Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme de la fête de tous les saints

Page de garde d'un martyrologe romainSaint-Eugène, le mardi 1er novembre 2016, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h.

Catéchisme sur la fête de tous les saints

Aujourd’hui, bien-aimés frères, nous célébrons, dans l’allégresse d’une solennité commune, la fête de tous les Saints. Leur société réjouit les cieux, leur protection console la terre, leur triomphe couronne la sainte Église. Plus la profession de leur foi a été ferme dans les tourments, plus ils ont d’éclat dans la gloire. Car la violence du combat s’augmentant, l’honneur des combattants s’est aussi accru. Les diverses tortures du martyre rehaussent le triomphe, et des souffrances plus affreuses ont procuré de plus délicieuses récompenses. Notre mère l’Église catholique, répandue au loin dans tout l’univers, à qui Jésus-Christ, son chef, apprit par son exemple à ne craindre ni les outrages, ni les croix, ni la mort, s’est de plus en plus fortifiée, non par la résistance, mais par la patience. Pour encourager toutes ces légions d’illustres athlètes, jetés en prison comme des criminels, et pour les animer tous à soutenir le combat avec la même ardeur et un courage égal, elle leur a inspiré la sainte ambition d’un glorieux triomphe.
Sermon de saint Bède le Vénérable, prêtre, IVème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

  • Propre grégorien du jour – Kyriale IV – Cunctipotens Genitor Deus
  • Kyriale IV – Cuntipotens genitor Deus
  • Séquence parisienne : Sponsa Christi, quæ per orbem – selon la tradition, l’orgue figure les versets impairs
  • Credo III
  • Et incarnatus de la Missa syllabica de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la Sainte Chapelle de Paris
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Laudáte Dóminum – Psaume CXVI du IInd ton – Henri de Villiers
  • Après la Consécration : O salutaris Hostia d’après Alexis V. Kastorsky (1869 † 1944), chantre de la chapelle impériale de Saint-Pétersbourg – adaptation Henri de Villiers
  • Pendant la communion : La prière du bon larron en croix & les béatitudes – tradition russe, chant de Kiev, VIème ton (Luc 23, 42 & Matthieu 5, 3-12)
  • Ite, missa est : de la Messe royale du Ier ton d’Henry du Mont
  • Pendant le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Chantons les combats – texte de l’Abbé Jean-Baptiste Marduel (1763 † 1848), vicaire de Saint-Roch, chanoine des cathédrales de Lyon & de Paris (in Nouveau Recueil de cantiques sur les principales vérités de la foi et de la morale à l’usage du diocèse de Lyon, 1805) – musique : Henri de Villiers

IIndes vêpres de la Toussaint suivies du salut du Très-Saint Sacrement et des vêpres des morts. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : ave verum, VIème ton – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362)
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo nancéen – mélodie du Ier ton en usage dans le diocèse de Nancy
  • Chant d’action de grâces : O salutaris hostia sacra – motet au Très-Saint Sacrement, pour les défunts – plain-chant musical de François de La Feillée (Méthode de plain-chant de 1748)

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Programme de la fête de Notre Seigneur Jésus-Christ Roi

Christ en gloire, miniature du XIIIème siècleSaint-Eugène, le dimanche 30 octobre 2016, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La fête du Christ-Roi a été instituée par le Pape Pie XI le 11 décembre de l’Année Sainte 1925 par l’encyclique Quas Primas, écrite non seulement dans le contexte de l’avènement du communisme athée en Russie mais aussi pour combattre le développement moderne du laïcisme occidental. Ainsi au Mexique, l’élection en 1924 de Plutarco Elías Calles sonnait le début de la persécution contre l’Eglise et les prémices d’une formidable résistance chrétienne, qui se concrétisera par la Guerre des Cristeros. La fête a été placée par le Pape Pie XI au dimanche qui précède la fête de la Toussaint, afin de montrer le lien existant entre la royauté du Christ et son épanouissement par la sainteté de ses fidèles.

