la Fête-Dieu à Saint-Eugène - 2 juin 2013Encensement de l’évangile.
Caro mea vere est cibus et sanguis meus vere est potus.
Qui mandúcat meam carnem et bibit meum sánguinem,
in me manet et ego in illo.

Ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment une boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui.

Messe de la Fête-Dieu à Saint-Eugène - 2 juin 2013A l’offertoire, préparation des oblats.
Sacerdótes * Dómini incénsum et panes ófferunt Deo :
et ídeo sancti erunt Deo suo, et non pólluent nomen ejus, alleluia.
Les prêtres du Seigneur offrent l’encens et les pains à Dieu ;
et c’est pourquoi ils seront saints devant Dieu pour ne pas souiller son nom, alléluia.

Messe de la Fête-Dieu à Saint-Eugène - 2 juin 2013Encensement du célébrant lors des encensements de l’offertoire.
Dirigátur, Dómine, orátio mea, sicut incénsum, in conspéctu tuo :
elevátio mánuum meárum sacrifícium vespertínum.
Que ma prière, Seigneur, s’élève comme l’encens devant ta face,
& l’élévation de mes mains soit un sacrifice vespéral.

Messe de la Fête-Dieu à Saint-Eugène - 2 juin 2013Fin de l’offertoire.
Súscipe, sancta Trinitas, hanc oblatiónem, quam tibi offérimus ob memóriam passiónis, resurrectiónis, et ascensiónis Jesu Christi, Dómini nostri.
Reçois, sainte Trinité, cette oblation que nous t’offrons en mémoire de la passion, de la résurrection, & de l’ascension de notre Seigneur Jésus-Christ.

Messe de la Fête-Dieu à Saint-Eugène - 2 juin 2013A la secrète de la messe.
Ecclésiæ tuæ, quæsumus, Dómine, unitátis et pacis propítius dona concéde :
quæ sub oblátis munéribus mystice designántur.
Accorde à ton Eglise, Seigneur, dans ta bienveillance les dons de l’unité et de la paix, qui sont mystiquement signifiés par ces offrandes que nous te présentons. 

Messe de la Fête-Dieu à Saint-Eugène - 2 juin 2013Communion des fidèles.
Quotiescúmque manducábitis panem hunc, et cálicem bibétis, mortem Dómini annuntiábitis, donec véniat : ítaque quicúmque manducáverit panem, vel bíberit cálicem Dómini indígne, reus erit córporis et sánguinis Dómini, alleluia.
Chaque fois que vous mangez ce pain et buvez à cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. Ainsi, quiconque mange de ce pain ou boit la coupe du Seigneur indignement devra répondre du corps et du sang du Seigneur, alléluia.

Messe de la Fête-Dieu à Saint-Eugène - 2 juin 2013 - la Schola Sainte CécileLes chantres de la Schola Sainte Cécile à la tribune.
Adoro te supplex, latens Déitas,
Quæ sub his figúris vere látitas :
Tibi se cor meum totum súbjicit,
Quia te contémplans totum déficit.
Je vous adore humblement, Déité cachée, réellement présente sous ces figures : à vous mon cœur se soumet tout entier, car en vous contemplant, tout entier il défaille.

Merci de tout cœur à Gonzague B. pour son excellent travail photographique et Nicholas K. pour son enregistrement sonore !

Retrouvez toutes les 154 photos de Gonzague prises au cours de cette cérémonie sur cet album Flickr.

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Les fichiers sont téléchargeables ici.

Programme de la solennité du Sacré Cœur

Saint-Eugène, le dimanche 9 juin 2013, grand’messe de 11h.

  • Propre grégorien du jour
  • Procession d’entrée : orgue
  • Kyrie : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
  • Gloria : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Prose – Fas sit, Christe, mysteria (ton v.)
  • Credo : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Pendant les encensements de l’offertoire : O quam amabilis – motet jésuite anonyme du XVIIème siècle
  • Sanctus : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Après la Consécration : O vere digna Hostia de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Agnus Dei : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont – Alternance polyphonique pour le second Agnus Dei : de la Missa Cantate Domino de François Cosset (c. 1610 † c. 1673), maître de chapelle des cathédrales de Laon, Reims et Paris
  • Pendant la communion : O Amor (H. 253) – motet de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
  • Au dernier Evangile : Sub tuum præsidium
  • Procession de sortie : Cor arca legem continens – hymne des laudes de la fête écrite par le piariste Filippo Bruni († 1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le pape Clément XIII en 1765 – chant français
  • Organiste invité : Simon-Pierre Bestion de Camboulas.

