Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.
Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.
Saint-Eugène, le dimanche 1er septembre 2013, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.
La résurrection du fils de la veuve de Naïm.
“Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : “Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ””. Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Pendant la communion : Tantum ergo sacramentum « mozarabe » – Sur le plain-chant des livres de Tolède – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle aux Descalzas Reales de Madrid
Saint-Eugène, le dimanche 25 août 2013, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.
Le dimanche de la Providence (appelé aussi le dimanche des 2 maîtres).
“‘C’est pourquoi, continue le Sauveur, je vous dis : Ne vous inquiétez point pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous vous vêtirez.’ Il ne veut pas que notre cœur se partage à la recherche, non seulement du superflu, mais même du nécessaire, et que, pour nous le procurer, notre intention se détourne de sa véritable fin, dans les actions que nous paraissons faire par un motif de miséricorde. C’est-à-dire qu’il ne veut pas que, tout en paraissant nous dévouer aux intérêts du prochain, nous ayons moins en vue son utilité que notre avantage personnel, et que nous nous regardions comme exempts de fautes, parce que nous ne voulons obtenir que le nécessaire et non le superflu.” Homélie de saint Augustin, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Procession d’entrée : orgue
Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
La Schola Sainte Cécile de París hará una peregrinación a Toledo del 21 al 25 de agosto de 2013. Cantará la Santa Misa en rito mozárabe ante las reliquias de San Eugenio, primer arzobispo de Toledo, en la capilla mozárabe de la Catedral Toledana, el sábado 24 de agosto de 2013 a las 9:00 hs.
Cantará la Santa Misa en rito mozárabe en la parroquia de Santas Justa & Rufina el domingo 25 de agosto a las 9:00 hs.
La Schola Sainte Cécile canta cada domingo en dos ritos: el romano (en su forma extraordinaria) y el bizantino eslavo. En el pasado y en varias oportunidades, hemos cantado misas pontificales en Italia en rito ambrosiano y ocasionalmente cantamos algunos oficios en rito parisino antiguo. Nos interesa particularmente la sinfonía de ritos de la Iglesia católica y mucho valoramos el tema de las liturgias particulares.
Nous avons la tristesse d’apprendre le retour à Dieu cet après midi, samedi 17 août, vers 15h de M. l’Abbé Christian Philippe Chanut, pour l’œuvre duquel la Schola Sainte Cécile a une profonde admiration et reconnaissance.
Saint-Eugène, le dimanche 17 août 2013, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.
La guérison des 10 lépreux.
“On peut donc, sans absurdité, penser que les lépreux représentent ceux qui, sans avoir la science de la vraie foi, professent en conséquence les doctrines variées de l’erreur. Loin de cacher leur ignorance, ils la produisent au grand jour comme la science suprême et dans des discours pleins de jactance, ils en font étalage. Or, il n’est si fausse doctrine qui ne soit mêlée de quelque vérité. Dans une seule et même discussion ou récit d’un homme, les vérités s’entremêlent sans ordre aux erreurs comme si elles apparaissaient dans la coloration d’un seul corps. Ainsi en va-t-il de la lèpre, elle altère et flétrit les corps humains, mêlant aux teintes vraies des fausses couleurs.”
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Après la Consécration : Tantum ergo sacramentum « mozarabe » – Sur le plain-chant des livres de Tolède – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle aux Descalzas Reales de Madrid
Pendant la communion : Ave Maria – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle aux Descalzas Reales de Madrid
Refecti Christi corpore – Antiphona post Communionem – ordinaire de la liturgie du rit mozarabe – plain-chant de Tolède
La fête de l’Assomption de la Vierge est sans doute la plus ancienne des fêtes mariales et est universellement célébrée par les Eglises d’Orient & d’Occident. Il est probable que son institution fut faite au début du Vème siècle à Jérusalem (la fête est attestée dans le lectionnaire de 415-417) et de là se soit diffusée partout ailleurs. Dans l’Empire d’Orient, un net décret de l’empereur Maurice (582 † 602) en imposa la célébration. Rome reçut la célébration de la fête sous le pontificat du pape Théodore (642 † 649), qui était d’origine constantinopolitaine (aussi retrouve-t-on le même évangile à Rome qu’à Byzance pour la messe de la fête). Vers l’an 700, le Pape d’origine syrienne saint Serge Ier ordonne 4 grandes processions en l’honneur de Marie, aux 4 grandes fêtes mariales de l’Annonciation, de l’Assomption, de la Nativité & de la Purification de la Sainte Vierge. Il convient de citer ici l’oraison composée par saint Serge Ier par laquelle débutait cette procession de l’Assomption, en raison de sa remarquable formulation :
Veneranda nobis, Domine, hujus est diei festivitas, in qua sancta Dei Genetrix mortem subiit temporalem, nec tamen mortis nexibus deprimi potuit, quæ Filium tuum, Dominum nostrum, de se genuit incarnatum.
