Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : pose de voix, vocalise, découverte du chant grégorien

Bénédiction d’une maison en la vigile de la Circoncision du Seigneur

Andrea Mantegna, la Circoncision de Notre Seigneur, 1464Il existait autrefois trois bénédictions des maisons particulières pour le temps de Noël : l’une célébrée en la vigile de Noël, la seconde en la vigile de la Circoncision & la troisième en la vigile de l’Epiphanie. Ces trois bénédictions présentaient la même structure :

  • un Magnificat chanté avec antienne doublée, pendant lequel le prêtre asperge puis encense la maison,
  • le Pater,
  • des versets appropriés conduisant à l’oraison du jour
  • le chant d’un répons tiré de l’office du jour.

Le Rituale Romanum de Paul V de 1614 – dont on fêtait cette année le IVème centenaire – ne contenait pas ces trois bénédictions spéciales au temps de la Nativité, car la volonté du Pape était alors d’éditer un manuel minimaliste, axé sur la théologie des sacrements (afin de mettre en pratique les enseignements du concile de Trente) et ne contenant que le strict essentiel qui était universellement pratiqué. Le Rituel de Paul V ne connait que la bénédiction des maisons le Samedi Saint et une autre commune à tous les temps de l’année. Par ailleurs, Paul V indiquait que son Rituel n’était nullement obligatoire et le Pape laissait subsister les nombreux autres ouvrages propres à des diocèses ou des ordres religieux.

Au cours du XIXème siècle, de nombreuses augmentations furent faites au Rituale Romanum, au point que l’appendice qui se constitua progressivement devint aussi long que le reste de l’ouvrage. Parmi ces augmentations fut insérée la bénédiction des maisons pour l’Epiphanie (Appendicis / De Benedictionibus / Benedictiones non reservatæ / 6. Benedictio domorum in festo Epiphaniæ), en y ajoutant à la fin la bénédiction commune du rituel de Paul V. Cependant, les bénédictions pour Noël & pour la Circoncision ne furent pas reprises par les éditions typiques modernes.

Voici celle pour la vigile de la Circoncision, tirée d’une vaste compilation de rituels anciens, la Collectio sive Apparatus Absolutionum, Benedictiones, Conjurationum, Exorcismorum, Rituum, & Ceremoniarum Ecclesiasticorum, & administrationis Sacramentorum publiée à Rome en 1753 sous la direction du R.P. Bernard Sannig. L’antienne du Magnificat Magnum hæreditátis Mystérium, du 2nd ton, est celle des secondes vêpres de la fête. Le répons Verbum caro factum est le 7ème des matines de Noël et le 8ème des matines du dimanche dans l’octave de Noël.

Benedictio Domus in Vigilia Circumcisionis Domini.

Bénédiction d’une maison en la vigile de la Circoncision du Seigneur.

