Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du dimanche de la Septuagésime

Saint-Eugène, le dimanche 16 février 2015, grand’messe de 11h.

> Catéchisme sur la Septuagésime

> Le temps d’Avant-Carême (Septuagésime) dans les liturgies chrétiennes : antiquité & universalité
 
La Septuagésime nous prépare au Carême en nous invitant à penser à notre destinée. Ce temps d’Avant-Carême est caractérisé par la mise en place des règles liturgiques suivantes, propre à marquer la pénitence :

1. La couleur violette sert à l’office & à la messe du Temps de la Septuagésime pour tous les vêtements & ornements liturgiques.

2. L’Alleluia est supprimé depuis la fin des Ières vêpres de la Septuagésime jusqu’à la vigile pascale. A la fin des Ières vêpres de la Septuagésime, on fait l’adieu de l’Alleluia (Clausum Alleluia) : 2 chantres chantent en conclusion de ces vêpres, sur le ton de Pâques :

℣. Benedicamus Domino, alleluia, alleluia.

Et on y répond :

℟. Deo gratias, alleluia, alleluia.

Après ce renvoi, l’Alleluia qui termine chaque Deus, in adjutorium au début de tous les offices est remplacé par Laus tibi, Domine, Rex æternæ gloriæ (Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire).

A la messe, l’Alleluia qui suit le graduel est remplacé par le chant du trait le dimanche & aux jours de fête (on ne chante que le graduel seul aux messes fériales).

3. Les glorieuses hymnes que sont le Te Deum à l’office de la nuit et le Gloria in excelsis Deo à la messe sont supprimées. Ils reviendront à Pâques (et, pour le Gloria in excelsis Deo, à titre exceptionnel à la messe du Jeudi Saint). Dans le rit traditionnel, le Benedicamus Domino remplace l’Ite, missa est à la fin de la messe (la règle traditionnelle était simple & générale : on ne chantait l’Ite, missa est à la messe que lorsqu’on y chantait le Gloria in excelsis Deo).

4. On peut toutefois continuer à toucher l’orgue seul (jusqu’au Mercredi des Cendres).

5. Les auteurs ne s’accordent pas sur le maintien de la dalmatique du diacre et de la tunique du sous-diacre. La plupart notent qu’on continue à utiliser ces vêtements liturgiques (qui sont signes de joie), quelques uns néanmoins indiquent qu’il faut passer aux chasubles pliées, utilisées pour les jours de pénitence. Il est vrai que la rubrique du Missel (Partie I, titre 19, n°6) n’indique l’emploi des chasubles pliées pour les jours de jeûne et que le temps de la Septuagésime n’est pas jeûnée (historiquement, on n’y jeûnait que le mercredi, le vendredi & le samedi comme le reste de l’année) ; la même rubrique précise l’emploi des chasubles pliées aux dimanche de Carême (qui ne sont pas jeûnés) sans faire remonter cet usage aux dimanches de Quinquagésime, Sexagésime et Septuagésime. Pourtant on trouve une réponse de la Congrégation des rites (n°5385 du 31 août 1867) indiquant qu’il faut utiliser les chasubles pliées aux prières des 40 heures (qui ont lieu dans la semaine de la Quinquagésime).

Au dimanche de la Septuagésime, à l’office nocturne, l’Eglise romaine démarre la lecture de la Bible dans l’ordre, en commençant par le livre de la Genèse : la création du monde et la chute d’Adam. On trouvera des allusions à ces thèmes dans diverses pièces de l’office divin et de la messe.

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
Télécharger le livret des chants des dimanches de la Septuagésime aux Rameaux au format PDF.