Quel intérêt pour le Roi des siècles de devenir le roi des hommes ? Le Christ n’est pas roi d’Israël pour lever un tribut, pour équiper une armée ou pour combattre des ennemis visibles, mais pour gouverner les âmes, pour veiller à leur salut éternel, et pour conduire au royaume des cieux ceux qui croient, espèrent et aiment. Pour le Fils de Dieu égal au Père, Verbe “par qui tout fut fait”, c’est donc une condescendance de consentir à être roi d’Israël et non une promotion. C’est la marque de sa miséricorde, bien loin d’être un accroissement de pouvoir. II est au ciel le Seigneur des anges celui qui reçoit sur terre le nom de roi des Juifs… Mais le Christ n’est-il que roi des Juifs ? Ne l’est-il pas de toutes les nations ? — Bien sûr que si ! Il l’avait dit prophétiquement : “J’ai été constitué par Dieu roi sur Sion, sa montagne sainte, je publierai le décret du Seigneur.” Mais, puisqu’il s’agit de la montagne de Sion, on pourrait dire qu’il a été constitué roi des Juifs seulement, aussi les versets suivants déclarent-ils : “Le Seigneur m’a dit : tu es mon fils, c’est moi qui t’engendre aujourd’hui ; demande et je te donnerai les nations pour héritage et pour ta possession les confins de la terre.
Homélie de saint Augustin, prêtre, VIIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au troisième nocturne.

IIndes vêpres de la fête du Christ-Roi. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Christum Regem adoremus – Invitatoire des matines de la Fête-Dieu – Psaume 33 sur une ancienne psalmodie
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Tota pulchra es Maria – prose du XIVème siècle, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo nancéen – mélodie du Ier ton en usage dans le diocèse de Nancy
  • Chant d’action de grâces : Christus vincit – plain-chant d’Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse.

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Programme du XIXème dimanche après la Pentecôte – saint André le Crétois – ton 2

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 30 octobre 2016 du calendrier grégorien, 17 octobre 2016 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la fête du saint moine martyr André le Crétois († 767). Ce saint – qu’il ne faut pas confondre avec son contemporain l’évêque saint André de Crête († 740), l’auteur du Grand Canon – est un moine originaire de Crète venu en 767 à Constantinople pour prendre la défense des saintes images détruites par l’empereur iconoclaste Constantin V Copronyme (741 † 775) et faire des représentations à cet empereur sur sa cruauté envers les défenseurs des saintes images. A partir de l’année 761 en effet, les partisans des images furent persécutés par Constantin V Copronyme avec une cruauté qui rappelait le temps de Dioclétien et l’on voit percer une juste indignation dans tous les documents originaux que l’on a sur cette malheureuse époque. Le 20 novembre 766, l’empereur Copronyme fit traîner saint André les pieds liés à travers les rues de Constantinople avant de le faire jeter dans une sorte de voirie appelée Pelagia, lieu utilisé souvent pour la sépulture des malfaiteurs. Après avoir ainsi gagné les palmes du martyre, le corps de saint André le Crétois fut recueilli par de pieux fidèles qui l’ensevelirent en un lieu non loin de Constantinople qui s’appelait Crisis. Par la suite, un monastère de nonnes, Saint-André-in-Crisi, fut établi sur sa sépulture. L’église de ce monastère fut transformée en 1489 en mosquée et existe toujours de nos jours, sous le nom de mosquée Khodja Moustapha Pacha Djami.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père Martyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père Martyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : 8 tropaires du dimanche, ton 2 :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Au plus profond de l’Enfer, * lorsqu’ils virent ta clarté, * ceux qui dormaient dans les ténèbres de la mort, ** ô Christ, se levèrent, ressuscités.
6. Ressuscité du tombeau, * tu vins au-devant des Myrophores, * et les Disciples reçurent la mission ** de proclamer ta Résurrection.
7. Glorifions le Père éternel, * prosternons-nous devant le Fils * et tous, avec foi célébrons ** la louange du Saint-Esprit.
8. Réjouis-toi, ô Trône flamboyant, * réjouis-toi, Epouse inépousée, * réjouis-toi, Vierge qui enfantas ** pour les hommes notre Dieu.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire du vénérable père martyr, ton 4 : T’exerçant dans la montagne aux ascétiques combats, * tu brisas l’assaut des ennemis spirituels avec l’armure de la Croix ; * de même sur le stade tu luttas vaillamment * pour abattre le Copronyme grâce au glaive de la foi ; * pour l’un et l’autre de ces exploits tu fus par Dieu couronné doublement, ** bienheureux vénérable père martyr André.
3. Kondakion du vénérable père martyr, ton 3 : En ce jour la cité reine fête brillamment * ta mémoire porteuse de clarté ; * elle invite à l’allégresse toute ville & tout pays, * car ton corps aux multiples combats, * elle jubile de le posséder comme un immense trésor, ** martyr André, luminaire de l’orthodoxie.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Autre kondakion du vénérable père martyr, ton 8 : A celui dont le nom évoque le courage viril, * à l’enseignant des mystères de la piété, * nos hymnes profèrent des louanges en action de grâces * par amour pour toi, ô divinement béni. * Comme tu es intrépide devant le Seigneur, * sauve-nous de tous les maux, nous qui te chantons : ** Réjouis-toi, Père toujours mémorable.
6. Kondakion du dimanche, ton 2 : Tu es ressuscité du tombeau, tout-puissant Sauveur : * l’enfer, voyant ce prodige, est saisi de stupeur, * & les morts ressuscitent. * A cette vue, la création se réjouit avec toi ; * Adam s’unit à l’allégresse ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).

