Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Enregistrement : sainte messe du VIIIème dimanche après la Pentecôte – L’économe infidèle

L’enregistrement de cette messe :

Le sermon de M. l’Abbé Faure, curé :

Parabole de l'économe infidèle

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Programme du VIIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 14 juillet 2013, grand’messe de 11h.

L’économe infidèle.

On comprend la suite : Celui qui est fidèle pour très peu de chose, ce qui veut dire pour le plan charnel, sera fidèle aussi pour beaucoup, ce qui veut dire pour le plan spirituel. Mais celui qui est malhonnête pour très peu qui ne met pas au service de ses frères ce que Dieu a créé pour tous, celui-là sera malhonnête aussi dans le partage des richesses spirituelles, car il ne dispensera pas la doctrine selon les besoins, mais selon les personnes. “Or, dit le Seigneur, si vous ne dispensez pas bien les richesses matérielles et caduques, qui donc vous confiera les vraies et éternelles richesses de la doctrine divine ?”

Homélie de saint Jérôme, prêtre, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

L’introït de la messe de ce dimanche, – Suscepimus, Deus, misericordiam tuam, in medio templi tui – Nous avons reçu, Dieu, ta miséricorde au milieu de ton temple -, tiré du psaume 47, a été ultérieurement réutilisé au VIIIème siècle pour servir également d’introït à la messe de la Purification le 2 février, lorsque cette fête fut instituée.

Par ailleurs, l’antienne de communion de ce dimanche – Gustate & videte quoniam suavis est Dominus – Goutez & voyez combien doux est le Seigneur – est tirée du psaume 33. Au IVème siècle, ce psaume eucharistique par excellence était universellement chanté à la communion, tant en Orient comme en Occident, et il en subsiste des traces nombreuses dans les différents rits. Il est possible que l’antienne de ce jour soit un témoin pour le rit romain de cet usage primitif. Nous chanterons aussi durant la communion de ce dimanche le répons ordinaire de la liturgique mozarabe qui reprend le même texte.

  • Propre grégorien du jour
  • Procession d’entrée : Hæc dicit Dominus – Prælegendum du rit mozarabe
  • Kyriale XI – Orbis factor
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Pendant les encensements de l’offertoire, chant du Dirigatur du Vème ton – faux-bourdon parisien (édition de 1739)
  • Après la Consécration : O vere digna Hostia de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Pendant la communion : Gustate et videte – répons « Ad accedentes » (pour la communion) ordinaire de la messe du rit mozarabe – harmonisation sur le plain-chant mozarabe : Henri de Villiers (versets tirés du Psaume de communion, Psaume XXXIII)
    Tantum ergo sacramentum « mozarabe » – Sur le plain-chant des livres de Tolède – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle aux Descalzas Reales de Madrid
    Refecti Christi corpore – Antiphona post Communionem – ordinaire de la liturgie du rit mozarabe – plain-chant de Tolède
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du IIIème ton (d’après l’édition de 1739)
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Psaume CL – tradition du monastère de Valaam – adaptation Henri de Villiers
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Chant mozarabe – Prælegendum de la messe d’un martyr ponfife

    Praelegendum Hec dicit Dominus

    Hæc dicit Dóminus: Ego tuli te et fui tecum, allelúia ; et interféci omnes inimícos tuos, allelúia.
    Fecíque tibi nomen, allelúia, allelúia.
    Voici ce que dit le Seigneur : Je t’ai choisi et fus avec toi, alléluia ; & j’ai tué tous tes ennemis, alléluia. Et j’ai rendu ton nom illustre, alléluia, alléluia. (2 Rois 7, 8-9)
    ℣. Beátus vir qui timet Dóminum, in mandátis eius cupit nimis. ℣. Heureux l’homme qui craint le Seigneur, qui a une grande affection pour ses commandements. (Psaume 111, 1)
    ℟. Fecíque tibi nomen, allelúia, allelúia. ℟. Et j’ai rendu ton nom illustre, alléluia, alléluia.
    ℣. Glória et honor Patri et Fílio et Spirítui Sancto in sæcula sæculórum. Amen. ℣. Gloire & honneur au Père & au Fils & au Saint-Esprit dans les siècles des siècles. Amen.
    ℟. Fecíque tibi nomen, allelúia, allelúia. ℟. Et j’ai rendu ton nom illustre, alléluia, alléluia.

