Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du premier dimanche de l’Avent

Avent01Saint-Eugène, le dimanche 29 novembre 2015, grand’messe de 11h.

Catéchisme de l’Avent

Le temps de l’Avent – du latin adventus qui signifie venue – est le temps liturgique préparatoire de Noël. Cette période a été instituée en Occident au cours du Vème siècle, sans doute en écho des conciles d’Ephèse et de Chalcédoine qui ont mis l’accent des prédicateurs sur l’Incarnation. A Rome, la messe stationale de ce premier jour de l’année liturgique se fait en la Basilique de Sainte-Marie-Majeure, reconstruite en 432 après le Concile d’Ephèse en l’honneur de la Mère de Dieu. Du reste, l’homélie de saint Grégoire le Grand qui se lit cette nuit à l’office nocturne a été prononcée dans cette basilique.

Dans l’Eglise romaine, l’Avent commence quatre dimanches avant Noël. Suivant le 9ème canon du concile de Macon de 581, l’Avent de l’ancien rit des Gaules comportait lui six dimanches (et commençait par la saint Martin le 11 novembre), comme du reste le font toujours les Milanais qui suivent le rit ambrosien et les Mozarabes (qui l’adoptèrent en 650). Les syriaques orientaux (assyriens & chaldéens) observent un Avent de quatre semaines comme les romains, et ce sont les seuls orientaux à avoir un temps liturgique spécial avant Noël. Chez les byzantins, seul un jeûne préparatoire commençant le 15 novembre est observé, sans incidence marquée dans les textes liturgiques, et les deux dimanches avant Noël font mémoire des ancêtres du Christ selon la chair.

L’Avent dans le rit romain est un temps de pénitence, que les usages liturgiques marquent de plusieurs façons : le violet devient la couleur de la liturgie, on n’orne plus les autels de fleurs, l’orgue cesse de se faire entendre seul, le diacre & le sous-diacre déposent leur dalmatique & leur tunique pour prendre les chasubles pliées. Le chant du Te Deum est supprimé de l’office nocturne et celui du Gloria de la messe (ce dernier, qui commence par les paroles même du chant des Anges lors de la naissance du Sauveur, se fera de nouveau entendre à Noël à la messe de minuit). Toutefois, ce temps de pénitence est aussi un temps de joyeuse espérance, avec l’emploi de textes magnifiques qui la chantent, l’alleluia n’y est du reste pas supprimé, contrairement au Carême. A l’office nocturne, on commence en ce jour la lecture du livre du prophète Isaïe, laquelle s’achèvera à Noël. On cantile les leçons d’Isaïe sur un ton spécial, particulièrement joyeux.

Il convient que tout homme se prépare à l’avènement du Sauveur ; de crainte qu’il ne le trouve livré à la gourmandise, ou embarrassé dans les soucis du siècle. Il est prouvé, par une expérience de tous les jours, que la vivacité de l’esprit s’altère par l’excès du boire, et que l’énergie du cœur est affaiblie par une trop grande quantité d’aliments. Le plaisir de manger peut devenir nuisible, même à la santé du corps, si la raison et la tempérance ne le modèrent, ne résistent à l’attrait, et ne retranchent au plaisir ce qui serait superflu.
Sermon de saint Léon le Grand, pape, Vème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

Télécharger le livret des Ières vêpres au format PDF.
Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
Télécharger le livret des IIndes vêpres au format PDF.
Télécharger le livret du commun de l’Avent au format PDF.

Ières vêpres de l’Avent et veillée de prière pour la vie

Benvenuto_Tisi-Garofalo-Baby_Jesus_SleepingSaint-Eugène, le samedi 28 novembre 2015, vêpres à 18h, suivies du salut du Très-Saint Sacrement.

Fidèle à la demande faite par le Saint Père Benoît XVI que toutes les paroisses du monde catholique commencent l’Avent par une veillée de prière pour la vie naissante, celle-ci aura lieu comme chaque année à Saint-Eugène par le chant des Ières vêpres du Ier dimanche de l’Avent – premier office de la nouvelle année liturgique – suivies du salut du Très-Sacrement. Les vêpres et le salut seront suivies du souper paroissial.

