Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : pose de voix, vocalise, découverte du chant grégorien

Programme du premier dimanche de l’Avent

Avent01Saint-Eugène, le dimanche 29 novembre 2015, grand’messe de 11h.

Catéchisme de l’Avent

Le temps de l’Avent – du latin adventus qui signifie venue – est le temps liturgique préparatoire de Noël. Cette période a été instituée en Occident au cours du Vème siècle, sans doute en écho des conciles d’Ephèse et de Chalcédoine qui ont mis l’accent des prédicateurs sur l’Incarnation. A Rome, la messe stationale de ce premier jour de l’année liturgique se fait en la Basilique de Sainte-Marie-Majeure, reconstruite en 432 après le Concile d’Ephèse en l’honneur de la Mère de Dieu. Du reste, l’homélie de saint Grégoire le Grand qui se lit cette nuit à l’office nocturne a été prononcée dans cette basilique.

Dans l’Eglise romaine, l’Avent commence quatre dimanches avant Noël. Suivant le 9ème canon du concile de Macon de 581, l’Avent de l’ancien rit des Gaules comportait lui six dimanches (et commençait par la saint Martin le 11 novembre), comme du reste le font toujours les Milanais qui suivent le rit ambrosien et les Mozarabes (qui l’adoptèrent en 650). Les syriaques orientaux (assyriens & chaldéens) observent un Avent de quatre semaines comme les romains, et ce sont les seuls orientaux à avoir un temps liturgique spécial avant Noël. Chez les byzantins, seul un jeûne préparatoire commençant le 15 novembre est observé, sans incidence marquée dans les textes liturgiques, et les deux dimanches avant Noël font mémoire des ancêtres du Christ selon la chair.

L’Avent dans le rit romain est un temps de pénitence, que les usages liturgiques marquent de plusieurs façons : le violet devient la couleur de la liturgie, on n’orne plus les autels de fleurs, l’orgue cesse de se faire entendre seul, le diacre & le sous-diacre déposent leur dalmatique & leur tunique pour prendre les chasubles pliées. Le chant du Te Deum est supprimé de l’office nocturne et celui du Gloria de la messe (ce dernier, qui commence par les paroles même du chant des Anges lors de la naissance du Sauveur, se fera de nouveau entendre à Noël à la messe de minuit). Toutefois, ce temps de pénitence est aussi un temps de joyeuse espérance, avec l’emploi de textes magnifiques qui la chantent, l’alleluia n’y est du reste pas supprimé, contrairement au Carême. A l’office nocturne, on commence en ce jour la lecture du livre du prophète Isaïe, laquelle s’achèvera à Noël. On cantile les leçons d’Isaïe sur un ton spécial, particulièrement joyeux.

Il convient que tout homme se prépare à l’avènement du Sauveur ; de crainte qu’il ne le trouve livré à la gourmandise, ou embarrassé dans les soucis du siècle. Il est prouvé, par une expérience de tous les jours, que la vivacité de l’esprit s’altère par l’excès du boire, et que l’énergie du cœur est affaiblie par une trop grande quantité d’aliments. Le plaisir de manger peut devenir nuisible, même à la santé du corps, si la raison et la tempérance ne le modèrent, ne résistent à l’attrait, et ne retranchent au plaisir ce qui serait superflu.
Sermon de saint Léon le Grand, pape, Vème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

Télécharger le livret des Ières vêpres au format PDF.
Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
Télécharger le livret des IIndes vêpres au format PDF.
Télécharger le livret du commun de l’Avent au format PDF.

Ières vêpres de l’Avent et veillée de prière pour la vie

Benvenuto_Tisi-Garofalo-Baby_Jesus_SleepingSaint-Eugène, le samedi 28 novembre 2015, vêpres à 18h, suivies du salut du Très-Saint Sacrement.

Fidèle à la demande faite par le Saint Père Benoît XVI que toutes les paroisses du monde catholique commencent l’Avent par une veillée de prière pour la vie naissante, celle-ci aura lieu comme chaque année à Saint-Eugène par le chant des Ières vêpres du Ier dimanche de l’Avent – premier office de la nouvelle année liturgique – suivies du salut du Très-Sacrement. Les vêpres et le salut seront suivies du souper paroissial.

Le site des Veillées pour la Vie recense toutes les veillées prévues cette année en France.

L’évènement sur Facebook.

La paroisse catholique byzantine russe de Paris en pèlerinage à l’abbaye de Chevetogne

Monastère de Chevetogne

De ce vendredi 27 jusqu’au dimanche 29 novembre 2015, le clergé, le chœur & les fidèles de la paroisse catholique byzantine russe de Paris de la Très-Sainte-Trinité seront en pèlerinage en Belgique au monastère de Chevetogne. Il n’y aura donc pas – exceptionnellement – de divine liturgie ce dimanche à Paris à la paroisse.

Le monastère de Chevetogne a été fondé à la fin de l’année 1925 par Dom Lambert Beauduin (1873-1960) qui, comme moine de l’abbaye du Mont-César (Louvain), était l’un des acteurs principaux du Mouvement liturgique en Belgique. La rencontre de l’Orient chrétien a rendu Dom Lambert Beauduin conscient de la division des églises et a inspiré son projet de fonder un monastère dédié à l’unité des chrétiens.