    Le Prælendendum (Antiphona Ad Prælegendum) correspond à l’Introït de la messe romaine & à l’Ingressa de la messe ambrosienne. Les livres du cardinal Cisneros lui donnent le nom d’Officium, comme au rit dominicain, chartreux & carme, il s’agit là d’une contamination médiévale avec les usages romano-francs. Le terme de Prælegendum est en effet plus ancien & était également celui qu’employait l’ancien rit des Gaules pour désigner la pièce que chantent les chantres pendant l’entrée du clergé.

    Source : Cantoral mozarabe n° II de la Chapelle du Corpus Christi de la cathédrale de Tolède, folio XII r° & v°.

    Arrivée des reliques de la croix de saint André à Saint-Pétersbourg

    Toujours dans le cadre des célébrations du 1025ème anniversaire du baptême de la Russie, les reliques de la croix sur laquelle fut crucifié l’apôtre saint André sont arrivées hier 11 juillet 2013.

    Arrivée des reliques de la croix de saint André à Saint-Pétersbourg

    Arrivées des reliques de la croix de saint André à Saint-Pétersbourg.

    La croix arrive de Grèce, depuis la cathédrale de Patras où elle est actuellement conservée, sur le lieu même du martyre de l’apôtre André, le Premier-Appelé. Quelques mots sur l’histoire de cette relique insigne : en 357, par décision de l’empereur Constance II, la croix ainsi que les reliques du corps de saint André furent enlevés de Patras pour être déposés dans l’église des Saints-Apôtre de Constantinople. Ils y restèrent jusqu’au IXème siècle où l’empereur byzantin organisa leur retour partiel à Patras. Prise par les Ottomans en 1460, Thomas Paléologue, despote de Morée parvint toutefois à récupérer le chef & la croix de saint André et à les remettre en 1462 au Pape Pie II qui les déposa dans la basilique du Vatican, rejoignant ainsi les reliques de son frère Simon Pierre. La cathédrale d’Amalfi, dont saint André est le patron, conserve le reste du corps de l’apôtre, récupéré des byzantins. En 1964, le Pape Paul VI offrit ces précieuses reliques que sont le chef et la croix de saint André à l’Eglise orthodoxe de Grèce et elles furent déposées dans la cathédrale Saint-André de Patras, dédiée en 1974, qui est actuellement la plus grande église de ce pays.

    Vénération des reliques de la croix de saint André par le patriarche de Moscou

    Vénération des reliques de la croix de saint André par le patriarche Cyrille de Moscou.

    Les reliques sont arrivées la veille de la fête de saint Pierre & saint Paul en Russie, et leur vénération eut lieu au cours de l’office des vigiles de cette grande fête, célébrées en la cathédrale Notre-Dame de Kazan de Saint-Pétersbourg par le patriarche de Moscou.

    Vénération des reliques de la croix de saint André par le patriarche de Moscou

    Vénération des reliques de la croix de saint André par le patriarche Cyrille de Moscou.

    Après la Pentecôte, l’apôtre André évangélisa les bords de la Mer Noire : la Bithynie, la Thrace et la Scythie. Cette dernière région correspond au Sud de l’Ukraine actuelle, aussi cet apôtre est-il tenue en grande vénération en Russie, qui voit en lui leur Père dans foi. L’ordre de Russie le plus prestigieux était autrefois l’ordre impérial de Saint-André. La Russie actuelle a rétabli la croix de saint André sur les pavillons de ses navires de guerre, comme le faisaient autrefois les marins du tsar depuis 1690, sous le règne de Pierre Ier.

    Icône de saint André dans la cathédrale Notre-Dame de Kazan

    Icône de saint André dans la cathédrale Notre-Dame de Kazan.

    Arrivée en Russie à Saint-Péterbourg, les reliques de la croix de saint André seront à Saint-Pétersburg du 11 au 15 juillet, à Moscou du 16 au 26 juillet, à Kiev du 26 au 28 juillet & à Minsk du 29 juillet au 2 août. A l’instar du voyage des reliques de saint Vladimir, il s’agit de célébrer le 1025ème anniversaire du baptême et de la conversion des peuples issus de l’ancienne grande principauté de Kiev, en mettant en valeur leurs racines spirituelles communes.