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    Programme du dimanche de l’Aveugle-né – ton 5

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 9 juin 2013 du calendrier grégorien – 27 mai 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    L’origine de la lecture de l’évangile de l’Aveugle-né au VIème dimanche de Pâques est d’origine constantinopolitaine ; l’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement d’origine constantinopolitaine, comme le Pentecostaire en général. Dans la tradition de Jérusalem, on lisait ce dimanche l’évangile de Jean 2, 12-25 : Jésus chassant les marchants du temple & annonçant sa résurrection le troisième jour. Cet évangile est lu dans la tradition de Constantinople le vendredi de la Semaine Lumineuse.

    Dans la tradition occidentale, et plus spécialement provençale, l’Aveugle-né, devenu disciple du Christ après sa guérison, quitta la Judée après la Pentecôte et arriva à Marseille avec un groupe de disciples parmi lesquels figuraient Lazare & Maximin, Marthe & Marie-Madeleine. Il est connu dans la tradition provençale sous le nom de Sidoine, et sous le surnom de Restitut, qui fait allusion au miracle du Seigneur lui ayant restitué la vue.

    Saint Sidoine fut le second évêque d’Aix après saint Maximin, ayant d’abord été évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux.

    Aux heures
    Tropaire du dimanche, ton 5. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion de l’Aveugle-né.

    Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 5, & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Triode fleuri (de l’Aveugle-Né).

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Fidèles, chantons & adorons le Verbe, coéternel au Père & à l’Esprit, né de la Vierge pour notre salut. Car il lui a plu de monter sur la croix, d’endurer la mort dans sa chair et de ressusciter les morts dans sa glorieuse Résurrection.

    2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    3. Kondakion de l’Aveugle-né, ton 4 : Comme en l’Aveugle de naissance * les yeux de mon âme sont clos * et, Seigneur, dans la repentance * je viens à toi et je m’écrie : * pour ceux des ténèbres tu es la suprême clarté.
    4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    5. Kondakion de Pâques, ton 8 : Lorsque tu gisais dans le tombeau, Seigneur immortel, tu as brisé la puissance de l’Enfer, et tu es ressuscité victorieusement, ô Christ notre Dieu, ordonnant aux Myrophores de se réjouir, visitant tes Apôtres et leur donnant la paix, toi qui nous sauves en nous accordant la résurrection.

    Prokimen
    De l’Aveugle-né, ton 8 :
    ℟. Rendez hommage et faites offrande au Seigneur notre Dieu.
    ℣. Dieu est connu en Judée, en Israël grand est son nom.

    Epître :
    De l’Aveugle-né : Actes des Apôtres (§ 38) XVI, 16-34
    Croyez au Seigneur Jésus, et vous serez sauvé, vous et votre famille.

    Alleluia
    De l’Aveugle-né, ton 8 :
    ℣. Regarde vers moi et aie pitié de moi.
    ℣. Selon ta parole dirige mes pas.

    Evangile :
    De l’Aveugle-né : Jean (§ 34) IX, 1-38
    Après avoir dit cela, il cracha à terre, et ayant fait de la boue avec sa salive, il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle.

    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
    L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
    Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !

    Verset de communion
    De Pâques : Recevez le corps du Christ, goûtez à la source immortelle.
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. Alleluia, alleluia, alleluia.

    Programme de la solennité de la Fête-Dieu

    > Catéchisme sur la Fête-Dieu

    Saint-Eugène, le dimanche 2 juin 2013, grand’messe de 11h.
    Vêpres, procession & salut solennels du Très-Saint Sacrement : 15h45.

