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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XXVIème dimanche après la Pentecôte – Conception de la Mère de Dieu – ton 1

Conception de la Mère de Dieu par sainte AnneParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 22 décembre 2013 du calendrier grégorien – 9 décembre 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la Conception de la Mère de Dieu par sainte Anne.

La fête de la Conception de la Mère de Dieu par sainte Anne a été célébrée assez tôt en Orient – au moins avant le VIIIème siècle – puisque saint André de Crête († 712) est l’auteur d’un des deux canons des matines. En voici un extrait :

Anne, tu as conçu dans ton sein * la myrrhe de suave odeur qui recevra * merveilleusement le Parfum de notre vie, * le Maître qui embaume nos esprits ** par le souffle de la grâce. (tropaire de la 7ème ode).

En Occident, la même fête a été célébrée le 8 décembre (la fête de la Nativité de la Vierge étant le 8 septembre). Elle est déjà connue et commentée par les bénédictins anglais au Xème siècle. Cette fête s’est surtout introduite en Occident à l’occasion des croisades, et on la voit apparaître à l’abbaye du Bec puis en Angleterre et à Lyon dès le XIIème siècle. Après avoir défendu théologiquement l’Immaculée Conception en 1388, Pierre d’Ailly, aumônier du roi Charles VI, lui conseilla la célébration de la fête. La Chapelle royale commença de ce fait cette célébration en décembre sous le règne de ce souverain, vraisemblablement en 1389. Le Pape Sixte IV étendit la fête à tout le rit romain en 1477 et on dit que l’octave de l’Immaculée Conception aurait été accordée par le pape sur une demande expresse de Louis XIV.

Cette fête est précédée d’un jour d’avant-fête dans le rit byzantin.

Catéchisme sur l’Immaculée Conception.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la Conception. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la Conception. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de la Conception.

Tropaires des Béatitudes : six tropaires du ton dominical occurent et 4 tropaires de la 3ème ode du canon de la Conception (œuvre de saint André de Crète) :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. A ton sépulchre se rendirent de bon matin * les Myrrophores tout en larmes, ô Christ notre Dieu : * elles y trouvèrent un Ange vêtu de blanc, * assis sur la pierre et disant : Que cherchez-vous ? ** Le Christ est ressuscité, ne pleurez plus.
6. Sur la montagne que tu leur avais indiquée * tes Apôtres arrivèrent, Seigneur ; * et, lorsqu’ils te virent, Sauveur, * ils se prosternèrent devant toi ; * vers les nations tu les envoyas ** pour les instruire et baptiser.
7. Si tu m’accordes le fruit du sein, * disait sainte Anne au Seigneur, * je m’en trouverai magnifiée * et te le consacrerai. * C’est ainsi qu’elle conçoit ** la pure Mère de Dieu.
8. Comme tu priais dans le jardin, * le Très-Haut perçut ta voix, * sainte Anne, et t’accorda * comme fruit de ton sein * la Pleine-de-grâce qui ouvrit ** la porte du Paradis.
9. Accomplissant les préceptes de la Loi * et servant sans faille le Seigneur, * tu conçois en tes entrailles * la Mère du véritable législateur, * sainte Anne, et c’est pourquoi ** nous, les fidèles, te disons bienheureuse.
10. De mon cœur privé de fruits * chasse la stérilité, * pour que mon âme, elle aussi, * devienne féconde en vertus, * sainte Mère de Dieu, ** toi qui viens en aide aux croyants.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Tropaire de la Conception, ton 4 : Aujourd’hui les liens de la stérilité sont déliés, * car Dieu ayant entendu les prières de Joachim et Anne, * il leur promet clairement * qu’ils enfanteront, au delà de toute espérance, l’enfant de Dieu, * de laquelle lui-même, devenu homme, naîtra, lui l’Incirconscriptible, * qui ordonna aux anges de lui clamer : ** réjouis-toi, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la Conception, ton 4 : Le monde entier célèbre aujourd’hui * Anne qui conçoit par la volonté de Dieu, ** car indiciblement elle a enfanté celle qui enfantera le Verbe.

Prokimen
1. Du dimanche, ton 1 :
℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
[2. De la Conception, ton 4 :
℟. Dieu est admirable dans ses saints, lui le Dieu d’Israël (Psaume 67, 36).]

Epîtres
Du dimanche : Ephésiens (§ 229) V, 8-19.
[De la Conception : Galates (§ 210) IV, 22-31.]

Alleluia
Du dimanche, ton 1 :
℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi (Psaume 17, 48).
℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ (Psaume 17, 51).
[De la Conception, ton 1 :
℣. Le salut des justes vient du Seigneur, et il est leur protecteur dans le temps de l’affliction (Psaume 36, 39)]

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 85) XVII, 12-19.
[De la Conception : Luc (§ 36) VIII, 16-21.]

