Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XVème dimanche après la Pentecôte à Paris

Saint-Eugène, le dimanche 21 septembre 2014, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.

La résurrection du fils de la veuve de Naïm.

Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : “Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ”.
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

 

  • Procession d’entrée : Veni Creator Spiritus – alternances polyphoniques de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la Sainte Chapelle
  • Introït – Inclina Domine (ton i.)
  • Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Epître : Galates V, 25-26 & VI, 1-10 : Si nous vivons par l’Esprit, conduisons-nous aussi par l’Esprit.
  • Graduel – Bonum est confiteri Domino (ton v.)
  • Alleluia – Quoniam Deus magnus Dominus (ton vii.)
  • Evangile : Luc VII, 11-16 : Le Seigneur l’ayant vue, fut touché de compassion envers elle, et lui dit : Ne pleurez point.
  • Credo I
  • Offertoire – Exspectans exspectavi Dominum (ton v.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Iste Confessor – Domenico Scarlatti (1685 † 1757), maître de chapelle de Saint-Pierre de Rome. Traduction de Pierre Corneille
  • A l’élévation : O salutaris Hostia de la veille des O (H. 36) – Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV, des Jésuites & de la Sainte Chapelle
  • Pendant la communion : Panis angelicus, motet d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint Paul
  • Communion – Panis quem ego dedero (ton i.)
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du Ier ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Sub tuum præsidium
  • Procession de sortie : Parle, commande, règne
  • Direction : Rose Laury & Bertrand Renard.

    Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Iconographie & les 3 leçons des nocturnes de ce dimanche, sur notre page Facebook.

    Programme du XVème dimanche après la Pentecôte à Bollène

    01 La collégiale Saint-Martin de Bollène vue depuis le couvent des SacramentinesCollégiale Saint-Martin de Bollène (Vaucluse), le dimanche 1er septembre 2013, messe solennelle en rit romain traditionnel de 10h30.

    La résurrection du fils de la veuve de Naïm.

    Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : “Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ”.
    Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

     

  • Procession d’entrée : Dixit Dominus (H. 197) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle
  • Introït – Inclina Domine (ton i.)
  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Epître : Galates V, 25-26 & VI, 1-10 : Si nous vivons par l’Esprit, conduisons-nous aussi par l’Esprit.
  • Graduel – Bonum est confiteri Domino (ton v.)
  • Alleluia – Quoniam Deus magnus Dominus (ton vii.)
  • Evangile : Luc VII, 11-16 : Le Seigneur l’ayant vue, fut touché de compassion envers elle, et lui dit : Ne pleurez point.
  • Credo III
  • Offertoire – Exspectans exspectavi Dominum (ton v.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Laudate pueri – Psaume 112 – de Claudio Monteverdi (1567 † 1643), maître de chapelle à Mantoue puis de Saint-Marc de Venise
  • A l’élévation : O vere digna Hostia de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Pendant la communion : Tantum ergo sacramentum « mozarabe » – Sur le plain-chant des livres de Tolède – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle de l’impératrice Marie à Madrid
    Ave Maria – Tomás Luis de Victoria
  • Communion – Panis quem ego dedero (ton i.)
  • Prière pour la France, sur le VIème ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : O vous qui sur terre n’aspirez qu’au ciel
  • Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Iconographie & les 3 leçons des nocturnes de ce dimanche, sur notre page Facebook.

    Programme de la fête de la Nativité de la Mère de Dieu

    Nativité de Notre Dame la Mère de Dieu & Très-Sainte Vierge Marie - 8 septembreParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le samedi 21 septembre 2014 du calendrier grégorien, 8 septembre 2014 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton VI de l’Octoèque. Nous fêtons en ce jour la fête de la Nativité de notre Très-Sainte Dame la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie.

