Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 24 août 2014, grand’messe de 11h.

“Ephphetha” – dimanche de la guérison du sourd-muet.

“Quand Dieu, Créateur de toutes choses, a voulu guérir un sourd-muet, il lui mit les doigts dans les oreilles et il prit de la salive et lui toucha la langue. Pourquoi ? Que signifient les doigts du Rédempteur, sinon les dons du Saint-Esprit ? C’est pour cela que, ailleurs, après avoir chassé un démon, il dit : “Si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le Royaume de Dieu est donc venu jusqu’à vous.” Un autre évangéliste exprime cette même parole ainsi : “Si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le Royaume de Dieu est donc venu jusqu’à vous.” En mettant ces deux textes ensemble, on voit que l’Esprit est appelé doigt de Dieu. Donc, mettre les doigts dans les oreilles, c’est ouvrir à l’obéissance l’esprit du sourd par les dons du Saint-Esprit.”
Homélie de saint Grégoire, pape, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

  • Procession d’entrée : orgue
  • Introït – Deus in loco sancto suo (ton v.)
  • Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Credo I
  • Epître : I Corinthiens XV, 1-10 : Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis, et sa grâce n’a point été stérile en moi : mais j’ai travaillé plus que tous les autres ; non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu avec moi.
  • Graduel – In Deo speravit cor meum (ton v.)
  • Alleluia – Exsultate Deo (ton vii.)
  • Evangile : Marc VII, 31-37 : Et levant les yeux au ciel, il jeta un soupir, et lui dit : Éphphétha, c’est-à-dire, Ouvrez-vous.
  • Offertoire – Exaltabo te Domine (ton ii.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du IInd ton – faux-bourdon parisien (édition de 1739)
  • Après la Consécration : O salutaris hostia
  • Communion – Honora Dominum (ton vi.)
  • Prière pour la France, sur le VIème ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Inviolata
  • Procession de sortie : Reine de France, priez pour nous – cantique d’Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse & de Notre-Dame-des-Victoires
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Iconographie & 3 leçons des nocturnes de ce dimanche, sur notre page Facebook.

    Sourp Badarak à Arnouville – sainte messe du lundi de l’Assomption en rit arménien

    L’année liturgique de l’Eglise arménienne connait cinq grandes fêtes principales (dites Dagavars) :
    1. “Tabernacle” : fête de l’Incarnation où sont conjointement célébrés le 6 janvier Noël & la Théophanie (le rit arménien est le seule rit oriental à avoir conservé la date primitive de Noël au 6 janvier, disposition qui était commune initialement à tout l’Orient. C’est à partir du IVème siècle que la célébration de Noël à la date romaine du 25 décembre s’est diffusée en Orient, mais cette date n’a jamais été reçue en Arménie),
    2. Pâques,
    3. La Transfiguration (célébrée le 14ème dimanche après Pâques),
    4. L’Assomption de la Mère de Dieu (célébrée le dimanche le plus proche du 15 août),
    5. L’Exaltation de la Sainte Croix (célébrée le dimanche le plus proche du 14 septembre).

    Chacune de ces cinq fêtes est précédée d’une période de jeûne d’une semaine (sauf Pâques qui est précédée d’un Carême de 41 jours de jeûne) et suivie d’une période d’après-fête.

    Particularité du rit arménien : le lendemain de chacune de ces cinq fêtes, on célèbre à la fin de la messe un requiem pour tous les fidèles défunts, afin de les associer à l’allégresse des vivants.

    Ce lundi 18 août était pour 2014 le premier jour après l’Assomption. Cette grande fête est suivie dans le rit arménien d’une après-fête (l’équivalent de l’octave du rit romain) de 9 jours (l’octave de l’Assomption a été hélas supprimée dans le rit romain par le nouveau code des rubriques de 1960).

    Voici quelques photos du Sourp Badarak (littéralement Saint Sacrifice) – de la sainte messe célébrée ce matin en l’Eglise arménienne Sainte-Croix-de-Varak d’Arnouville.

    01 - Le chœur avant que la messe ne commence

    Le chœur des femmes prend place tandis que le célébrant revêt ses ornements à la sacristie.

    Khorhourt khorin : Mystère profond, incompréhensible, sans commencement ! Tu as paré en chambre nuptiale de la lumière inaccessible ton royaume céleste, & paré les chœurs des anges d’une gloire magnifique.

    02 - Prières au bas de l'autel

    Prières au bas de l’autel au début de la messe. Après un premier lavabo du célébrant signifiant la purification nécessaire du cœur pour célébrer les saints mystères, le célébrant récite le psaume 25 (Lavabo inter innocentes manus meas) puis fait au peuple la confession de ses péchés :

    Khosdovanim arachi : Je confesse devant Dieu, devant la sainte Mère de Dieu, devant tous les saints & devant vous, pères & frères, tous les péchés que j’ai commis, car j’ai péché en pensée, en parole & en action, & par tous les péchés que commettent les hommes. J’ai péché ! J’ai péché ! Je vous en prie, demandez à Dieu pour moi le pardon.

    03- Entrée dans le sanctuaire

    Entrée du célébrant dans le sanctuaire. Chant du trisaghion, dans sa version arménienne, avec une incise spéciale pour la fête de l’Assomption :

    Sourp Asdvadz : Saint Dieu, Saint et fort, Saint et immortel, qui es venu prendre avec toi ta mère, la Vierge, aie pitié de nous.