Le site des Veillées pour la Vie recense toutes les veillées prévues cette année en France.

L’évènement sur Facebook.

La paroisse catholique byzantine russe de Paris en pèlerinage à l’abbaye de Chevetogne

Monastère de Chevetogne

De ce vendredi 27 jusqu’au dimanche 29 novembre 2015, le clergé, le chœur & les fidèles de la paroisse catholique byzantine russe de Paris de la Très-Sainte-Trinité seront en pèlerinage en Belgique au monastère de Chevetogne. Il n’y aura donc pas – exceptionnellement – de divine liturgie ce dimanche à Paris à la paroisse.

Le monastère de Chevetogne a été fondé à la fin de l’année 1925 par Dom Lambert Beauduin (1873-1960) qui, comme moine de l’abbaye du Mont-César (Louvain), était l’un des acteurs principaux du Mouvement liturgique en Belgique. La rencontre de l’Orient chrétien a rendu Dom Lambert Beauduin conscient de la division des églises et a inspiré son projet de fonder un monastère dédié à l’unité des chrétiens.

La lettre Equidem Verba (1924) du pape Pie XI adressée à l’Abbé primat de l’Ordre bénédictin afin d’attirer son attention sur la question de l’unité, lui fournit l’occasion de réaliser cette nouvelle fondation. D’abord établie en décembre 1925, le à Amay-sur-Meuse au diocèse de Liège, d’où la nouvelle communauté monastique déménagera à Chevetogne au diocèse de Namur en 1939, dans ce qui était initialement un château construit au XIXème, mais qui avait été déjà occupé de 1903 à 1923 par les bénédictins de Ligugé chassés de France par la Loi sur les Congrégations, et de 1932 à 1938, à des Jésuites espagnols exilés par le régime républicain.

À chaque extrémité des bâtiments, s’élèvent deux églises : au sud, l’église byzantine construite de 1955 à 1957, et au nord, l’église latine construite entre 1981 et 1988. Le 11 décembre 1990 le prieuré bénédictin de Chevetogne fut élevé au rang d’abbaye.

Dès la fondation, Dom Beauduin travailla au lancement d’une revue œcuménique Irénikon, consacrée à la recherche de l’unité entre les églises, qui commença à paraître dès avril 1926 et continue jusqu’aujourd’hui.

Par la grande qualité musicale de son chœur monastique byzantin et grâce à de nombreux enregistrements de qualité, la communauté de Chevetogne a largement contribué à faire connaître aux chrétiens d’Occident la richesse spirituelle de la tradition de l’Orient chrétien.

Enregistrement & photos : sainte messe de la fête de sainte Cécile

(Un soucis technique a hélas interrompu l’enregistrement vers la fin du sermon de M. l’Abbé Iborra ; celui-ci n’a repris qu’au cours de la communion).

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Téléchargez les partitions chantées au cours de cette messe & présentes dans cet enregistrement :

Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

En cette fête de sainte Cécile 2015, patronne des musiciens, patronne de notre paroisse et de notre chœur, la Schola Sainte Cécile chanta la Messe à 4 chœurs de Marc-Antoine Charpentier, œuvre majeure de ce compositeur du Grand Siècle français, les choristes et instrumentistes étant répartis dans 4 tribunes de l’église. Voici quelques photos de cette très belle messe solennelle :

18 - Ite missa est du diacre - Sainte Cécile 2015

Merci à Fanny B. pour ses très belles photos.

Programme de la fête de sainte Cécile, Vierge & Martyre, patronne de la paroisse, de notre schola & des musiciens

Sainte Cécile par Jacques BlanchardSaint-Eugène, le dimanche 22 novembre 2015, grand’messe de 11h. IIndes vêpres solennelles à 17h30, suivies du salut du Très-Saint Sacrement.

