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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

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Meskel – la fête de l’Exaltation de la Croix en Ethiopie

Meskel (“Croix”), est une des fêtes majeures de l’Ethiopie. Lors de la vigile du 14 septembre (correspondant au 27 septembre dans notre calendrier grégorien), de grands bûchers sont embrasés un peu partout pour faire mémoire de l’impératrice Hélène (Nigist Eleni), laquelle aurait allumé un semblable bûcher, y mêlant de l’encens, à la suite d’une révélation qu’elle avait eue. La fumée du bûcher s’était alors incurvée pour désigner à la mère de Constantin l’emplacement où la sainte Croix était enterrée.

La vraie Croix, volée par les Perses mais récupérée par l’empereur byzantin Héraclius (575 † 641) fut par lui partagée en trois partie : l’une fut envoyée à Rome, l’autre à Byzance tandis que la partie principale restait à Jérusalem. Perdue par les Croisées à la désastreuse bataille d’Hattin (4 juillet 1187), cette relique de la vraie Croix fut rachetée aux musulmans par l’empereur d’Ethiopie David Ier (c. 1350 † 1413). Son fils l’empereur Zara Yacob (1399 † 1468) – qui règna sous le nom de Constantin Ier – plaça cette précieuse relique dans le monastère de Gishen Mariam, dans le Nord-Est de la province du Wollo, où de grandes foules viennent toujours en pèlerinage de toute l’Ethiopie pour la vénérer.

Les chrétiens éthiopiens ont toujours une dévotion fervente envers la Croix. La fête de Meskel – qui est jour férié en Ethiopie – est l’occasion de nombreuses festivités et réjouissances familiales (même si, tombant cette année un vendredi, l’abstinence de viande et produits animaux était de rigueur). La fête marque également la fin de la saison des pluies.

Les cérémonies les plus spectaculaires ont lieu à Addis Abeba, la capitale, sur la Place Meskel, lieu dédié à cette manifestation, où s’assemble chaque année une foule compacte de plusieurs dizaines de milliers de fidèles.

Seul pays au monde à célébrer l’Exaltation de la sainte Croix par un jour férié, l’Ethiopie a déposé un dossier auprès de l’UNESCO afin d’enregistrer la fête annuelle de Meskel à Addis-Abeba au patrimoine culturel de l’humanité. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que la fête “mérite cette distinction en raison de l’antiquité de sa célébration, de sa couleur et de sa signification, et pour l’attraction qu’elle exerce sur un nombre grandissant de touristes, ainsi que pour l’énorme participation de la société civile et des gens de tous âges, ce qui lui confère des qualités uniques”.

Programme de la fête de la Dédicace de saint Michel Archange

Saint Michel ArchangeSaint-Eugène, le dimanche 29 septembre 2013, grand’messe de 11h.

Saint-Michel archange est le chef des armées angéliques ; son nom signifie Qui est comme Dieu ?. Il est cité à quatre reprises dans l’Écriture :

  1. Daniel 10, 13 & 21 : Gabriel déclare à Daniel, lorsque celui-ci demande à Dieu de permettre la Juifs de retourner à Jérusalem : “Le prince du royaume des Perses m’a résisté vingt et un jours ; mais Michel, le premier d’entre les premiers princes, est venu à mon secours (…) Mais je t’annoncerai présentement ce qui est marqué dans l’écriture de la vérité ; et nul ne m’assiste dans toutes ces choses, sinon Michel, qui est ton prince.
  2. Daniel 12, 1 : l’ange parlant de la fin du monde et l’Antéchrist déclare : “EN ce temps-là Michel, le grand prince, s’élèvera, lui qui est le protecteur des enfants de votre peuple ; et il viendra un temps tel qu’on n’en aura jamais vu un semblable, depuis que les peuples ont été établis jusqu’alors. En ce temps-là tous ceux de votre peuple qui seront trouvés écrits dans le livre, seront sauvés.”
  3. Epître de saint Jude 9 : “Cependant l’archange Michel dans la contestation qu’il eut avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa le condamner avec exécration ; mais il se contenta de dire : Que le Seigneur te réprime”. Saint Jude fait ici allusion à une ancienne tradition orale juive d’un différend entre Michel et Satan sur le corps de Moïse (Origène en parle dans son De Principiis III.2.2).
  4. Apocalypse 12, 7-9 : saint Jean évoque le grand combat eschatologique de Michel contre le diable : “Il y eut un grand combat dans le ciel : Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon avec ses anges combattait contre lui. Mais ceux-ci furent les plus faibles ; et depuis ce temps-là ils ne parurent plus dans le ciel. Et ce grand dragon, cet ancien serpent qui est appelé le Diable et Satan, qui séduit tout le monde, fut précipité ; il fut précipité en terre, et ses anges avec lui.”