Programme du dimanche du Publicain & du Pharisien – ton 1

Le Publicain & le PharisienParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 1er février 2015 du calendrier grégorien – 19 janvier 2015 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. En ce jour, IVème dimanche avant le Carême, l’Eglise byzantine commence la période d’Avant-Carême et démarre l’usage du livre liturgique du Triode de Carême. Ce IVème dimanche n’est pas d’institution aussi ancienne que les trois prochains dimanches (qui correspondent à la Septuagésime latine) et ne remonte qu’au XIIème siècle (l’évangile de la parabole du Publicain & du Pharisien était auparavant lu dans la tradition palestinienne au IIIème dimanche de Carême). Il n’a pas d’incidence encore sur la discipline du jeûne & de l’abstinence, mais il avertit les fidèles que le grand Carême s’approche.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du Triode.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : du Triode.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Triode :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. A ton sépulchre se rendirent de bon matin * les Myrrophores tout en larmes, ô Christ notre Dieu : * elles y trouvèrent un Ange vêtu de blanc, * assis sur la pierre et disant : Que cherchez-vous ? ** Le Christ est ressuscité, ne pleurez plus.
6. Sur la montagne que tu leur avais indiquée * tes Apôtres arrivèrent, Seigneur ; * et, lorsqu’ils te virent, Sauveur, * ils se prosternèrent devant toi ; * vers les nations tu les envoyas ** pour les instruire et baptiser.
7. Dans le stade de la vie * le Pharisien, le Publicain * ont couru pareillement ; * mais le premier, gonflé d’orgueil, * est tombé honteusement ** et l’autre fut sauvé par son humilité.
8. Parcourant de cette vie * la voie étroite et resserrée, * imitons du Publicain * les sentiments dignes d’envie * et, pour vivre, fuyons ** le méprisable orgueil du Pharisien.
9. Recherchons les gestes du Sauveur Jésus et son humilité * nous qui désirons trouver la demeure infinie de la joie ** entrer dans le pays des vivants.
10. Maître, Tu as montré à tes disciples l’humilité qui élève * en ceignant tes reins d’un linge et en lavant leurs pieds ** Tu leur apprenais comment T’imiter.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
3. Kondakion du Triode, ton 4 : Fuyons la prétention du pharisien, * apprenons du publicain la grandeur des paroles d’humilité * et clamons avec repentir : * Sauveur du monde, ** purifie-nous, tes serviteurs.

Prokimen
Du dimanche, ton 1 :
℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).

Epître
Du dimanche du Publicain & du Pharisien : 2 Timothée (§ 296) III, 10-15.

Alleluia
Du dimanche, ton 1 :
℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi (Psaume 17, 48).
℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ (Psaume 17, 51).

Evangile
Du dimanche du Publicain & du Pharisien : Luc (§ 89) XVIII, 10-14.
Le publicain, au contraire, se tenant éloigné, n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il frappait sa poitrine, en disant : Dieu ! ayez pitié de moi, pécheur.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Enregistrement : sainte messe du troisième dimanche après l’Epiphanie

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Téléchargez les partitions chantées au cours de cette messe & présentes dans cet enregistrement :

Vidéo YouTube de ce dimanche :

Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

Le Christ et le centurion - Domine non sum dignus - Véronèse circa 1575

Programme du IIIème dimanche après l’Epiphanie

3ème dimanche après l'Epiphanie - guérison de l'esclave du centurionSaint-Eugène, le dimanche 25 janvier 2015, grand’messe de 11h.

La guérison du lépreux et celle du serviteur du centurion – Domine non sum dignus.

Après le premier miracle, aux noces de Cana, l’évangile de ce jour nous montre la manifestation de la puissance de Dieu à l’œuvre au travers des deux premières guérisons effectuées par le Christ au début de sa vie publique. Ce déploiement de la puissance divine, prolongement logique de la manifestation divine fêtée à l’Epiphanie – est chanté par les textes de la messe, en particulier par l’offertoire, tiré du psaume CXVII :

Déxtera Dómini * fecit virtútem, déxtera Dómini exaltávit me : non móriar, sed vivam, et narrábo ópera Dómini.
La dextre du Seigneur a fait éclater sa puissance, la dextre du Seigneur m’a exalté. Je ne mourrai pas mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur.

La guérison du serviteur du centurion de Capharnaüm constitue aussi le prémice symbolique de la vocation des gentils, d’Orient et d’Occident, au salut, comme l’annonce Notre Seigneur lui-même dès ce passage. L’humble confession de foi du centurion a été reprise dans la liturgie romaine, et nous faisons nôtres ses paroles avant que de communier au Verbe de vie :
Dómine, non sum dignus, ut intres sub tectum meum : sed tantum dic verbo, et sanábitur ánima mea.
Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dit seulement une parole, et mon âme sera guérie.