Sainte Cécile est l’une des plus illustres parmi les vierges-martyres de Rome. C’est à la fin du IIIème siècle qu’elle joignit à la couronne des vierges celle des martyrs. Mariée de force au païen Valérien, elle le convertit à la foi véritable ainsi que son beau-frère Tiburce. Les Actes de sainte Cécile nous rapportent que le jour de son mariage forcé, tandis que résonnait la musique païenne des noces, Cécile chantait en son cœur une hymne au Christ, le priant de la garder immaculée. Pour cette raison Cécile est devenue patronne des musiciens. Valérien, Tiburce et Cécile recevront tous les trois la palme du martyre, proclamant jusque dans leur mort leur fidélité au Christ Rédempteur. Cécile fut ébouillantée, puis reçut les trois coups de glaives légaux, auxquels elle survivra néanmoins trois jours encore, agonisant péniblement dans sa maison qu’elle laissa en héritage au Pape Urbain ; plus tard cette maison fut dédicacée comme église un 22 novembre, et placée sous son patronage. En octobre 1599, lorsque, sous les ordres du cardinal Sfondate, on y ouvrit le sarcophage de la sainte, son corps était encore intact. Le nom de sainte Cécile figure au Canon de la Messe romaine.

Pour fêter notre patronne, la Schola Sainte Cécile interprète cette année la Messe à 4 chœurs (à 16 voix, instruments, et basse continue) de Marc-Antoine Charpentier, l’un des chefs d’œuvre de ce maître du Grand Siècle.

  • Propre du jour en vieux plain-chant parisien – Messe polyphonique : Messe à 4 chœurs (H.4) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle
  • Introït – Loquebar (ton v.)
  • Epître : Ecclésiastique LI, 13-17 : C’est pourquoi je veux te rendre grâces et te chanter tes louanges, Seigneur, notre Dieu.
  • Graduel – Audi filia (ton vii.)
  • Alleluia – Quinque prudentes virgines (ton v.)
  • Evangile : Matthieu XXV, 1-13 : L’époux vint, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces, et la porte fut fermée.
  • Offertoire – Afferentur (ton iv.)
  • Préface des Saints au propre de l’archidiocèse de Paris
  • A l’élévation : Benedictus de la Messe à 4 chœurs (H.4) de Marc-Antoine Charpentier
  • Pendant la communion : Vox Domini super aquas, motet à deux chœurs – Psaume XXVIII, 3-9 – Eustache du Caurroy (1549 † 1609), maître de la chapelle royale de France, compositeur de la chambre du Roi
  • Communion – Confundantur (ton i.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Beati estis – motet à 2 chœurs sur le texte de la dernière béatitude dans les évangiles de Matthieu (V, 11-12) & Luc (VI, 22) – Peter Philips (c. 1560 † 1628), maître de chapelle du Collège anglais de Rome, chanoine de Soignies & de Béthune, organiste de la chapelle de l’Archiduc Albert VII d’Autriche, gouverneur des Pays-Bas

Programme du XXVème dimanche après la Pentecôte – icône de Notre-Dame “Prompte à écouter” – ton 8

Icône de Notre-Dame Prompte à écouter - fresque du Xème siècle du monastère de Dochiariou au Mont-AthosParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 22 novembre 2015 du calendrier grégorien – 9 novembre 2015 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VIII de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour l’icône de Notre-Dame “Prompte à écouter”.

Cette icône est dénommée en grec Γοργοεπήκοος (Gorgoepikoos) et Скоропослушница (Skoroposloushnitsa) en slavon : prompte à écouter. C’est la plus célèbre des icônes miraculeuses du Mont-Athos, après celle de Notre-Dame des Ibères (“Marie, porte du Ciel”).

Cette icône est en fait une grande fresque murale du monastère de Docheiariou au Mont-Athos, située dans ce qui était initialement le couloir entre le catholikon (l’église principale du monastère) et la trapeza (le réfectoire), qui sont traditionnellement situés l’un en face de l’autre. Selon la tradition locale, elle aurait été peinte au Xème siècle, tandis que saint Néophytos (commémoré ce même 9 novembre) était supérieur du monastère.