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De la Conception : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Enregistrement : sainte messe du troisième dimanche de l’Avent – Gaudete

L’enregistrement de cette messe :

Le sermon de M. l’Abbé Iborra, vicaire :

Francesco Granacci, saint Jean Baptiste prêche au désert - c. 1510

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

Programme du troisième dimanche de l’Avent

Saint-Eugène, le dimanche 15 décembre 2013, grand’messe de 11h.

Ce dimanche est appelé dimanche de Gaudete en raison des premiers mots de l’introït, qui est aussi le premier verset de l’épître lue aujourd’hui (Philippiens 4, 4). Comme pour le dimanche de Lætare pendant le Carême, ce dimanche marque une pause pendant la pénitence de l’Avent, dont l’austérité est tempérée en ce jour par la liturgie : on orne de fleurs les autels, l’orgue peut se faire entendre seul, on peut user d’ornements roses au lieu des violets, le diacre et le sous-diacre déposent les chasubles pliées des temps de pénitence pour revêtir la dalmatique et la tunique qui sont des ornements de joie, de même les évêques usent de la mitre précieuse. Néanmoins, tant le Te Deum aux vigiles nocturnes que le Gloria à la messe restent supprimés jusqu’à Noël. Autrefois, au dimanche de Gaudete, on bénissait les fiançailles de ceux qui se devaient marier après Noël ainsi que les oriflammes et les bannières. A matines, on annonce par la leçon suivante tirée d’une homélie de saint Léon le Grand le jeûne solennel des Quatre-Temps du dixième mois (=décembre).

Nous vous avertissons publiquement, mes très chers frères, et avec une sollicitude pastorale d’observer le jeûne du dixième mois. Le temps où nous sommes et la coutume de notre dévotion nous y engagent. Par ce jeûne, qu’on célèbre lorsque la récolte de tous les fruits de la terre est terminée, on offre à Dieu, qui nous a donné ces fruits, un très juste sacrifice de continence. En effet, que peut-il y avoir de plus utile que le jeûne ? Par son observance, nous nous approchons de Dieu, et, résistant au démon, nous surmontons les attraits des vices.
Sermon de saint Léon, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

Catéchisme de l’Avent

  • Procession d’entrée : orgue
  • Kyrie de la Messe Gaudete in Domino semper, du sacre de Louis XVI, par François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Credo de la Messe Gaudete in Domino semper, du sacre de Louis XVI, par François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Tu quis es ? motet dramatique à deux chœurs sur le texte de l’évangile de ce jour, de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Préface de l’Avent au propre de l’archidiocèse de Paris
  • Sanctus de la Messe Gaudete in Domino semper, du sacre de Louis XVI, par François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • A l’élévation : O salutaris Hostia de la veille des O (H. 36) – Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV, des Jésuites & de la Sainte Chapelle
  • Agnus Dei de la Messe Gaudete in Domino semper, du sacre de Louis XVI, par François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
  • Prière pour la France, sur le VIème ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est XV
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Procession de sortie : Venez, divin Messie – texte (1701) de l’abbé Simon-Joseph Pellegrin (1663 + 1745), sur le vieux noël « Laissez paistre vos bestes » ; harmonisation de M. l’abbé Lambert (Versailles, 1845)
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
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    Programme du XXVème dimanche après la Pentecôte – saint prophète Habacuc – ton 8

    Le saint prophète HabacucParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 15 décembre 2013 du calendrier grégorien – 2 décembre 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton VIII de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le saint Prophète Habacuc.

    Durant la période de jeûne avant Noël (laquelle commence le 15 novembre en la fête de saint Philippe – aussi est-il appelé populairement le “jeûne de Philippe”), le rit byzantin commémore à de nombreuses reprises les prophètes de l’Ancien Testament qui ont annoncé la venue du Sauveur.

    Habacuc (en hébreux : חֲבַקּוּק) est le 8ème des douze petits prophètes. Il prophétisa probablement aux jours de Joachim, roi de Juda (608 † 598 avant Jésus-Christ). Le livre des prophéties d’Habacuc rapporte en 2 courts chapitres cinq oracles sur l’invasion des Chaldéens et la déportation des Juifs à Babylone, et se conclut au 3ème chapitre par un cantique (ou prière d’Habacuc). En dehors de ce livre de prophétie, Habacuc est également cité au livre de Daniel (14, 32-38) :

    32 Or le prophète Habacuc était en Judée ; après avoir fait cuire une bouillie et émietté du pain dans un vase, il allait aux champs le porter à ses moissonneurs.
    33 L’ange du Seigneur dit à Habacuc : “Porte le repas que tu tiens à Babylone, à Daniel, qui est dans la fosse aux lions.”
    34 Habacuc dit: “Seigneur, je n’ai jamais vu Babylone, et je ne connais pas la fosse.”
    35 Alors l’ange le prit par le haut de la tête, le porta, par les cheveux de sa tête, et le déposa à Babylone, au-dessus de la fosse, avec toute l’agilité de sa nature spirituelle.
    36 Et Habacuc cria: “Daniel, serviteur de Dieu, prends le repas que Dieu t’envoie.”
    37 Daniel répondit: “Vous vous êtes, en effet, souvenu de moi, ô Dieu, et vous n’avez pas abandonné ceux qui vous aiment.”
    38 Et Daniel se leva et mangea. Et l’ange du Seigneur remit aussitôt Habacuc en son lieu.

