Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme des messes d’exposition & de reposition des Quarante-Heures

Machine des Quarante-Heures pour le Vatican conçue par le Bernin - gravure de DesprezSaint-Eugène, le dimanche 26 février 2017, messe solennelle de 19h.

> Les Quarante-Heures : histoire & liturgie.

  • Messe votive du Très-Saint Sacrement – Propre grégorien – Ordinaire : Messe Ad Majorem Dei Gloriam (1699) d’André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris & de Louis XV à Versailles
  • Procession d’entrée : Lauda Sion Salvatorem – extraits de la Prose du T. S. Sacrement – texte de Saint Thomas d’Aquin, mélodie d’Ernest Mazingue, organiste de Saint-Etienne de Lille (XIXème siècle) – Harmonisation d’Olivier Willemin, organiste de Sainte-Rosalie
  • Epître : I Corinthiens XI, 23-29 : Et ayant rendu grâces, le rompit, et dit : Prenez et mangez : ceci est mon corps, qui sera livré pour vous : faites ceci en mémoire de moi.
  • Graduel – Oculi omnium (ton vii.)
  • Evangile : Jean VI, 6, 56-59 : Celui qui mange ma chair, et boit mon sang, a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour : car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage.
  • Credo III – Et incarnatus de la Missa syllabica de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la Sainte Chapelle de Paris
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Benedicam Dominum – Psaume eucharistique XXXIII – Lambert Pietkin (1612 † 1696), maître de chapelle de la cathédrale de Liège
  • Après la Consécration : Benedictus de la Messe Ad Majorem Dei Gloriam
  • Pendant la communion : O vere digna Hostia de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est de la messe royale du Ier ton d’Henry du Mont
  • Après le dernier Evangile : Ave Regina cœlorum
  • Procession du Saint Sacrement des Quarante-Heures : Pange lingua – texte de Saint Thomas d’Aquin – plain-chant & musique de Michel-Richard de Lalande (1657 † 1726), maître de la chapelle des rois Louis XIV & Louis XV
  • Litanie des saints – Psaume 69 – prières et oraisons des Quarante-Heures

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Après la messe d’exposition, adoration silencieuse du Très-Saint Sacrement sans interruption, de jour comme de nuit, jusqu’à la messe de reposition.

*

Les Quarante-Heures à Saint-Eugène - 2016Saint-Eugène, le mardi 28 février 2017, messe de 9h30.

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Programme du dimanche de la Quinquagésime

Saint-Eugène, le dimanche 26 février 2017, grand’messe de 11h. Secondes vêpres (sans salut du Très-Saint Sacrement, en raison des Quarante-Heures) à 17h45.

> Catéchisme sur la Septuagésime

> Le temps d’Avant-Carême (Septuagésime) dans les liturgies chrétiennes : antiquité & universalité

Le dimanche de la Quinquagésime est le IIIème des dimanches de l’Avant-Carême du rit romain. Il était déjà connu depuis longtemps à Rome du temps du pape saint Hormisdas (514-523). Il marquait alors le dernier jour – jusqu’à Pâques – où l’on pouvait user de viandes, d’où son nom de dimanche de Carnaval (étymologiquement, “Carnes levandas” : le jour où l’on enlève les viandes). A Rome, la station de ce dimanche se célèbre à Saint-Pierre. A l’office nocturne, l’Eglise poursuit la lecture du livre de la Genèse, commencée au dimanche de la Septuagésime, avec l’histoire d’Abraham.

A la messe se chante l’évangile dans lequel notre Seigneur annonce à ses disciples la montée à Jérusalem, sa passion, sa mort & sa résurrection, avant de guérir l’aveugle de Jéricho. Cet évangile de la Quinquagésime est attesté dans tous les plus anciens évangéliaires de l’Eglise romaine.

Notre Rédempteur, prévoyant que les esprits de ses disciples seraient troublés par sa passion, leur prédit longtemps d’avance, et les souffrances de cette passion, et la gloire de sa résurrection : afin qu’en le voyant mourir de la manière qu’il avait annoncée, ils ne doutassent point qu’il ne dût aussi ressusciter. Mais parce que ses disciples, encore charnels, n’étaient nullement capables de comprendre les paroles qui concernaient ce mystère, Jésus-Christ eut recours au miracle. Un aveugle recouvra la vue sous leurs yeux, pour que le spectacle des œuvres divines affermit la foi de ceux qui ne pouvaient saisir l’annonce d’un céleste mystère.
Homélie de saint Grégoire, pape, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

Les Quarante Heures à l'Oratoire de Londres
Les Quarante Heures à l’Oratoire de Londres

Depuis ce dimanche jusqu’au mardi suivant, on fait traditionnellement une adoration solennelle du Très-Saint Sacrement, connue sous le nom de Prières des Quarante-Heures : l’exposition du Corps du Christ se fait sans interruption pendant 3 jours, soit 40 heures. Cette pratique fut instituée à Milan au début du XVIème siècle, en mémoire des 40 heures passées par le Christ au sépulcre, et aussi en souvenir des 40 jours de jeûne qu’il fit au désert, des 40 jours du déluge et des 40 ans d’errance du peuple élu au Sinaï. A l’origine, la prière des Quarante heures n’était pas affectée à une période particulière de l’année, mais était souvent prescrite pour une cause pressante et particulière. Par la constitution Graves et diuturnae du 25 novembre 1592, le pape Clément VIII étendit cette pratique à la ville de Rome, afin que l’on prie pour l’unité de la Chrétienté. Le 1er septembre 1731, le pape Clément XII fit paraître une instruction liturgique détaillée, l’Instructio Clementina, afin de régler les prières des Quarante-Heures. Cette instruction prévoit entre autres que le Très-Saint Sacrement soit exposé environné d’un grand nombre de cierges. L’Instruction Clémentine, dont les normes doivent inspirer toute exposition – même brève – du Très-Saint Sacrement, est comptée comme le 9ème livre liturgique officiel de la Réforme tridentine. Enfin le pape Clément XIII fixa en 1765 la prière des Quarante-Heures entre le dimanche et le mardi de la Quinquagésime, juste avant le début du Carême, en expiation des excès, des impiétés & des péchés qui se commettent pendant ces 3 jours de carnaval, et il enrichit cette pratique de nombreuses indulgences. A Saint-Eugène, les Quarante-Heures commencent le dimanche de la Quinquagésime à la messe d’exposition de 19h et s’achèvent le mardi de la Quinquagésime à la messe d’exposition de 9h30.