Vénérable est pour nous, Seigneur, la fête qui commémore ce jour en lequel la sainte Mère de Dieu subit la mort temporelle, mais néanmoins ne put être retenue par les liens de la mort, elle qui avait engendré de sa substance votre Fils, notre Seigneur incarné.
La magnifique procession romaine qui précédait la messe de l’Assomption disparut hélas du rit romain lors de la diffusion générale de sa forme simplifiée, savoir celui en usage dans la Curie romaine. Cependant, la France en conserve un lointain souvenir avec la procession dite du vœu de Louis XIII. En effet, par lettres patentes du 10 février 1638, le pieux roi déclarait consacrer à Marie sa personne, son état, sa couronne, ses sujets et demandait l’instauration à cet effet d’une procession solennelle après les secondes vêpres de l’Assomption. Plusieurs indices rendent probable que le fameux ton psalmique néo-gallican appelé “ton royal” (qu’on a longtemps cru être de la composition du roi Louis XIII mais que l’on trouve déjà dans des manuels de procession de la Ligue sous le règne d’Henri III) ait été employé à Notre-Dame de Paris dès la première procession de 1638. Il figure depuis parmi les pièces les plus fameuses & les plus traditionnelles du répertoire de la cathédrale.
Entrée du clergé : orgue
Procession du vœu de Louis XIII selon le propre de Paris : Litanies de la Sainte Vierge – A la station à l’autel de la Sainte Vierge, chant du Sub tuum præsidium – retour au chœur au chant de l’Exaudiat – Psaume 19, sur le ton royal – faux-bourdon traditionnel à Paris depuis le XVIIème siècle
Propre grégorien du jour – Kyriale IV Cuntipotens Genitor Deus
Pendant les encensements de l’offertoire : Ave Maria – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle aux Descalzas Reales de Madrid
Après la Consécration : Tantum ergo sacramentum « mozarabe » – Sur le plain-chant des livres de Tolède – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle aux Descalzas Reales de Madrid
Saint-Eugène, le dimanche 11 août 2013, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.
Le dimanche du bon Samaritain.
“Mais voici qu’un docteur de la loi se leva pour le mettre à l’épreuve, en disant : ‘Maître, que dois-je faire pour posséder la vie éternelle ?’ » Il me semble que ce docteur de la loi qui voulait mettre le Seigneur à l’épreuve en le questionnant au sujet de la vie éternelle, a pris occasion pour ce faire des paroles mêmes du Seigneur : « Réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux. » Mais par sa question même il proclama combien est vraie cette parole du Seigneur louant son Père « d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout petits.” Homélie de saint Bède le Vénérable, prêtre, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Avant la messe : Benedicam Dominum de Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle aux Descalzas Reales de Madrid – Transcription pour orgue : Anne Foulard
Après la Consécration : Tantum ergo sacramentum « mozarabe » – Sur le plain-chant des livres de Tolède – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle aux Descalzas Reales de Madrid
Ils se sont écriés en voyant la place de son embrasement : Quelle ville, disaient-ils, a jamais égalé cette grande ville ? Ils se sont couvert la tête de poussière, jetant des cris accompagnés de larmes et de sanglots, et disant : Hélas ! hélas ! cette grande ville, qui a enrichi de son opulence tous ceux qui avaient des vaisseaux en mer, se trouve ruinée en un moment !
Apocalypse 18, 18-19.
Photo : ruines de la cathédrale Sainte-Marie d’Urakami de Nagasaki en 1945.
Le 9 août 1945, le B-29 Bockscar piloté par Charles Sweeney, parti de Tinian dans les îles Mariannes du Nord, largua la bombe atomique Fat Man sur la ville de Nagasaki. La bombe explosa à 580 m d’altitude, à la verticale du quartier majoritairement catholique d’Urakami, quasiment à la verticale de la cathédrale. Ce fut la seconde explosion nucléaire au Japon, trois jours après celle d’Hiroshima.
75 000 des 240 000 habitants de Nagasaki furent tués sur le coup, et au moins autant décédèrent des suites de leurs maladies ou de leurs blessures.