Epître
Du dimanche : 2 Corinthiens (§ 194) XI, 31 – XII, 9.
Ma grâce te suffit : car ma puissance éclate davantage dans la faiblesse. Je prendrai donc plaisir à me glorifier dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).

Evangile
Du dimanche : Luc (§ 35) VIII, 5-15.
Enfin ce qui tombe dans la bonne terre, marque ceux qui ayant écouté la parole avec un cœur bon et excellent, la retiennent, la conservent, et portent du fruit par la patience.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Dirigatur du IInd ton

Réalisation : Henri de Villiers .
Pendant les encensements de l’offertoire : Dirigatur du IInd ton.
4 voix mixtes (SATB).
1 page.

Plusieurs provinces de France (Normandie, Champagne) connaissaient sous l’Ancien Régime l’usage de psalmodier avec antienne par le chœur les versets du psaume 140 que le Missel romain fait réciter secrètement au célébrant pendant que celui-ci encense l’autel & les oblats à l’offertoire. Nous avons repris cet usage (encore bien vivant en Normandie au XXème siècle) à Saint-Eugène – Sainte-Cécile pour les dimanches après la Pentecôte, en faisant en sorte que le ton sur lequel nous chantons le Dirigatur s’accorde avec celui de l’offertoire de la messe du jour. Les antiennes – facilement reprises par le peuple – sont celles transmises par la tradition normande (de simples psalmodies un peu plus ornées), ou bien – à leur instar – ont été recomposées à partir d’anciens tons de psalmodies ornées autrefois en usage en France (comme ici pour ce Dirigatur du IInd ton, où l’antienne a été reprise d’une ancienne psalmodie oratorienne). Les versets du psaume sont chantés en faux-bourdons parisiens à quatre parties, dans lesquels la teneur grégorienne est chanté par l’une des voix (ici celle du dessus, mais on peut échanger également les parties de dessus & de taille). Ce faisant, les fidèles sont progressivement familiarisés avec les huit tons de l’octoèque grégorien, surtout dans les paroisses où ils ont peu l’habitude de psalmodier les offices.

