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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XXXVIème dimanche après la Pentecôte – saint Maxime le Confesseur – saint Néophyte de Nicée – ton 3

Saint Maxime le ConfesseurParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 février 2019 du calendrier grégorien, 21 janvier 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton III de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la mémoire de notre vénérable père saint Maxime le Confesseur, ainsi que celle du saint martyr Néophyte.

Saint Maxime le Confesseur fut au VIIème siècle un ardent théologien de la foi orthodoxe.

Né dans une famille patricienne de Constantinople, Maxime fit d’excellentes études et entra dans la carrière de l’administration impériale. À son avènement au trône, en 610, l’empereur Héraclius, discernant sa valeur, le plaça à la tête de sa chancellerie (protasékretis). Cependant, au bout de trois ans, Maxime abandonna sa charge et se fit moine au monastère de la Mère de Dieu de Chrysopolis, en face de Constantinople de l’autre côté du Bosphore.

Lorsque le patriarche de Constantinople Serge élabore une théologie bancale (le monoénergisme : une seule énergie d’action, divine, dans le Christ) en vue de plaire à la volonté impériale de se rallier les monophysites de Syrie & d’Egypte, Maxime entre alors dans la résistance doctrinale en réaffirmant la théologie du Concile œcuménique de Chalcédoine, soulignant que “le Christ opère humainement ce qui est divin, par ses miracles, et divinement ce qui est humain, dans sa Passion vivifiante”. Lors de la promulgation du décret impérial de 638 visant à instaurer officiellement dans l’empire la thèse tout aussi erronée du monothélisme (une seule volonté dans le Christ), promue par le nouveau patriarche de Constantinople Pyrrhus, Maxime travailla par ses écrits et ses prédications à ruiner cette nouvelle hérésie : si le Christ n’a qu’une seule volonté (ou une seule énergie), alors il ne serait pas pleinement homme ET pleinement Dieu. Le pape Théodore excommunia le patriarche Pyrrhus et condamna également pour hérésie son successeur sur le trône de Constantinople, Paul.

Persécuté, Maxime rejoignit le nouveau pape, saint Martin Ier à Rome. En tant que simple moine, il ne put pas participer au synode du Latran réunit par ce Pape à Rome en 649 qui condamna le monothélisme de Constantinople, mais il inspira sans doute la décision finale des 105 évêques et contribua à la rédaction des Actes du concile.

En 653, saint Maxime fut arrêté par Constant II en même temps que le saint pape Martin Ier. Lors de son procès à Constantinople, Maxime refusa de se déclarer en communion avec le patriarche de Constantinople, hérétique. Cela lui valut d’être exilé à Bizya, sur les rives de la mer Noire, en 655. Il refusa les offres de pardon et de réconciliation de l’empereur et du patriarche de Constantinople, partisans du monothélisme : “Ce n’est pas mon intention de déplaire à l’Empereur, mais je ne puis me résoudre à offenser Dieu”, déclarait-il.
Il fut convoqué de nouveau à Constantinople en 662, et jugé à nouveau par les évêques et les sénateurs byzantins. Torturé, saint Maxime eut la langue et la main droite coupées, les deux organes avec lesquels, par la parole et par l’écrit, il avait combattu la doctrine erronée d’une unique volonté dans le Christ.

Déporté dans le pays des Lazes, à l’est de la mer Noire et au nord de l’actuelle Géorgie, il devait y mourir des suites de ses blessures le 13 août 662. Sa grande fermeté dans la foi ainsi que les mauvais traitements qu’il reçut lui valurent le titre de « Confesseur » de la foi. Le rit romain célèbre sa mémoire au 13 août, à la date de sa naissance au ciel. Le rit byzantin le célèbre également le 13 août, il est possible que la fête byzantine du 21 janvier ait pu être instituée pour le placer avec les autres grands docteurs qui sont commémorés durant le mois de janvier. Le rit byzantin commémore une troisième fois saint Maxime le Confesseur le 20 septembre, avec le Pape saint Martin.

Voici la notice du Martyrologe romain au 13 août :

A Constantinople, saint Maxime, abbé, illustre par sa science et son zèle pour la vérité catholique. Comme il combattait courageusement contre les monothélites, l’empereur hérétique Constant lui fit couper les mains & la langue, le relégua ensuite dans la Chersonèse, où Maxime, après cette glorieuse confession, rendit son âme à Dieu. En même temps, deux de ses disciples nommés Anastase, et plusieurs autres, souffrirent divers tourments & un exil rigoureux.