Tandis qu’il descend de la montagne, les foules vont au devant du Seigneur ; car elles n’ont pu gravir les sommets. Et le premier qui vient à sa rencontre est un lépreux : à cause de sa lèpre il ne pouvait entendre le si long discours prononcé par le Sauveur sur la montagne. Il faut noter qu’il est le premier cas spécial de guérison : le second rang revient au serviteur du centurion, le troisième à la belle-mère de Pierre accablée par la fièvre à Capharnaüm, le quatrième aux possédés du démon qui sont présentés au Seigneur et dont les esprits sont chassés par sa parole lorsqu’il guérit aussi tous les malheureux.
Homélie de saint Jérôme, prêtre, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Programme du XXXIIIème dimanche après la Pentecôte – dimanche après la Théophanie – sainte Tatiana – ton 8

Sainte Tatiana de Rome, martyreParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 25 janvier 2015 du calendrier grégorien – 12 janvier 2015 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VIII de l’Octoèque. Ce dimanche est aussi celui après la Théophanie, aussi plusieurs pièces de la liturgie du jour sont-elles propres à ce dimanche, qui se situe encore dans les jours d’après-fête, laquelle se clôture le 14 janvier. Ce dimanche est aussi le dimanche où se lit l’évangile de Zachée, prélude de la période du Triode (et de l’Avant-Carême en particulier, qui démarre dans une semaine).

Nous fêtons aussi en ce jour la sainte martyre Tatiana de Rome.

Tatiana est un prénom tellement usité en Russie qu’on penserait cette sainte originaire de l’Orient. Pourtant c’est bien d’une sainte romaine dont il s’agit, son nom est du reste bien latin : il s’agit de la forme féminine de Tatianus, dérivé lui-même de Titus Tatius, roi des Sabins au VIIIème siècle avant Jésus-Christ.

Sainte Tatienne de Rome rasée avant d'être décapitée - miniature du ménologue de Basile II (circa 1000)Sainte Tatiana (ou Tatienne) fut arrêtée à Rome pendant la persécution de l’empereur Sévère Alexandre (qui régna de 222 à 235). Elle est condamnée comme chrétienne par le préfet du prétoire et célèbre juriste, Ulpien, second personnage de l’empire. Attachée au chevalet, Tatiana a les côtés déchirés par les ongles de fer. Détachée, on la jette aux lions dans l’amphithéâtre, mais ceux-ci respectent son innocence. Le juge ordonne de la jeter au feu mais le brasier refuse de la consumer. Après qu’elle fut rasée, le glaive du bourreau vint mettre fin à l’horreur de ces supplices en la décapitant, lui obtenant la couronne glorieuse du martyre. C’était un 12 janvier 226.

Comment cette sainte romaine est-elle devenue si populaire en Russie ? Par des circonstances assez fortuites, sainte Tatiana est devenue la patronne des étudiants russes.

Sainte Tatiana de RomeEn effet c’est un 12 janvier 1724 que Pierre le Grand fonda l’Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg mais c’est surtout le 12 janvier 1755 que choisit sa fille l’impératrice Elisabeth Ière pour fonder l’Université de Moscou. En 1791, le tsar Nicolas Ier fait du 12 janvier la fête de l’Université et place celle-ci sous la protection de sainte Tatiana. La sainte avait son église dans l’université, et les étudiants venaient assister à la divine liturgie solennelle au matin de sa fête, liturgie qui était suivie de la cérémonie de la distribution des prix. Finalement, le soir les étudiants et les professeurs se dispersaient dans les rues et tavernes de Moscou pour embrasser toutes les Tatiana (et pour toutes sortes d’autres folies !). C’était le seul jour où l’on ignorait la hiérarchie académique et où la police tsariste était responsable d’accompagner les étudiants ivres jusqu’à chez eux, au lieu de les raccompagner au poste comme à l’ordinaire ! Fortement ancrées dans la mentalité russe, ces traditions estudiantines de la Sainte-Tatiana ont repris vigueur depuis la chute du communisme qui avait tenté de les faire disparaître.