Plain chant, texte & traduction :
Dirigatur du IInd ton

℟. Que ma prière, Seigneur, s’élève comme l’encens devant toi.
(les fidèles sont invités à reprendre ce répons avec la schola).
℣. Elevátio mánuum meárum * sacrifícium vespertínum. ℣. L’élévation de mes mains soit un sacrifice vespéral.
℣. Pone, Dómine, custódiam ori meo * et óstium circumstántiæ lábiis meis. ℣. Mets Seigneur une garde à ma bouche, et une barrière sur la porte de mes lèvres.
℣. Non declínes cor meum in verba malítiæ * ad excusándas excusatiónes in peccátis. ℣. Ne laisse pas dévier mon cœur à des paroles de malice, cherchant des excuses aux œuvres d’iniquité.
℣. Glória Patri, et Fílio, * & Spirítui Sancto. ℣. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
℣. Sicut erat in princípio, & nunc, & semper : * & in sæcula sæculórum. Amen. ℣. Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

Les premières mesures de cette partition :

Dirigatur du 2nd ton

 
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Programme du XXIIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 23 octobre 2016, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La guérison de l’hémoroïsse & la résurrection de la fille de Jaïre

Et voilà qu’une femme affligée d’une perte de sang depuis douze ans, s’approcha de lui par derrière, et toucha la frange de son vêtement.” Nous lisons dans l’Évangile selon saint Luc que la fille du prince de la synagogue avait douze ans. Cette femme, je veux dire le peuple gentil, commence donc à être malade au temps même où le peuple juif naissait à la foi. Ceci est à remarquer ; car un vice ne ressort que par le contraste des vertus.
Homélie de saint Jérôme, prêtre, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

IIndes vêpres du XXIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Programme du XVIIIème dimanche après la Pentecôte – Pères du concile de Nicée II – ton 1

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 23 octobre 2016 du calendrier grégorien, 10 octobre 2016 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. Nous fêtons en ce dimanche les saints Pères du septième concile œcuménique, second de Nicée, tenu en 787, réuni par l’impératrice Irène en présence des légats du pape Adrien pour régler la crise iconoclaste. Les Pères de Nicée demandent la restauration des images du Christ, de la Vierge et des saints qui aident la prière et permettent de communiquer avec le divin. L’image n’est pas le modèle qui y est figuré, mais la vénération rendue à l’image renvoie au modèle.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Kondakion : des Pères.
A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche ton 1 & 4 tropaires de la 3ème du canon des saints Pères :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. A ton sépulchre se rendirent de bon matin * les Myrrophores tout en larmes, ô Christ notre Dieu : * elles y trouvèrent un Ange vêtu de blanc, * assis sur la pierre et disant : Que cherchez-vous ? ** Le Christ est ressuscité, ne pleurez plus.
6. Sur la montagne que tu leur avais indiquée * tes Apôtres arrivèrent, Seigneur ; * et, lorsqu’ils te virent, Sauveur, * ils se prosternèrent devant toi ; * vers les nations tu les envoyas ** pour les instruire et baptiser.
7. Les divins Pasteurs du troupeau, * ayant reçu du Christ cette révélation * que son Eglise indivise ne chancellera pas, * ont chassé, comme sectateurs de l’Antéchrist, ** de l’assemblée des croyants ceux qui voulaient l’ébranler.
8. Puisant aux sources du salut, * l’assemblée des Pères nettoya * les torrents troubles et chargés de boue ; * alors le peuple du Christ, assoiffé, ** put boire aux flots de leurs purs enseignements.
9. Dans l’illustre ville de Nicée, * contre les iconoclastes, ces gens détestables, * se tint le septième concile des amis du Christ * dont les empereurs Constantin et Irène ** se firent les défenseurs.
10. Qu’ils aillent au feu éternel, * les impies qui refusent de vénérer * la sainte icône de la Mère de Dieu * et de reconnaître qu’elle a mis au monde ** le Christ, homme et Dieu à la fois.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Tropaire des saints Pères de Nicée, ton 8 : Tu es glorifié au-dessus de tout, ô Christ notre Dieu, * toi qui as établi nos Pères pour éclairer la terre ; * et par eux, Tu nous as tous guidés vers la vraie foi. ** Ô Très-miséricordieux, gloire à toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion des saints Pères, ton 6 : Le Fils qui a indiciblement resplendi du Père, * et qui en deux natures est né d’une femme, * nous le contemplons et ne refusons pas de représenter son visage, * mais le reproduisant avec piété, nous le vénérons avec foi. * C’est pourquoi, fidèle à la foi véritable, ** l’Église embrasse l’icône de l’Incarnation du Christ.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.