Etienne Poncher, évêque de Paris.

A Paris autrefois, en ce dimanche de Quinquagésime, chaque paroisse du diocèse partait en procession jusqu’à la cathédrale Notre-Dame de Paris en chantant les sept psaumes de pénitence, puis revenait au chant des litanies des saints.

Cette procession pénitentielle était la compensation due pour l’indult permettant aux Parisiens d’user des laitages pendant le Carême, indult que leur avait accordé Etienne Poncher, évêque de Paris de 1503 à 1519.

IIndes vêpres du dimanche de la Quinquagésime (sans salut, en raison des Quarante-Heures).

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Télécharger le livret des IIndes vêpres du dimanche.
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Dimanche de la Quinquagésime – Trait – Graduale Romanum 1905

Trait Jubilate Domino - ton 8

Jubiláte Deo, * omnis terra : servíte Dómino in lætítia. Jubilez pour Dieu, toute la terre, servez le Seigneur dans la joie.
℣. Intráte in conspéctu ejus in exsultatióne : scitóte, quod Dóminus ipse est Deus. ℣. Présentez-vous devant sa face dans l’exultation, car lui, le Seigneur, est Dieu.
℣. Ipse fecit nos, et non ipsi nos : nos autem pópulus ejus, et oves páscuæ * ejus. ℣. C’est lui qui nous a faits, et non nous-mêmes, et nous sommes son peuple et les brebis de son pâturage.

Programme du dimanche de l’expulsion d’Adam du Paradis – ton 3

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 26 février 2017 du calendrier grégorien – 13 février 2017 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15. A l’issue de la divine liturgie, chant des vêpres du pardon (vêpres d’entrée en Carême).

Dimanche du ton III de l’Octoèque. Le dimanche de l’expulsion d’Adam du Paradis perdu est aussi appelé dimanche de la Tyrophagie car ce jour est le dernier jour de la semaine de la Tyrophagie, où les fidèles peuvent encore user des laitages. Ce dimanche est le dernier jour avant le grand Carême, lequel commence aux vêpres de ce soir. Techniquement, ce dimanche correspond au Ier dimanche de Carême dans la tradition latine (en Occident, le jeûne de Carême commençait aussi jusqu’à saint Grégoire le Grand au lundi suivant ce dimanche ; c’est toujours le cas dans les rits ambrosien & mozarabe).

Les vêpres de ce dimanche soir appartiennent déjà liturgiquement au lendemain lundi, qui est le premier jour du jeûne du Carême dans le rit byzantin. Cet office des vêpres du dimanche soir est donc le premier office du Carême byzantin.

“Ta grâce a resplendi, Seigneur, * & nos âmes sont illuminées. * Voici le temps favorable, voici le temps du repentir ; * laissons les œuvres des ténèbres * & revêtons les armes de la lumière, * afin de traverser le vaste océan du jeûne, * & de parvenir à la Résurrection du troisième jour ** de notre Seigneur & Sauveur Jésus-Christ, qui sauve nos âmes.” (premier stichère idiomèle des apostiches).

Dans le rit byzantin, l’entrée en Carême se fait à l’entrée du clergé dans le sanctuaire après le chant du lucernaire de ces vêpres du dimanche soir, à l’issue desquelles se déroulent dans la tradition russe le rit émouvant du pardon : le célébrant demande pardon à tous pour les blessures et les offenses qu’il a pu causer ; tous se demandent alors pardon tandis que le chœur a pris récemment coutume de chanter les stichères de Pâques (rien n’est prescrit à cet endroit par le Typikon ; dans certains lieux, on a pris coutume de chanter le psaume 136 “Sur le bord des fleuves de Babylone” ou les stichères du psaume 50 de l’Avant-Carême : “Ouvre-moi les portes de la pénitence”). Les stichères de Pâques sont chantés à ce moment comme un avant-goût de la joie pascale qui nous attend au terme du Carême, mais aussi en raison du pardon mutuel & de la fraternité chrétienne véritable qu’ils chantent :

“C’est le jour de la Résurrection, * soyons illuminés par le triomphe, * embrassons-nous les uns les autres, * disons : “Frères”, * même à ceux qui nous haïssent ; * pardonnons tout dans la Résurrection.”

Aux vêpres du pardon, les stichères de Pâques sont chantés tout doucement à mi-voix par le chœur ; elles seront proclamées à pleine voix dans la nuit de la résurrection.

Aux heures
A tierce & à sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du Triode.