    La précieuse relique est partie de Patras par un avion spécial le 11 juillet. Son voyage a été assuré pour 10 millions d’euros, même si sa valeur, de l’aveu de Segeri Golovin, directeur de la Fondation Saint-André, est inestimable.

    Procession internationale des reliques de saint Vladimir

    Les reliques de saint Vladimir à Odessa

    Arrivée à Odessa (Ukraine) des reliques de saint Vladimir à l’occasion du 1025ème anniversaire de son baptême et du baptême de la Russie.

    Les reliques de saint Vladimir, ordinairement conservées en la cathédrale de l’Assomption au Kremlin de Moscou, font l’objet d’un pèlerinage international à l’occasion du 1025ème anniversaire de son baptême, qui fut aussi celui de la Russie. Parties de Moscou, les reliques ont visité la Biélorussie puis désormais l’Ukraine. La fin du pèlerinage est prévue à Kiev le 27 juillet prochain.

    Saint Vladimir, grand prince de Kiev, fut baptisé à la vigile pascale 988 à Chersonèse. Il est le premier souverain chrétien de ce pays, y introduisant le christianisme, à l’instar d’Agbar pour le royaume d’Edesse, de Tiridate IV pour le royaume d’Arménie, d’Ezana pour le royaume d’Aksoum, de saint Constantin le Grand pour l’Empire romain, de Mirian III pour le royaume de Georgie, ou encore de Clovis pour le royaume de France.

    Programme du IIIème dimanche après la Pentecôte – saints thaumaturges anargyres Côme & Damien – ton 2

    Saints anargyres Côme & DamienParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 14 juillet 2013 du calendrier grégorien, 1er juillet 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour les saints thaumaturges anargyres & martyrs Côme & Damien. Ces deux médecins soignaient gratuitement (d’où leur surnom d’anargyres : sans argent) & miraculeusement les malades qui se présentaient à eux dans la ville d’Egée en Cilicie. Pendant les persécutions de Dioclétien, Côme et Damien furent arrêtés sur l’ordre de Lysias, Préfet de Cilicie. Il leur ordonna d’abjurer sous la torture, mais ceux-ci restèrent fidèles à leur foi en dépit de toute une série de tortures affreuses auxquelles ils restèrent insensibles ; finalement ils furent décapités. Leurs frères cadets Antime, Léonce et Euprepius, qui les suivaient partout, partagèrent leur martyre. Les deux frères thaumaturges furent très tôt l’objet de la dévotion des peuples chrétiens – tant d’Orient que d’Occident -, et dès le IVème siècle, on voit des églises qui leur sont consacrées à Jérusalem, en Égypte et en Mésopotamie. Leurs reliques furent une première fois translatées dans la ville de Cyrus en Syrie. L’empereur Justinien (527 † 565) les fit transporter à Constantinople. A la suite d’une guérison qu’il attribua à l’intercession de Côme et Damien, Justinien fit construire et décorer une église en témoignage de gratitude, église qui devint un lieu célèbre de pèlerinage. A Rome le pape Félix IV (526 † 530) reconsacra en leur honneur la Bibliothèque de la Paix (Bibliotheca Pacis) sur le Forum de Vespasien pour en faire la basilique Santi Cosma e Damiano ; celle-ci reste célèbre pour ses mosaïques du VIe siècle représentant les saints. Les saints anargyres sont fêtés deux fois dans le rit byzantin : le 1er juillet et le 1er novembre. Le rit romain les honore au 27 septembre et les cite au canon de la messe ainsi que dans les litanies des saints.

    Aux heures
    Tropaire du dimanche, ton 2. Gloire au Père. Tropaire des Anargyres. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