Prokimen
1. Du dimanche, ton 1 :
℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
Des saints Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel 3, 26).

Epîtres
Du dimanche : II Corinthiens (§ 188) IX, 6-11.
Or je vous avertis que celui qui sème peu, moissonnera peu ; et que celui qui sème avec abondance, moissonnera aussi avec abondance.
Des saints Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.
Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont prêché la parole de Dieu ; et considérant quelle a été la fin de leur vie, imitez leur foi.

Alleluia
Du dimanche, ton 1 :
℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi (Psaume 17, 48).
℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ (Psaume 17, 51).
Des saints Pères, ton 1 :
℣. Le Seigneur, le Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant. (Psaume 49, 1).

Evangile
Du dimanche : Luc (§ 30) VII, 11-16.
En même temps le mort se leva en son séant, et commença à parler ; et Jésus le rendit à sa mère.
Des saints Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.

Hymne à la Mère de Dieu pendant l’anaphore
Il est digne en vérité, ton 1.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des saints Pères : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. (Psaume 32, 1) Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du XXIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 16 octobre 2016, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Rendez à César ce qui est à César, & à Dieu ce qui est à Dieu.

Connaissant le secret de leurs pensées, (car Dieu observe ce qui est caché au plus intime des hommes) Jésus se fait apporter un denier, et il s’informe de qui sont l’inscription et l’effigie. Les pharisiens répondent : « De César. » Il leur dit : « A César il faut rendre ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu. » Réponse vraiment admirable, et solution parfaite que cette parole céleste ! Le Seigneur équilibre si bien tout entre le mépris du siècle et l’injure blessante pour César, qu’il décharge les âmes consacrées à Dieu de tous les soucis et embarras humains en décrétant qu’il faut rendre à César ce qui lui appartient. Car s’il ne reste rien de lui chez nous nous ne serons pas obligés de lui rendre ce qui lui appartient.
Homélie de saint Hilaire, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

Dimanche des Missions (3ème dimanche d’octobre) : les oraisons pour la propagation de la foi sont ajoutées aux oraisons du XXIIème dimanche après la Pentecôte

A la messe :

  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du Ier ton – tradition de Coutances – faux-bourdon de l’abbé Cardine
  • Après la Consécration : O salutaris sur le ton du récitatif liturgique de la préface – Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Tantum ergo « Vigilantium » – hymne du Saint Sacrement – texte de Saint Thomas d’Aquin – adaptation & harmonisation : Henri de Villiers
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du VIIIème ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Je mets ma confiance – Cantique et mélodie du R.P. Lambillotte – harmonisation de M. le chanoine Gaston Roussel, maître de chapelle de la cathédrale de Versailles

IIndes vêpres du XXIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Rendez à César ce qui est à César, & à Dieu ce qui est à Dieu

Programme du XVIIème dimanche après la Pentecôte – saint Denys l’Aréopagite – ton 8

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 16 octobre 2016 du calendrier grégorien – 3 octobre 2016 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VIII de l’Octoèque. En ce jour se célèbre aussi la fête du saint hiéromartyr Denys l’Aréopagite, premier évêque d’Athènes, converti à la foi véritable par saint Paul lors du fameux discours que fit l’Apôtre à l’Aréopage (Actes des Apôtres XVII, 15-34).