Sacerdos ingrediens Domum dicat. Le prêtre, entrant dans la maison, dit :
℣. Pax huic Dómui. ℣. Paix à cette maison
℟. Et ómnibus habitántibus in ea. ℟. Et à tous ses habitants.
Antiphona. Magnum * hæreditátis Mystérium, Templum Dei factus est Uterus nesciéntis virum ; non est pollútus ex ea carnem assúmens : omnes gentes vénient dicéntes : Glória tibi, Dómine. Alleluia. Antienne. O grand mystère de l’hérédité divine ! Le sein d’une vierge est devenu le temple de Dieu ; celui qui d’elle a pris chair n’a contracté aucune souillure ; toutes les nations viendront et diront : Gloire à vous, Seigneur.
Magníficat * ánima mea Dóminum. Mon âme glorifie le Seigneur.
Et exsultavit spíritus meus * in Deo salutári meo. Et mon esprit est rempli de joie en Dieu mon Sauveur.
Quia respéxit humilitátem ancíllæ suæ : * ecce enim ex hoc beátam me dicent omnes generatiónes. Parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante ; car désormais toute la postérité m’appellera bienheureuse.
Quia fecit mihi magna qui potens est : * et sanctum nomen ejus. Parce que celui qui est tout-puissant a fait en moi de grandes choses ; et son nom est saint.
Et misericórdia ejus a progénie in progénies * timéntibus eum. Et sa miséricorde se répand de race en race sur ceux qui le craignent.
Fecit poténtiam in bráchio suo : * dispérsit supérbos mente cordis sui. Il a déployé la force de son bras : il a détruit les desseins que les superbes méditaient en leur cœur.
Depósuit poténtes de sede, * et exaltávit húmiles. Il a renversé les grands de leur trône ; & il a élevé les humbles & les petits.
Esurientes implévit bonis : * et dívites dimísit inánes. Il a comblé de biens ceux qui souffraient la faim ; & il a privé de tout les riches.
Suscépit Israel púerum suum, * recordátus misericórdiæ suæ. Il a pris la défense d’Israël son serviteur, se ressouvenant de sa miséricorde.
Sicut locútus est ad patres nostros, * Abraham et sémini ejus in sæcula. Ainsi qu’il l’a promis à nos Pères, à Abraham, & à sa postérité pour toujours.
Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit.
Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, * et in sæcula sæculórum. Amen. Comme il était au commentcement, et maintenant, et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
Aspergitur, & incensatur Domus. Pendant le Magnificat, le prêtre asperge d’eau bénite puis encense la maison.
Antiphona. Magnum hæreditátis Mystérium, Templum Dei factus est Uterus nesciéntis virum ; non est pollútus ex ea carnem assúmens : omnes gentes vénient dicéntes : Glória tibi, Dómine. Alleluia. Antienne. O grand mystère de l’hérédité divine ! Le sein d’une vierge est devenu le temple de Dieu ; celui qui d’elle a pris chair n’a contracté aucune souillure ; toutes les nations viendront et diront : Gloire à vous, Seigneur.
Pater noster. Notre Père.
secreto usque ad En secret jusqu’à
℣. Et ne nos indúcas in tentatiónem. ℣. Et ne nous laissez pas succomber à la tentation.
℟. Sed líbera nos a malo. ℟. Mais délivrez-nous du mal.
℣. Vocátum est nomen ejus Jesus. ℣. On l’appellera du nom de Jésus.
℟. Omne genu flectatur cœlestium, terrestrium, & infernórum. ℟. Tout genou fléchira, au ciel, sur terre, & aux enfers.
℣. Dómine exáudi oratiónem meam. ℣. Seigneur, exaucez ma prière.
℟. Et clamor meus ad te véniat. ℟. Et que mon cri parvienne jusqu’à vous.
℣. Dóminus vobíscum. ℣. Le Seigneur soit avec vous.
℟. Et cum spíritu tuo. ℟. Et avec votre esprit.
Orémus. Prions.
Deus, qui salútis ætérnæ, beátæ Maríæ virginitáte fecúnda, humáno géneri prǽmia præstitísti : tríbue, quǽsumus ; ut ipsam pro nobis intercédere sentiámus, per quam merúimus auctórem vitæ suscípere, Dóminum nostrum Iesum Christum, Fílium tuum : Qui tecum vivit & regnat in unitáte Spíritu Sancto Deus, per ómnia sæcula sæculórum. Dieu, qui, en rendant féconde la virginité de la bienheureuse Marie, avez procuré à l’humanité le salut éternel, accordez-nous, nous vous en supplions, de ressentir la puissante intercession de celle par laquelle nous avons reçu l’auteur de la vie Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui vivez & règnez en l’unité du Saint Esprit, Dieu pour tous les siècles des siècles.
Responsorium. Répons.
℟. Verbum caro factum est, & habitávit in nobis, et vidimus glóriam ejus, glóriam quasi Unigéniti a Patre * plenum grátiæ, & veritátis. ℟. Le Verbe s’est fait chair, & il a habité parmi nous, & nous avons vu sa gloire, gloire telle que le Fils unique devait la recevoir du Père, plein de grâce & de vérité.
℣. In princípio erat Verbum, & Verbum erat apud Deum, & Deus erat Verbum. V/ Au commencement était le Verbe, & le Verbe était auprès de Dieu, & le Verbe était Dieu.
* plenum grátiæ, & veritátis. * plein de grâce, & de vérité.

Programme de la fête de la Circoncision du Seigneur – octave de Noël

Circoncision du ChristSaint-Eugène, le mercredi 1er janvier 2014, grand’messe de 11h.

Le 1er janvier constitue à la fois le jour octave de la fête de la Nativité mais aussi la fête de la Circoncision du Seigneur, puisque – selon la Loi – celle-ci intervient 8 jours après la naissance d’un enfant mâle. Lors de la circoncision, on imposait aussi à l’enfant son nom. Cette fête constitue donc la véritable fête du Saint Nom de Jésus, ainsi que le rappelle ci-contre la planche gravée pour cette fête par Jérôme Nadal, s.j. (1507-1580). L’autre fête du Très-Saint Nom de Jésus, fixée depuis 1911 au dimanche entre la Circoncision & l’Epiphanie – ou au 2 janvier si ce dimanche n’existe pas – n’est qu’un doublon moderne de la fête de la Circoncision.

“Mais parce que la fragilité de la chair et de l’esprit de l’homme l’emporte, par une pente naturelle de cupidité, vers le mal, et l’embarrasse ici-bas dans des vices inextricables, le huitième jour de la circoncision est la figure du temps de la résurrection, et de notre future délivrance de tout péché. C’est en effet le sens des paroles suivantes : « Tout mâle premier-né sera appelé, consacré au Seigneur. » Les termes de la loi expriment la promesse du fruit de la Vierge, fruit vraiment saint, car il est immaculé. Que ce soit là le fruit désigné par la loi, les paroles de l’Ange nous l’assurent : « La chose sainte, dit-il, qui naîtra de vous, sera appelée le Fils de Dieu. »
Sermon de saint Ambroise, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de la fête de la Circoncision, au second nocturne.

