Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XVIème dimanche après la Pentecôte – Repos de saint Jean – ton 7

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 9 octobre 2017 du calendrier grégorien – 26 septembre 2017 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VII de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le trépas du saint Apôtre & Evangéliste Jean le Théologien (dont la mémoire est fêtée à nouveau le 8 mai dans l’Eglise byzantine), le rédacteur du IVème évangile, endormi dans le Seigneur vers l’an 100 à un âge très avancé. Jean résida principalement à Ephèse après la Pentecôte. Au témoignage de Tertullien (et aussi de saint Jérôme), il fut emmené à Rome pendant la persécution de Domitien (95) où il fut plongé dans de l’huile bouillante, dont il sortit miraculeusement saint et sauf (ce miracle est commémoré par l’Eglise romaine le 6 mai, en la fête de “saint Jean près la Porte Latine”) ; il fut ensuite exilé sur l’île de Patmos où il reçut la Révélation (l’Apocalypse). Après la mort de Domitien il retourna à Ephèse. La basilique Saint-Jean qui fut édifiée au VIème siècle par Justinien sur son tombeau dans les faubourgs d’Ephèse (à Agios Theológos – Άγιος Θεολόγος – aujourd’hui Selçuk) fut longtemps l’un des plus grands sanctuaires de la Chrétienté.

Bien que le titre grec de la fête de ce jour (Μετάστασις / Metastasis = repos, en russe Преставле́ние / Prestavlénié) soit entendu par plusieurs auteurs comme signifiant la mort de saint Jean, néanmoins, il semble bien que celle-ci ait été entendue par les anciens comme une véritable dormition/assomption de l’âme et du corps de l’Apôtre, en conséquence de la parole de Jésus-Christ répondant à Pierre qui le questionnait sur Jean : « Si je veux qu’il reste jusqu’à ce que je revienne qu’est-ce que cela te fait ? » (Jean XXI, 22). Les anciennes traditions indiquent que saint Jean s’est endormi dans son tombeau, et que son corps avait ensuite était enlevé au ciel. Durant le règne de Constantin, les fouilles entreprises à Ephèse ne trouvèrent en effet qu’un tombeau vide. Il est à noter que, à l’instar de la Vierge Marie, il n’y a jamais eu une église prétendant détenir des reliques du corps de saint Jean, ni aucune translation de reliques notées pour ce saint, à l’inverse des autres apôtres.

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Depuis lundi dernier, (lundi suivant le dimanche après la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix) s’est fait le “saut de Luc” : à la lecture continue de l’évangile de Matthieu se substitue désormais celle de l’évangile de Luc.

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Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de l’Apôtre. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du dimanche.
A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de l’Apôtre. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de l’Apôtre.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 7, & 4 tropaires de la 3ème ode du canon de l’Apôtre, œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845).
1. Il est beau à voir & bon à manger, * le fruit qui a causé mon trépas ; * mais le Christ est cet arbre de vie * dont je puis manger sans mourir ; * & je crie avec le bon Larron : ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
2. Dieu de tendresse, mis en croix, tu effaças * la cédule de l’antique péché d’Adam ; * de l’erreur tu sauvas l’ensemble des mortels : ** aussi nous te chantons, Bienfaiteur & Seigneur.
3. Sur le croix, Dieu de tendresse, tu clouas nos péchés, * par ta mort tu triomphas de la mort ; * d’entre les morts tu éveillas les trépassés ; ** aussi nous nous prosternons devant ta sainte Résurrection.
4. Dans les oreilles d’Eve le serpent injecta son venin, * mais le Christ sur l’arbre de la croix * fit jaillir pour le monde la douceur de la vie. ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
5. Au sépulchre on te dépose comme un mortel, * ô Christ, universelle Vie, * mais de l’Enfer ayant brisé les verrous, * tu ressuscites le troisième jour * avec gloire & puissance, illuminant le monde entier : ** gloire, Seigneur, à ta sainte Résurrection.
6. Ressuscité d’entre les morts le troisième jour, * le Seigneur donne aux Disciples sa paix ; * les bénissants, il les envoie et leur dit : ** Amenez tous les hommes au royaume de Dieu.
7. De ta langue de théologien * clairement tu révélas, bienheureux Jean, * l’ineffable mystère de la Trinité ; ** en elle mon cœur s’est affermi.
8. Ta langue fut pour l’Esprit saint * le roseau de l’écrivain, * car sous le doigt de Dieu ** elle rédigea l’Evangile divin.
9. En l’abîme de sagesse tu puisas, * par une sage audace te penchant * sur la source du savoir, ** dont tu devins le héraut.
10. Ô Mère tout-immaculée * qui seule conservas la virginité, * nous t’honorons comme source du salut ** délivrant le monde par tes prières.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 7 : Tu as détruit la mort par ta croix, * ouvert au Larron le Paradis ; * changé en joie les pleurs des myrrophores * et ordonné aux apôtres de prêcher. * Tu es ressuscité, ô Christ Dieu, ** donnant au monde ta grande miséricorde !
2. Tropaire de l’Apôtre, ton 2 : Apôtre bien-aimé du Christ Dieu, * hâte-toi de délivrer un peuple sans défense, * car celui qui t’a permis de te reposer sur sa poitrine, * t’accueillera tombant à ses pieds afin d’intercéder pour nous ; * prie-le, ô Jean le Théologien, de dissiper les sombres nuages de l’incroyance ** et implore-le de nous accorder la paix et la grande miséricorde.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion de l’Apôtre, ton 2 : Qui dira la grandeur de ta vie virginale ? * Tu es une source de miracles, tu dispenses les guérisons * et tu intercèdes pour nos âmes, ** car tu es le Théologien et l’ami du Christ.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 7 : La puissance de la mort ne peut plus retenir les hommes, * car le Christ est descendu pour briser et détruire sa force. * Les enfers sont enchaînés, * les prophètes en chœur se réjouissent et disent : * Le Sauveur est apparu aux croyants. ** Venez, fidèles, prendre part à la Résurrection.