Suite à ces scripturaires passages, la tradition chrétienne attribue quatre offices à saint Michel : celui de lutter contre Satan, celui d’arracher les âmes des fidèles à la puissance de l’Ennemi, en particulier à l’heure de la mort, celui d’être le champion de l’Eglise militante, et en particulier des chevaliers chrétiens, enfin celui de conduire les âmes au jugement dernier (cf. offertoire de la messe des morts).

Dans le rit romain, la fête du 29 septembre est à l’origine la fête de la dédicace au Vème siècle d’une basilique située sur la via Salaria à 6 miles au Nord de Rome, dédiée à saint Michel & à tous les Anges, basilique qui disparut au cours du Xème siècle. Le Sacramentaire léonin place cette fête au 30 septembre sous le titre de Natale basilicae Angeli via Salaria et possède pas moins de cinq formulaires de messe pour ce jour, dont trois mentionnent explicitement saint Michel (les deux autres fêtant plus généralement tous les Anges). Le Sacramentaire gélasien donne la date du 29 septembre et appelle la fête S. Michaelis Archangeli tandis que le Sacramentaire grégorien l’appelle à la même date Dedicatio Basilionis S. Angeli Michaelis. Bien que conservant dans le missel romain l’antique titre de Dédicace de saint Michel Archange, la fête ne possède plus aucun caractère, ni au niveau des textes ni des rubriques, de fête de dédicace.

Les hymnes de l’office romain de ce jour ont été composée par saint Rhaban Maur de Fulda (c. 780 † 856), archevêque de Mayence. L’hymne des laudes mentionne en particulier les 3 archanges Michel, Gabriel & Raphaël.

Nous disons qu’il y a neuf ordres d’Anges. En effet, nous savons positivement par le témoignage de la sainte Écriture, qu’il y a : des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. Qu’il y ait des Anges et des Archanges, presque toutes les pages sacrées l’attestent ; quant aux Chérubins et aux Séraphins, il en est souvent question, comme on le sait, au livre des Prophètes. De plus, l’Apôtre saint Paul énumère les noms de quatre ordres dans ce passage de son Épître aux Éphésiens : “Au-dessus de toute Principauté, de toute Puissance, de toute Vertu, de toute Domination.” Il dit encore en écrivant aux Colossiens : “Soit les Trônes, soit les Puissances, soit les Principautés, soit les Dominations.” En joignant donc les Trônes aux quatre ordres dont il a parlé aux Éphésiens, on a cinq ordres ; et si l’on y ajoute les Anges et les Archanges, les Chérubins et les Séraphins, on trouve qu’il existe réellement neuf ordres d’Anges.
Sermon de saint Léon le Grand, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