    Cette fête, probablement d’origine hiérosolomytaine, a dû être introduite dans le synaxaire de Constantinople par l’empereur Maurice (582 † 602). Saint Jean Damascène (c. 676 † 749) en fait mention dans ses homélies, de même Saint André de Crète (660 † 740) :

    Aujourd’hui comme pour des noces, l’Eglise se pare de la perle inviolée, de la vraie pureté. Aujourd’hui, dans tout l’éclat de sa noblesse immaculée, l’humanité retrouve, grâce aux mains divines, son premier état et son ancienne beauté. Les hontes du péché avaient obscurci la splendeur et les charmes de la nature humaine ; mais, lorsque naît la Mère de celui qui est la Beauté par excellence, cette nature recouvre en elle ses anciens privilèges, elle est façonnée suivant un modèle parfait et entièrement digne de Dieu. Et cette formation est une parfaite restauration et cette restauration est une divinisation et cette divinisation, une assimilation à l’état primitif. Aujourd’hui, contre toute espérance, la femme stérile devient mère et cette mère, donnant naissance à une descendance qui n’a pas de mère, née elle-même de l’infécondité, a consacré tous les enfantements de la nature. Aujourd’hui est apparu l’éclat de la pourpre divine, aujourd’hui la misérable nature humaine a revêtu la dignité royale. Aujourd’hui, selon la prophétie, le sceptre de David a fleuri en même temps que le rameau toujours vert d’Aaron, qui, pour nous, a produit le Christ rameau de la force. Aujourd’hui, une jeune vierge est sortie de Juda et de David, portant la marque du règne et du sacerdoce de celui qui a reçu, suivant l’ordre de Melchisédech, le sacerdoce d’Aaron. Pour tout dire en un mot, aujourd’hui commence la régénération de notre nature, et le monde vieilli, soumis à une transformation divine, reçoit les prémices de la seconde création.

    Le Pape d’origine syrienne saint Serge Ier (c. 650 † 701) introduisit cette fête à Rome dans le rit romain, faisant précéder la messe d’une procession ; du reste le tropaire byzantin de la fête sert aussi d’antienne de Magnificat des secondes vêpres romaines. Saint Serge Ier mourut du reste le 8 septembre 701.

    Dans le rit byzantin, la fête de la Nativité de la Mère de Dieu est l’une des douze grandes fêtes de l’année liturgique. Elle est précédée d’un jour d’avant-fête (le 7 septembre) et de quatre jours d’après fête (clôture de la fête le 12 septembre).

    Ce dimanche est aussi le dimanche avant la fête de l’Exaltation de la sainte Croix, d’où un prokimen, un alleluia & des lectures propres.

    Aux heures
    A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Kondakion : du dimanche.
    A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Kondakion : de la fête.