    L’historien ecclésiastique Sozomène (Historia Ecclesiastica VII, 29) rapporte au Vème siècle que les reliques d’Habacuc (et celles du prophète Michée) ont été découvertes à Qeïla au IVème siècle sous le règne de Théodose le Grand, suite à une révélation faite à Zebennus, évêque d’Eleuthéropolis.

    Le cantique d’Habacuc (“Seigneur ! j’ai entendu votre parole, et j’ai été saisi de crainte”), qui forme le 3ème et dernier chapitre de son livre, a été utilisé – très tôt et universellement – par les liturgies chrétiennes à l’office de matines (office du matin). Dans le rit byzantin, ce cantique constitue le 4ème du canon de l’orthros (il n’est plus figuré en général de nos jours que par les tropaires de la 4ème ode du canon). Dans le rit romain traditionnel (et dans l’office bénédiction qui en dépend sur ce point), il est employé à l’office des laudes de chaque vendredi. Dans le rit ambrosien, c’est le cantique du troisième nocturne de l’office nocturne du dimanche. Dans le rit mozarabe, il est chanté à l’office du matin des dimanches.

    Aux heures
    A tierce & à sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du prophète. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du dimanche.

    Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical occurent :
    1. Souviens-toi de nous, Christ Sauveur du monde, * comme sur la croix tu t’es souvenu du bon Larron, * & rends-nous dignes, seul Seigneur compatissant, ** d’avoir tous notre part en ton royaume, dans les cieux.
    2. Adam, écoute, avec Eve, réjouis-toi, * car celui qui jadis vous dépouilla tous les deux * & dont la ruse nous rendit captifs ** est anéanti par la Croix du Christ.
    3. Sur l’arbre de la croix, Sauveur, tu acceptas d’être cloué * pour sauver Adam de la malédiction méritée sous l’arbre défendu * et lui rendre la ressemblance à ton image, Dieu de bonté, ** ainsi que le bonheur d’habiter le Paradis.
    4. En ce jour le Christ est ressuscité du tombeau, * à tout fidèle accordant l’incorruptible vie ; * aux Myrophores il donne l’annonce de la joie ** après ses Souffrances & sa divine Résurrection.
    5. Sages Myrophores, réjouissez-vous * qui les premières avez vu la Résurrection du Christ * & qui à ses Apôtres avez annoncé ** la restauration du monde entier.
    6. Vous les Apôtres, amis du Christ en cette vie * & destinés à partager son trône dans la gloire du ciel, * comme Disciples intercédez auprès de lui ** pour que sans crainte devant son trône nous puissions nous présenter.
    7. Unité partageant même trône & Trinité sans commencement, * Etre sans division en qui la gloire est partagée, * Royauté qui par nature précèdes tous les temps, ** sauve les fidèles qui chantent pour toi.
    8. Réjouis-toi, vaste demeure de Dieu, * réjouis-toi, arche du nouveau Testament, * réjouis-toi, ciboire qui as renfermé ** pour tous les hommes la manne des cieux.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 8 : Du ciel tu descendis, ô Dieu de miséricorde, * trois jours dans le tombeau tu souffris de demeurer * pour nous délivrer de nos péchés ; ** notre Vie & notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi.
    2. Tropaire du prophète, ton 2 : Célébrant, Seigneur, la mémoire de ton prophète Habacuc, * par ses prières, ** nous t’en supplions, sauve nos âmes.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion du prophète, ton 8 : O Habacuc divinement éloquent qui a annoncé au monde que Dieu viendrait du midi, c’est-à-dire de la Vierge, * et qui, se tenant sous l’assistance divine, a reçu cette nouvelle de l’ange radieux: * tu as proclamé la résurrection du Christ au monde, * c’est pourquoi, dans la joie, nous crions vers toi : * Réjouis-toi, splendide parure des prophètes.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 8 : Ressuscité du tombeau, * tu as éveillé les morts & ressuscité Adam, * Eve danse de joie en ta Résurrection, * les confins de la terre célèbrent ton éveil d’entre les morts, ** ô Dieu de miséricorde.

    Prokimen
    Du dimanche, ton 8 :
    ℟. Prononcez des vœux et accomplissez-les pour le Seigneur, notre Dieu (Psaume 75, 12).
    ℣. Dieu est connu en Judée, en Israël son Nom est grand (Psaume 75, 2).

    Epître
    Du dimanche : Ephésiens (§ 224) IV, 1-6.
    Un Seigneur, une foi, un baptême.

    Alleluia
    Du dimanche, ton 8 :
    ℣. Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons le Dieu qui nous sauve (Psaume 94, 1).
    ℣. Allons devant lui en actions de grâces, au son des musiques, acclamons-le (Psaume 94, 2).