    04 - Chant de l'épître par un diacre

    Chant de l’épître & de l’équivalent du graduel romain ou du prokimenon byzantin (brefs versets de psaumes choisis) par un diacre.

    05 - Célébration des saints mystères

    Après le renvoi des catéchumènes commence la partie sacrificielle de la messe. Le prêtre ôte alors sa tiare (les prêtres arméniens portent la tiare des évêques byzantins, les évêques arméniens portent la mitre des évêques latins).

    Mi vok herakhayits : le diacre – Qu’aucun des catéchumènes, qu’aucun de ceux dont la foi est déficiente, qu’aucun des pénitents & de ceux qui ne sont pas purs n’approche de ce divin mystère.

    06 - Elévation des saintes espèces pendant le Sancta Sanctis

    Après le Pater et avant la fraction, comme dans les autres liturgies orientales & la liturgie mozarabe, a lieu l’ostension solennelle du corps & du sang du Christ :

    Le prêtre : I srpoutyoun srpots – Sancta Sanctis – Les Saints (dons) aux Saints.
    Le chœur : Un seul est Saint, un seul est Seigneur, Jésus-Christ, dans la gloire de Dieu le Père. Amen.

    07 - Eglise apostolique arménienne Sainte-Croix-de-Varak d'Arnouville

    L’église apostolique arménienne Sainte-Croix-de-Varak d’Arnouville a été édifiée à partir de 1931, sa dédicace fut célébrée le 13 novembre 1932. On remarquera son clocher octogonal dans le style arménien.

    08 - Monument à la mémoire des 1 500 000 arméniens victimes du génocide perpétré par le gouvernement turc en 1915

    Monument à la mémoire des 1 500 000 arméniens victimes du génocide perpétré par le gouvernement turc en 1915. Cette stèle sculptée par un artiste d’Arménie, Hratch Karapetian, fut inauguré par la mairie d’Arnouville le 27 avril 2004.

    Enregistrement : sainte messe du Xème dimanche après la Pentecôte

    Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Téléchargez les partitions chantées au cours de cette messe & présentes dans cet enregistrement :

    Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

    Le Publicain & le Pharisien

    Xème dimanche après la Pentecôte – Introït – Graduale Romanum 1905

    Introït - Dum clamarem ad Dominum - ton 3
     

    DVM CLAMAREM * ad Dóminum, exaudívit vocem meam, ab his, qui appropínquant mihi : et humiliávit eos, qui est ante sæcula, et manet in ætérnum : jacta cogitátum tuum in Dómino, et ipse te enútriet.
    Ps. Exáudi, Deus, oratiónem meam, et ne despéxeris deprecatiónem meam : * inténde mihi, et exáudi me.
    ℣. Glória Patri, & Fílio, & Spirítui Sancto. * Sicut erat in princípio, & nunc, & semper, & in sæcula sæculórum. Amen.
    Quand j’ai crié vers le Seigneur, il a exaucé mon cri, m’éloignant de ceux qui s’approchaient pour me perdre ; aussi les a-t-il humiliés, lui qui est avant les siècles et demeure à jamais ; abandonne tes soucis à Dieu, et lui-même te nourrira.
    Ps. Exauce, Dieu, ma prière et ne méprise pas ma suppli-cation ; secoure-moi et exauce-moi.
    ℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

    Xème dimanche après la Pentecôte – Graduel – Graduale Romanum 1905

    Graduel - Custodi me Domine - ton 1
     

    Custódi me, * Dómine, ut pupíllam óculi : sub umbra alárum tuárum prótege me.
    ℣. De vultu tuo judícium meum pródeat ; óculi tui vídeant * æquitátem.
    Garde-moi, Seigneur, comme la prunelle de l’œil, sous l’ombre de tes ailes, protège-moi.
    ℣. Que de ta face sorte mon jugement, que tes yeux voient mon équité.

    Xème dimanche après la Pentecôte – Offertoire – Graduale Romanum 1905

    Offertoire - Ad te Domine levavi animam meam - ton 2
     

    Ad te, Dómine, * levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme ; mon Dieu, en toi je me confie, que je ne sois pas confondu. Que mes ennemis ne se réjouissent point. Non, aucun de ceux qui espèrent en toi ne sera confondu.

    Programme du Xème dimanche après la Pentecôte

    Saint-Eugène, le dimanche 16 août 2014, grand’messe de 11h.

    Le pharisien & le publicain.

    “Le Seigneur est le Très-Haut et il regarde l’humilité. Mais les hommes hautains, – et le pharisien était l’un d’eux –, il ne les connaît que de loin. Leurs actes hautains, Dieu les connaît de loin, mais il ne méconnaît pas leur faute. Écoute encore l’humilité du publicain. Non content de se tenir à distance, il ne levait même pas les yeux vers le ciel. Afin d’être regardé, lui ne regardait pas. Il n’osait pas relever les yeux. Sa conscience l’opprimait, l’espérance le soulevait. Écoute encore : « Il se frappait la poitrine. » De lui-même, il exige un châtiment. Aussi le Seigneur épargne-t-il celui qui confesse sa faute. « Il se frappait la poitrine en disant : Mon Dieu, sois indulgent au pécheur que je suis. » Le voilà, celui qui prie ! Pourquoi t’étonner ? La faute qu’il reconnaît Dieu, lui, ne veut plus la connaître.”
    Homélie de saint Augustin, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

    Télécharger le livret de cette messe au format PDF.