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Nouvelle église pour les Milanais attachés au rit ambrosien traditionnel

Façade de Santa Maria della Consolazione, reconstruite en 1836 par Giovan Battista Chiappa dans le style néo-classique

C’est avec une grande joie que les fidèles milanais attachés au rit ambrosien traditionnel ont accueilli l’annonce que Son Eminence Angelo, cardinal Scola, archevêque de Milan, leur accordait une nouvelle église plus adaptée aux besoins de leur liturgie & de leur communauté.

Désormais, c’est l’église Santa Maria della Consolazione, connue aussi sous le nom de Santa Maria al Castello ou de Madonna del Castello (car située à deux pas du château des Sforza), qui recevra les liturgies célébrées dans le vénérable et antique rit de saint Ambroise.

Cette église fut édifiée sur ​​l’esplanade du château en 1471 comme oratoire de celui-ci par Galeazzo Maria Sforza et dédiée à Notre-Dame de la Consolation par le vouloir propre de ce duc de Lombardie. L’église fut confiée en 1492 aux frères augustins qui ont ajouté un petit couvent démoli probablement au cours de travaux d’agrandissement du château. En 1599, l’église actuelle fut reconstruite à l’emplacement où elle se trouve aujourd’hui.

L’intérieur fut décoré avec par quelques-uns des artistes les plus importants de Lombardie au XVIIème siècle. Le plafond lambrissé abrite des peintures par Camillo Procaccini (1561 † 1629). Le retable exquis du maître-autel, représentant la Vierge de la Consolation, remonte à 1502. La troisième chapelle à droite recèle un tableau de valeur d’Enea Salmeggia (1558 † 1626), le Martyre de saint André, apôtre, peint en 1604. La façade néo-classique fut reconstruite en 1836 par Giovan Battista Chiappa.

L’église est idéalement située dans le centre de Milan, proche du métro, de la gare de Milan Cadorna et de nombreuses lignes de bus. A titre de comparaison, la communauté traditionnelle milanaise était abritée jusqu’alors dans une église moderne en béton, sans grand intérêt architectural ni historique, assez loin du centre, San Rocco al Gentilino. La Schola Sainte Cécile avait eut l’honneur de chanter dans cette église la messe dominicale en rit ambrosien célébrée par don Federico Gallo lors de son pèlerinage à Milan en 2013.

Les offices traditionnels ambrosiens débuteront à Santa Maria della Consolazione le dimanche 11 janvier 2015, premier dimanche après l’Epiphanie. La messe sera chantée comme précédemment chaque dimanche et fête de précepte à 10h.

Pour tout renseignement si vous envisagez de séjourner à Milan et d’y découvrir les richesses de la liturgie ambrosienne, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : messatradizionale.milano@gmail.com.

Quelques photos de Santa Maria della Consolazione :

Messe dominicale du 10 novembre 2013 en l’église San Rocco al Gentilino.

Programme de la messe du dimanche dans l’octave de la Nativité

Saint-Eugène, le dimanche 28 décembre 2014, grand’messe de 11h.

La grandeur des œuvres divines est, mes très chers frères, bien au-dessus des ressources de l’éloquence humaine, et la difficulté de s’exprimer vient ici de la raison même qui nous défend de garder le silence ; car ces paroles du Prophète : « Qui racontera sa génération ? » se doivent entendre non seulement de la divine essence de Jésus-Christ, mais aussi de la nature humaine qui est en lui. Si la foi ne croit que ces deux natures sont unies dans une seule personne, la parole ne peut l’expliquer. Aussi ce sujet de louanges est-il intarissable, parce que le talent de celui qui loue reste toujours insuffisant.
Sermon de saint Léon, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Programme du XXVIIème dimanche après la Pentecôte – Dimanche des saints Ancêtres du Christ – ton 4

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 28 décembre 2014 du calendrier grégorien – 15 décembre 2014 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Avec le dimanche qui suit, ce jour constitue un dimanche de préparation à la fête de la Nativité du Christ puisque l’on y fête tous les saints ancêtres selon la chair de notre Seigneur.