A la divine liturgie

Tropaires des Béatitudes : six tropaires du ton dominical occurrent et quatre tropaires de la 6ème ode du canon du Triode (de Christophe l’hymnographe) :
1. Adam, notre premier père, ayant transgressé ton commandement, * ô Christ, tu l’as chassé du Paradis ; * mais, compatissant, tu fis entrer le bon Larron * te confessant sur la croix et criant : * Souviens-toi de moi, Sauveur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Pour notre faute, tu nous condamnas * à la malédiction de la mort, Seigneur source-de-vie ; * mais, souffrant dans ton corps, Maître sans péché, * tu fis revivre les morts qui s’écrièrent : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Ressuscité d’entre les morts, tu nous sauvas de nos passions, * Seigneur, par ta sainte Résurrection ; * et, Sauveur, tu as détruit toute la puissance de la mort ; * c’est pourquoi nous, les fidèles, te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Par ta sépulture de trois jours tu éveillas, * Dieu, les morts qu’aux Enfers tu vivifias ; * et, dans ta bonté, tu fus la source de l’immortelle vie * pour nous tous, fidèles, qui sans cesse te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. Aux Myrophores tu apparus d’abord, * Sauveur ressuscité d’entre les morts, * leur criant : Réjouissez-vous ! * et par elles, ô Christ, tu révèles ton éveil à tes amis ; * aussi te crions-nous : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
6. Sur la montagne Moïse, étendant les bras, préfigurait la croix et triomphait d’Amalec ; * nous-mêmes, nous la prenons pour combattre les démons * et tous ensemble avec foi te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
7. Lorsque je vois * l’océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, * j’accours à ton havre de paix * et je crie, O Dieu de bonté : ** A la fosse rachète ma vie.
8. Sauveur, au Paradis * tu m’avais revêtu, dans ta bonté, * d’un vêtement divin ; * mais, séduit par le démon, * j’ai violé ton commandement ** et, malheureux, j’ai reconnu, ma nudité.
9. Pauvre âme, tu t’es éloignée, * dans ta négligence, de Dieu ; * le Paradis de délices te fut ravi * et des Anges tu fus séparée ; * dans la fosse tu es tombée : ** quelle chute, ce jour-là !
10. Fais-moi grâce et prends pitié, * Seigneur tout-puissant ; * Dieu de bonté, ne méprise pas * l’ouvrage de tes mains, * bien que je me sois éloigné ** du cortège de tes Saints.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les Célestes soient en liesse ! * Que les terrestres se réjouissent ! * Car le Seigneur a établi son Règne par son bras, * terrassant la mort par la mort, * Lui le Premier-Né d’entre les morts. * Il nous libère du ventre de l’enfer, ** et offre au monde la grande miséricorde.
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
3. Kondakion du Triode, ton 6 : Guide de sagesse & maître de savoir, * pédagogue qui nous donnes la raison, * protecteur des pauvres, fortifie & instruis mon cœur, * acccorde-moi de chanter : ** Dieu de tendresse, aie pitié de moi, pauvre pécheur.

Prokimen
Du Triode, ton 8 :
℟. Prononcez des vœux et accomplissez-les pour le Seigneur, notre Dieu (Psaume 75, 12).
℣. Dieu est connu en Judée, en Israël son Nom est grand (Psaume 75, 2).

Epître
Du dimanche de l’expulsion d’Adam : Romains (§ 112), XIII, 11 – XIV, 4.
La nuit est déjà fort avancée, et le jour s’approche ; quittons donc les œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière.

Alleluia
Du Triode, ton 6 :
℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).

Evangile
Du dimanche de l’expulsion d’Adam : Matthieu (§ 17), VI, 14-21.
Car si vous pardonnez aux hommes les fautes qu’ils font, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez point aux hommes leurs fautes, votre Père ne vous pardonnera point non plus vos péchés.

Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

La divine liturgie sera suivie directement des

vêpres d’entrée en Carême

Lucernaire, ton 3
4 stichères de l’octoèque, ton 3 (deux des vêpres du dimanche soir, deux des apostiches des matines du lundi matin), 3 stichères du Triode, ton 2 & 3 stichères des Ménées (au 14 février : de notre vénérable Père Auxence de Bithynie († c. 470)), ton 4. Théotokion des Ménées, ton 4..
1. De l’Octoèque (tiré du lucernaire des vêpres), ton 3 : J’ai péché, Seigneur mon Dieu, j’ai péché : * Verbe, fais-moi grâce, ne me repousse pas, dans ta répugnance pour moi ; * mais, dans ton unique miséricorde & compassion, * accueille-moi qui, dans la pénitence, retourne vers toi * & donne-moi la force d’accomplir, ** Dieu de tendresse, tes préceptes de salut.
2. De l’Octoèque (tiré du lucernaire des vêpres), ton 3 : Hâte-toi, Seigneur, * de m’arracher à la main de l’Ennemi, * car je me suis laissé captiver par l’erreur * & me suis éloigné de tes préceptes, Sauveur ; * donne-moi l’occasion du repentir * & conduis-moi vers la lumière de la componction, ** afin que je pleure au souvenir de mes forfaits.
3. De l’Octoèque (tiré des apostiches des matines du lundi), ton 3 : Rassemble, Seigneur, mon esprit dispersé, * émonde les ronces de mon cœur, * comme à Pierre donne-moi le repentir * & comme au Publicain les soupirs, * comme à la courtisane les pleurs, * afin que d’une voix forte je m’écrie : * Sauve-moi, ô mon Dieu, ** ami des hommes, le seul compatissant.
4. De l’Octoèque (tiré des apostiches des matines du lundi), ton 3 : Souvent lorsque je chantais pour toi * je me suis trouvé en état de péché, * &, lorsque ma bouche te louait, * mon âme méditait des vanités ; * par la pénitence corrige-moi tout entier, ** ô Christ notre Dieu, aie pitié & sauve-moi.
5. Du Triode, de saint Joseph l’Hymnographe († 886), ton 2 : Entrant dans le stade divin du jeûne purificateur, * hâtons-nous, par la tempérance, de rendre humble la chair, * par les prières et les larmes, recherchons le Seigneur qui nous sauve, * oublions définitivement tout mal et clamons : * Christ Roi, nous avons péché contre Toi, * sauve-nous comme jadis Tu as sauvé les Ninivites ** et, dans ta tendresse, rends-nous participants du Royaume céleste.
6. Du Triode, de saint Joseph l’Hymnographe († 886), ton 2 : Seigneur, je désespère de moi-même, * à la pensée de mes oeuvres qui méritent le châtiment, * car voici, Sauveur, j’ai négligé tes saints commandements * et j’ai dépensé ma vie dans le péché. * Aussi, je T’implore, Toi le seul miséricordieux, * purifie-moi dans les flots du repentir, * illumine-moi par le jeûne et la prière * et ne Te détourne pas de moi, ô Très-bon, ** Toi qui combles de biens l’univers.
7. Du Triode, de saint Théodore Studite (759 † 826), ton 2 : Commençons dans la joie le temps du jeûne, * engageons le combat spirituel, * purifions l’âme, purifions la chair, * abstenons-nous de toute passion, comme de nourriture, * pour goûter aux vertus de l’Esprit en persévérant dans leur désir, * afin d’être rendus dignes de contempler * la Passion vénérable du Christ Dieu ** et, dans l’allégresse spirituelle, sa sainte Pâque.
8. Du vénérable Père Auxence, ton 4 : Auxence, en l’ascèse croissant, * de Dieu tu reçus * l’augmentation de tes charismes pour guérir les maladies * et chasser les démons * en invoquant le Christ avec foi, Père bienheureux ; * alors, comblé de la puissance de l’Esprit * et de sa grâce divine, tu as atteint, ** sous sa conduite, le havre de la paix.
9. Du vénérable Père Auxence, ton 4 : Ayant purifié ton esprit, * tu reçus la grâce des miracles et des guérisons ; * en effet, tu avais repoussé loin de toi * le mal des passions, le brouillard et la tempête de la chair * et changé le climat de ton âme en un temps radieux ; * c’est pourquoi tu es devenu resplendissant * en l’assemblée des Moines saints, * où tu pries l’Ami des hommes pour les fidèles t’acclamant.
10. Du vénérable Père Auxence, ton 4 : Tu as accru le talent * qui te fut confié, Bienheureux, * en le faisant fructifier abondamment; * ayant semé dans les larmes, tu moissonnes à présent dans la joie, * recueillant au centuple allégresse et jubilation ; * grâce au crédit que tu possèdes auprès du Christ, * supplie le Maître en faveur ** de qui te chante, Père Auxence porteur-de-Dieu.
Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
Théotokion des Ménées, au 14 février, ton 4 : A mon âme faible et relâchée, * Vierge Mère, immaculée, * accorde puissance et vigueur, * pour qu’en la crainte et l’amour * elle accomplisse les commandements de ton divin Fils ; * alors j’échapperai au feu dévorant * et grâce à toi je recevrai l’héritage du ciel * et la vie sans fin, dans l’éternelle exultation.