En Occident, sainte Tatienne est représentée traditionnellement avec les instruments de son martyre : peignes de fer, lion ou glaive. Voici ce que dit le Martyrologe romain au 12 janvier :

A Rome, sainte Tatienne, martyre, qui, sous l’empereur Alexandre, fut déchirée avec des ongles & des peignes de fer, exposée aux bêtes, & jetée dans le feu, sans néanmoins en recevoir aucune atteinte ; enfin, ayant péri par le glaive, elle s’en alla au ciel.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de tierce.
Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de sexte.
Kondakion : de la fête.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du ton dominical occurrent, auxquels on ajoute 4 tropaires de la 7ème ode du canon de la fête :
1. Souviens-toi de nous, Christ Sauveur du monde, * comme sur la croix tu t’es souvenu du bon Larron, * & rends-nous dignes, seul Seigneur compatissant, ** d’avoir tous notre part en ton royaume, dans les cieux.
2. Adam, écoute, avec Eve, réjouis-toi, * car celui qui jadis vous dépouilla tous les deux * & dont la ruse nous rendit captifs ** est anéanti par la Croix du Christ.
3. Sur l’arbre de la croix, Sauveur, tu acceptas d’être cloué * pour sauver Adam de la malédiction méritée sous l’arbre défendu * et lui rendre la ressemblance à ton image, Dieu de bonté, ** ainsi que le bonheur d’habiter le Paradis.
4. En ce jour le Christ est ressuscité du tombeau, * à tout fidèle accordant l’incorruptible vie ; * aux Myrrophores il donne l’annonce de la joie ** après ses Souffrances & sa divine Résurrection.
5. Sages Myrrophores, réjouissez-vous * qui les premières avez vu la Résurrection du Christ * & qui à ses Apôtres avez annoncé ** la restauration du monde entier.
6. Vous les Apôtres, amis du Christ en cette vie * & destinés à partager son trône dans la gloire du ciel, * comme Disciples intercédez auprès de lui ** pour que sans crainte devant son trône nous puissions nous présenter.
7. Les Puissances angéliques au Jourdain * se tenaient comme au ciel avec crainte et admiration, * contemplant l’extrême condescendance de Dieu, * puisque celui qui tient en mains * les eaux du firmament se tenait dans les ondes avec son corps, ** lui, le Dieu de nos Pères.
8. Jadis la nuée & la mer préfigurèrent la merveille du divin baptême, * car c’est en elles que le peuple fut baptisé dans sa traversée par le législateur ; * la mer était la figure de l’eau & la nuée, celle de l’Esprit ; * initiés par eux, nous crions : ** Dieu de nos pères, tu es béni.
9. Nous tous, les croyants, pour en avoir reçu l’initiation * sans cesse louant Dieu, * avec les Anges glorifions le Père & le Fils & le Saint-Esprit, * la consubstantielle Trinité, * en trois personnes unique Dieu * pour lequel nous chantons : * Dieu de nos pères, tu es béni.
10. Le Jourdain se divisant jadis, * le peuple d’Israël par ce passage traversa * te préfigurant, ô Tout-puissant * qui presses maintenant ta création ** à travers les ondes vers l’immuable voie du bien.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 8 : Tu es descendu des hauteurs, ô Plein de bonté ! * Tu as accepté l’ensevelissement de trois jours, * afin de nous délivrer de nos passions, ** ô notre Vie et notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi !
2. Tropaire de la fête, ton 1 : Dans le Jourdain, lorsque tu fus baptisé, Seigneur, * fut manifestée l’adoration due à la Trinité : * car la voix du Père te rendit témoignage * en te désignant comme son Fils bien-aimé ; * et l’Esprit, sous forme de colombe * confirma l’irréfragable vérité de cette parole. * Tu t’es manifesté, Christ-Dieu, ** et tu as illuminé le monde, gloire à toi !
3. Kondakion du dimanche, ton 8 : Ressuscité du tombeau, Tu as relevé les morts * et ressuscité Adam ; * Eve exulte en ta résurrection ** et les confins du monde célèbrent ** ta résurrection d’entre les morts, ô Très-miséricordieux.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion de la Martyre, ton 4 : En tes luttes brillamment tu resplendis, * victorieuse Martyre, toute bariolée de ton sang * et comme charmante colombe tu gagnas * à tire-d’aile, Tatiana, le ciel ; ** intercède sans cesse pour les fidèles te glorifiant.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la fête, ton 4 : En ce jour de l’Epiphanie * l’univers a vu ta gloire * car, Seigneur, tu t’es manifesté * et sur nous resplendit ta lumière ; * c’est pourquoi en pleine connaissance nous te chantons : * Tu es venu et t’es manifesté, ** Lumière inaccessible.