    Evangile
    En raison du dimanche des Ancêtres avant Noël, c’est l’évangile du 30ème dimanche après la Pentecôte qui est lu en ce jour.
    Du dimanche : Luc (§ 91) XVIII, 18-27.
    Et ceux qui l’écoutaient, lui dirent : Qui peut donc être sauvé ? Il leur répondit : Ce qui est impossible aux hommes, est possible à Dieu.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.

    Enregistrement & photos : sainte messe de la fête de l’Immaculée Conception

    L’enregistrement de cette messe :

    Le sermon de M. l’Abbé Faure, curé :

    14-Immaculée Conception 2013 - Elévation du calice

    Merci de tout cœur à Gonzague B. pour son excellent travail photographique !

    Retrouvez toutes les photos de Gonzague prises au cours de cette cérémonie sur cet album Flickr.

    Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

    Programme de la fête de l’Immaculée Conception

    Francisco de Zurbaran - l'Immaculée Conception - 1664Saint-Eugène, le dimanche 8 décembre 2013, grand’messe de 11h.

    Catéchisme sur l’Immaculée Conception

  • Kyriale VIII – De Angelis
  • Procession d’entrée : Ave maris stella – Hymne des fêtes de la Sainte Vierge, à Vêpres, ton dit “des Pèlerinages”, en alternance avec le ton de Notre-Dame des Victoires
  • Credo III
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Pendant les encensements de l’offertoire : Tota pulchra es – Motet à la Bienheureuse Vierge Marie, du R. P. Jean-Baptiste Geoffroy, s.j. (1601 † 1675), maître de musique de la maison professe des Jésuites à Paris
  • Après la Consécration : O salutaris hostia, pour le temps de l’Avent – musique de Virgile Le Blanc (1592)
  • Pendant la communion : Conceptio Mariæ virginis – Prose des missels médiévaux (XIIIème siècle)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater – polyphonie de Giovanni Pierluigi da Palestrina (c. 1525 † 1594), maître de chapelle de Saint-Pierre du Vatican, de Saint-Jean de Latran & de Sainte-Marie-Majeure
  • Procession de sortie : Omni die dic Mariæ – texte de Bernard de Morlas († 1140), mélodie traditionnelle attribuée à Jean-Baptiste de Lully (1632 † 1687), surintendant de la musique du roi Louis XIV
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Programme du XXIVème dimanche après la Pentecôte – Clôture de la fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu – Saint Clément – ton 7

    PresentationAuTempleParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 8 décembre 2013 du calendrier grégorien – 25 novembre 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton VII de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la clôture de la fête l’Entrée au Temple de notre très-sainte Dame la Mère de Dieu.

    La fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu célébrée le 21 novembre constitue l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique byzantine (la 2nde des 5 grandes fêtes dédiées à la Sainte Vierge). Elle est précédée dans le rit byzantin d’un jour d’avant-fête le 20 novembre et suivie de 4 jours d’après-fête qui se clôturent le 25 novembre.

    L’épisode de la présentation au Temple de Jérusalem de la Vierge Marie n’est pas scripturaire mais se trouve dans un apocryphe, le Protoévangile de Jacques. Composé probablement en Egypte avant le milieu du IInd siècle, ce texte est déjà évoqué par saint Justin (mort vers 165) dans le Dialogue avec Tryphon, par saint Clément d’Alexandrie et par Origène qui s’y réfère explicitement dans le Commentaire de saint Matthieu. Quoique contenant beaucoup de récits merveilleux visant à satisfaire la curiosité des fidèles et bien qu’il ait subi de nombreuses et complexes modifications ultérieures, le texte, de par son ancienneté, a pu toutefois recueillir des traditions orales authentiques. Voici le passage du Protoévangile de Jacques relatif à l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu :

    Les mois se succédèrent pour la petit fille. Lorsqu’elle eut deux ans, Joachim dit : Menons-la au Temple du Seigneur, afin que s’accomplisse la promesse que nous avons faite, sinon le Tout-Puissant nous avertirait et l’offrande que nous lui ferions serait rejetée. Mais Anne répondit : Attendons la troisième année pour que l’enfant soit en âge de reconnaître son père et sa mère. Et Joachim répondit : Attendons !

    Lorsque la petite fille eut trois ans, Joachim dit : Appelez les filles d’Hébreux de race pure, et qu’elles prennent chacune un flambeau, un flambeau qui ne s’éteindra pas. L’enfant ne devra pas retourner en arrière et son cœur ne se fixera pas hors du Temple du Seigneur. Elles obéirent à cet ordre et elles montèrent ensemble au Temple du Seigneur. Et le prêtre accueillit l’enfant et la prit dans ses bras. Il la bénit, en disant : Il a glorifié ton nom, le Seigneur, dans toutes les générations. C’est en toi qu’aux derniers jours il révélera la Rédemption qu’il accorde aux fils d’Israël ! Et il fit asseoir l’enfant sur le troisième degré de l’autel. Et le Seigneur Dieu fit descendre sa grâce sur elle. Et, debout sur ses pieds, elle se mit à danser. Et elle fut chère à toute la maison d’Israël. Les parents redescendirent du Temple, et ils étaient remplis d’admiration, et ils louaient Dieu car l’enfant ne s’était pas retournée en arrière. Et Marie demeurait dans le Temple du Seigneur, semblable à une colombe, et la main d’un Ange la nourrissait.