Denys était citoyen d’Athènes et membre du Conseil de l’Aréopage, antique institution de la ville, qui continuait son existence sous l’administration romaine comme cour de justice traitant les affaires criminelles locales et luttant contre la corruption. Les arrêts de l’Aréopage étaient par tradition d’une grande sévérité, aussi ses membres étaient-ils choisis en général parmi les citoyens dont la vie & les mœurs étaient les plus irréprochables. Selon saint Jean Chrysostome, Dieu avait préparé saint Denys, par une vie plus probre & plus réglée que la moyenne des païens, à recevoir l’annonce de l’évangile que fit Paul sur la colline de l’Aréopage. Les Actes des Apôtres indiquent également qu’une femme nommée Damaris fit partie du petit groupes d’Athéniens qui devinrent chrétiens après le discours de Paul à l’Aréopage, et plusieurs Pères (comme Saint Jean Chrysostome, Du Sacerdoce, livre I, chap. IV, n°7) comprennent le texte des Actes des Apôtres en précisant que Damaris étaient la femme même de Denys.

Eusèbe de Césarée, dans son Histoire ecclésiastique (IV, 23), rapporte le témoignage de saint Denys de Corinthe (vivant aux alentours de l’an 171) qui indique que saint Denys l’Aréopagite fut le premier évêque d’Athènes. Les sources grecques les plus anciennes indiquent que saint Denys subit le martyre en étant brûlé vif.

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Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche, ton 8. Gloire au Père. Tropaire du hiéromartyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche, ton 8. Gloire au Père. Tropaire du hiéromartyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

Béatitudes, ton 8 – Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 8, & 4 tropaires de la 3ème ode du canon de matines du hiéromartyr, œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845) :
1. Souviens-toi de nous, Christ Sauveur du monde, * comme sur la croix tu t’es souvenu du bon Larron, * & rends-nous dignes, seul Seigneur compatissant, ** d’avoir tous notre part en ton royaume, dans les cieux.
2. Adam, écoute, avec Eve, réjouis-toi, * car celui qui jadis vous dépouilla tous les deux * & dont la ruse nous rendit captifs ** est anéanti par la Croix du Christ.
3. Sur l’arbre de la croix, Sauveur, tu acceptas d’être cloué * pour sauver Adam de la malédiction méritée sous l’arbre défendu * et lui rendre la ressemblance à ton image, Dieu de bonté, ** ainsi que le bonheur d’habiter le Paradis.
4. En ce jour le Christ est ressuscité du tombeau, * à tout fidèle accordant l’incorruptible vie ; * aux Myrrophores il donne l’annonce de la joie ** après ses Souffrances & sa divine Résurrection.
5. Sages Myrrophores, réjouissez-vous * qui les premières avez vu la Résurrection du Christ * & qui à ses Apôtres avez annoncé ** la restauration du monde entier.
6. Vous les Apôtres, amis du Christ en cette vie * & destinés à partager son trône dans la gloire du ciel, * comme Disciples intercédez auprès de lui ** pour que sans crainte devant son trône nous puissions nous présenter.
7. Ayant percé la voûte des cieux, * vénérable Père, tu exposas clairement * l’ordre des êtres surnaturels, * leur déploiement et leur splendeur, ** en tes sublimes discours et très-sages explications.
8. Comblé par la vision suprême, * illustre Père, tu élaboras * l’entière explication des noms divins, * étant par grâce, Bienheureux, ** le théologien de la sainte Trinité.
9. Mort aux choses du temps présent * et avec force t’exerçant * à l’amour de Dieu et de la sagesse, tu devins, * Père vénérable, le divin instrument ** des grâces vivifiantes qui dépassent l’entendement.
10. Par œuvre de l’Esprit créateur, * ô Vierge, tu as porté comme fruit * un corps pour le Maître universel ; * dans ce corps il a porté le péché du monde à sa condamnation, ** puis il en fit sourdre la vie éternelle.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 8 : Tu es descendu des hauteurs, ô Plein de bonté ! * Tu as accepté l’ensevelissement de trois jours, * afin de nous délivrer de nos passions, ** ô notre Vie et notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi !
2. Tropaire du hiéromartyr, ton 4 : Maître en douceur, sobre en tout * de noble conscience, comme prêtre revêtu, * au Vase d’élection tu as puisé les ineffables vérités ; * et tu as gardé la foi, comme lui, tu as mené ta course à bonne fin ; * hiéromartyr Denys, * prie le Christ Dieu ** de sauver nos âmes.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du hiéromartyr, ton 8 : Toi qui as franchi les célestes portes en esprit * comme disciple de l’Apôtre qui fut ravi jusqu’au troisième ciel, ô Denys * tu as acquis la parfaite science des ineffables mystères, * et tu as illuminé ceux qui dormaient dans les ténèbres de l’ignorance ; * c’est pourquoi nous te chantons : Réjouis-toi, Père célébré par tout l’univers.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 8 : Ressuscité du tombeau, Tu as relevé les morts * et ressuscité Adam ; * Eve exulte en ta résurrection ** et les confins du monde célèbrent ** ta résurrection d’entre les morts, ô Très-miséricordieux.