Entrée – Lumière joyeuse

Grand prokimenon de vêpres :
℟. Ne détourne pas ta Face de ton serviteur, car je suis dans l’affliction ; * hâte-Toi de m’exaucer. Prête attention à mon âme, et délivre-la. (Psaume 68, 18-19)
℣. Que ton salut, ô Dieu, vienne me secourir. (Psaume 68, 30)
℣. Que les pauvres voient et se réjouissent. (Psaume 68, 33)
℣. Cherchez Dieu, et votre âme vivra. (Psaume 68, 33)

Litanie ardente – prière de vêpres – Litanies de demandes.

Apostiches, ton 4
1. Ta grâce a resplendi, Seigneur, * et nos âmes sont illuminées. * Voici le temps favorable, voici le temps du repentir ; * laissons les œuvres des ténèbres * et revêtons les armes de lumière, * afin de traverser le vaste océan du jeûne, * et de parvenir à la Résurrection du troisième jour ** de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, qui sauve nos âmes.
℣. J’ai levé les yeux vers Toi qui habites dans les cieux. Comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, comme les yeux de la servante sont fixés sur la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux sont tournés vers le Seigneur, notre Dieu, jusqu’à ce qu’Il nous fasse miséricorde.
2. (On répète le premier).
℣. Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié de nous, car nous avons été par trop rassasiés de mépris, notre âme a été par trop rassasiée de l’opprobre des nantis et du mépris des orgueilleux. (Psaume 122, 3-4)
3. Ô Christ notre Dieu, * Toi qui es glorifié dans la mémoire de tes saints, ** par leurs supplications, accorde-nous la grande miséricorde.
℣. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
4. Théotokion : Les ordres des anges te glorifient, * ô Mère de Dieu, toute pure, * toi qui as enfanté Dieu, coéternel au Père et à l’Esprit, * qui par sa volonté a créé du néant les puissances des anges. * Prie-Le, ô Toute-pure, ** de sauver et d’illuminer les âmes de ceux qui te chantent dans la vraie foi.

Cantique de Siméon – Trisaghion & Oraison dominicale

Tropaire apolytikia de Carême, ton 4 :
1. Vierge Mère de Dieu, * réjouis-Toi, Marie, pleine de grâce, * le Seigneur est avec Toi ; * Tu es bénie entre toutes les femmes, * et béni est le fruit de ton sein, ** car Tu as enfanté le Sauveur de nos âmes.
On fait ici une grande métanie.
2. Baptiste du Christ, * souviens-toi de nous tous, * afin que nous soyons délivrés de nos iniquités ; ** car tu as reçu la grâce d’intercéder pour nous.
On fait ici une grande métanie.
3. Priez pour nous, saints apôtres et vous, tous les saint ; * afin que nous soyons délivrés des dangers et des peines, * car en vous nous possédons de fervents défenseurs ** auprès du Sauveur.
On fait ici une grande métanie.
4. Sous ta miséricorde nous nous réfugions, ô Mère de Dieu, * ne méprise pas les supplications que nous T’adressons dans l’adversité, * mais délivre-nous des dangers, * Toi seule pure, seule bénie.

Prières finales – Prière de saint Ephrem le Syrien – Conclusion des vêpres & renvoi

Rit du pardon avec le chant des stichères de Pâques.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.
Télécharger le livret des vêpres de l’entrée en Carême pour l’année 2017.