    Tropaires des Béatitudes : six tropaires du ton dominical occurent (ton 6) et quatre tropaires de la 3ème ode du canon de la fête :
    1. Souviens-toi de moi, Dieu Sauveur, * quand tu entreras dans ton royaume, ** seul Ami des hommes, sauve-moi.
    2. Adam fut séduit par l’arbre défendu, * mais par celui de la Croix tu as sauvé * le bon Larron s’écriant : ** Dans ton royaume, Seigneur, souviens-toi de moi.
    3. Ayant brisé les portes & les verrous de l’Enfer, * tu as ressuscité, Source de vie, * Sauveur, tous ceux qui s’écrient : ** Gloire à ta sainte Résurrection.
    4. Souviens-toi de moi, Seigneur * qui par ta sépulture triomphas de la mort * & comblas de joie l’univers, ** Dieu de tendresse, par ta Résurrection.
    5. Les Myrophores venues au tombeau * entendirent l’Ange proclamer : * Il est vraiment ressuscité, ** le Christ qui illumine le monde entier.
    6. Le Christ qui fut cloué * sur le bois de la croix * & sauva le monde de l’erreur, ** chantons-le tous d’un même chœur.
    7. Ayant vécu sans reproche devant Dieu, * ils ont mis au monde le salut de tous, * les parents de celle qui enfanta ** notre divin Créateur.
    8. Le Seigneur qui fait jaillir la vie pour tous * d’une stérile a fait naître * la Vierge dont il fit le lieu de son séjour, ** la gardant sans faille après l’enfantement.
    9. En ce jour sainte Anne donne un fruit, et c’est Marie, * celle qui produit le vivifiant Raisin: * chantons-la comme la Mère de Dieu, ** le secours, la protection de l’univers.
    10. Seule Mère toujours-vierge, inépousée, * devenue l’encensoir d’or * de cette braise qu’est le Christ, ** sur mon cœur impur répands ton parfum.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 6 : Devant ton sépulcre les Puissances des cieux, * autant que les soldats furent frappés d’effroi ; * et Marie Madeleine se tenait près du tombeau, * cherchant ton corps immaculé ; * mais tu brisas l’Enfer sans te laisser vaincre par lui, * tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie. * Ressuscité d’entre les morts, * Seigneur, gloire à toi.
    2. Tropaire de la fête, ton 4 : Ta nativité, Vierge Mère de Dieu, * a annoncé la joie à tout l’univers, * car de toi s’est levé le Soleil de Justice, le Christ notre Dieu, * qui, en détruisant la malédiction, nous a donné la bénédiction ; ** et en abolissant la mort, Il nous a donné la vie éternelle.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion du dimanche, ton 6 : De sa main vivifiante le Seigneur source-de-vie, * le Christ notre Dieu, * a fait surgir tous les morts des ténèbres de l’Enfer, * accordant la résurrection à tout le genre humain ; * il est vraiment notre Sauveur, * notre vie, notre résurrection et le Dieu de l’univers.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion de la fête, ton 4 : Joachim et Anne ont été délivrés de l’opprobre de la stérilité, * et Adam et Ève de la corruption de la mort, ô Immaculée, en ta sainte nativité ; * c’est elle que fête également ton peuple * libéré de la condamnation pour ses péchés, * en te criant : * « La stérile met au monde la Mère de Dieu, ** & la nourricière de notre vie ».

    Prokimen
    Du dimanche avant la Croix, ton 6 :
    ℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
    ℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).
    De la fête, ton 3 :
    ℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).
    ℣. Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse (Luc 1, 47).

    Epîtres
    Du dimanche avant la Croix: Galates (§ 215) VI, 11-18.
    Pour moi, à Dieu ne plaise que je me glorifie en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est mort, crucifié pour moi, comme je suis mort, crucifié pour le monde !
    De la fête : Philippiens (§ 240) II, 5-11.
    Mais il s’est anéanti lui-même en prenant la forme et la nature de serviteur, en se rendant semblable aux hommes, et étant reconnu pour homme par tout ce qui a paru de lui au dehors.

    Alleluia
    Du dimanche avant la Croix, ton 1 :
    ℣. Il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton Nom, ô Très-Haut, (Psaume 91, 1)
    ℣. de publier au matin ton amour, ta fidélité au long des nuits (Psaume 91, 2).
    De la fête, ton 8 :
    ℣. Ecoute, ma fille, regarde et tends l’oreille. (Psaume 44, 11).

    Evangiles
    Du dimanche avant la Croix : Jean (§ 9) III, 13-17.
    Et comme Moïse éleva dans le désert le serpent, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé en haut.
    De la fête : Luc (§ 54) X, 38-42; XI, 27-28.
    Jésus lui dit : Mais plutôt heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la pratiquent !

    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique, mégalinaire de la Nativité
    Magnifie, ô mon âme, la très glorieuse nativité de la Mère de Dieu. Étrangère est aux impies la glorification de la Trinité sans commencement, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, la toute- puissance incréée par laquelle le monde entier a été fondé sur un signe de Sa puissance.

    Versets de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    De la fête : J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

    Fichier PDF du livret des choristes.

    Concert à la collégiale de Bollène – Vêpres de saint Martin en plain-chant d’Avignon

    Collégiale Saint-Martin de BollèneCollégiale Saint-Martin de Bollène, le samedi 20 septembre 2014, concert spirituel à 18h30.

    VEPRES DE SAINT MARTIN
    PLAIN-CHANT D’AVIGNON
    PSAUMES & MOTETS

    Ce samedi 20 septembre, nous avons la joie de chanter dans la collégiale Saint-Martin, à l’invitation de la Mairie de Bollène. La collégiale Saint-Martin de Bollène est la principale église de cette ville, et vient d’être sauvée de la disparition par une courageuse et magnifique restauration.