Prokimen
Du dimanche après la Théophanie, ton 1 :
℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
De la fête, ton 4 :
℟. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! * Le Seigneur es Dieu, & il nous est apparu (Psaume 117, 26-27).

Epîtres
Du dimanche après la Théophanie : Ephésiens (§ 224) IV, 7-13.
Or la grâce a été donnée à chacun de nous, selon la mesure du don du Christ.
Du jour : I Timothée (§ 285) IV, 9-15.

Alleluia
Du dimanche après la Théophanie, ton 5 :
℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).

Evangiles
Du dimanche après la Théophanie : Matthieu (§ 8) IV, 12-17.
Ce peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière s’est levée sur ceux qui étaient assis dans la région de l’ombre de la mort.
Du jour : Luc (§ 94) XIX, 1-10 (Zachée).
Car le Fils de l’homme est venu pour chercher et pour sauver ce qui était perdu.

A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique (de la fête)
Mégalynaire : Magnifie, mon âme, * la Toute-vénérable reine de l’armée des cieux, * la très sainte Vierge Mère de Dieu.
Hirmos : Toute langue hésite à te célébrer comme il convient, * & tout esprit, même élevé, est saisi de vertige à te chanter, Mère de Dieu ; * mais comme tu es bonne, reçois notre foi * car tu sais notre amour inspiré par Dieu : ** tu es la protectrice des chrétiens, nous te magnifions.

Verset de communion
Du dimanche après la Théophanie (de la fête) : La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s’est manifestée (Tite, 2, 11).
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Enregistrement : Requiem solennel pour Louis XVI

Nous avons eu l’honneur et la joie d’accueillir à cette messe S.E. Mgr Abdo Arbach, Archevêque de Homs, Hama et Yabroud en Syrie, de l’Eglise grecque melkite catholique, en visite à Paris.

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Téléchargez les partitions chantées au cours de ces messes & présentes dans cet enregistrement :

Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

Requiem pour Louis XVI  en 2014 - vue du chœur depuis la nef

Eustache du Caurroy – Messe de Requiem, dite des Rois de France

Eustache du Caurroy (1549 † 1609), sous-maître de la chapelle royale d’Henri IV et compositeur de la Chambre du roi, chanoine de la Sainte-Chapelle de Dijon.
Missa pro defunctis quinque vocum.
5 voix mixtes (SATBB).
40 pages.

Surnommé en son temps le “Prince des musiciens”, Eustache du Caurroy servit trois rois de France et accumula les prix et les honneurs. On peut le regarder comme le dernier maître de la tradition contrapuntique franco-flamande en France, son œuvre multiforme s’ouvre par ailleurs au langage harmonique plus moderne, comme en témoigne beaucoup de ses motets à deux chœurs qui annoncent les prémices du grand motet à la française.

Sa messe de Requiem à 5 voix servit constamment à toutes les funérailles royales à Saint-Denis depuis celles d’Henri IV pour laquelle elle fut employée en 1610 (un an après la mort d’Eustache du Caurroy) jusqu’à la Révolution. De ce fait elle a été surnommée “Messe de funérailles des rois de France”. Ecrite dans un contrepoint sévère et traditionnel, chaque pièce de l’ouvrage conserve la modalité du plain-chant dont les lignes servent fréquemment à l’architecture de la composition.

L’œuvre fut imprimée par Pierre Ballard en 1636. Des pièces de la messe des morts, Du Caurroy met en musique l’introït, le Kyrie, le graduel, l’offertoire, le Sanctus, le Benedictus, l’Agnus Dei, la communion & le répons de l’absoute Libera me. Notons que le graduel n’est pas le Requiem æternam des livres romains, mais le beau Si ambulem in umbra mortis : vieille tradition gallicane conservée à la Chapelle royale, mais aussi dans les livres parisiens et dans ceux d’une large majorité de diocèses français. Par l’entremise du rit parisien, le rit dominicain conserve encore aujourd’hui l’usage de ce graduel.