    Dans l’année liturgique, la fête de l’Eucharistie est célébrée le Jeudi Saint. Toutefois, en raison de l’entrée à la suite du Christ dans les souffrances de la Passion, les fastes liturgiques ne peuvent être déployés ce jour-là. Aussi l’Eglise a-t-elle reporté la célébration glorieuse du sacrement de l’Eucharistie au jeudi qui suit la Trinité. Le mérite de l’institution de la fête de l’Eucharistie (c’est son nom dans les missels médiévaux) à cette date revient à sainte Julienne de Cornillon. A partir de 1209, cette religieuse & mystique liégeoise reçut la vision fréquente de la lune en laquelle une partie restait sombre et ne rayonnait pas. “Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace : c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement” (Benoît XVI). Répondant aux demandes de sainte Julienne, l’évêque de Liège fit célébrer la première Fête-Dieu en sa ville en 1246. La providence appela ensuite l’archidiacre de Liège à siéger sur le trône de saint Pierre sous le nom d’Urbain IV, lequel institua la Fête du Corps du Christ pour l’Église d’Occident par la bulle Transiturus de hoc mundo le 11 août 1264. A la demande du pape, saint Thomas d’Aquin fut chargé de la composition de l’office et de la messe de la nouvelle fête (pour la messe, il centonisa des textes nouveaux sur les airs liturgiques les plus en faveurs de son temps, et pour l’office, il remania celui qui était déjà en cours dans certains monastères cisterciens des Flandres). La procession avec le Saint-Sacrement, pratiquée ici & là dès le XIème siècles aux Rameaux et au petit matin de Pâques, se fit ensuite volontiers à la Fête-Dieu, et elle était généralisée partout en Occident au XVème siècle. En général la procession se faisait après la messe le jour même de la fête, et après les vêpres chaque jour de l’octave.

    La Fête-Dieu n’étant plus fériée en France, la solennité en est transférée au dimanche qui suit.

  • Propre grégorien du jour – Kyriale IV – Cunctipotens Genitor Deus
  • Procession d’entrée : Lauda Sion Salvatorem – extraits de la Prose du T. S. Sacrement – texte de Saint Thomas d’Aquin, mélodie d’Ernest Mazingue, organiste de Saint-Etienne de Lille (XIXème siècle) – Harmonisation d’Olivier Willemin, organiste de Sainte-Rosalie
  • Introït – Cibavit eos (ton ii.)
  • Graduel – Oculi omnium (ton vii.)
  • Alleluia – Caro mea (ton vii.)
  • Sequence – Lauda Sion (ton vii.)
  • Credo III – Et incarnatus de la Missa syllabica de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la Sainte Chapelle de Paris
  • Offertoire – Sacerdotes Domini (ton iv.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Alleluia – Deus dixit – motet de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Après la Consécration : O salutaris hostia – François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Pendant la communion : Sacris solemniis – hymne du Saint Sacrement – texte de Saint Thomas d’Aquin – grand motet à de Jean Veillot († 1662), chanoine et maître de chapelle de Notre-Dame de Paris, du roi Louis XIV et des Bénédictines de Montmartre
  • Communion – Quotiescumque (ton vii.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est IV
  • Après le dernier Evangile : Inviolata
  • Procession de sortie : Adoro te supplex – hymne au T. S. Sacrement de saint Thomas d’Aquin
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    *

    VEPRES & PROCESSION – 15h30

  • Vêpres chantées en plain-chant parisien avec faux-bourdons parisiens
  • Motet d’exposition : O salutaris de l’abbé du Gué, maître de chapelle de Saint-Germain-L’Auxerrois (1768 -1780) puis de Notre-Dame de Paris (1780 – 1790) – les fidèles sont invités à chanter avec la schola
  • Première partie de la procession :
    Pange lingua
    Benedictus qui venit – cantique du Chanoine Darros – versets du Benedictus (Luc, I-vv. 68 – 79), psalmodie du VIème ton
  • Au premier reposoir :
    Panis angelicus, motet d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint Paul
    Tantum ergo
  • Seconde partie de la procession :
    Antienne Lauda Jerusalem du Chanoine Noël Darros († 1954), maître de chapelle de Lourdes – versets du psaume 147, psalmodie du Vème ton de l’Oratoire
  • Au second reposoir :
    Tantum ergo Vigilantium, sur le chant de l’Espérance
  • Troisième partie de la procession :
    Lauda Sion – Texte de saint Thomas d’Aquin composé sur la séquence Laudes Crucis d’Adam de Saint-Victor – mélodie d’Ernest Mazingue, organiste de Saint-Etienne de Lille (XIXème siècle)
  • Au Salut du Très-Saint Sacrement :
    Ave verum en plain-chant
    Ecce panis angelorum – extrait de la prose de la Fête-Dieu de saint Thomas d’Aquin
    Adoro te supplex – hymne au T. S. Sacrement de saint Thomas d’Aquin
    Panis angelicus – plain-chant de Langres
    Tantum ergo
    Louanges divines en réparation des blasphèmes
    Motet final au très Saint Sacrement : Adoremus in æternum en plain-chant musical
  • Télécharger le livret des vêpres & de la procession au format PDF.