  • Entrée du clergé : Saint Michel, de votre puissance, nous venons demander l’appui des anciens jours. Cantique à saint Michel.
  • Propre grégorien du jour – Kyriale VIII – De Angelis
  • Credo III
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Pendant les encensements de l’offertoire, hymne des laudes du jour – texte de saint Rhaban Maur de Fulda(c. 780 † 856), archevêque de Mayence
  • Sanctus VIII – Benedictus polyphonique – alternance du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres
  • Après la Consécration : O salutaris sur le ton du récitatif liturgique de la préface – Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Tantum ergo sacramentum – texte de Saint Thomas d’Aquin – musique de Michel-Richard de Lalande (1657 † 1726), maître de la chapelle des rois Louis XIV & Louis XV – traduction versi-fiée du XVIIIème siècle
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est VIII
  • Après le dernier Evangile : Ave Maria – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle aux Descalzas Reales de Madrid
  • Sortie du clergé : Saint Michel & la France, cantique
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    Programme du XIVème dimanche après la Pentecôte – Après-fête de l’Exaltation de la sainte Croix – sainte Euphémie – ton 5

    Sainte Euphémie de ChalcédoineParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 29 septembre 2013 du calendrier grégorien – 16 septembre 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton V de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour :
    – l’après-fête de l’universelle Exaltation de la précieuse & vivifiante Croix, laquelle célèbre la restitution de la vraie Croix et sa réinstallation à Jérusalem en 627, la précieuse relique étant rendue par les Perses à l’Empereur Héraclius à la suite de sa victoire de Ninive,
    – la fête de la sainte et illustre mégalomartyre Euphémie, qui reçut la palme du martyre vers l’an 304.

    Sainte Euphémie est honorée du titre rare de mégalomartyre (grande martyre). Dans le rit byzantin, elle est fêtée à deux reprises au cours de l’année : le jour de son martyre, le 16 septembre, et le 11 juillet. Sainte Euphémie était de Chalcédoine et fut martyrisée avec un luxe de d’épreuves & de souffrances durant la persécution de Dioclétien ; sur son tombeau fut édifiée une grande basilique. C’est dans cette basilique de Chalcédoine que se tint le IVème concile œcuménique. Selon l’historien Nicéphore, les pères du concile, après des jours de discussions sans fin, décidèrent de demander à Dieu de trancher sur la question de la double nature (homme et Dieu) du Christ. Chacun des deux camps déposa dans la tombe d’Euphémie l’exposé de sa doctrine, et les pères se mirent en prière. Quand ils ouvrirent le tombeau, la thèse orthodoxe se trouvait sur la poitrine de la sainte, et la thèse hérétique à ses pieds. C’était le 11 juillet 451. La deuxième fête de sainte Euphémie commémore donc ce miracle.

    Sainte Euphémie fut tenue très tôt en grand honneur tant en Orient qu’en Occident. Saint Ambroise de Milan parle ainsi de sainte Euphémie :

    Cette illustre vierge, cette glorieuse Euphémie, conserva la gloire de la virginité et mérita de recevoir la couronne du martyre. Priscus son adversaire est vaincu. Cette vierge sort intacte d’une fournaise ardente, les pierres les plus dures reviennent à l’état de cendre; les bêtes féroces s’adoucissent et se baissent devant elle. Sa prière lui fait surmonter toute espèce de supplice. Percée en dernier lieu par la pointe du glaive, elle quitte sa chair qui était sa prison pour se joindre avec liesse aux chœurs célestes. Que cette vierge sacrée, Seigneur, protège votre Église ; qu’elle prie pour nous qui sommes pécheurs : puisse cette vierge pure nourrie dans votre maison vous présenter nos vœux.

    Sainte Euphémie est également fêtée au 16 septembre – jour de sa naissance au ciel – par le rit romain :

    A Chalcédoine, l’anniversaire de sainte Euphémie, vierge & martyre. Sous l’empereur Dioclétien & le proconsul Prisque, elle supporta courageusement pour le Christ les tortures, la prison, les fouets, les supplices de la roue & du feu, le poids des pierres, les bêtes, la flagellation, les scies aiguës, les poêles bouillantes. De nouveau ramenée à l’amphithéâtre pour y être exposée aux bêtes, comme elle priait le Seigneur de recevoir son âme, une de ces bêtes mordit son saint corps, tandis que les autres léchaient ses pieds, et elle remit à Dieu son âme immaculée. Martyrologe romain au 16 septembre.