    A la divine liturgie

    Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 2 & 4 tropaires de la 3ème ode du canon des Anargyres.
    1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
    2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
    3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
    4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
    5. Au plus profond de l’Enfer, * lorsqu’ils virent ta clarté, * ceux qui dormaient dans les ténèbres de la mort, * ô Christ, se levèrent, ressuscités.
    6. Ressuscité du tombeau, * tu vins au-devant des Myrophores, * et les Disciples reçurent la mission ** de proclamer ta Résurrection.
    7. Le monde chante chaque jour * vos bienfaits si nombreux * et la multitude de vos miracles, * thaumaturges guérisseurs ** qui vraiment êtes devenus les égaux des Anges.
    8. Vous, les deux astres lumineux * qui brillez mystiquement sur la voûte de l’Eglise, * saints Cosme et Damien, * répandez, nous vous prions, ** votre clarté sur tous les cœurs.
    9. Voici, de tous côtés * se rassemble le peuple * pour chanter vos dons sublimes * dans votre temple, saints Martyrs; * en retour, exaucez ** les prières de tous.
    10. Toi qui par la parole donnas corps * au Verbe de suprême sainteté, * délivre-moi de mes passions * si peu conformes à la raison, * moi qui te chante par des cantiques divins, ** Vierge sainte et Souveraine immaculée.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
    2. Tropaire des Anargyres, ton 8 : Saints anargyres & thaumaturges Côme & Damien, * visitez-nous dans notre faiblesse : ** gratuitement vous avez reçu, gratuitement donnez-nous.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion des Anargyres, ton 2 : Ayant reçu la grâce des guérisons, * vous dispensez la vigueur à ceux qui en ont besoin : * médecins, thaumaturges très glorieux, * par votre visite brisez l’arrogance des ennemis, ** guérissez le monde par vos miracles.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 2 : Lorsque tu es ressuscité du tombeau, Sauveur tout-puissant, * l’Enfer à la vue de ce miracle fut saisi de frayeur ; * les morts se sont levés et, te voyant, la création partage ta joie, * Adam s’unit à l’allégresse ; * et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

    Prokimen
    Du dimanche, ton 2 :
    ℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
    ℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
    Des Anargyres, ton 4 :
    ℟. Pour les saints qui sont sur sa terre, le Seigneur a rendu merveilleuse toutes ses volontés (Psaume 15, 3).

    Epîtres
    Du dimanche : Romains (§ 88) V, 1-10.
    Or cette espérance n’est point trompeuse, parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
    Des Anargyres : 1 Corinthiens (§153) XII, 27 – XIII, 8.

    Alleluia
    Du dimanche, ton 2 :
    ℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
    ℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).
    Des Anargyres :
    ℣. Voyez comme il est bon, comme il est doux d’habiter en frères tous ensemble ! (Psaume 133, 1).

    Evangile
    Du dimanche : Matthieu (§ 18) VI, 22-33.
    Pourquoi aussi vous inquiétez-vous pour le vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent point, ils ne filent point : et cependant je vous déclare que Salomon même dans toute sa gloire n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux.
    Des Anargyres : Matthieu (§34) X, 1, 5-8.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    Des Anargyres : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

    Enregistrement : sainte messe du VIIème dimanche après la Pentecôte – Vous les reconnaitrez à leurs fruits

    L’enregistrement de cette messe :

    Le sermon de M. l’Abbé Chapeau :

    Vous les reconnaitrez à leurs fruits

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    Première messe de M. l’Abbé Charles Gauthey, fssp, à la cathédrale d’Autun

    Aux encensements de l'introït.

    Ce samedi 6 juillet 2013, M. l’Abbé Charles Gauthey, fssp, ordonné une semaine auparavant, chantait sa première messe solennelle en la magnifique cathédrale d’Autun (Bourgogne).

    Pendant le chant de l'évangile.

    Le nouveau prêtre, assisté de M. l’Abbé Giard, fssp, pendant le chant de l’évangile par le diacre.

    Consécration du Corps du Seigneur.

    Le nouveau prêtre au récit de l’Institution du canon de la messe.

    Prière finale à la Très-Sainte Vierge Marie.

    La sainte messe fut célébrée avec un grand concours de clergé et de fidèles.

    Après la messe, devant le portail de la cathédrale d'Autun.

    Après la messe, devant les portes de la cathédrale d’Autun.

    Après la messe, devant le portail de la cathédrale d'Autun.

    Le clergé sous le portail de la cathédrale d’Autun, chef d’œuvre de l’art roman français.

    Crédit photographique : M. Bruno Vechambre, que nous remercions ici vivement.

    Programme du VIIème dimanche après la Pentecôte

    Saint-Eugène, le dimanche 7 juillet 2013, grand’messe de 11h.