Prokimen
Du dimanche, ton 7 :
℟. Le Seigneur donne la puissance à son peuple, le Seigneur bénit son peuple dans la paix (Psaume 28, 11).
℣. Rendez au Seigneur, fils de Dieu, rendez au Seigneur la puissance & la gloire (Psaume 28, 1).
De l’Apôtre, ton 8 :
℟. Par toute la terre a retenti leur message, & leur parole jusqu’aux limites du monde (Psaume 18, 5).

Epîtres
Du dimanche : II Corinthiens (§ 181) VI, 1-10.
Mais agissant en toutes choses comme des ministres de Dieu, nous nous rendons recommandables par une grande patience dans les maux, dans les nécessités, et dans les extrêmes afflictions.
De l’Apôtre : I Jean (§ 73) IV, 12-19.
Nous avons vu, et nous en rendons témoignage, que le Père a envoyé son Fils le Sauveur du monde.

Alleluia
Du dimanche, ton 7 :
℣. Il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton Nom, ô Très-Haut, (Psaume 91, 1)
℣. de publier au matin ton amour, ta fidélité au long des nuits (Psaume 91, 2).
De l’Apôtre :
℣. Les cieux rendent grâce pour tes merveilles, Seigneur, pour ta fidélité dans l’assemblée des saints (Psaume 88, 6).

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 17) V, 1-11.
Et ayant ramené leurs barques à bord, ils quittèrent tout, et le suivirent.
De l’Apôtre : Jean (§ 61) XIX, 25-27 & XXI, 24-25.
Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et depuis cette heure-là, ce disciple la prit chez lui.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De l’Apôtre : Par toute la terre a retenti leur message, & leur parole jusqu’aux limites du monde (Psaume 18, 5). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme de la Solennité du Très-Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie

La victoire de Lépante peinte par Paul VéronèseSaint-Eugène, le dimanche 2 octobre 2016, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Cette fête de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire célèbre l’éclatante victoire navale obtenue le 7 octobre 1571 à Lépante (dans le golfe de Patras, en Grèce) par les armées chrétiennes de la Sainte Ligue, conduite par don Juan d’Autriche, contre les Turcs, pourtant très largement supérieurs en nombre, mais qui subissent une écrasante défaite : les Ottomans perdent plus de 30 000 hommes (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 192 de leurs vaisseaux sont capturés ou coulés (sur les 273 engagés) contre seulement une douzaine pour les chrétiens. 15 000 forçats chrétiens sont aussi libérés de leurs fers. Il s’agit probablement de la plus importante bataille navale de l’histoire.

Avant la bataille, afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, le pape saint Pie V avait ordonné un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

Le soir de la bataille, le pape va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : “Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse”. C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

En commémoration de la glorieuse victoire de Lépante, Pie V ajoute aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : Auxilium christianorum, ora pro nobis – Secours des chrétiens, priez pour nous. Le Pape institue aussi la fête liturgique de Notre-Dame de la Victoire et fait insérer au Martyrologe romain à la date du 7 octobre la mention suivante :

“Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de l’insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la Mère de Dieu.”

Grégoire XIII renouvelle en 1573 l’ordonnance de saint Pie V, ajoutant que désormais la fête aura lieu tous les premiers dimanches d’octobre, dans toutes les églises où se trouve un autel ou une chapelle sous l’invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu’elle portera désormais ce même nom. Répondant à l’instante prière de la Reine Marie-Anne, le pape Clément X étend en 1671 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Espagne, sans condition. Clément XI étend en 1716 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Eglise, en mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Le 11 septembre 1887, Léon XIII ordonne de célébrer dans toute l’Eglise, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l’office de Notre-Dame du Rosaire fixé au premier dimanche d’octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce n’est en cas d’occurrence d’un office de rite supérieur. La réforme de saint Pie X la fixe au 7 octobre en 1914, mais le 1er dimanche d’octobre reste le jour propre de la solennité externe de la fête.

Guglielmo Caccia (Il Moncalvo), Notre-Dame du Rosaire, circa 1608“Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite l’Ave Maria autant de fois qu’il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l’Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge. Chaque jour, le Rosaire procure des avantages aux chrétiens.” Urbain IV († 1264)
“Le Rosaire est le fouet du démon.” Adrien VI († 1523).
“Le Rosaire est un moyen donné par le Ciel pour apaiser la colère de Dieu.” Grégoire XIII (1573)
“Le Rosaire est un moyen merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce de Dieu.” Grégoire XIV († 1591)
“Le Rosaire est le trésor des grâces.” Paul V († 1621)
“Le Rosaire est le remède souverain aux erreurs et aux vices.” Benoît XII († 1730)
“Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire.” Pie IX († 1878)

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