    Né en Hongrie, le jeune Martin, entré dans l’armée romaine à 15 ans, est affecté en Gaule. Un soir d’hiver 338 à Amiens, il partage son manteau avec un déshérité transi de froid car il n’a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il ne tranche que la moitié de son manteau, car les soldats romains ne possédaient en propre que la moitié de leur équipement, l’autre restant propriété de l’Etat. La nuit suivante, le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau. Martin a alors 18 ans, il recevra le baptême 2 ans après. Le reste de son manteau, appelé « cape » sera offert plus tard à la vénération des fidèles dans une pièce dont le nom est à l’origine du mot : chapelle (capella en latin).

    La Schola Sainte Cécile à Bollène - affiche de la MairieSaint Martin introduisit le monachisme en Gaule en 360 (à Ligugé) ; élu évêque de Tours en 371, il se consacra à l’évangélisation des campagnes. Il meurt en pénitent sur un lit de cendre le 8 novembre 397 et ses funérailles ont lieu à Tours le 11 novembre suivant, date qui devient le jour de sa fête. Saint Martin est considéré comme étant le premier saint “non martyr”, et l’un des plus vénérés dans notre pays. Aujourd’hui plus de 236 communes de France portent son nom et plus de 4 000 de nos églises sont placées sous son vocable, comme cette magnifique collégiale de Bollène ; son nom de baptême est devenu le nom de famille le plus fréquent de France.

    En l’honneur de saint Martin à qui est dédiée la collégiale de Bollène, nous avons choisi de construire cette audition spirituelle autour de l’office des secondes vêpres de l’Apôtre des Gaules.

    Vêpres de saint Martin en plain-chant d'AvignonLe chant liturgique (antiennes, tons des psaumes & des faux-bourdons) est tiré des livres de plain-chant imprimés à Avignon en 1780 par l’imprimeur Niel :

    • Epitome Antiphonarii Romani, seu Vesperale pro dominicis & festis in quo continentur antiphonæ, psalmi, capitula, hymni, orationes, commemorationes & completorium, ex Breviario Romano ad usum chori. Editio septima, auctior et accuratior. Avignon, Niel, 1780.
    • Abrégé de l’antiphonaire romain ou vespéral pour tous les jours de l’année, contenant les antiennes, pseaumes, chapitres, hymnes, oraisons, mémoires & les complies, avec les offices des saints nouvellement canonisés, mis à leur place, & les rubriques en français, auquel on a joint les huit tons des pseaumes en faux-bourdon, les prières pour demander de la pluie & celle pour la sérénité, les prières pour le Roi, les oraisons pour la bénédiction du Très-Saint Sacrement, &c., &c. Avignon, Niel, 1780.

    *

    PROGRAMME

  • Verset d’introduction des vêpres : Deus in adjutorium à 8 voixCostanzo Antegnati (1549 † 1624), organiste de la cathédrale de Brescia (Psalmi a 8 voci, Venise, A. Gardano, 1592)
  • Premier psaume : Dixit Dominus (H. 197) – Psaume 109 – Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de chapelle de Mademoiselle de Guise, du Dauphin, des Jésuites et de la Sainte Chapelle
  • Second psaume : Confitebor – Psaume 110 – plain-chant & faux-bourdon d’Avignon (édition de 1780)
  • Troisième psaume : Beatus vir – Psaume 111 – plain-chant & alternances polyphoniques de Tomás Luis de Victoria (1540 † 1611), maître de chapelle de l’impératrice Marie à Madrid
  • Quatrième psaume : Laudate pueri à 6 voix – Psaume 112 – Claudio Monteverdi (1567 † 1643), maître de chapelle à Mantoue puis de Saint-Marc de Venise
  • Cinquième psaume : Memento, Domine, David – Psaume 131 – plain-chant & faux-bourdon d’Avignon (édition de 1780)
  • Hymne : Iste Confessor – Plain-chant d’Avignon (1780)
  • Magnificat du Ier ton à 8 voixGiovanni Pierluigi da Palestrina (c. 1525 † 1594), maître de chapelle papale de Saint-Pierre du Vatican, de Saint-Jean de Latran & de Sainte-Marie-Majeure
  • Autour d’un salut du Saint Sacrement :