    *

    Plain-chant de la Solennité du Corps du Christ dans le graduel de Nivers (1679)

    Messe traditionnelle à Notre-Dame de Paris : les photos et l’enregistrement audio

    Le 29 mai dernier, la paroisse Saint-Eugène – Sainte-Cécile faisait un pèlerinage à Notre-Dame de Paris, afin d’y célébrer la messe votive de la dédicace, dans le cadre du 850ème anniversaire de la construction de l’actuelle cathédrale, et pour obtenir les grâces de l’indulgence plénière liée à l’année de la foi.

    L’enregistrement de la messe :

    (Nota, l’enregistreur est placé près de fidèles, et non de la schola – on entend donc ceux-ci répondre en premier plan).

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Entrée du clergé dans le chœur de la cathédrale, tandis que la schola chante le début du grand motet Dominus regnavit de Jean-Joseph Cassanea de Mondonville.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    La procession arrive au sanctuaire de Notre-Dame.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Le messe solennelle célébrée au maître-autel de la cathédrale.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Encensement du célébrant par le diacre après le chant de l’évangile.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Aux encensements de l’offertoire.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Encensement du célébrant à l’offertoire.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Le chœur de la cathédrale pendant le canon.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    L’élévation du Corps du Seigneur.

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    Le Corps très précieux de notre Sauveur.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    L’élévation du Très-Précieux Sang de notre Seigneur & Sauveur.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Le célébrant, assisté de ses ministres diacre & sous-diacre.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Détail de la chasuble portée par M. le Curé de Saint-Eugène – Sainte-Cécile.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Vue du chœur de la cathédrale pendant le baiser de paix.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Départ du clergé après la messe.

    Messe à Notre-Dame de Paris

    Station devant la statue de Notre Dame de Paris. Le chœur chante le Magnificat royal, celui-là même qu’entendit Paul Claudel à cet endroit au secondes vêpres de Noël 1886 lorsqu’il reçut la grâce de la conversion.

    Merci de tout cœur à Gonzague B. pour son sublime travail photographique et Nicholas K. pour son enregistrement sonore !

    Retrouvez toutes les 330 photos de Gonzague prises au cours de cette cérémonie sur cet album Flickr.

    Aimer la France
    Homélie à Notre-Dame de Paris de M. le Curé de Saint-Eugène

    Pèlerinage à Notre-Dame de Paris
    Mercredi 29 mai 2013

    Mes frères,

    Nous sommes ici ce soir à la cathédrale Notre-Dame de Paris, pour nous associer à un grand anniversaire de sa construction : il y a 850 ans, la première pierre de cette église était posée en présence du pape Alexandre III, du roi Louis VII, et de l’évêque de Paris, Maurice de Sully, initiateur du projet. C’était au XIIe siècle. Il a fallu 109 années pour achever cet édifice.

    L’intention de l’évêque de Paris était de donner au clergé de la ville et au peuple fidèle une église-mère où tous pourraient mieux honorer le Seigneur. En même temps qu’il élevait cette nouvelle cathédrale, Maurice de Sully édifiait aussi dans Paris des églises, des abbayes, des hospices et des léproseries. Lui-même est mort après avoir distribué ses biens pour ses fondations dans le diocèse, pour l’achèvement de la cathédrale, et pour les pauvres de Paris. Ce grand évêque était né d’une pauvre famille de bûcherons des bords de Loire. Il a marqué son temps, comme l’ont fait ses successeurs, Eudes de Sully et Guillaume d’Auvergne. Son soutien à saint Thomas Becket, l’archevêque de Cantorbery affronté au roi Henri II d’Angleterre, a confirmé l’importance que prenait le siège épiscopal de Paris comme centre intellectuel de la chrétienté.