    Ce récit de cette consécration à Dieu de la Vierge Marie est d’ailleurs si conforme à ce que la dévotion chrétienne à toujours ressenti relativement à la vie immaculée de Marie non décrite dans l’Évangile, qu’il a jouit très tôt de la faveur des fidèles. C’est ainsi qu’on voit dans la crypte de Saint-Maximin dans le Var, datant du Vème siècle, une image de la Vierge Marie orante gravée sur une pierre tombale avec l’inscription suivante en mauvais latin : Marie la Vierge servant dans le Temple de Jérusalem.

    L’origine de la fête de la Présentation de la Vierge Marie au Temple serait peut-être palestinienne : la vie de saint Jean le Silentiaire, écrite au milieu du VIème siècle par Cyrille de Scythopolis, nous apprend qu’en novembre 543, à Jérusalem, eut lieu la dédicace de la basilique Sainte-Marie-la-Neuve, construite sur ordre de Justinien dans la partie méridionale de la plate-forme qui avait porté le Temple et ses annexes. Il est probable que la date du 21 novembre rappelle le souvenir de cette dédicace. En tous cas, à Constantinople, la fête de la Présentation de Marie est attestée dès le VIIIème siècle, et des homélies de saint André de Crête (mort en 740) lui sont consacrées. En 1166, Michel Comnène la mît au nombre des fêtes où étaient défendues les séances judiciaires. La fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu est l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique byzantine. Le très beau tropaire de la fête (Ce jour est le prélude de la bienveillance de Dieu) fait une référence à l’Eudoxia du Gloria chanté par les Anges à Noël.

    En Occident, l’Angleterre célèbre cette fête un peu avant l’occupation normande, un calendrier hongrois la note au début du XIIIème siècle. Pour le rit romain, l’introduction de cette fête est due aux soins de Philippe de Maizières, envoyé de Pierre II de Lusignan, roi de Chypre et de Jérusalem, à la cour papale d’Avignon. En effet, l’ambassadeur décrivit sous des couleurs si brillantes cette solennité orientale à Grégoire XI, que celui-ci se décida à l’introduire dans le calendrier de la Curie en 1372. Dès 1373, le roi Charles V l’introduit en la chapelle royale de France et, l’année suivante, convie tout le royaume à l’imiter, ce que fit aussi la Navarre. Comme Grégoire XI rentra à Rome après avoir fait célébrer la Présentation, cette fête devint plus importante et, peu à peu, elle fut adoptée un peu partout en Occident. Elle figure au missel romain de 1505 et à rang de fête double dans le bréviaire romain de 1550. Elle fut supprimée par saint Pie V dans le bréviaire de 1568 (la fête n’avait pas de fondement scripturaire ; or l’un des buts de la réforme tridentine était d’enlever des arguments aux protestants dans ce domaine) mais fut rétablie par Sixte-Quint en 1585 comme fête double puis élevée par Clément VIII en 1602 comme double majeur avec un nouvel office.

    *

    Saint hiéromartyr Clément, Pape de Rome - icône du Vieux-LadogaNous fêtons aussi en ce jour le hiéromartyr saint Clément, pape de Rome.

    La plus ancienne liste des évêques de Rome – que nous tenons de saint Irénée de Lyon au IInd siècle dans son Adversus haereses – donne saint Clément de Rome comme le troisième successeur de saint Pierre :

    Ayant donc fondé et édifié l’Eglise, les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge de l’épiscopat ; c’est de lui que Paul parle dans ses lettres à Timothée ; il eut Anaclet pour successeur. Après Anaclet, le troisième après les apôtres, Clément obtint l’épiscopat.

    Le canon romain garde le même ordre au memento des vivants : Lin, Clet, Clément.

    Saint Irénée de Lyon rapporte aussi que saint Clément avait connu les bienheureux Apôtres et avait conversé avec eux ; il avait encore dans l’oreille la prédication apostolique et leur souvenir devant les yeux.

    Dans la première moitié du troisième siècle, Origène, décrit Clément comme disciple des apôtres et l’identifie avec ce collaborateur que saint Paul cite dans la lettre aux Philippiens (4, 2-3) : Clément et mes autres collaborateurs dont les noms se trouvent au Livre de vie.

    Telle était aussi l’opinion de l’historien Eusèbe de Césarée, qui date le pontificat de saint Clément de 92 à 101. Eusèbe note :

    La douzième année du règne de Domitien, Anaclet, ayant été évêque des Romains douze ans, a pour successeur Clément que l’apôtre, dans sa lettre aux Philippiens, désigne comme le compagnon de ses labeurs par ces mots : “avec Clément et mes autres collaborateurs dont les noms sont au livre de vie.” Il existe de celui-ci, acceptée comme authentique, une épître longue et admirable. Elle a été écrite au nom de l’église de Rome à celle de Corinthe à propos d’une dissension qui s’était alors élevée à Corinthe. En beaucoup d’Eglises, depuis longtemps et encore de nos jours, on la lit publiquement dans les réunions communes.