Prokimen
Du dimanche, ton 8 :
℟. Prononcez des vœux et accomplissez-les pour le Seigneur, notre Dieu (Psaume 75, 12).
℣. Dieu est connu en Judée, en Israël son Nom est grand (Psaume 75, 2).
[Du hiéromartyr, ton 7 :
℟. Les justes jubilent de gloire, ils tressaillent sur leur couche (Psaume 149, 5).]

Epîtres
Du dimanche : 2 Corinthiens (§ 182) VI, 16 – VII, 1.
Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu dit lui-même : J’habiterai en eux, et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
[Du hiéromartyr : Actes (§ 40) XVII, 16-34.]

Alleluia
Du dimanche, ton 8 :
℣. Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons le Dieu qui nous sauve (Psaume 94, 1).
℣. Allons devant lui en actions de grâces, au son des musiques, acclamons-le (Psaume 94, 2).
[Du hiéromartyr :
℣. Que tes prêtres soient revêtus de justice, et que tes saints tressaillent de joie. (Psaume 131, 9)]

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 26) VI, 31-36.
Et ayant ramené leurs barques à bord, ils quittèrent tout, et le suivirent.
[Du hiéromartyr : Matthieu (§ 55) XIII, 44-54.]

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
[Du hiéromartyr : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6).] Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme de la fête de saint Denys, premier évêque de Paris, & ses compagnons Rustique, prêtre, & Eleuthère, diacre, martyrs

saint Denis portant sa tête - Maître de Sir John Fastoff (c. 1430 - 1440), Getty MuseumSaint-Eugène, le dimanche 9 octobre 2016, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Saint Denis est le premier évêque de Paris, il mourut martyr avec ses compagnons saint Rustique, prêtre, et saint Eleuthère, diacre.

Selon le texte le plus ancien de sa Passion, mise en forme vers 500, Denys a été envoyé de Rome en Gaule comme évêque missionnaire par le pape saint Clément, troisième successeur de saint Pierre, de 88 à 97. Parvenu à Paris avec deux disciples, Rustique & Eleuthère, Denys y construit la première cathédrale, prêche la foi véritable aux habitants et les convertit au Christ. Les autorités romaines ne tardent pas à remarquer son action. Soumis à un interrogatoire, Denys et ses compagnons se déclarent chrétiens et sont mis à mort, décapités par le glaive du bourreau. Selon la tradition, les trois saints souffrirent le martyre à Montmartre (= le mont des Martyrs). Pour empêcher que leurs dépouilles ne soient jetés dans la Seine, une aristocrate romaine encore païenne, Catulla, décide de s’en emparer par la ruse et de les ensevelir dans un champ de sa propriété au Nord de Lutèce. La tombe de saint Denys devint très tôt lieu de pèlerinage et de nombreux chrétiens se firent ensevelir au plus près de celle-ci dès la paix de l’Eglise survenue au IVème siècle sous le règne de Constantin. Sainte Geneviève fit construire vers 520 une première église sur la sépulture de saint Denys, qui devint par la suite l’Abbaye royale de Saint-Denis, lieu de sépulture des rois de France.

Fête double de 1ère classe dans l’archidiocèse de Paris, elle surpasse le XXIème dimanche après la Pentecôte, dont on fait mémoire.

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