    Maurice de Sully a lancé au cœur de Paris cette nouvelle cathédrale qui, bénie par le pape et parrainée par le roi, ne pouvait pas ne pas se lier à l’histoire de la nation tout entière. C’est ici que saint Louis, dans une procession solennelle, est entré pieds nus vêtu d’une simple tunique, en portant dans ses mains la couronne d’épine qu’il exposa sur l’autel à la vénération des fidèles. C’est ici que Charles VII a fait célébrer par un Te Deum la reprise de Paris, et que s’est ouvert le procès de réhabilitation de Jeanne d’Arc. C’est ici qu’à la révolution tous les autels ont été détruits, le mobilier du culte, les statues, les tableaux anéantis ou dispersés, le maître autel transformé en autel de la déesse Raison en 1793, tandis que le culte catholique était interdit à Paris, et que Notre-Dame était transformée en entrepôt. Cela dura pendant neuf années. Après ce temps, la cathédrale fut rendue au culte catholique.

    Et c’est ici que Napoléon Bonaparte s’est lui-même sacré empereur en présence du pape Pie VII. Malheureusement, l’état de délabrement du bâtiment était tel que les autorités publiques songèrent peu à peu à sa destruction. Mais cet édifice avait été voulu pour le peuple de Paris. Et c’est du peuple qu’est venu son salut : c’est certainement le roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris et son succès immense qui a créé un large mouvement populaire en faveur de la cathédrale. « Vaste symphonie en pierre – écrit Victor Hugo en 1831 – œuvre colossale d’un homme et d’un peuple, tout ensemble une et complexe… produit prodigieux… de toutes les forces d’une époque… sorte de création humaine, en un mot, puissante et féconde comme la création divine dont elle semble avoir dérobé le double caractère : variété, éternité ».

    C’est ici qu’a retenti le Te Deum pour la victoire de 1945, et qu’ont été célébrées les funérailles des maréchaux célèbres et des grands hommes de la Nation. Le pape Jean-Paul II est venu deux fois visiter Notre-Dame. Le pape Benoît XVI est venu en septembre 2008. Et il y a tout ce qu’il faudrait dire encore…

    Mais à Notre-Dame de Paris, tous ces grands événements dispersés dans le temps se rassemblent et se résument dans la profondeur de Dieu et dans la réflexion qu’il inspire.

    Car c’est ici que le dominicain Lacordaire en 1841 prononça son discours sur la vocation divine de la France. « Nous appartenons tous à deux cités – disait-il – nous avons tous deux patries… la cité spirituelle et la cité temporelle, la patrie de la foi et la patrie du sang… Et quoique distinctes, ces deux patries ne sont pas ennemies l’une de l’autre… bien loin de là : elles sont unies comme l’âme et le corps sont unis. Et de même que l’âme aime le corps, bien que le corps se révolte souvent contre elle, de même la patrie de l’éternité aime la patrie du temps et prend soin de sa conservation, bien que celle-ci ne réponde pas constamment à son amour ». Mes frères, à cette justesse de vue ajoutons simplement que c’est l’âme qui apporte la vie et qui la donne au corps, et non l’inverse. Entre la patrie céleste et la patrie terrestre il y a donc un ordre de priorité pour ce qui est de donner la vie.

    Les deux patries ne sont pas à égalité lors même qu’elles fraternisent. Sainte Thérèse de l’enfant Jésus le dit suffisamment au Christ : « Ta face est ma seule patrie ». Or pourtant, nous le savons, sainte Thérèse s’est identifiée mystiquement à sainte Jeanne d’Arc dans un même amour immense pour la France. Cela, parce que, pour paraphraser Lacordaire, il peut arriver qu’entre la patrie céleste et la patrie terrestre il se forme un dévouement réciproque, et que de la fraternité des deux naisse une sorte de patriotisme surnaturel. David et tous les prophètes, et saint Paul avec eux, ont été remplis d’élan patriotique pour Israël. Et notre Seigneur lui-même a pleuré amèrement sur Jérusalem à la pensée qu’un jour elle serait déportée. Jeanne d’Arc et Thérèse ont nourri les mêmes sentiments pour la France. Et ici à Notre-Dame de Paris, Dieu entretient en nous ce même amour.