    Aux heures
    A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la mégalomartyre. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du dimanche.
    A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de la fête.

    Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 5, 4 tropaires de la 3ème ode du canon de la fête & 4 tropaires de la 6ème ode du canon de la mégalomartyre.
    1. Le bon Larron sur la croix * eut foi en ta divinité, ô Christ ; * il te confessa d’un cœur sincère en s’écriant : ** De moi, Seigneur, en ton royaume souviens-toi.
    2. Sur le bois de la croix * pour nous les hommes tu fis fleurir la vie * et se flétrir la malédiction de l’arbre défendu : ** Sauveur & Créateur, nous te chantons d’un même chœur.
    3. Par ta mort, ô Christ, * tu as brisé la force de la mort, * ressuscitant tous les morts depuis Adam, ** qui te chantent comme vrai Dieu & Sauveur du genre humain.
    4. Venues à ton sépulchre, Sauveur, * les saintes Femmes te cherchaient * pour embaumer la Source de vie, ** mais un Ange leur apparut pour leur dire : Il est ressuscité, le Seigneur !
    5. Un bâton devient la figure de ce mystère : * fleurissant, il décide du sacerdoce d’Aaron * et dans l’Eglise naguère stérile * fleurit à présent l’arbre de la Croix ** pour être sa force et la puissance qui l’affermit.
    6. En laissant jaillir l’eau * pour un peuple rebelle et dur de cœur, * la roche la plus dure, sous le bâton qui la frappa, * manifesta le mystère de l’Eglise divinement élue ** dont la Croix est la force, la puissance qui l’affermit.
    7. Lorsque la lance transperça le côté du Christ, * il en coula du sang et de l’eau * renouvelant l’Alliance et lavant le péché, * car la Croix est la fierté des croyants, ** leur ferme appui et le sceptre des rois.
    8. Par le bois Moïse transforma * jadis les amères sources du désert, * montrant d’avance que par la Croix * les nations chemineraient vers la foi.
    9. Illustre Martyre qui nourrissais * en un cœur de femme de virils sentiments, ** tu méprisas les monstres qui se cachent dans les eaux.
    10. Tu as vaincu l’orgueil du tyran, Martyre invincible, * en demeurant sauve comme Jonas dans les eaux, ** parmi les monstres dévorants.
    11. Comme il avait sauvé de la fosse Daniel, * le Seigneur t’arracha aux fauves dévorants ** pour exaucer ta prière, Euphémie.
    12. Toi qui seule par la parole enfantas * dans la chair la Parole de Dieu, ** sauve nos âmes du filet de l’Ennemi.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Les vertus angéliques sur ton tombeau, * les gardes pétrifiés de crainte, * Marie près de ton sépulcre cherchait ton corps très pur ; * Toi, Tu captives l’enfer sans être séduit. * Tu vas à la rencontre de la Vierge, ** Tu donnes la Vie, ô Ressuscité des morts, gloire à toi !
    2. Tropaire de la fête, ton 1 : Sauve, Seigneur, ton peuple, * et bénis ton héritage, * accorde aux chrétiens orthodoxes * la victoire sur les ennemis, * et sauvegarde les tiens ** par ta Croix.
    3. Tropaire de la mégalomartyre, ton 4 : Ta brebis, ô Jésus, Euphémie, * crie d’une voix forte : * “Mon époux, c’est toi que j’aime, * c’est pour te chercher que je combats, * c’est avec toi que je suis crucifiée * et ensevelie par ton baptême. * Pour toi je souffre, afin de régner avec toi. * Pour toi je meurs, afin de vivre en toi. * Accueille, comme victime sans tache, * celle qui par amour est immolée pour Toi”. ** Par son intercession, parce que tu es miséricordieux, sauve nos âmes.
    4. Kondakion du dimanche, ton 5 : Des enfers où tu descendis, mon Sauveur, * tu as brisé les portes, Tout-Puissant, * pour ressusciter les morts, ô Créateur ; * et tu brisas l’aiguillon de la mort, * Adam fut délivré de la malédiction ; * et nous, Seigneur, nous te crions : ** sauve-nous, dans ton amour pour les hommes.
    5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion de la mégalomartyre, ton 4 : En ton martyre tu as bien combattu, * après ta mort tu nous sanctifiés * par les flots de tes miracles, Euphémie ; * c’est pourquoi nous vénérons ta sainte dormition, * nous tenant avec foi près de tes reliques sacrées * afin de préserver nos âmes de toute maladie ** et de puiser la grâce des miracles auprès de toi.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion de la fête, ton 4 : Toi qui t’es volontairement élevé sur la croix, * accorde tes miséricordes au nouveau peuple * au nouveau peuple appelé de ton nom * accorde tes miséricordes ô Christ Dieu ; * donne ta force aux chrrétiens orthodoxes, * donne-leur la victoire sur l’Ennemi ; que ton alliance leur soit une arme de paix, ** une invincible victoire.