  • O vere digna Hostia de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Ave MariaTomás Luis de Victoria
  • Tantum ergo sacramentum “mozarabe” – Sur le plain-chant des livres de Tolède – Tomás Luis de Victoria (1548 † 1611), maître de chapelle de l’Impératrice Marie à Madrid
  • Exultáte justi in Domino, motet sur le psaume 32 de Ludovico Grossi da Viadana (1564 † 1627), maître de chapelle de la cathédrale de Mantoue
  • Télécharger le livret de ce concert spirituel au format PDF.

    Enregistrement : sainte messe de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix

    Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    Téléchargez les partitions chantées au cours de cette messe & présentes dans cet enregistrement :

    Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

    L'Exaltation de la Sainte Croix par Luigi Garzi, Rome, 1638

    La fête de l’Exaltation de la Sainte Croix avec nos frères chrétiens d’Orient persécutés

    Exaltation de la sainte Croix dans les camps de réfugiés chrétiens en Irak

    Traditionnellement, les chrétiens en Irak (en particulier dans les villes chrétiennes) ont coutume d’installer une croix lumineuse, qui s’allume dans la nuit et brille au-dessus de leurs maisons, à compter de la première semaine de septembre, afin de marquer la préparation à la grande fête de l’Exaltation de la Sainte Croix. Alors que de si nombreux chrétiens de ce pays ont été chassés iniquement de leurs maisons & qu’ils portent véritablement leur croix chaque jour, certains ont malgré tout tenu à maintenir cette tradition en plaçant une croix lumineuse au-dessus de leurs tentes, dans les camps de réfugiés, comme un vibrant témoignage de leur foi et un inébranlable attachement à la tradition. Que Dieu veille sur eux et fortifie leur foi dans ces épreuves ! Puisse l’Exaltation de la Croix de Jésus leur donner la lumière, la force et la vie au milieu des ténèbres, de la violence et de la mort qu’ils subissent tous les jours.

    Vous pouvez aider nos frères persécutés par vos prières.

    Vous pouvez soutenir les différentes associations de secours, comme l’association SOS Chrétiens d’Orient.

    Crédit photographique : Sœur Sara, o.p., sur Ave Crux Spes Unica, le blog de Sœur Anne Bentes.

    Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont – Kyrie

    01 - Messe royale du Ier ton d'Henry du Mont - Kyrie

    Kyrie eleison.
    Christe eleison.
    Kyrie eleison.
    Seigneur, aie pitié.
    Christ, aie pitié.
    Seigneur, aie pitié.

    Cette partition est extraite du Propre de Paris de 1925, édition établie sur la première édition originale de 1669, et suivant fidèlement le rythme et les altérations voulues par le compositeur.

    Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont :

    Voyez aussi :

    Messe royale du IInd ton d’Henry du Mont :

    Messe royale du VIème ton d’Henry du Mont :

    Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont – Gloria

    02 - Messe royale du Ier ton d'Henry du Mont - Gloria

    Glória in excelsis Deo.
    Et in terra pax homínibus bonæ voluntátis.
    Laudámus te.
    Benedícimus te.
    Adorámus te.
    Glorificámus te.
    Grátias ágimus tibi propter magnam glóriam tuam.
    Dómine Deus, Rex cæléstis, Deus Pater omnípotens.
    Dómine Fili unigénite, Jesu Christe.
    Dómine Deus, Agnus Dei, Fílius Patris.
    Qui tollis peccáta mundi miserére nobis.
    Qui tollis peccáta mundi, súscipe deprecatiónem nostram.
    Qui sedes ad déxteram Patris, miserére nobis.
    Quóniam tu solus Sanctus.
    Tu solus Dóminus.
    Tu solus Altíssimus, Jesu Christe.
    Cum Sancto Spíritu in glória Dei Patris.
    Amen.
    Gloire à Dieu au plus haut des cieux.
    Et sur terre paix aux hommes de sa bienveillance.
    Nous te louons.
    Nous te bénissons.
    Nous t’adorons.
    Nous te glorifions.
    Nous te rendons grâces pour ta grande gloire.
    Seigneur Dieu, Roi céleste, Dieu le Père tout-puissant.
    Seigneur Fils unique, Jésus-Christ.
    Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père.
    Qui ôtes les péchés du monde, aie pitié de nous.
    Qui ôtes les péchés du monde, reçois notre prière.
    Qui siège à la dextre du Père, aie pitié de nous.
    Car toi seul es Saint.
    Toi seul es Seigneur.
    Toi seul es le Très-Haut, Jésus-Christ.
    Avec le Saint-Esprit, dans la gloire de Dieu le Père.
    Amen.