    Vous les reconnaitrez à leurs fruits

    Le Seigneur nous recommande d’évaluer aux fruits des œuvres les paroles de flatterie et les apparences de douceur et de n’apprécier personne tel qu’il se dépeint en paroles, mais bien tel qu’il se présente par ses actes ; car la rage du loup se couvre chez plus d’un de la peau du mouton. Les épines ne produisent, pas de raisins, ni les chardons des figues, et les arbres mauvais ne donnent pas de bons fruits : le Seigneur nous enseigne par là que la réalité des bonnes œuvres ne consiste pas en de telles apparences, et qu’il faut donc reconnaître chacun à ses fruits. Car ce n’est pas uniquement le zèle en paroles qui obtiendra le Royaume des Cieux et ce n’est pas celui qui dit : « Seigneur, Seigneur » qui en recueillera l’héritage.

    Homélie de saint Hilaire, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

  • Propre grégorien du jour
  • Procession d’entrée : Omnes gentes – Chœur de Michel-Richard de Lalande (1657 † 1726), sous-maître de la chapelle des rois Louis XIV & Louis XV. Psaume XLVI, premier ton
  • Kyriale XI – Orbis factor
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du Vème ton – faux-bourdon parisien (édition de 1739)
  • Après la Consécration : O salutaris Hostia sur le ton du récitatif liturgique de la préface – Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Gustate et videte – répons « Ad accedentes » (pour la communion) ordinaire de la messe du rit mozarabe – harmonisation sur le plain-chant mozarabe : Henri de Villiers
  • Domine salvam fac Galliam – Prière pour la France, faux-bourdon parisien du IVème ton (d’après l’édition de 1739)
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Psaume CL – tradition du monastère de Valaam – adaptation Henri de Villiers
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    Programme de la Nativité de saint Jean Baptiste – dimanche de tous les saints qui ont illuminé la terre de Russie – ton 1

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 7 juillet 2013 du calendrier grégorien, 24 juin 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton I de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la Nativité du vénérable & glorieux Prophète, le Précurseur & Baptiste Jean.

    La Nativité de saint Jean-Baptiste est raconté par saint Luc au premier chapitre de son évangile. Conformément à l’évangile, six mois jours pour jours – mais comptés selon le calendrier romain (VIII des calendes de juillet (soit le 24 juin) – VIII des calendes de janvier (soit le 25 décembre) séparent les fêtes de la Nativité de saint Jean-Baptiste et de celle de Notre Seigneur.

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les dates de naissance de saint Jean-Baptiste le 24 juin et de son cousin le Christ, six mois plus tard le 25 décembre (Elisabeth étant enceinte de six mois lors de la Visitation de sa cousine la Vierge Marie), n’ont pas été fixé arbitrairement ou pour prétendument christianiser des fêtes païennes. Le professeur Shemarjahu Talmon (1920 † 2010), de l’Université Hébraïque de Jérusalem, après avoir étudié les documents de Qumran et le calendrier du Livre des Jubilés, avait réussi à préciser l’ordre de succession des 24 classes sacerdotales dans le Temple de Jérusalem autour de notre ère (chacune servant deux fois par an), selon le curieux calendrier solaire alors en usage en Palestine dans les communautés juives. Ses résultats furent livrés dans l’article “The Calendar Reckoning of the Sect from the Judean Desert. Aspects of the Dead Sea Scrolls”. Dans cette étude, le professeur Talmon indique que la classe d’Abia (ab-Jah) servait ainsi deux fois dans le Temps : la première fois, du 8 au 14 du troisième mois du calendrier ; la seconde fois du 24 au 30 du huitième mois du calendrier. Ce second tour correspond à la dernière décade de notre mois de septembre. Or nous savons par saint Luc que Zacharie, père de saint Jean-Baptiste, était prêtre de la classe d’Abia et servait dans le Temple lorsqu’il fut frappé de mutisme en raison de son incrédulité après que l’Ange lui a annoncé la naissance d’un fils (Luc I). Le rite byzantin, de façon très ancienne, fait mémoire de l’annonce à Zacharie le 23 septembre. C’est donc très logiquement que 9 mois après, nous célébrons la naissance de saint Jean Baptiste le 24 juin et celle du Christ six mois plus tard le 25 décembre (les bergers gardant leurs troupeaux durant la nuit suggèrent davantage une naissance en hiver qu’en été, comme l’aurait été si on prenait pour point de référence le premier service annuel de la classe d’Abia dans le Temple de Jérusalem). Rappelons aussi que saint Jean Chrysostome justifiait l’adoption de la date du 25 décembre pour fêter Noël par l’examen des archives impériales mises à la disposition de l’Eglise de Rome.