Les moines en charge du réfectoire devaient fréquemment utiliser une torche pour se frayer un chemin dans le corridor pendant le service avant l’aube. La fumée de la torche, cependant, noircit les icônes avec le temps.

En 1664, le moine Nil, en charge du service au réfectoire, passa près de la peinture murale avec sa torche allumée en allant à son travail. Une voix, alors lui cria: “Ne passe pas par là de nouveau avec ta torche, parce que cela salit mon icône.”

Le moine pensa que ce devait être l’un des frères qui lui faisait une blague, et il n’en tînt pas compte, continuant à arpenter ce couloir quelques jours avec sa torche. La voix se plaignit à nouveau, et cette fois, le moine fut frappé de cécité. Il tomba à genoux et implora la Panaghia de lui pardonner et de le guérir. Sa vue fut restaurée, et il entendit ensuite la voix une troisième fois, qui lui disait que sa prière avait été entendue, qu’il était pardonné et qu’il devrait aller dire à tous les autres moines de se réfugier vers Elle dans les moments de détresse, parce qu’elle serait prompte à les écouter, “car j’accorderai rapide miséricorde et exaucerai ceux qui viendront à moi”.

Le couloir fut depuis fermé et transformé en chapelle autour de cette icône.

Icône russe de Notre-Dame, Prompte à écouterDe nombreuses copies de l’icône athonite furent réalisées en Russie, plusieurs d’entre elles se sont signalées par les guérisons miraculeuses qui s’y accomplissent aujourd’hui encore.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la Mère de Dieu. Kondakion : du dimanche.
A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la Mère de Dieu. Kondakion : de la Mère de Dieu.

A la divine liturgie

Tropaires des Béatitudes : six tropaires du dimanche, ton 8, et quatre tropaires de la 3ème ode du canon de la Mère de Dieu :
1. Souviens-toi de nous, Christ Sauveur du monde, * comme sur la croix tu t’es souvenu du bon Larron, * & rends-nous dignes, seul Seigneur compatissant, ** d’avoir tous notre part en ton royaume, dans les cieux.
2. Adam, écoute, avec Eve, réjouis-toi, * car celui qui jadis vous dépouilla tous les deux * & dont la ruse nous rendit captifs ** est anéanti par la Croix du Christ.
3. Sur l’arbre de la croix, Sauveur, tu acceptas d’être cloué * pour sauver Adam de la malédiction méritée sous l’arbre défendu * et lui rendre la ressemblance à ton image, Dieu de bonté, ** ainsi que le bonheur d’habiter le Paradis.
4. En ce jour le Christ est ressuscité du tombeau, * à tout fidèle accordant l’incorruptible vie ; * aux Myrrophores il donne l’annonce de la joie ** après ses Souffrances & sa divine Résurrection.
5. Sages Myrrophores, réjouissez-vous * qui les premières avez vu la Résurrection du Christ * & qui à ses Apôtres avez annoncé ** la restauration du monde entier.
6. Vous les Apôtres, amis du Christ en cette vie * & destinés à partager son trône dans la gloire du ciel, * comme Disciples intercédez auprès de lui ** pour que sans crainte devant son trône nous puissions nous présenter.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 8 : Tu es descendu des hauteurs, ô Plein de bonté ! * Tu as accepté l’ensevelissement de trois jours, * afin de nous délivrer de nos passions, ** ô notre Vie et notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi !
2. Tropaire de la Mère de Dieu, ton 4 : Auprès de la Mère de Dieu, * nous les pécheurs, accourrons humblement * et, pleins de repentir, devant elle nous prosternant, * crions-lui du fond de notre cœur : * Vierge de tendresse, viens à notre secours, * hâte-toi, car nous sommes perdus, * vois la multitude de nos péchés, * ne laisse pas sans aide tes serviteurs ; ** notre unique espérance repose en toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du dimanche, ton 8 : Ressuscité du tombeau, Tu as relevé les morts * et ressuscité Adam ; * Eve exulte en ta résurrection ** et les confins du monde célèbrent ** ta résurrection d’entre les morts, ô Très- miséricordieux.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la Mère de Dieu, ton 8 : Ballotés par la tempête sur la mer de la vie, * nous nous enfonçons sous les triples vagues des passions & des tentations. * Pour cela, donne-nous, ô Dame, ta main secourable * comme ton Fils le fit à Pierre, * et hâte-toi de nous délivrer des malheurs qui nous affligent, afin de te crier : ** Réjouis-toi, toute Sainte Prompte à écouter !