    Sous le règne de Trajan (98-117), le pape Clément fut déporté avec 2000 chrétiens au delà du Pont-Euxin, dans les mines proches de Chersonèse de Tauride (dans l’actuelle Crimée, non loin de l’actuelle ville de Sébastopol) et, pour le punir de continuer son apostolat auprès des prisonniers, on lui attacha une ancre au cou avant de le précipiter dans la Mer Noire. La tradition du martyre de saint Clément est rapportée par Rufin, les papes Télesphore (+ 136) Zosime (+ 418) et le sixième concile de Vaison (442), de plus, il n’a jamais été fait mention de son tombeau à Rome. Saint Cyrille et saint Méthode, en mission à Chersonèse, ramenèrent ensuite le corps de saint Clément à Rome.

    On possède donc de saint Clément de Rome une admirable lettre qu’il adresse aux Corinthiens divisés. Comme l’indique à bon droit le pape Benoît XVI dans la catéchèse qu’il consacra à ce saint, Nous pourrions donc dire que cette lettre constitue un premier exercice du Primat romain après la mort de saint Pierre.

    Cette intervention du Pape de Rome dans les affaires de l’église de Corinthe est d’autant plus notable qu’était encore en vie le dernier Apôtre (et Evangéliste), Jean, celui que Jésus aimait, qui gouvernait alors les Eglises d’Asie, après être revenu, à la mort de Domitien, de l’île où il avait été exilé, ce que confirme saint Clément d’Alexandrie. On notera ici que l’Eglise de Corinthe, si proche de l’apôtre Jean qui, aux dires de saint Clément d’Alexandrie, allait sur invitation dans les pays voisins, s’adresse au successeur de Pierre, l’évêque de Rome, ou, du moins, si celui-ci, de son propre chef, intervient dans ses affaires, c’est qu’il représente bien plus que l’évêque d’une église locale. Il suffit d’ailleurs de considérer le texte de la lettre clémentine pour voir que le pape est d’autant plus sûr de son autorité que le ton y est tranquille et serein et que, loin d’expliquer pourquoi il intervient, il se contente de s’excuser de n’avoir pu faire plus tôt son devoir… On notera aussi que les Corinthiens reçurent si bien cette épître romaine que bien des communautés antiques la mettront presque au rang des Ecritures comme le souligne Eusèbe de Césarée : en beaucoup d’Eglises, depuis longtemps et encore de nos jours, on la lit publiquement dans les réunions communes.

    Le pape Clément, en bon disciple des apôtres, s’appuie solidement sur les Ecritures qu’il connaît et manie parfaitement dans de longues citations ; ceci étant, en bon lettré helléniste autant que latin, il ajoute des exemples et des maximes qui relèvent de l’univers antique où affleurent Platon, Sophocle et Cicéron ; enfin, en bon romain, il admire la bonne administration romaine et l’ordre des légions qui la fonde. Clément de Rome est en admiration devant l’harmonie et la beauté de la création, sa prière est lyrique et son verbe délicat et sensible. Certes, il commande sans hésitations mais aussi sans brusquerie, modérant son énergie par une douceur soutenue et, graduellement, par de longs développements il enveloppe ses lecteurs pour les mener patiemment jusqu’à l’acceptation de la correction dont personne ne doit s’irriter.

    Invention des reliques de saint Clément un an après son martyre - les fidèles récupèrent son corps dans la Mer NoireAlors que saint Clément est fêté le 24 novembre par le rit byzantin (et le 23 novembre par le rit romain), les Russes (ainsi que l’Eglise copte d’Egypte) le fêtent le 25 novembre. La dévotion envers saint Clément est importante en Ukraine et en Russie, en raison même du lieu de son martyre en Crimée. Le tropaire et le kondakion employés par les Russes diffèrent aussi de ceux employés dans les livres grecs actuels. Le tropaire russe fait référence aux circonstances de la découverte du corps de saint Clément par ses disciples au fond de la Mer Noire, à 300 mètres du rivage, selon une passion écrite au Vème siècle.

    Ordinairement, saint Pierre d’Alexandrie est également fêté par l’Eglise russe au 25 novembre, mais lorsque ce jour tombe un dimanche, la combinaison de l’office du dimanche avec celui de l’après-fête de l’Entrée au Temple et de celui de saint Clément de Rome fait que la mémoire de saint Pierre d’Alexandrie est omise.

    Aux heures
    A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Kondakion : du dimanche.
    A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Kondakion : de la fête.