Nagasaki est liée dès son origine à l’arrivée de la foi chrétienne au Japon. Ce lieu fut concédé aux Portugais en 1571 par le daimyo Ōmura Sumitada comme port de commerce, avant de le leur être retiré et confié aux missionnaires de la Compagnie de Jésus en 1580. A la suite d’une révolution politique, les missionnaires sont chassés et le christianisme interdit en 1587. Malgré d’ignobles persécutions, les chrétiens de Nagasaki conservent leur foi et la pratiquent en secret, jusqu’au retour des missionnaires au XIXème siècle. Ainsi, le village d’Urakami, proche de Nagasaki (plus tard englobé dans la ville) est alors composé uniquement de crypto-chrétiens lorsqu’il est découvert en 1865 par le RP Bernard Petitjean, des Missions étrangères de Paris.
Parce que l’Agneau qui est au milieu du trône, sera leur pasteur, et il les conduira aux sources vives des eaux, et Dieu essuiera toutes les larmes de leurs yeux.
Apocalypse 7, 17.
Photo : Messe pontificale célébrée dans les ruines de la cathédrale Sainte-Marie d’Urakami à Nagasaki en juin 1949.
Cette extraordinaire – et prophétique – photo d’une messe pontificale célébrée dans les ruines de la cathédrale de Nagasaki est une belle image de la reconstruction spirituelle sur les ruines de la Cité catholique.
Quiconque sera victorieux, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône ; de même qu’ayant été moi-même victorieux, je me suis assis avec mon Père sur son trône.
Apocalypse 4, 21.
Photo : Messe pontificale au trône dans les ruines de la cathédrale Sainte-Marie d’Urakami à Nagasaki en juin 1949.
Cette messe pontificale célébrée au trône en 1949 célébrait alors le 4ème centenaire de l’arrivée de saint François-Xavier au Japon et à la fondation de la première communauté chrétienne de ce pays.
Lorsqu’il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient souffert la mort pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient rendu.
Apocalypse 6, 9.
Photo : Messe pontificale dans les ruines de la cathédrale Sainte-Marie d’Urakami à Nagasaki en juin 1949. Procession des reliques de saint François-Xavier.
Afin de célébrer le 400ème anniversaire de la venue de la foi véritable au Japon par l’arrivée de saint François-Xavier, la relique insigne de son bras avait alors été emmenée de Rome (où elle est conservée à l’église du Gesù) à Nagasaki.
Voici d’autres photos de cette cérémonie prises par Carl Mydans en 1949 pour le compte de Life. Nous y avons adjoint une photographie d’un requiem à la mémoire des fidèles morts dans l’explosion de la bombe, messe célébrée devant les ruines de la cathédrale le 23 novembre 1945.
Ce samedi 3 août 2013, M. l’Abbé Bertrand Lacroix, fssp, ordonné le 29 juin dernier en Bavière, chantait sa première messe solennelle en la Basilique Notre-Dame des Victoires, Paris II.
La sainte messe fut célébrée dans le merveilleux chœur de la vénérable basilique, décoré des toiles monumentales de Carle van Loo (1705 † 1765) représentant au centre Louis XIII au siège de La Rochelle faisant le vœu d’édifier cette église, et de part & d’autre la vie de saint Augustin (l’église fut jusqu’à la Révolution celle du couvent des Augustins Deschaussés, appelés “Petits Pères”). L’un de ces religieux, le frère Fiacre, y reçu une apparition de la Vierge annonçant la naissance du futur Louis XIV. La vie liturgique & musicale de cette église, connue par des manuscrits encore conservés à la Bibliothèque nationale de France, fut intense dès sa fondation & jusqu’à la Révolution. Couperin, Mondonville & Lully habitaient dans le voisinage immédiat de cette église, le dernier y est du reste inhumé. En décembre 1836, le curé de Notre-Dame des Victoires, l’Abbé Desgenettes, consacre sa paroisse au Cœur immaculé de Marie, sous le titre de Refuge des Pécheurs. Dès ce moment, des conversions éclatantes et des grâces abondantes s’y répandent à profusion. Le Pape accorda à cette église le titre de basilique mineure en 1927.
La messe célébrée fut celle votive de la Sainte Vierge au samedi. Le chant liturgique fut assuré par la Schola Sainte Cécile et MM. les Abbés Barker et Després de la Fraternité Saint-Pierre. L’ordinaire fut la messe Ad majorem Dei gloriam d’André Campra.
Au dialogue de la préface.
Chant de la préface de la Sainte Vierge par le célébrant.
O salutaris hostia !
Elévation du Corps du Seigneur par le célébrant après la consécration.
Elévation du Très-Précieux Corps du Seigneur.
Absolution après le chant du 3ème Confiteor.
Autour du célébrant faisaient fonction :
de prêtre assistant : M. l’Abbé Meissonnier, fssp,