Prokimen
Du dimanche, ton 8 :
℟. Prononcez des vœux et accomplissez-les pour le Seigneur, notre Dieu (Psaume 75, 12).
℣. Dieu est connu en Judée, en Israël son Nom est grand (Psaume 75, 2).
De la Mère de Dieu, ton 3 :
℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).

Epîtres
Du dimanche : Ephésiens (§ 224) IV, 1-6.
Un Seigneur, une foi, un baptême.
De la Mère de Dieu : Philippiens (§ 240) II, 5-11.
Mais il s’est anéanti lui-même en prenant la forme et la nature de serviteur, en se rendant semblable aux hommes, et étant reconnu pour homme par tout ce qui a paru de lui au dehors..

Alleluia
Du dimanche, ton 8 :
℣. Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons le Dieu qui nous sauve (Psaume 94, 1).
℣. Allons devant lui en actions de grâces, au son des musiques, acclamons-le (Psaume 94, 2).
De la Mère de Dieu :
℣. Ecoute, ma fille, regarde & tends l’oreille (Psaume 44, 11).

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 39) VIII, 41-56.
Et Jésus lui dit : Ma fille, votre foi vous a guérie ; allez en paix.
De la Mère de Dieu : Luc (§ 54) X, 38-42; XI, 27-28.
Jésus lui dit : Mais plutôt heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la pratiquent !

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.
De la Mère de Dieu : J’élèverai la coupe du salut, et j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Enregistrement & photos : procession des reliques & sainte messe pontificale de la fête de saint Eugène, évêque & martyr

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Téléchargez les partitions chantées au cours de cette messe & présentes dans cet enregistrement :

Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

La messe de ce dimanche 15 septembre fut célébrée par Mgr Batut, évêque de Blois, ancien curé de Saint-Eugène – Sainte-Cécile. Nous avions aussi l’honneur d’être accompagnés par Me Vincent Grappy, organiste de la cathédrale de Blois.

Cette fête de saint Eugène 2015 marquait les 30 ans du retour de la messe traditionnelle dans notre paroisse du IXème arrondissement de Paris. C’est en effet à la suite d’une requête présentée à S.E. le cardinal Lustiger en 1984 par 273 membres & sympathisants de la chorale et des Amis de Sainte-Cécile, que le dimanche 17 novembre 1985, en la solennité de saint Eugène, évêque & martyr, M. l’Abbé Laurent, dixième curé de Saint-Eugène, célébrait pour la première fois dans son église la messe de saint Pie V qui en avait été exclue depuis 1970 et qui, depuis cette date n’a cessé d’y être célébrée de façon habituelle. C’était en ce 30ème anniversaire l’occasion de rendre grâces à Dieu pour les nombreux fruits visibles & les nombreuses grâces reçus en ces 25 ans, et tout particulièrement pour la quarantaine de vocations sacerdotales issues depuis de notre paroisse.

Messe pontificale de Mgr Batut pour la fête de saint Eugène.
Messe pontificale de Mgr Batut pour la fête de saint Eugène.
Messe pontificale de Mgr Batut - à l'Orate fratres.
Messe pontificale de Mgr Batut – à l’Orate fratres.
Messe pontificale de Mgr Batut - à l'Orate fratres.
Messe pontificale de Mgr Batut – à l’Orate fratres.
La Schola Sainte Cécile après la messe de la fête de  saint Eugène.
La Schola Sainte Cécile après la messe de la fête de saint Eugène.