Programme du dimanche de la Sexagésime

Saint-Eugène, le dimanche 19 février 2017, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

> Catéchisme sur la Septuagésime

> Le temps d’Avant-Carême (Septuagésime) dans les liturgies chrétiennes : antiquité & universalité

Le dimanche de la Sexagésime est le IInd des dimanches de l’Avant-Carême du rit romain. A l’office nocturne, l’Eglise poursuit la lecture du livre de la Genèse, commencée au dimanche de la Septuagésime, avec l’histoire de Noé.

A la messe se chante l’évangile de la parabole du Semeur. A Rome, la station de ce dimanche se célèbre à Saint-Paul-hors-les-Murs, d’où l’importante portion de la Seconde Epître aux Corinthiens où Paul livre l’intimité de ses combats et de ses grâces apostoliques.

IIndes vêpres du dimanche de la Sexagésime. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : ave verum, VIème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Regina cœlorum – VIème ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus – VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Ier ton, sur le ton de Pange lingua gloriosi prœlium certaminis
  • Chant final, d’action de grâces : Hymnus dicamus – 4ème antienne des laudes de la Septuagésime – Ier ton

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
Télécharger le livret des chants des dimanches de la Septuagésime aux Rameaux au format PDF.
Télécharger le livret des IIndes vêpres du dimanche.
Télécharger le livret du propre des IIndes vêpres et du salut du dimanche de la Sexagésime.

Programme du dimanche du Jugement dernier ou de l’Apocréo (dernier jour des viandes) – après-fête de la Rencontre du Seigneur – ton 2

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 19 février 2017 du calendrier grégorien – 5 février 2017 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15. Après la divine liturgie, pannychide pour tous les paroissiens décédés dans l’année.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Ce dimanche est appelé dimanche du jugement dernier en raison du péricope de l’évangile lu ce jour (Matthieu 25, 31-46) et correspond au dimanche de la Quinquagésime du rit romain.

L’hymnographie propre à ce dimanche traite largement de ce thème du jugement dernier ; cela a entraîné que le samedi – samedi de l’Apocréo – qui le précède soit devenu consacré à la prière pour tous les fidèles défunts dans le rit byzantin.

Ce dimanche est aussi appelé dimanche de l’Apocréo (ou de Carnaval – ce mot à la même étymologie, latine, que le mot Apocreo venant du grec : carnes levandas en latin, ce qui signifie “où l’on retire les viandes”) marque le dernier jour où les fidèles peuvent user de la viande, et ce jusqu’à Pâques. Le retranchement de la viande se faisait également à partir du dimanche de la Quinquagésime en Occident.

Fête de la Rencontre du SeigneurCe dimanche se combine cette année avec l’après-fête de la Rencontre du Seigneur (Hypapante), appelée en Occident Purification de la Sainte Vierge ou “Chandeleur” (les livres liturgiques occidentaux appelaient aussi autrefois cette fête Occursum Domini. Du reste, deux pièces de la liturgie byzantine – le tropaire et le premier des apostiches idiomèles – ont été transcrites en latin au VIIIème siècle pour servir à la procession latine de la Chandeleur.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : de la fête.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du Triode.

Tropaires des Béatitudes : quatre tropaires du ton dominical occurrent, quatre tropaires de la 6ème ode du canon du Triode, œuvre de saint Théodore Studite (759 † 826), & 4 tropaires de la 7ème ode du canon de la fête (œuvre de saint Côme de Maïouma) :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Dans ton terrible avènement, Christ, quand Tu viendras du ciel * quand les trônes seront posés, quand les livres seront ouverts ** alors épargne, Sauveur, épargne ta créature.
6. Là Dieu sera Juge. Rien ne pourra t’aider * ni zèle, ni art, ni gloire, ni amitié ** sinon ta force qui vient des œuvres, mon âme.
7. Là où seront ensemble le roi et le prince, le pauvre et le riche, mon âme * nul père ne donnera sa force, nulle mère n’aidera ** nul frère ne délivrera de la condamnation.
8. Pense, mon âme, au terrible réquisitoire du Juge, et tremble dès ici bas. * Prépare ce que tu as à dire ** pour n’être pas condamnée dans les liens éternels.
9. Toi qui dans la fournaise couvris de rosée * les Jeunes Gens bénissant le Seigneur * et choisis pour demeure la Vierge immaculée, * nous te louons comme Verbe et chantons : ** Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.
10. Je m’en vais informer Adam aux Enfers * et porter à la mère des vivants * la bonne nouvelle, s’écria Siméon, * exultant avec les Prophètes et disant : ** Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.
11. Afin de sauver le genre humain, * jusqu’aux Enfers descendra notre Dieu ; * aux captifs il donnera la rémission, * aux aveugles la vue, aux muets de chanter : ** Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.
12. Et toi, prédit à la divine Mère Siméon, * Toute-pure, un glaive transpercera ton cœur * lorsque tu verras sur la croix * ton Fils, pour lequel nous chantons : ** Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire de la fête, ton 1 : Je te salue, pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu : * de toi, en effet, s’est levé le soleil de justice, le Christ notre Dieu, * illuminant ceux qui sont dans les ténèbres ; * et toi, juste vieillard, * sois dans la joie, * car tu as reçu dans tes bras le libérateur de nos âmes, ** celui qui nous donne la résurrection.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du Triode, ton 1 : Lorsque Tu viendras, ô Dieu, sur la terre dans la gloire * et que trembleront toutes choses, * un fleuve de feu emportera tout devant le tribunal, * les livres seront ouverts et les secrets révélés. * Alors, délivre-moi du feu qui ne s’éteint pas ** et rends-moi digne de me tenir à ta droite, ô très juste Juge.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la fête, ton 1 : Tu as sanctifié le sein virginal par ta nativité * et Tu as béni les bras de Syméon, comme il convenait ; * Tu es venu et Tu nous as sauvés en ce jour, Christ-Dieu, * dans ses guerres, donne la paix à Ta cité * et affermis les chrétiens orthodoxes ** que Tu as aimés, Toi seul Ami des hommes.