Notre édition suit celle de Ballard de 1636, transposée un ton plus haut (outre le téléchargement de notre édition, vous pourrez aussi télécharger un fac similé de cette édition de 1636). Nous y avons ajoutée le Pie Jesu en canon à 6 voix qui ne fait pas techniquement partie de cette messe. Cette œuvre nous est transmise par les écrits du R.P. Mersenne. On sait par les relations de l’époque qu’un Pie Jesu d’Eustache du Caurroy fut chanté à l’élévation aux funérailles d’Henri IV, il s’agit probablement de cette œuvre.

Le frontispice de l’édition Ballard de 1636 :

Page de titre de l'édition Ballard de 1636

Le Kyrie de l’édition Ballard de 1636 – les 5 voix sont disposées côte à côte, selon la disposition habituelle des livres de chœur polyphoniques :

Kyrie du Requiem des Rois de France d'Eustache du Caurroy

PDF de l’édition Ballard de 1636 : Eustache du Caurroy – Missa pro Defunctis

Les premières mesures de cette partition :

Messe de Requiem des rois de France d'Eustache du Caurroy

 
Cliquer sur ce lien pour ouvrir & télécharger la partition générale en fichier PDF
Cliquer sur ce lien pour ouvrir & télécharger le fac-similé de l’édition Ballard de 1636
 

Quelques enregistrements en ligne :

Programme de la messe solennelle de Requiem pour Louis XVI

LouisXVI

Saint-Eugène, le mercredi 21 janvier 2015, Requiem solennel de 19h.

“Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France”.
Louis XVI.

L’évènement sur Facebook.

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Enregistrements & photos : Epiphanie et 2nd dimanche après l’Epiphanie

Téléchargez les partitions chantées au cours de ces messes & présentes dans cet enregistrement :

MESSE DE LA SOLENNITE DE L’EPIPHANIE

MESSE DU SECOND DIMANCHE APRES L’EPIPHANIE : LES NOCES DE CANA, IIIème EPIPHANIE

Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

Messe de la solennité de l'Epiphanie - chant de l'Epître par le sous-diacre.
Messe de la solennité de l’Epiphanie.
Chant de l’Epître par le sous-diacre.
Messe de la solennité de l'Epiphanie - imposition de l'encens par le célébrant avant l'Evangile.
Messe de la solennité de l’Epiphanie.
Imposition de l’encens par le célébrant avant l’Evangile.
Messe de la solennité de l'Epiphanie - procession de l'Evangile.
Messe de la solennité de l’Epiphanie
Procession de l’Evangile.
Messe de la solennité de l'Epiphanie - bénédiction du diacre qui va chanter l'Evangile par le célébrant.
Messe de la solennité de l’Epiphanie
Bénédiction du diacre qui va chanter l’Evangile par le célébrant.
Messe de la solennité de l'Epiphanie - chant de l'Evangile par le diacre.
Messe de la solennité de l’Epiphanie
Chant de l’Evangile par le diacre.
Messe de la solennité de l'Epiphanie - prosternation lorsque le diacre chante ce passage de l'Evangile : "Et procidéntes adoravérunt eum".
Messe de la solennité de l’Epiphanie.
Prosternation lorsque le diacre chante ce passage de l’Evangile :
“Et procidéntes adoravérunt eum”.
Messe de la solennité de l'Epiphanie - proclamation de la date de Pâques et des fêtes mobiles par le diacre tourné vers l'Orient liturgique.
Messe de la solennité de l’Epiphanie.
Proclamation de la date de Pâques et des fêtes mobiles
par le diacre tourné vers l’Orient liturgique.

Programme de la fête de la Théophanie

Fête de la Théophanie - baptême du Christ au JourdainParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le lundi 19 janvier 2015 du calendrier grégorien – 6 janvier 2015 du calendrier julien, divine liturgie de saint Basile de 12h.

La fête de l’Epiphanie (“manifestation”) est aussi appelée dans le rit byzantin fête de la Théophanie (“manifestation de Dieu”), car Dieu s’est manifesté dans sa gloire Trinitaire au jour du baptême du Christ dans le Jourdain (ce terme de Théophanie se retrouve aussi en Occident dans les manuscrits liturgiques latins médiévaux comme synonyme d’Epiphanie).