Programme de la fête de saint Eugène, premier évêque de Tolède & martyr, patron

Le martyre de saint Eugène - fresque de Francisco Bayeu y Subías (1734 † 1795) - cloître de la cathédrale de TolèdeSaint-Eugène, le dimanche 15 novembre 2015, procession des reliques de saint Eugène & messe pontificale de 11h, célébrée par Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de Blois, ancien curé de Saint-Eugène. IIndes vêpres solennelles à 17h, suivies du salut du Très-Saint Sacrement.

Cette fête de saint Eugène marque aussi les 30 ans du retour de la messe traditionnelle dans cette paroisse du IXème arrondissement de Paris. C’est en effet à la suite d’une requête présentée à S.E. le cardinal Lustiger en 1984 par 273 membres & sympathisants de la chorale et des Amis de Sainte-Cécile, que le dimanche 17 novembre 1985, en la solennité de saint Eugène, évêque & martyr, M. l’Abbé Laurent, dixième curé de Saint-Eugène, célébrait pour la première fois dans son église la messe de saint Pie V qui en avait été exclue depuis 1970 et qui, depuis cette date n’a cessé d’y être célébrée de façon habituelle. C’est l’occasion de rendre grâces à Dieu pour les nombreux fruits visibles & les nombreuses grâces reçus en ces 25 ans, et tout particulièrement pour la quarantaine de vocations sacerdotales issues depuis de la paroisse.

Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération.
Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.

Programme du XXIVème dimanche après la Pentecôte – saints Akindynos, Pégasios, Aphthonios, Elpidiphore et Anempodiste – ton 7

Martyre sous Shapour II de Perse des saints Akindynos, Pégasios, Aphthonios, Elpidiphore, Anempodiste et leurs 7000 compagnons - fresque du monastère de Dyonisiou, Mont Athos, 1547.Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 15 novembre 2015 du calendrier grégorien – 2 novembre 2015 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VII de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour les saints martyrs Akindynos, Pégasios, Aphthonios, Elpidiphore (ou Elpidéphore) et Anempodiste, ainsi que leurs 7000 compagnons.

Ces saints martyrs furent parmi les premiers à souffrir la terrible persécution de l’empereur perse sassanide Shapour II.

Dans les premiers siècles, le christianisme se développa rapidement dans la Mésopotamie qui parlait alors l’araméen, comme en Palestine, l’Evangile y étant apporté principalement par les apôtres saints Thomas, Jude Thaddée et Barthélémy. Le pays était sous la domination perse, et on ne signale pas beaucoup de persécutions durant les 4 premiers siècles (si ce n’est de façon sporadiques et plutôt du fait des communautés juives non converties). Cette Eglise, qui s’intitule Eglise d’Orient (toutes les autres étant pour elle des Eglises d’Occident !) est gouvernée par un catholicos depuis la capitale de l’empire perse sassanide, Séleucie-Ctésiphon (près de l’actuelle Bagdad), mais dépend toujours du patriarche d’Antioche, ville située dans l’empire romain. Tant que les chrétiens étaient persécutés dans l’empire romain, leur sort était vu plutôt d’un bon œil par le pouvoir perse. Les choses se gâtent à partir du moment où l’empereur romain saint Constantin le Grand se convertit : pour les empereurs perses, toujours en guerre avec Rome, les chrétiens deviennent dès lors des suspects, des agents de l’étranger. Shapur II décréta une grande persécution générale des chrétiens de son empire qui dura quarante ans (339-379) : le nombre des martyrs se compta en centaines de milliers. La persécution ciblant tout particulièrement les évêques & les membres du clergé, le siège du catholicosat de Séleucie-Ctésiphon demeura vacant de 346 à 363. L’histoire de cette terrible & grande persécution fut écrite par saint Maruthas de Maïpherkat ainsi que par l’historien Sozomène.