Prokimen
Du dimanche du Jugement dernier, ton 3 :
℟. Grand est le Seigneur, et grande est sa force, et sa sagesse n’a pas de bornes (Psaume 146, 5).
℣. Louez le Seigneur parce qu’il est bon de le louer ; que la louange que l’on donne à Dieu lui soit agréable & digne de lui (Psaume 146, 1).
De la fête, ton 3 :
℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc I, 46).

Epître
Du dimanche du Jugement dernier : I Corinthiens (§ 140), VIII, 8 – IX, 2.
Les aliments ne nous rendront pas agréables à Dieu : si nous mangeons, nous n’en aurons rien davantage ; ni rien de moins, si nous ne mangeons pas.

Alleluia
Du dimanche du Jugement dernier, ton 8 :
℣. Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons le Dieu qui nous sauve
(Psaume 94, 1).
℣. Allons devant lui en actions de grâces, au son des musiques, acclamons-le
(Psaume 94, 2).
De la fête, ton 8 :
℣. Maintenant laisse s’en aller ton serviteur, Maître, selon ta parole, dans la paix. (Luc II, 29).

Evangile
Du dimanche du Jugement dernier : Matthieu (§ 106), XXV, 31-46.
Et ceux-ci iront dans le supplice éternel, et les justes dans la vie éternelle.

Mégalinaire à la Mère de Dieu pendant l’anaphore
Verset : Vierge Mère de Dieu,* espérance des chrétiens * protège, garde et sauve ** ceux qui espèrent en toi.
Hirmos : Dans l’ombre et l’écriture de la Loi, * fidèles, nous voyons le mystère préfiguré : * Tout enfant mâle * qui ouvre le sein * doit être consacré à Dieu ! * Verbe premier-né, * du Père éternel * Fils premier-né d’une Mère * inépousée, ** nous te magnifions.

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De la fête : J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Anonyme – Trisaghion polonais

Auteur anonyme polonais (XVIème siècle).
Sanctus Deus – Trisaghion.
4 voix (SATB).
4 pages.

Le Trisaghion (en grec Τρισάγιον, Trois fois saint) est un chant liturgique qui remonte aux premiers temps de l’Eglise et que l’on retrouve dans les liturgies d’Orient et d’Occident. Son origine est probablement syrienne et il est possible que les Pères réunis au Concile de Chalcédoine en 451 soient à l’origine de sa large diffusion à Constantinople et dans tout l’Orient. En Occident, l’antique liturgie des Gaules au VIème l’utilisait à chaque messe, mais la liturgie romaine ne l’a reçu que pour la messe des présanctifiés du Vendredi Saint.

Cette mise en musique de ce texte liturgique nous vient de Pologne, dont le royaume, au XVIème englobait de larges territoires pratiquant la liturgie byzantine (où le Trisaghion se chante à toutes les messes). C’est un faux-bourdon dans le style polonais d’alors, style qui a fortement influencé la construction de la polyphonie russe ultérieure.

Voici le texte de ce Trisaghion, ainsi qu’une traduction :

℟. Sanctus Deus, Santus fortis, * Sanctus immortalis miserere nobis. (ter) Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (ter)
℣. Gloria Patri et Fílio et Spiritui Sancto. Sicut erat in principio et nunc et semper et in sæcula sæculórum. Amen. * Sanctus immortalis miserere nobis. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. Comme il était au commencement et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles Amen. Saint Immortel, aie pitié de nous.
℟. Sanctus Deus, Santus fortis, * Sanctus immortalis miserere nobis. (ter) Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (ter)

Les premières mesures de cette partition :

Trisaghion polonais

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Palestrina – Super flumina Babylonis

Giovanni Pierluigi da Palestrina (c. 1525 † 1594), maître de la chapelle papale de Saint-Pierre du Vatican, de Saint-Jean de Latran & de Sainte-Marie-Majeure.
Super flumina Babylonis.
4 voix mixtes.
4 pages – Mi mineur.

Ce motet Super flumina Babylonis figure en 3ème position dans le “Motectorum liber secundus”, recueil des motets à 4 voix de Palestrina, publié à Venise en 1581 & réédités en 1584.

Palestrina y met magnifiquement en musique les deux premiers versets du psaume CXXXVI, le seul du Psautier à évoquer l’exil du peuple juif à Babylone. La tonalité de mi mineur illustre bien la tragique tristesse du texte.

Ce motet n’est pas assigné à une période déterminée de l’année, mais convient particulièrement bien au temps de la Septuagésime. En voici le texte latin & sa traduction :

Super flúmina Babylónis, illic sédimus et flévimus : * dum recordarémur Sion.

Au bord des fleuves de Babylone, là nous étions aussi & pleurions, nous souvenant de Sion.

In salícibus in médio ejus, * suspéndimus órgana nostra.

Aux saules qui sont en son milieu, nous avions suspendu nos instruments.

Les premières mesures de cette partition :

Super flumina Babylonis - Palestrina

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Quelques vidéos en ligne :

Super flumina Babylonis - Palestrina

Programme du dimanche de la Septuagésime

Saint-Eugène, le dimanche 12 février 2017, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

> Catéchisme sur la Septuagésime

> Le temps d’Avant-Carême (Septuagésime) dans les liturgies chrétiennes : antiquité & universalité
 
La Septuagésime nous prépare au Carême en nous invitant à penser à notre destinée. Ce temps d’Avant-Carême est caractérisé par la mise en place des règles liturgiques suivantes, propre à marquer la pénitence :

1. La couleur violette sert à l’office & à la messe du Temps de la Septuagésime pour tous les vêtements & ornements liturgiques.