    Dans cet amour nous comprenons que ce n’est pas la patrie terrestre qui doit naturaliser la foi et peu à peu réduire Dieu à un phénomène psychologique et culturel parmi d’autres, mais que c’est la foi qui doit surnaturaliser le service de la patrie pour que cette patrie apprenne à respecter les droits de Dieu dans tous ses enfants, sous peine de s’égarer peu à peu loin de la justice et de la vérité.

    Il n’appartient pas à la patrie terrestre de définir et de décider par elle-même, par voix légale, au besoin parlementaire, qui a le droit de vivre et qui ne l’a pas, qui a le droit de connaître ses origines et qui ne l’a pas. A travers la légalisation de l’avortement, et aujourd’hui la légalisation du mariage homosexuel conduisant logiquement tôt ou tard à la procréation artificielle des enfants, le législateur français construit la patrie terrestre sur le meurtre et la blessure des plus petits des siens. Mais ici, à Notre-Dame, les veillées de prière pour la vie rassemblent des fidèles de toute l’île de France, pour demander à Dieu la grâce de mener le combat pour la vie dans la persévérance, l’énergie et la dignité. C’est ici qu’on prend conscience – en ces jours où nous sommes – que l’amour surnaturel pour la France, pour ses grandeurs et pour sa liberté, veut dire très concrètement le même amour égal pour tous ses enfants, y compris les plus faibles dans leur droit à la vie et à leurs origines.

    Beau combat où il faut écouter, argumenter, réfuter, promouvoir. Beau combat où il faut montrer la vraie vie conjugale et familiale, fondée sur la nature des corps, face à ses contrefaçons fondées sur les besoins de l’ego.

    Lors de l’inauguration des célébrations du jubilé, le 8 décembre dernier, le cardinal archevêque de Paris rappelait que le péché originel a défiguré la relation entre Adam et Eve. Disons qu’aujourd’hui c’est bien le péché, mensonger dès l’origine, qui voudrait au nom de la loi dénaturer cette relation entre l’homme et la femme, et sa fécondité. Mais la France résiste, plus que d’autres pays. Et elle résistera encore, dans la durée, avec autant de force que d’intelligence, jusqu’au jour où les lames de fond qu’on veut faire passer pour des feux de paille la remettront debout, grandie par ses épreuves.

    Dans son récent discours à l’Académie des Sciences Morales et Politiques, le cardinal archevêque de Lyon relève que les autorités romaines ont été impressionnées par l’attitude des catholiques de France face aux réformes du mariage et de la filiation. Et ces autorités romaines ont remercié les évêques en visite ad limina pour leur appel à la prière, au jeûne et à la réflexion menée avec des juristes, des éducateurs, des philosophes, des psychologues et des représentants des autres religions. Et le cardinal de Lyon de voir que dans cette attitude exemplaire il y a peut-être cette France « éducatrice des peuples », comme l’a nommée le pape Jean-Paul II en 1980.

    C’est que cette France est aussi la « fille aînée de l’Eglise » – même si ce titre est tardif et sans doute imputable à Lacordaire ici à Notre-Dame en 1841 seulement – « fille aînée de l’Eglise » parce qu’elle a soutenu régulièrement le Saint-Siège du XIIIe au XIXe siècle, et surtout parce qu’elle a soutenu et soutient encore l’Eglise dans le monde entier par son dynamisme missionnaire, spirituel et intellectuel. Toutes les œuvres pontificales et missionnaires sont parties de France. Et qu’a-t-il fallu d’Esprit-Saint pour qu’un jeune Théophane Vénard s’écrie à neuf ans : « Moi aussi je veux aller au Tonkin. Moi aussi je veux être martyr » ! Voilà cette France fervente et missionnaire. Mais France indissociablement priante et pensante. Dès le XIIIe siècle, elle était appelée « le four où cuit le pain intellectuel du monde entier », cette nation dont le pape Paul VI aimait à redire que « le Français exerce la magistrature de l’universel. » Si souvent, mes frères, le regard que nous portons sur notre pays et sur notre église gagne à être élargi par le regard que les autres portent sur la France. Que jamais nous ne perdions cet élan et cet appel qui nous ouvrent à l’Eglise universelle et à la vraie vie. C’est là notre vocation de français.