    Prokimen
    Du dimanche après l’Exaltation (de la fête), ton 7 :
    ℟. Exaltez le Seigneur notre Dieu, prosternez-vous devant son marchepied, car il est saint (Psaume 98, 5).
    ℣. Le Seigneur règne, que les peuples en soient émus de colère (Psaume 98, 1).
    De la mégalomartyre, ton 7 :
    ℟. Dieu est admirable dans ses saints, lui le Dieu d’Israël (Psaume 67, 36)

    Epîtres
    Du dimanche après l’Exaltation : Galates (§ 203) II, 16-20.
    Mais je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. J’ai été crucifié avec le Christ.
    [Du dimanche : II Corinthiens (§ 170) I, 21 – II, 4.]
    [De la mégalomartyre : II Corinthiens (§ 181) VI, 1-10.
    Mais agissant en toutes choses comme des ministres de Dieu, nous nous rendons recommandables par une grande patience dans les maux, dans les nécessités, et dans les extrêmes afflictions.]

    Alleluia
    Du dimanche après l’Exaltation (de la fête), ton 1 :
    ℣. N’oublie pas ton peuple que tu as racheté dès l’origine (Psaume 72, 2).
    ℣. Dieu, qui est notre Roi depuis tant de siècles, a opéré notre salut au milieu de la terre (Psaume 72, 12).
    De la mégalomartyre, ton 1 :
    ℣. J’espérais le Seigneur d’un grand espoir, il s’est penché vers moi, et il écouta mon cri (Psaume 39, 1).

    Evangile
    Du dimanche après l’Exaltation : Marc (§ 37) VIII, 34 – IX, 1.
    Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il porte sa croix, et qu’il me suive.
    [Du dimanche : Matthieu (§ 89) XXII, 1-14.]
    [De la mégalomartyre : Luc (§ 33) VII, 36-50.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.
    De la mégalomartyre : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

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    Programme du XVIIIème dimanche après la Pentecôte

    Saint-Eugène, le dimanche 22 septembre 2013, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.

  • Entrée du clergé : orgue
  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Exultáte justi in Domino, motet sur le psaume 32 de Ludovico Grossi da Viadana (1564 † 1627), maître de chapelle de la cathédrale de Mantoue
  • A l’élévation : O salutaris – d’après Dimitri Bortniansky (1751 † 1825), maître de la chapelle impériale de Russie
  • Pendant la communion : Tollite hostias, chœur final de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns (1835 † 1921), organiste de La Madeleine
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du VIIème ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Sub tuum præsidium
  • Procession de sortie : Je vous salue avec amour – Angelus breton
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