2. L’Alleluia est supprimé depuis la fin des Ières vêpres de la Septuagésime jusqu’à la vigile pascale. A la fin des Ières vêpres de la Septuagésime, on fait l’adieu de l’Alleluia (Clausum Alleluia) : 2 chantres chantent en conclusion de ces vêpres, sur le ton de Pâques :

℣. Benedicamus Domino, alleluia, alleluia.

Et on y répond :

℟. Deo gratias, alleluia, alleluia.

Après ce renvoi, l’Alleluia qui termine chaque Deus, in adjutorium au début de tous les offices est remplacé par Laus tibi, Domine, Rex æternæ gloriæ (Louange à toi, Seigneur, Roi d’éternelle gloire).

A la messe, l’Alleluia qui suit le graduel est remplacé par le chant du trait le dimanche & aux jours de fête (on ne chante que le graduel seul aux messes fériales).

3. Les glorieuses hymnes que sont le Te Deum à l’office de la nuit et le Gloria in excelsis Deo à la messe sont supprimées. Elles reviendront à Pâques (et, pour le Gloria in excelsis Deo, à titre exceptionnel à la messe du Jeudi Saint). Dans le rit traditionnel, le Benedicamus Domino remplace l’Ite, missa est à la fin de la messe (la règle traditionnelle est simple & générale : on ne chante l’Ite, missa est à la messe que lorsqu’on y chante le Gloria in excelsis Deo).

4. On peut toutefois continuer à toucher l’orgue seul (jusqu’au Mercredi des Cendres).

5. Les auteurs ne s’accordent pas sur le maintien de la dalmatique du diacre et de la tunique du sous-diacre. La plupart notent qu’on continue à utiliser ces vêtements liturgiques (qui sont signes de joie), quelques uns néanmoins indiquent qu’il faut passer aux chasubles pliées, utilisées pour les jours de pénitence. Il est vrai que la rubrique du Missel (Partie I, titre 19, n°6) n’indique l’emploi des chasubles pliées pour les jours de jeûne et que le temps de la Septuagésime n’est pas jeûné (historiquement, on n’y jeûnait que le mercredi, le vendredi & le samedi comme le reste de l’année) ; la même rubrique précise l’emploi des chasubles pliées aux dimanche de Carême (qui ne sont pas jeûnés) sans faire remonter cet usage aux dimanches de Quinquagésime, Sexagésime et Septuagésime.

Au dimanche de la Septuagésime, à l’office nocturne, l’Eglise romaine démarre la lecture de la Bible dans l’ordre, en commençant par le livre de la Genèse : la création du monde et la chute d’Adam. On trouvera des allusions à ces thèmes dans diverses pièces de l’office divin et de la messe.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du dimanche de la Septuagésime. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : ave verum, VIème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Regina cœlorum – VIème ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus – VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Ier ton, sur le ton de Pange lingua gloriosi prœlium certaminis
  • Chant final, d’action de grâces : Benedictus es in firmamento cœli – 4ème antienne des laudes de la Septuagésime – Ier ton

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Télécharger le livret des IIndes vêpres du dimanche.
Télécharger le livret des du propre des IIndes vêpres et du salut du dimanche de la Septuagésime.

Programme du Dimanche du Fils prodigue – Synaxe des 3 Docteurs – ton 1

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 4 février 2018 du calendrier grégorien – 22 janvier 2018 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Le Dimanche du Fils prodigue est le second du cycle du Triode du Carême et, par son évangile, prépare les fidèles à la perspective du jeûne de la grande Quarantaine qui arrive. Il correspond au dimanche de la Sexagésime dans le rit romain et inaugure la semaine dite de l’apokréo ou de carnaval, dernière semaine pendant laquelle les laïcs peuvent encore consommer de la viande. Ce dimanche de l’avant-Carême est attesté au moins à partir du IXème siècle dans les évangéliaires constantinopolitains. Aux matines à partir de ce dimanche et pour les deux autres dimanches suivants de l’avant-Carême, on ajoute aux psaumes 134 & 135 du polyéleos le psaume 136 (“Au bord des fleuves de Babylone”) (ou plutôt, le chant du psaume 136, qui existait à l’origine tous les dimanches de l’année, n’a été conservé que pour ces trois dimanches).

Synaxe des Trois Saints Docteurs Basile le Grand, Grégoire le Theologien et Jean ChrysostomeNous fêtons aussi en ce jour la synaxe des trois Docteurs œcuméniques & Saintetés Basile le Grand, Grégoire le Théologien & Jean Chrysostome.

La fête commune des trois Docteurs fut instituée vers 1100 sous le règne d’Alexis Comnène, par suite de chaudes discussions qui s’étaient élevées pour savoir, des 3 hiérarques célébrés dans le mois de janvier, lequel des 3 était le plus grand : Basile le Grand (fêté le 1er du mois), Jean Chrysostome (fêté le 27) ou Grégoire de Naziance (fêté le 25) ? Les uns optaient pour saint Basile à cause de sa haute intelligence et de ses mœurs monastiques austères ; d’autres pour Chrysostome, insurpassable par la douceur convaincante de ses discours ; l’élégance rhétorique de Grégoire lui attirait les suffrages de beaucoup. Dans cette perplexité, on recourut au saint & docte Jean, métropolite des Euchaïtes. Celui-ci se mit en prière et eut la nuit suivante une apparition des trois saints Docteurs qui lui dirent :

Dis à ces chrétiens de cesser ces discussions inutiles. Devant Dieu, aucun de nous trois n’est plus grand que les autres. Nous ne faisons qu’un : entre nous il n’y a ni désaccords ni divisions. Ce que l’un croit & a enseigné, les autres le croient & l’ont enseigné. Lève-toi donc & avertis-les de se tenir dans la paix & la concorde. Et afin d’affirmer pratiquement cette unité de notre foi, choisis un jour et fais-y célébrer en notre honneur une liturgie afin de remercier Dieu des grâces qu’il a octroyées à nous trois & par nous à l’Eglise, & spécialement celle-ci que dans la foi orthodoxe & dans son enseignement, Dieu nous a toujours maintenus un, en accord avec la Sainte Eglise Catholique.”