    Tropaires des Béatitudes : six tropaires du ton dominical et 4 tropaires de la 9ème ode du 1er canon de la fête, œuvre de saint Georges l’Hymnographe, évêque de Nicomédie en Bithynie – IXème siècle :
    1. Il est beau à voir & bon à manger, * le fruit qui a causé mon trépas ; * mais le Christ est cet arbre de vie * dont je puis manger sans mourir ; * & je crie avec le bon Larron : ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
    2. Dieu de tendresse, mis en croix, tu effaças * la cédule de l’antique péché d’Adam ; * de l’erreur tu sauvas l’ensemble des mortels : ** aussi nous te chantons, Bienfaiteur & Seigneur.
    3. Sur le croix, Dieu de tendresse, tu clouas nos péchés, * par ta mort tu triomphas de la mort ; * d’entre les morts tu éveillas les trépassés ; ** aussi nous nous prosternons devant ta sainte Résurrection.
    4. Dans les oreilles d’Eve le serpent injecta son venin, * mais le Christ sur l’arbre de la croix * fit jaillir pour le monde la douceur de la vie. ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
    5. Au sépulchre on te dépose comme un mortel, * ô Christ, universelle Vie, * mais de l’Enfer ayant brisé les verrous, * tu ressuscites le troisième jour * avec gloire & puissance, illuminant le monde entier : ** gloire, Seigneur, à ta sainte Résurrection.
    6. Ressuscité d’entre les morts le troisième jour, * le Seigneur donne aux Disciples sa paix ; * les bénissants, il les envoie et leur dit : ** Amenez tous les hommes au royaume de Dieu.
    7. Ô pure Mère de Dieu, toi qui possèdes * la lumineuse beauté d’une âme pure, * emplie de la céleste grâce de Dieu, * tu ne cesses d’illuminer d’une lumière éternelle * ceux qui te clament : * Tu es en vérité plus élevée que tous, ** ô Vierge pure.
    8. Tes merveilles, pure Mère de Dieu, * ne peuvent s’exprimer en paroles, * car je reconnais que ton corps est inaccessible à l’emprise du péché ; * aussi plein de reconnaissance je te clame : * Tu es en vérité plus élevée que tous, ** ô Vierge pure.
    9. L’ancienne Loi te figurait merveilleusement comme le tabernacle, * le vase de la manne divine, * l’arche admirable, * le voile, le bâton d’Aaron, * le temple indestructible et la porte de Dieu ; * aussi nous enseigne-t-elle à te clamer : * Tu es en vérité plus élevée que tous, ** ô Vierge pure.
    10. David dans ses chants proclamait * et t’appelait fille du Roi, * voyant la beauté des tes vertus, * lorsque tu te tenais à la droite de Dieu * parée de vêtements aux riches couleurs. * Aussi annonça-t-il en clamant : * Tu es en vérité plus élevée que tous, ** ô Vierge pure.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 7 : Tu as détruit la mort par ta croix, * ouvert au Larron le Paradis ; * changé en joie les pleurs des myrrophores * et ordonné aux apôtres de prêcher. * Tu es ressuscité, ô Christ Dieu, ** donnant au monde ta grande miséricorde !
    2. Tropaire de la fête, ton 4 : Ce jour est le prélude de la bienveillance de Dieu * et le salut des hommes est proclamé. * Dans le Temple de Dieu la Vierge est présentée * pour annoncer à tous les hommes la venue du Christ. * En son honneur, nous aussi, à pleine voix chantons-lui : * Réjouis-toi, ** accomplissement du dessein du Créateur.
    3. Tropaire du hiéromartyr Clément, ton 4 : Avec les miracles de Dieu tu as glorieusement étonné les extrémités de la terre. * ô saint athlète ; * au-delà des lois de la nature, * tu as fait se retirer les eaux de la mer * au jour honoré de ta mémoire, * pour ceux qui étaient venus avec ferveur à l’église divinement construite, * portant tes précieuses reliques. * Après leur départ, tu as merveilleusement fait reprendre sa place à la mer. * très admirable Clément, ** prie le Christ Dieu afin qu’il sauve nos âmes.
    4. Kondakion du dimanche, ton 7 : Désormais la force de la mort est impuissante à retenir les mortels, * car le Christ est descendu, brisant et détruisant les puissances de la mort ; * l’Enfer est enchaîné, * les Prophètes tous ensemble se réjouissent. * Le Sauveur, disent-ils, est apparu à ceux qui demeurent dans la foi ; ** venez, fidèles, prendre part à la Résurrection.
    5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    6. Kondakion du hiéromartyr Clément, ton 2 : Comme un cep de la vigne divine vêtue de sainteté, tu as été manifesté, * exsudant la douceur de la sagesse * par tes supplications, ô très Honorable ; * afin que nous puissions t’offrir telle une robe tissée de pourpre * une hymne noétique ; saint Clément, sauve tes serviteurs !
    7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    8. Kondakion de la fête, ton 4 : Le temple très pur du Sauveur, * la très précieuse chambre nuptiale, la Vierge, * le trésor sacré de la gloire de Dieu * est conduite en ce jour dans la maison du Seigneur * elle y introduit avec elle la grâce de l’Esprit Divin ; * les anges de Dieu lui chantent : ** “Elle est un tabernacle céleste”.