Cette fête est l’une des douze grandes fêtes de l’année liturgique byzantine.

A l’origine, les chrétiens orientaux fêtaient la Nativité du Christ le 6 janvier, et l’Eglise arménienne du reste est la seule à avoir conservé cette disposition primitive jusqu’à aujourd’hui. En Occident, et à Rome en particulier, on fêtait la Nativité du Christ le 25 décembre. Saint Jean Chrysostome nous enseigne que la date du 25 décembre choisie par les Romains avait été déterminée en consultant les archives impériales des recensements effectués sous le règne d’Auguste ; il témoigne qu’Antioche avait décidé de suivre Rome quelques années avant son épiscopat. Désormais, les Eglises d’Orient fêteraient Noël le 25 décembre et garderaient au 6 janvier la fête du baptême du Christ. En contrepartie, si l’on peut dire, les chrétiens d’Occident accueillaient la fête de l’Epiphanie, y célébrant l’adoration des mages (le Christ est manifesté comme Dieu à des païens), le baptême au Jourdain (le Christ est manifesté comme Dieu à son baptême par la voix du Père et la venue de l’Esprit Saint) et les noces de Cana (le Christ manifesté comme Dieu par son premier miracle).

Aux heures
A tierce & à sexte Gloire au Père. Tropaire de l’avant-fête. Et maintenant. Theotokion de l’heure.
Kondakion : de la fête.

Les psaumes des typiques ainsi que les Béatitudes, au début de la divine liturgie, sont remplacées par les trois antiennes suivantes :

Première antienne, ton 1 – Psaume CXIII
℣. Quand Israël sortit d’Egypte, * la maison de Jacob de chez un peuple barbare (Psaume 113, 1).
Ant. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Juda devint son peuple saint, * Israël son domaine (Psaume 113, 2).
Ant. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. La mer le vit & s’enfuit, * le Jourdain retourna en arrière (Psaume 113, 3).
Ant. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Qu’as-tu, mer, à t’enfuir, * Jourdain, à retourner en arrière ? (Psaume 113, 5)
Ant. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
Ant. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.

Seconde antienne, ton 2 – Psaume CXIV
℣. J’aime ! car le Seigneur * écoute les accents de ma prière (Psaume 114, 1).
Ant. Sauve-nous, Fils de Dieu, * qui fut baptisé dans le Jourdain, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Car il a incliné son oreille vers moi * & moi, je l’invoquerai chaque jour (Psaume 114, 2).
Ant. Sauve-nous, Fils de Dieu, * qui fut baptisé dans le Jourdain, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. La mort m’avait enveloppé dans ses rets, * déjà m’avait saisi l’angoisse de la tombe. * En proie à la détresse & à la douleur, * j’ai invoqué le nom du Seigneur (Psaume 114, 3-4).
Ant. Sauve-nous, Fils de Dieu, * qui fut baptisé dans le Jourdain, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Le Seigneur est miséricordieux & juste, * & notre Dieu est plein de compassion (Psaume 114, 5).
Ant. Sauve-nous, Fils de Dieu, * qui fut baptisé dans le Jourdain, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
Ant. Fils unique & Verbe de Dieu, qui es immortel & qui, pour notre salut, as voulu t’incarner de la sainte Mère de Dieu & toujours Vierge Marie, qui, sans changer, t’es fait homme, as été crucifié, Christ-Dieu, et par ta mort as vaincu la mort, l’un de la sainte Trinité, glorifié avec le Père et le Saint-Esprit, sauve-nous.