La lettre Equidem Verba (1924) du pape Pie XI adressée à l’Abbé primat de l’Ordre bénédictin afin d’attirer son attention sur la question de l’unité, lui fournit l’occasion de réaliser cette nouvelle fondation. D’abord établie en décembre 1925, le à Amay-sur-Meuse au diocèse de Liège, d’où la nouvelle communauté monastique déménagera à Chevetogne au diocèse de Namur en 1939, dans ce qui était initialement un château construit au XIXème, mais qui avait été déjà occupé de 1903 à 1923 par les bénédictins de Ligugé chassés de France par la Loi sur les Congrégations, et de 1932 à 1938, à des Jésuites espagnols exilés par le régime républicain.

À chaque extrémité des bâtiments, s’élèvent deux églises : au sud, l’église byzantine construite de 1955 à 1957, et au nord, l’église latine construite entre 1981 et 1988. Le 11 décembre 1990 le prieuré bénédictin de Chevetogne fut élevé au rang d’abbaye.

Dès la fondation, Dom Beauduin travailla au lancement d’une revue œcuménique Irénikon, consacrée à la recherche de l’unité entre les églises, qui commença à paraître dès avril 1926 et continue jusqu’aujourd’hui.

Par la grande qualité musicale de son chœur monastique byzantin et grâce à de nombreux enregistrements de qualité, la communauté de Chevetogne a largement contribué à faire connaître aux chrétiens d’Occident la richesse spirituelle de la tradition de l’Orient chrétien.

Enregistrement & photos : sainte messe de la fête de sainte Cécile

(Un soucis technique a hélas interrompu l’enregistrement vers la fin du sermon de M. l’Abbé Iborra ; celui-ci n’a repris qu’au cours de la communion).

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Téléchargez les partitions chantées au cours de cette messe & présentes dans cet enregistrement :

Les fichiers MP3 sont téléchargeables ici.

En cette fête de sainte Cécile 2015, patronne des musiciens, patronne de notre paroisse et de notre chœur, la Schola Sainte Cécile chanta la Messe à 4 chœurs de Marc-Antoine Charpentier, œuvre majeure de ce compositeur du Grand Siècle français, les choristes et instrumentistes étant répartis dans 4 tribunes de l’église. Voici quelques photos de cette très belle messe solennelle :

18 - Ite missa est du diacre - Sainte Cécile 2015

Merci à Fanny B. pour ses très belles photos.

Programme de la fête de sainte Cécile, Vierge & Martyre, patronne de la paroisse, de notre schola & des musiciens

Sainte Cécile par Jacques BlanchardSaint-Eugène, le dimanche 22 novembre 2015, grand’messe de 11h. IIndes vêpres solennelles à 17h30, suivies du salut du Très-Saint Sacrement.

Sainte Cécile est l’une des plus illustres parmi les vierges-martyres de Rome. C’est à la fin du IIIème siècle qu’elle joignit à la couronne des vierges celle des martyrs. Mariée de force au païen Valérien, elle le convertit à la foi véritable ainsi que son beau-frère Tiburce. Les Actes de sainte Cécile nous rapportent que le jour de son mariage forcé, tandis que résonnait la musique païenne des noces, Cécile chantait en son cœur une hymne au Christ, le priant de la garder immaculée. Pour cette raison Cécile est devenue patronne des musiciens. Valérien, Tiburce et Cécile recevront tous les trois la palme du martyre, proclamant jusque dans leur mort leur fidélité au Christ Rédempteur. Cécile fut ébouillantée, puis reçut les trois coups de glaives légaux, auxquels elle survivra néanmoins trois jours encore, agonisant péniblement dans sa maison qu’elle laissa en héritage au Pape Urbain ; plus tard cette maison fut dédicacée comme église un 22 novembre, et placée sous son patronage. En octobre 1599, lorsque, sous les ordres du cardinal Sfondate, on y ouvrit le sarcophage de la sainte, son corps était encore intact. Le nom de sainte Cécile figure au Canon de la Messe romaine.

Pour fêter notre patronne, la Schola Sainte Cécile interprète cette année la Messe à 4 chœurs (à 16 voix, instruments, et basse continue) de Marc-Antoine Charpentier, l’un des chefs d’œuvre de ce maître du Grand Siècle.

  • Propre du jour en vieux plain-chant parisien – Messe polyphonique : Messe à 4 chœurs (H.4) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle
  • Introït – Loquebar (ton v.)
  • Epître : Ecclésiastique LI, 13-17 : C’est pourquoi je veux te rendre grâces et te chanter tes louanges, Seigneur, notre Dieu.
  • Graduel – Audi filia (ton vii.)
  • Alleluia – Quinque prudentes virgines (ton v.)
  • Evangile : Matthieu XXV, 1-13 : L’époux vint, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces, et la porte fut fermée.
  • Offertoire – Afferentur (ton iv.)
  • Préface des Saints au propre de l’archidiocèse de Paris
  • A l’élévation : Benedictus de la Messe à 4 chœurs (H.4) de Marc-Antoine Charpentier
  • Pendant la communion : Vox Domini super aquas, motet à deux chœurs – Psaume XXVIII, 3-9 – Eustache du Caurroy (1549 † 1609), maître de la chapelle royale de France, compositeur de la chambre du Roi
  • Communion – Confundantur (ton i.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Beati estis – motet à 2 chœurs sur le texte de la dernière béatitude dans les évangiles de Matthieu (V, 11-12) & Luc (VI, 22) – Peter Philips (c. 1560 † 1628), maître de chapelle du Collège anglais de Rome, chanoine de Soignies & de Béthune, organiste de la chapelle de l’Archiduc Albert VII d’Autriche, gouverneur des Pays-Bas