Martyre sous Shapour II de Perse des saints Akindynos, Pégasios, Aphthonios, Elpidiphore, Anempodiste & leurs 7000 compagnonsCommencée dès 339, la grande persécution de Perse prit un tour tragique à compter du Vendredi Saint 5 avril 345, date à laquelle l’empereur Shapour II fit paraître un édit condamnant à mort tous les chrétiens de son empire. Les saints Akindynos, Anempodiste, Aphtonios, Elpidéphore et Pégase étaient des dignitaires de la cour impériale de Perse. Aux débuts de la persécution, ils avaient prudemment quitté la cour mais furent dénoncés dans leur retraite par d’autres courtisans envieux. Traduits devant l’empereur perse lui-même, ils confessèrent courageusement leur foi en la Très-Sainte Trinité. Shapour ordonna qu’ils fussent fouettés sur le champ, puis qu’on les décapitât le lendemain avec interdiction d’enterrer les corps.

Le lendemain, une grande foule suivit le cortège des condamnés conduits en dehors des murs de la ville pour être décapités. Comme beaucoup dans cette foule glorifiaient publiquement le Christ, roi des Martyrs, l’empereur ordonna à la troupe de saisir tous ceux qui étaient chrétiens et de les massacrer sur le champ. On estime qu’ils furent au nombre de 7000 martyrs.

Les corps d’Akindynus, de Pégase et d’Anempodistus furent brûlés le lendemain. Les chrétiens vinrent toutefois secrètement recueillir leurs restes non consumés pour les enterrer avec révérence.

Le rit romain fait mémoire également de ces martyrs au 2 novembre :

En Perse, les saints martyrs Acyndinus, Pégase, Aphtone, Elpidophore & Anempodiste, & plusieurs autres martyrs (Martyrologe romain du 2 novembre).

Le rit byzantin fait aussi mémoire le lendemain – 3 novembre – d’un autre groupe de martyrs de la terrible persécution de Shapour II, autour des saints Akepsimas, Joseph et Aïthala.

*

Aux heures
A tierce & à sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Martyrs. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du dimanche, ton 7 :
1. Il est beau à voir & bon à manger, * le fruit qui a causé mon trépas ; * mais le Christ est cet arbre de vie * dont je puis manger sans mourir ; * & je crie avec le bon Larron : ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
2. Dieu de tendresse, mis en croix, tu effaças * la cédule de l’antique péché d’Adam ; * de l’erreur tu sauvas l’ensemble des mortels : ** aussi nous te chantons, Bienfaiteur & Seigneur.
3. Sur le croix, Dieu de tendresse, tu clouas nos péchés, * par ta mort tu triomphas de la mort ; * d’entre les morts tu éveillas les trépassés ; ** aussi nous nous prosternons devant ta sainte Résurrection.
4. Dans les oreilles d’Eve le serpent injecta son venin, * mais le Christ sur l’arbre de la croix * fit jaillir pour le monde la douceur de la vie. ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
5. Au sépulchre on te dépose comme un mortel, * ô Christ, universelle Vie, * mais de l’Enfer ayant brisé les verrous, * tu ressuscites le troisième jour * avec gloire & puissance, illuminant le monde entier : ** gloire, Seigneur, à ta sainte Résurrection.
6. Ressuscité d’entre les morts le troisième jour, * le Seigneur donne aux Disciples sa paix ; * les bénissants, il les envoie et leur dit : ** Amenez tous les hommes au royaume de Dieu.
7. Lumière est le Père, lumière le Fils, * lumière aussi le Saint-Esprit, * mais une seule lumière est en eux trois, * car en trois personnes il n’y a qu’un seul Dieu * consubstantiel & coéternel ** sans division ni confusion depuis toujours & à jamais.
8. Tu mis au monde dans la chair * le Fils & Verbe du Père éternel * d’une manière que lui seul connaît ; * aussi, Vierge Mère de Dieu, * nous qui par toi fûmes divinisés, ** nous te crions : Réjouis-toi, espérance des chrétiens.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 7 : Tu as détruit la mort par ta croix, * ouvert au Larron le Paradis ; * changé en joie les pleurs des myrrophores * et ordonné aux apôtres de prêcher. * Tu es ressuscité, ô Christ Dieu, ** donnant au monde ta grande miséricorde !
2. Tropaire des Martyrs, ton 2 : Athlètes du Seigneur, * bienheureuse est la terre arrosée de votre sang, * et saintes sont les demeures qui ont reçu vos corps, * puisque dans l’arène vous avez triomphé de l’ennemi * et avez proclamé avec courage le Christ : * obtenez-nous de lui – puisqu’Il est bon – ** de sauver, par vos prières, nos âmes.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion des Martyrs, ton 2 : Les pieux et théophores martyrs, * qui sur la terre ont délaissé toutes choses, * Tu les as reçus dans les délices des biens et du repos, * Acindynus, Pégase, et Anempodistus, et avec eux Aphthonius et Elpidiphorus, ** Toi qui seul est le bien suprême.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 7 : La puissance de la mort ne peut plus retenir les hommes, * car le Christ est descendu pour briser et détruire sa force. * Les enfers sont enchaînés, * les prophètes en chœur se réjouissent et disent : * Le Sauveur est apparu aux croyants. ** Venez, fidèles, prendre part à la Résurrection.