    Fils du prêtre Zacharie & d’Elisabeth la stérile, fruit de la promesse, Jean délia par sa naissance la langue de son père devenu muet, et “combla de joie le monde entier”. C’est alors que son père, prononçant l’immortel cantique où il chante la réalisation de la promesse faite à Abraham, prédit à son petit enfant le rôle grandiose de Précurseur, devant préparer les voies sur terre à l’Astre qui vient d’en-haut, “afin de mettre nos pieds dans le droit chemin, sur la voix de la paix”. Ce cantique de Zacharie est joint dans le rit byzantin au cantique de la Vierge Marie, et tous deux forment le 9ème cantique de l’office de matines. Les tropaires de la 9ème ode des canons de matines ont été à l’origine écrits pour être chantés entre les versets de ce cantique double.

    Dans le rit byzantin, la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste – célébrée comme au romain le 24 juin – est suivie d’un jour d’après-fête le 25 juin.

    Tous les saints qui ont illuminé la terre de Russie (Toussaint russe)LE SECOND DIMANCHE APRES LA PENTECOTE
    MEMOIRE DE TOUS LES SAINTS QUI ONT ILLUMINE LA TERRE DE RUSSIE

    La fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste tombant cette année au second dimanche après la Pentecôte, elle se combine non seulement avec le dimanche, ton 1, mais aussi avec la fête de tous les saints qui ont illuminée la terre de Russie (Toussaint russe).

    Cette célébration vit le jour au XVIème siècle sous le saint métropolite Macaire de Moscou & de toutes les Russies mais fut abandonnée au siècle suivant lors des réformes du Patriarche Nikon. Cette fête fut restaurée à la suite du concile local de Moscou le 26 août 1918.

    L’initiateur de la restauration de cette fête fut un professeur de l’Université de Saint-Pétersbourg, Boris Touraev. Il fut du reste le co-auteur avec le hiéromoine Athanase Sakharov de la première édition de l’office parue en 1918. Une seconde édition de cet office parut en 1946 et fut publiée par le Patriarcat de Moscou. Les différentes strophes des odes du canon du jour à matines énumèrent un très grand nombre de saints russes.

    L’office de tous les saints qui ont illuminé la terre de Russie se combine avec celui du dimanche, ton 1.

    Par les prières de ta Mère immaculée et de tous les saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous, dans ton unique bonté & ton amour pour les hommes. Amen.

    Aux heures
    A tierce : Tropaire du dimanche, ton 1. Gloire au Père. Tropaire de tous les saints de Russie. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : de tous les saints de Russie.
    A sexte : Tropaire du dimanche, ton 1. Gloire au Père. Tropaire du Précurseur. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du Précurseur.

    Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 1, 4 tropaires de la 3ème ode du canon du Précurseur & 4 tropaires de 4ème ode du canon de tous les saints de Russie.
    1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
    2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
    3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
    4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
    5. D’une Vierge devait naître le Seigneur; * quant à son loyal Serviteur, * il naît d’une mère stérile et âgée: ** d’un autre miracle les plus grands se laissent précéder.
    6. La Stérile, en ses vieux jours, * embrasse la Vierge mère, sachant bien * que pour un tel enfantement ** Dieu l’a délivrée de sa stérilité.
    7. Ton cri au sortir de la Stérile a rompu * les liens par lesquels la voix de ton père était retenue * et fit connaître, illustre Prophète, clairement * la divine révélation ** de l’ineffable condescendance du Christ.
    8. Issu de l’inféconde stérilité, * celui qui annonce la fécondité en Christ * avec la cognée de sa prédication * a retranché le peuple ingrat * comme stérile et sans fruit.
    9. Bienheureux prince Daniel, * le Seigneur a fait de toi * le fondateur de la ville de Moscou. * Par ta constante prière auprès de lui * protège ta cité et de tout mal * sauve le pays et, dans ta compassion, * ne cesse pas de veiller sur le peuple de Russie.
    10. Nous vous prions, pontifes du Christ * Pierre, Alexis, Jonas, Philippe, Innocent, * Photius, Théognoste & Cyprien, * et tous les autres thaumaturges de Moscou : * dissipez le trouble des esprits, * et ramenez le calme par vos prières auprès de Dieu.
    11. Pontife Hermogène, tu as été * patriarche de l’Eglise de Russie, * confesseur de l’orthodoxie, * l’opposant du péché & de l’impiété, * l’organisateur de la Russie : pour cela * tu souffris la prison & la faim, puis ayant reçu de Dieu * l’incorruptible couronne, tu es entré * dans la joie des pontifes martyrs.
    12. Joie pour l’illustre ville de Moscou, * d’allégresse est comblée l’entière Russie, * comptant sur tes prières, Serge bienheureux ; * et ton monastère est florissant, * lui qui garde, tel un trésor sacré, * tes reliques sans cesse vénérées.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 1: La pierre fut scellée par les Juifs, les soldats gardèrent ton corps immaculé. Cependant, tu ressuscitas le troisième jour, donnant la vie au monde, ô Sauveur. Aussi, les Puissances célestes te crièrent, à toi, source de vie : “Gloire à ta Résurrection, ô Christ ! Gloire à ta royauté ! Gloire à ta divine économie, toi qui seul aimes les hommes !”
    2. Tropaire du Précurseur, ton 4 : Prophète & Précurseur de la venue du Christ * nous ne pouvons te louer dignement, nous qui t’honorons avec amour : * par ta glorieuse & vénérable nativité * la stérilité d’une mère & le mutisme d’un père ont cessé, ** tandis qu’est annoncée au monde l’incarnation du Fils de Dieu.
    3. Tropaire de tous les saints qui ont illuminé la terre de Russie, ton 8: Comme le bon fruit de tes salutaires semailles * la terre de Russie t’offre, Seigneur, * tous les Saints qui sur elle ont resplendi ; * à leur prière & par celle qui t’enfanta * garde les fidèles de son Eglise dans une profonde paix, * Dieu de miséricorde.
    4. Kondakion du Précurseur, ton 3 : La stérile de jadis enfante en ce jour le Précurseur du Christ, * le dernier de tous les prophètes & le plus grand ; * car à celui que tous ils avaient annoncé * il imposa la main dans les flots du Jourdain * & du Verbe divin s’est de la sorte montré * Prophète, Prédicateur en même temps que Précurseur.
    5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    6. Kondakion de tous les saints qui ont illuminé la terre de Russie, ton 3: En ce jour, le chœur de tous les Saints * qui sur la terre de Russie furent agréables à Dieu * se tient parmi nous invisiblement et prie pour nous ; * avec eux les Anges glorifient le Seigneur * et pour cette fête exultent les autres Saints de l’Eglise du Christ, * intercédant tous ensemble auprès du Dieu d’avant les siècles.
    7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    8. Kondakion du dimanche, ton 1: Tu sors du tombeau en gloire, en tant que Dieu, ressuscitant le monde avec Toi. La mort est anéantie et la nature humaine te chante, ô Dieu. Adam exulte, ô Maître, et Eve libérée de ses liens se réjouit en criant : Tu es, ô Christ, Celui qui donne à tous la résurrection !

    Prokimen
    Du dimanche, ton 1 :
    ℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
    ℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
    Du Précurseur, ton 7 :
    ℟. Elle a du prix aux yeux du Seigneur, la mort de ses serviteurs (Psaume 115, 5).

    Epître
    Du dimanche : Romains (§ 81) II, 10-16.
    De tous les saints de Russie : Hébreux (§ 330) XI, 33 à XII, 2.
    Du Précurseur : Romains (§ 112) XIII, 11 – XIV, 4.
    Car ce ne sont point ceux qui écoutent la loi, qui sont justes devant Dieu ; mais ceux qui gardent la loi seront justifiés.

    Alleluia
    Du dimanche, ton 1 :
    ℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi. (Psaume 17, 48)
    ℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ. (Psaume 17, 51)
    Du Précurseur, ton 1 :
    ℣. Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple. (Luc 1, 68)

    Evangile
    Du dimanche : Matthieu (§ 9) IV, 18-23.
    Des saints : Matthieu (§ 10) IV, 25 à V, 12.
    Du Précurseur : Luc (§ 1) I, 1-25, 57-68, 76, 80.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    Du Précurseur : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.