Aux heures
A tierce & à sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Ancêtres. Kondakion : des Ancêtres.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 4, & 4 tropaires de la 3ème ode du canon des Ancêtres (œuvre de Joseph l’Hymnographe) :
1. A cause de l’arbre défendu * Adam fut exilé du Paradis, mais par l’arbre de la croix le Larron y entra ; * car l’un, goûtant de son fruit, méprisa le commandement du Créateur, * l’autre, partageant ta crucifixion, confessa ta divinité : ** Souviens-toi de moi dans ton royaume.
2. Seigneur exalté sur la Croix, * tu as brisé la puissance de la mort, * effaçant la cédule écrite contre nous ; * accorde-nous la repentance du Larron * et donne à tes fidèles serviteurs, ô Christ notre Dieu, * de te crier comme lui : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
3. D’un coup de lance, sur la croix * tu as déchiré la cédule écrite contre nous ; * et, compté parmi les morts, tu as enchaîné le prince de l’Enfer, * délivrant tous les hommes des liens de la mort * par ta Résurrection, dont la lumière a brillé sur nous ; * Seigneur ami des hommes, nous te crions : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
4. Crucifié & ressuscité du tombeau, * Dieu tout-puissant, le troisième jour, * avec toi, seul Immortel, tu ressuscitas le premier homme, Adam ; * donne-moi, Seigneur, de prendre aussi la voie du repentir * afin que, de tout mon cœur * & dans l’ardeur de ma foi, je te crie : ** Souviens-toi de moi, Sauveur, en ton royaume.
5. Pour nous l’Impassible devient homme de douleur * et sur la croix se laisse clouer, * afin de nous ressusciter avec lui ; * aussi nous glorifions avec la Croix * les Souffrances & la sainte Résurrection * par lesquelles nous fûmes rénovés, * obtenant le salut en criant : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
6. Ressuscité d’entre les morts * et dépouillant l’empire de la Mort, * il apparut aux Myrrophores, leur annonçant la joie ; * et nous fidèles, prions-le * d’épargner à nos âmes la corruption, * lui répétant sans cesse la parole du bon Larron : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
7. Dans l’univers est célébrée * l’ardeur de Seth pour son Créateur : * par la ferveur de son âme, en effet, * et la pure vie qu’il a menée, * il l’a servi en vérité * et maintenant il s’écrie * sur la terre des vivants : ** Saint es-tu, Seigneur notre Dieu.
8. De bouche et de cœur, * de ses lèvres et en esprit * l’admirable Enos commença * d’invoquer divinement * le nom du Seigneur Dieu de l’univers ; * ayant vécu sur terre * d’une façon qui plut à Dieu, ** il en acquit grand renom.
9. Par des hymnes sacrées * célébrons le bienheureux Enoch * qui, ayant plu au Seigneur, * fut ravi dans la gloire, * ainsi qu’il est écrit, * triomphant visiblement de la mort * pour avoir été ** un serviteur tout proche de Dieu.
10. L’attente des nations * vient de la Vierge maintenant * et voici que Bethléem * entr’ouvre justement * l’Eden jadis fermé, * en recevant le Verbe incarné * et dans la crèche reposant ** corporellement.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleine de fierté, aux apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !”
2. Tropaire des Ancêtres, ton 2 : Par la foi tu as justifié les Ancêtres, * en épousant d’avance par eux l’Eglise de la gentilité. * Ces saints sont fiers, dans la gloire, * car de leur lignée devait naître un fruit glorieux, * celle qui t’a engendré virginalement. ** Par leurs supplications, ô Christ Dieu, aie pitié de nous.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
4. Kondakion des Ancêtres, ton 6 : Jeunes gens trois fois heureux, vous n’avez point vénéré * l’image faite de main d’homme, * mais fortifiés par l’Essence indescriptible, * dans la fournaise de feu vous fûtes glorifiés, vous trois fois bienheureux. * Dans la flamme de feu irrésistible vous tenant, vous avez invoqué Dieu. * Hâte-Toi, ô Miséricordieux, ** viens vite, plein de pitié, à notre aide, car Tu le peux selon ta volonté.

Prokimen
Des Ancêtres, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement. (Daniel, 3, 26).
℣. Car tu es juste en toutes les œuvres accomplies pour nous. (Daniel, 3, 27).
(On ne dit pas le prokimen du dimanche).

Epître
Du dimanche des saints Ancêtres : Colossiens (§ 257) III, 4-11 (du 29ème dimanche après la Pentecôte).
Dépouillez le vieil homme avec ses œuvres, et revêtez-vous du nouveau.

Alleluia
Des saints Ancêtres, ton 4 :
℣. Moïse et Aaron étaient ses prêtres, et Samuel était au nombre de ceux qui invoquaient son nom (Psaume 98, 6).
℣. Ils invoquaient le Seigneur, et le Seigneur les exauçait (Psaume 98, 6).
(On ne dit pas l’alleluia du dimanche).

Evangile
Du dimanche des saints Ancêtres : Luc (§ 76) XIV, 16-24 (du 28ème dimanche après la Pentecôte).
Car je vous assure que nul de ces hommes que j’avais conviés, ne goûtera de mon souper.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des saints Ancêtres : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes au format PDF