    Prokimen
    Du dimanche, ton 7 :
    ℟. Le Seigneur donne la puissance à son peuple, le Seigneur bénit son peuple dans la paix (Psaume 28, 11).
    ℣. Rendez au Seigneur, fils de Dieu, rendez au Seigneur la puissance & la gloire (Psaume 28, 1).
    De la Mère de Dieu, ton 3 :
    ℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).

    Epîtres
    Du dimanche : Ephésiens (§ 221) II, 14-22.
    Car c’est par Lui que nous avons accès les uns et les autres auprès du Père dans un même Esprit.
    De la Mère de Dieu : Hébreux (§ 320) IX, 1-7.

    Alleluia
    Du dimanche, ton 7 :
    ℣. Il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton Nom, ô Très-Haut, (Psaume 91, 1)
    ℣. de publier au matin ton amour, ta fidélité au long des nuits (Psaume 91, 2).
    De la Mère de Dieu :
    ℣. Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille (Psaume 44, 1).

    Evangiles
    Du dimanche : Luc (§ 71) XIII, 10-17.
    Pourquoi donc ne fallait-il pas délivrer de ses liens, en un jour de sabbat, cette fille d’Abraham, que Satan avait tenue ainsi liée durant dix-huit ans ?
    De la Mère de Dieu : Luc (§ 54) X, 38-42 ; XI, 27-28.

    Mégalinaire à la Mère de Dieu, durant l’anaphore, ton 4 :
    ℣. Les Anges s’émerveillèrent, * devant l’Entrée au Temple de la Vierge ** s’étonnant de voir comme elle avançait 
jusqu’au Saint des saints.
    Hirmos : Que de l’arche vivante de Dieu * aucune main profane n’ose s’approcher, * mais que nos lèvres fidèlement redisent sans cesse à la Mère de Dieu * le salut de l’ange Gabriel * et dans l’allégresse lui chantent: * Vierge pure, Dieu t’a élevée ** plus haut que toute créature.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    Des saints : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

    La sainte messe, guérison des âmes, guérison des corps

    Messe célébrée dans la Cathédrale de Palo transformée en hôpital militaire, Ile de Leyte, Philippines

    “C’est par Ses meurtrissures et par Ses plaies, que vous avez été guéris.”
    (1 Pierre 2, 24)

    Décembre 1944 : la sainte messe est célébrée au maître-autel de la Cathédrale métropolitaine de Palo transformée en hôpital militaire après le débarquement des troupes américaines sur l’Ile de Leyte, Philippines, durant la Seconde Guerre Mondiale.

    La vénérable cathédrale de Palo, siège d’un archevêché, fut édifiée en 1596 par les Jésuites, lesquels furent à l’origine de la ville de Palo où ils avaient établi leur résidence.

    Ces photos de décembre 1944 furent prises par les photographes W. Eugene Smith (pour Life) et les photographes de guerre du 13ème AAF.

    Enregistrement : sainte messe du premier dimanche de l’Avent

    L’enregistrement de cette messe :

    Le sermon de M. l’Abbé Iborra, vicaire :

    Jacob van Campen - Le Jugement dernier

    Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

    Palestrina – Alma Redemptoris Mater

    Giovanni Pierluigi da Palestrina (c. 1525 † 1594), maître de la chapelle papale de Saint-Pierre du Vatican, de Saint-Jean de Latran & de Sainte-Marie-Majeure.
    Alma Redemptoris Mater.
    4 voix mixtes.
    4 pages – Ré Majeur.

    L’Alma Redemptoris Mater, l’une des quatre grandes antiennes mariales, est utilisée par le rit romain pour chanter la Sainte Vierge à la fin des offices, depuis les 1ères vêpres de l’Avent incluses jusqu’aux secondes vêpres de la Purification (2 février) incluses.

    Alma Redemptóris Mater quae pérvia cœli porta manes, et stella maris, succúrre cadénti, súrgere qui curat, pópulo: tu quæ genuísti, natura miránte, tuum sanctum Genitórem, Virgo prius ac postérius, Gabriélis ab ore Sumens illud Ave, peccatórum miserére.

    Sainte Mère du Rédempteur, Porte du ciel toujours ouverte & Étoile de la mer, secoure ce peuple qui tombe, mais cherche à se relever. À l’étonnement de la nature entière, tu as mis au monde le Dieu saint ; Vierge avant & après l’enfantement, accueille cet Ave dont Gabriel te saluait, aie pitié les pécheurs.

    Les premières mesures de cette partition :
    Palestrina - Alma Redemptoris Mater à 4 voix

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    Cette belle mise en musique de Palestrina utilise le thème du plain-chant à la voix supérieure. Vous pouvez écouter un enregistrement de cette partition en vidéo sur YouTube (The Tallis Scholars sous la direction de Peter Phillips – enregistrement de février 1994 en la Basilique Sainte-Marie-Majeure, Rome) :