    Nous serons fidèles à cette vocation aussi longtemps qu’aux pieds de Notre-Dame, en ce lieu le plus visité du monde, nous serons les enfants de l’épouse du Christ qui récapitule en lui tout ce qui est humain et tout ce qui est divin, tout ce qui est sur terre et tout ce qui est au ciel. Nous serons fidèles à notre vocation de français, insufflant à leurs compatriotes l’amour de la vérité, aussi longtemps que nous serons les enfants de celle qui a la Vierge Marie pour mère, l’Ecclesia Catholica. Voilà notre assurance et voilà notre avenir. Que Dieu les bénisse et qu’il fasse de nous ses témoins.

    Abbé Patrick Faure, Curé de Saint-Eugène-Sainte-Cécile

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    Programme du dimanche de la Samaritaine – ton 4

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 2 juin 2013 du calendrier grégorien – 20 mai 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    L’origine de la célébration de la Samaritaine au IVème dimanche de Pâques est constantinopolitaine ; l’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement d’origine constantinopolitaine, comme du reste l’essentiel du Pentecostaire, et plus spécialement d’origine Studite.

    Dans la tradition byzantine, la Samaritaine, reçut ultérieurement le baptême, portant le nom de Photine. Ses sept enfants et elle furent martyrisés sous l’empereur Néron.

    Au VIème siècle, l’empereur Justinien fit transporter avec grand honneur depuis Sichar jusqu’à Constantinople la margelle du puits et la pierre où le Christ s’était assis pour parler à la Samaritaine, et les fit placer devant le narthex de Sainte-Sophie qu’il avait faite construire.

    Par les prières de ta sainte martyre Photine, Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Amen.

    Aux heures
    A tierce : Tropaire du dimanche, ton 4. Gloire au Père. Tropaire de la mi-Pentecôte. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion de la Samaritaine.
    A sexte : Tropaire du dimanche, ton 4. Gloire au Père. Tropaire de la mi-Pentecôte. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion de la Mi-Pentecôte.

    Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 4, & 4 tropaires de la 6ème ode du 2nd canon du Triode fleuri (de la Samaritaine).

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleines de fierté, aux Apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !”

    2. Tropaire de la Mi-Pentecôte, ton 8 : Au milieu de la fête désaltère mon âme assoiffée, * car à tous les hommes, Sauveur, tu déclaras : * Qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui a soif ! * Source de vie, ô Christ notre Dieu, gloire à toi.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion de la Samaritaine, ton 8 : Venue près du puits, la Samaritaine te contempla * Source de sagesse, avec les yeux de la foi ; * en abondance elle y puisa le royaume d’en-haut ; * et sa mémoire est glorifiée pour l’éternité.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion de la Mi-Pentecôte, ton 4 : Au milieu de la fête prescrite par la Loi, * Créateur & Seigneur de l’univers, Christ notre Dieu, tu dis à ceux qui t’entouraient : * Venez puiser aux flots de l’immortalité ! C’est pourquoi nous nous prosternons devant toi * et fidèlement te crions : accorde-nous ta compassion, * car tu es la source de notre vie.

    Prokimen
    De la Samaritaine, ton 3 :
    ℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).
    ℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).

    Epître :
    De la Samaritaine : Actes des Apôtres (§ 28) XI, 19-26 & 29-30
    Ils demeurèrent un an entier dans cette Église, où ils instruisirent un grand nombre de personnes ; de sorte que ce fut à Antioche que les disciples commencèrent à être nommés Chrétiens.

    Alleluia, ton 4

    ℣. Va, chevauche pour la cause de la vérité, de la piété & de la justice (Psaume 44, 5).
    ℣. Tu aimes la justice, tu hais l’impiété (Psaume 44, 8).

    Evangile :
    De la Samaritaine : Jean (§ 12) IV, 5-42
    Cette femme lui dit : Seigneur ! donnez-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus ici pour en tirer.

    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
    L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
    Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.
    De la Translation des reliques de saint Nicolas : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.