Le métropolite Jean choisit le 30 janvier pour célébrer cette nouvelle solennité et en composa lui-même l’admirable office. Depuis lors, comme dit cet office, “un triple soleil éclaire cette journée.” Cette fête est en effet une figure de la Divine Trinité.

Nous le savons : avant l’Incarnation du Christ et son abaissement, tout était perdu, tout était corrompu ; mais, après qu’il se soit humilié, il a tout relevé. Il a aboli la malédiction, détruit la mort, ouvert le paradis, mis à mort le péché, dévérouillé les portes du ciel pour y ramener les prémices de notre humanité.
Saint Jean Chrysostome, Homélie contre les Anoméens, 8, 6.

Il nous a fallu un Dieu qui s’incarne et qui meure pour que nous vivions. Nous sommes morts avec lui pour être purifiés ; morts avec lui, nous sommes ressuscités avec lui ; ressuscités avec lui, avec lui nous sommes glorifiés.
Saint Grégoire de Naziance, Homélie pour la Pâque (Hom. 45), 9.

Homme, rends-toi compte de ta grandeur en considérant le prix versé pour toi : vois le prix de ton rachat, et comprends ta dignité !
Saint Basile le Grand, Homélie sur le psaume 48, 8.

*

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de Leurs Saintetés. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du Triode.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de Leurs Saintetés. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de Leurs Saintetés.

A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome :

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 1, 4 tropaires de la 3ème ode du canon du Triode (œuvre de saint Joseph l’Hymnographe (816 † 886)) & 4 tropaires de la 6ème ode du canon de Leurs Saintetés (œuvre de Jean, métropolite des Euchaïtes († ap. 1075)) :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. J’étais tout entier sorti de moi-même * follement attaché à ceux qui me découvraient les passions. ** Mais reçois moi, Christ, comme le fils prodigue.
6. Imitant la voix du fils prodigue je T’appelle : * Père j’ai péché. ** Comme lui embrasse moi maintenant. Ne me renvoie pas.
7. Etends tes bras, Christ, en ta miséricorde reçois moi ** qui reviens des pays lointains du péché et des passions.
8. Je me suis appauvri en tant de fautes * Toute Pure, belle entre les femmes, * donne moi la richesse des formes de la beauté ** que je puisse te glorifier.
9. Nous avons appris à proclamer divine et à chanter * en la Triade l’Unité, * en la Monade la Trinité, * et les Pères nous ont enseigné l’adoration ** d’une seule nature en trois personnes.
10. Auprès du Père, au commencement, * était le Verbe coéternel, * avec le Verbe, l’Esprit divin de même éternité, * unique, consubstantielle, co-naturelle Divinité, ** comme l’ont dit les divins Prédicateurs.
11. J’assemble et je distingue * ce qui peut être en son ensemble distingué ; * je conçois l’indivisible unité * et contemple les trois personnes, recevant ** des trois saints Docteurs ma conviction de croire ainsi.
12. Sans mère avant la chair, * sans père après l’incarnation * est le Fils du Père et de la Mère, qu’on appelle ainsi ; * deux filiations qui dépassent l’entendement, * car à Dieu conviennent les merveilles dépassant l’ordre commun.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Tropaire de Leurs Saintetés, ton 4 : Vous dont la vie égale celle des apôtres, * et qui êtes les grands docteurs œcuméniques, * priez le Maître de toutes choses * de donner la paix au monde entier ** et à nos âmes la grande miséricorde.
3. Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion de Leurs Saintetés, ton 2 : Les saints prédicateurs de Dieu et chefs des théologiens, * Tu les as reçus, Seigneur, * pour la jouissance de tes bienfaits et le repos ; / Tu as agréé leurs labeurs et leur mort plus que tout holocauste, ** toi qui seul glorifies tes saints.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion du Fils prodigue, ton 3 : Dans ma déraison, j’ai fui ta gloire paternelle, * par de mauvaises actions j’ai dissipé les richesses que Tu m’avais léguées. * Aussi comme le fils prodigue je te clame : * J’ai péché contre toi, Père compatissant ; * reçois-moi qui me repens ** et fais de moi l’un de tes serviteurs.

Prokimen
1. Du dimanche, ton 1 :
℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
De Leurs Saintetés, ton 8 :
℟. Par toute la terre a retenti leur message, & leur parole jusqu’aux limites du monde (Psaume 18, 5).

Epîtres
Du dimanche du Fils prodique : 1 Corinthiens (§ 135) VI, 12-20.
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui réside en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes plus à vous-mêmes ?
De Leurs Saintetés : Hébreux (§ 334) XIII, 7–16.
Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont prêché la parole de Dieu ; et considérant quelle a été la fin de leur vie, imitez leur foi.

Alleluia
Du dimanche, ton 1 :
℣. C’est Dieu qui me donne les vengeances & prosterne les peuples sous moi (Psaume 17, 48).
℣. Il multiplie pour son roi les délivrances et montre de l’amour pour son Christ (Psaume 17, 51).
De Leurs Saintetés, ton 4 :
℣. Les cieux rendent grâce pour tes merveilles, Seigneur, pour ta fidélité, dans l’assemblée des saints (Psaume 88, 6).

Evangiles
Du dimanche du Fils prodique : Luc (§ 79) XV, 11-32.
Parce que mon fils que voici était mort, et il est ressuscité ; il était perdu, et il est retrouvé.
De Leurs Saintetés : Matthieu (§ 11) V, 14–19.
Celui donc qui violera l’un de ces moindres commandements, et qui apprendra aux hommes à les violer, sera regardé dans le royaume des cieux comme le dernier ; mais celui qui fera et enseignera, sera grand dans le royaume des cieux.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De leurs Saintetés : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.