Troisième antienne, ton 1 – Psaume CXVII
℣. Rendez grâce au Seigneur, car il est bon, car éternel est son amour (Psaume 117, 1).
Ant. Dans le Jourdain, lorsque tu fus baptisé, Seigneur, * fut manifestée l’adoration due à la Trinité : * car la voix du Père te rendit témoignage * en te désignant comme son Fils bien-aimé ; * et l’Esprit, sous forme de colombe * confirma l’irréfragable vérité de cette parole. * Tu t’es manifesté, Christ-Dieu, ** et tu as illuminé le monde, gloire à toi !
℣. Qu’elle le dise la maison de Jacob, car il est bon, car éternel est son amour (Psaume 117, 2).
Ant. Dans le Jourdain, lorsque tu fus baptisé, Seigneur, * fut manifestée l’adoration due à la Trinité : * car la voix du Père te rendit témoignage * en te désignant comme son Fils bien-aimé ; * et l’Esprit, sous forme de colombe * confirma l’irréfragable vérité de cette parole. * Tu t’es manifesté, Christ-Dieu, ** et tu as illuminé le monde, gloire à toi !
℣. Qu’elle le dise la maison d’Aaron, car il est bon, car éternel est son amour (Psaume 117, 3).
Ant. Dans le Jourdain, lorsque tu fus baptisé, Seigneur, * fut manifestée l’adoration due à la Trinité : * car la voix du Père te rendit témoignage * en te désignant comme son Fils bien-aimé ; * et l’Esprit, sous forme de colombe * confirma l’irréfragable vérité de cette parole. * Tu t’es manifesté, Christ-Dieu, ** et tu as illuminé le monde, gloire à toi !
℣. Qu’ils le disent ceux qui craignent le Seigneur, car il est bon, car éternel est son amour (Psaume 117, 4).
Ant. Dans le Jourdain, lorsque tu fus baptisé, Seigneur, * fut manifestée l’adoration due à la Trinité : * car la voix du Père te rendit témoignage * en te désignant comme son Fils bien-aimé ; * et l’Esprit, sous forme de colombe * confirma l’irréfragable vérité de cette parole. * Tu t’es manifesté, Christ-Dieu, ** et tu as illuminé le monde, gloire à toi !

A la petite entrée :
1. Tropaire de la fête, ton 1 : Dans le Jourdain, lorsque tu fus baptisé, Seigneur, * fut manifestée l’adoration due à la Trinité : * car la voix du Père te rendit témoignage * en te désignant comme son Fils bien-aimé ; * et l’Esprit, sous forme de colombe * confirma l’irréfragable vérité de cette parole. * Tu t’es manifesté, Christ-Dieu, ** et tu as illuminé le monde, gloire à toi !
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
3. Kondakion de la fête, ton 4 : En ce jour de l’Epiphanie * l’univers a vu ta gloire * car, Seigneur, tu t’es manifesté * et sur nous resplendit ta lumière ; * c’est pourquoi en pleine connaissance nous te chantons : * Tu es venu et t’es manifesté, ** Lumière inaccessible.

A la place du Trisaghion :
℟. Vous tous qui avez été baptisés en Christ, * vous avez revêtu le Christ. * Alléluia. (3 fois)

Prokimen
De la fête, ton 4 :
℟. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! * Le Seigneur es Dieu, & il nous est apparu (Psaume 117, 26-27).
℣. Rendez grâce au Seigneur, car il est bon, car éternel est son amour. (Psaume 117, 1).

Epître
De la fête : Tite (§ 302) II, 11-14; III, 4-7.
Car la grâce de Dieu, notre Sauveur, a paru à tous les hommes.

Alleluia
De la fête, ton 1 :
℣. Apportez au Seigneur, enfants de Dieu, apportez au Seigneur les petits des béliers (Psaume 28, 1).
℣. La voix du Seigneur a retenti sur les eaux, le Dieu de gloire a tonné, le Seigneur est sur les eaux innombrables (Psaume 28, 3).

Evangile
De la fête : Matthieu (§ 6) III, 13-17.
Et au même instant une voix se fit entendre du ciel, qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, dans lequel j’ai mis toute mon affection.

A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique (de la fête)
Mégalynaire : Magnifie, mon âme, * la Toute-vénérable reine de l’armée des cieux, * la très sainte Vierge Mère de Dieu.
Hirmos : Toute langue hésite à te célébrer comme il convient, * & tout esprit, même élevé, est saisi de vertige à te chanter, Mère de Dieu ; * mais comme tu es bonne, reçois notre foi * car tu sais notre amour inspiré par Dieu : ** tu es la protectrice des chrétiens, nous te magnifions.

Verset de communion
De la fête : La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s’est manifestée (Tite, 2, 11). Alléluia, alléluia, alléluia.

Téléchargez le livret de partitions des choristes.