Prokimen
Du dimanche, ton 7 :
℟. Le Seigneur donne la puissance à son peuple, le Seigneur bénit son peuple dans la paix (Psaume 28, 11).
℣. Rendez au Seigneur, fils de Dieu, rendez au Seigneur la puissance & la gloire (Psaume 28, 1).
[Des Martyrs, ton 4 :
℟. Pour les saints qui sont sur sa terre, le Seigneur a rendu merveilleuse toutes ses volontés (Psaume 15, 3).]

Epîtres
Du dimanche : Ephésiens (§ 221) II, 14-22.
Car c’est par Lui que nous avons accès les uns et les autres auprès du Père dans un même Esprit.
[Des Martyrs : Ephésiens (§ 233) VI, 10-17.]

Alleluia
Du dimanche, ton 7 :
℣. Il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton Nom, ô Très-Haut, (Psaume 91, 1)
℣. de publier au matin ton amour, ta fidélité au long des nuits (Psaume 91, 2).
[Des Martyrs, ton 2 :
℣. Les justes ont crié, et le Seigneur les a exaucés ; et il les a délivrés de toutes leurs peines (Psaume 33, 18).]

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 38) VIII, 26-39.
Les démons étant donc sortis de cet homme, entrèrent dans les pourceaux ; et aussitôt le troupeau courut avec violence se précipiter dans le lac, où ils se noyèrent.
[Des Martyrs : Matthieu (§ 36) X, 16-22.]

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
[Des martyrs : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).] Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Programme du XXIVème dimanche après la Pentecôte

Vème dimanche après l'Epiphanie : le bon grain & l'ivraieSaint-Eugène, le dimanche 8 novembre 2015, grand’messe de 11h.

Oraisons & lectures reprises du Vème dimanche après l’Epiphanie.
Le bon grain & l’ivraie.

“Mais comme le Seigneur nous dit qu’ils ont été semés au milieu du blé, il semblerait bien qu’ils signifient ceux qui appartiennent à une même communion. D’autre part, le Seigneur interprète le champ comme étant non pas l’Église mais ce monde ; on peut aussi comprendre qu’il s’agit d’hérétiques car en ce monde, ils sont mêlés aux bons non pas dans la société d’une même Église ou dans celle d’une même foi, mais dans la société du seul nom chrétien. Quant à ceux qui, au sein d’une même foi, sont mauvais, il faut les regarder comme de la paille, plutôt que comme de l’ivraie, car la paille a la même souche que le blé et une racine commune.”
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Réponses polyphoniques aux récitatifs liturgiques de la sainte messe – Henri de Villiers
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du IInd ton – faux-bourdon parisien (édition de 1739)
  • Après la Consécration : O salutaris Hostia d’après Alexis V. Kastorsky (1869 † 1944), chantre de la chapelle impériale de Saint-Pétersbourg – adaptation Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Tantum ergo nancéen – mélodie du Ier ton en usage à Nancy
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du Ier ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Vers la mort qui vient – cantique du R. P. Jacques Bridaine ( 1701 † 1767) – texte de le Chanoine Eugène Blineau (1886 † 1959), du chapitre de la cathédrale de Nantes
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