    Cette partition est extraite du Propre de Paris de 1925, édition établie sur la première édition originale de 1669, et suivant fidèlement le rythme et les altérations voulues par le compositeur.

    Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont :

    Voyez aussi :

    Messe royale du IInd ton d’Henry du Mont :

    Messe royale du VIème ton d’Henry du Mont :

    Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont – Credo

    03 - Messe royale du Ier ton d'Henry du Mont - Credo

    Credo in unum Deum.
    Patrem omnipoténtem, factórem cœli et terræ, visibílium ómnium, et invisibílium.
    Et in unum Dóminum Jesum Christum, Fílium Dei unigénitum.
    Et ex Patre natum ante ómnia sæcula.
    Deum de Deo, lumen de lúmine, Deum verum de Deo vero.
    Génitum, non factum, consubstantiálem Patri : per quem ómnia facta sunt.
    Qui propter nos hómines, et propter nostram salútem descéndit de cælis.
    Et incarnátus est de Spíritu Sancto ex María Vírgine : ET HOMO FACTVS EST.
    Crucifíxus étiam pro nobis : sub Póntio Piláto passus, et sepúltus est.
    Et resurréxit tértia die, secúndum Scriptúras.
    Et ascéndit in cælum : sedet ad déxteram Patris.
    Et íterum ventúrus est cum glória judicáre vivos, et mórtuos : cujus regni non erit finis.
    Et in Spíritum Sanctum, Dóminum, et vivificántem : qui ex Patre, Filióque procédit.
    Qui cum Patre et Fílio simul adorátur, et conglorificátur : qui locútus est per Prophétas.
    Et unam sanctam cathólicam et apostólicam Ecclésiam.
    Confíteor unum baptísma in remissiónem peccatórum.
    Et expécto resurrectiónem mortuórum.
    Et vitam ventúri sæculi.
    Amen.
    Je crois en un seul Dieu.
    Le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes choses visibles et invisibles.
    Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu.
    Né du Père avant tous les siècles.
    Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu.
    Engendré, non fait, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait.
    Qui pour nous, hommes, et pour notre salut, est descendu des cieux.
    Et s’est incarné par l’Esprit-Saint de la Vierge Marie, et s’est fait homme.
    Puis crucifié pour nous, sous Ponce Pilate, il souffrit et fut enseveli.
    Et il ressuscita le troisième jour, selon les Ecritures.
    Et il monta au ciel, il siège à la dextre du Père.
    Et il viendra de nouveau avec gloire juger les vivants et les morts ; lui dont le règne n’aura pas de fin.
    Et en l’Esprit-Saint, Seigneur, et donnant la vie, qui procède du Père et du Fils.
    Qui, avec le Père et le Fils, est de même adoré et glorifié, qui a parlé par les prophètes.
    Et à l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.
    Je confesse un seul baptême pour la rémission des péchés.
    Et j’attends la résurrection des morts.
    Et la vie du siècle à venir.
    Amen.

    Cette partition est extraite du Propre de Paris de 1925, édition établie sur la première édition originale de 1669, et suivant fidèlement le rythme et les altérations voulues par le compositeur.

    Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont :

    Voyez aussi :

    Messe royale du IInd ton d’Henry du Mont :

    Messe royale du VIème ton d’Henry du Mont :