Saint Maxime le ConfesseurOutre son engagement pour la défense de la foi de Chalcédoine et le refus du monothélisme, saint Maxime laissa bien d’autres écrits spirituels dont sa Mystagogie, traité de théologie liturgique de premier plan. Il approfondit la théologie de la divinisation de l’homme déjà exposée par saint Irénée de Lyon (“Dieu se fit homme pour que l’homme devienne Dieu”). Il en dresse une grandiose synthèse théologique selon laquelle l’homme, placé par Dieu dans le monde pour être le prêtre d’une liturgie cosmique, est appelé à rassembler les raisons (logoi) de tous les êtres pour les offrir au Verbe divin, leur Principe, en un dialogue de libre amour ; de sorte qu’en accomplissant le dessein pour lequel il a été créé, son union à Dieu, l’homme amène aussi l’univers entier à sa perfection dans le Christ, le Dieu-Homme.

Voici quelques citations de saint Maxime :

Si tu as du ressentiment contre quelqu’un, prie pour lui et tu empêcheras la passion d’aller plus avant. Par la prière, tu soustrairas la tristesse au souvenir du mal qui t’a été fait. Parvenu à l’amour et à la bienveillance, tu effaceras complètement de l’âme la passion. Et si un autre a du ressentiment contre toi, fais-lui du bien, sois humble, vis avec lui en paix, et tu le délivreras de la passion.
Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

Quand, par le désir ardent de l’amour, l’intelligence émigre vers Dieu, alors elle ne sent absolument plus aucun des êtres. Tout illuminée par la lumière infinie de Dieu, elle est insensible à tout ce qu’il a créé, de même que l’oeil ne voit plus les étoiles quand le soleil se lève.
Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

Bien des choses que font les hommes sont naturellement bonnes. Mais elles peuvent aussi ne pas être bonnes à cause de leur motif. Ainsi le jeûne, les veilles, la prière, la psalmodie, l’aumône et l’hospitalité sont naturellement des oeuvres bonnes. Mais quand elles sont faites par vanité, elles ne sont pas bonnes.
Saint Maxime le Confesseur, Centuries sur l’amour.

*

Saint Néophyte de Nicée, né de parents chrétiens, reçut la palme du martyre dans cette ville de Bithynie lors de la grande persécution de Dioclétien au début du IVème siècle.

Le rit romain en célèbre la mémoire le 20 janvier :

A Nicée, en Bithynie, saint Néophyte, martyr. Agé de quinze ans, il fut battu de verges, jeté dans une fournaise ardente, exposé aux bêtes ; comme il n’en avait éprouvé aucune atteinte & qu’il persistait à confesser la foi du Christ, il fut mis à mort par le glaire.
Martyrologe romain au 20 janvier.

Saint Néophyte de Nicée, martyr - ménologue impérial - manuscrit du second quart du XIème siècle W521 (Walters Arts Museum, Baltimore).
Saint Néophyte de Nicée, martyr – Ménologue impérial – manuscrit du second quart du XIème siècle – W521 (Walters Arts Museum, Baltimore).

*

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Martyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical occurrent :
1. Adam, notre premier père, ayant transgressé ton commandement, * ô Christ, tu l’as chassé du Paradis ; * mais, compatissant, tu fis entrer le bon Larron * te confessant sur la croix et criant : * Souviens-toi de moi, Sauveur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Pour notre faute, tu nous condamnas * à la malédiction de la mort, Seigneur source-de-vie ; * mais, souffrant dans ton corps, Maître sans péché, * tu fis revivre les morts qui s’écrièrent : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Ressuscité d’entre les morts, tu nous sauvas de nos passions, * Seigneur, par ta sainte Résurrection ; * et, Sauveur, tu as détruit toute la puissance de la mort ; * c’est pourquoi nous, les fidèles, te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Par ta sépulture de trois jours tu éveillas, * Dieu, les morts qu’aux Enfers tu vivifias ; * et, dans ta bonté, tu fus la source de l’immortelle vie * pour nous tous, fidèles, qui sans cesse te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. Aux Myrophores tu apparus d’abord, * Sauveur ressuscité d’entre les morts, * leur criant : Réjouissez-vous ! * et par elles, ô Christ, tu révèles ton éveil à tes amis ; * aussi te crions-nous : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
6. Sur la montagne Moïse, étendant les bras, préfigurait la croix et triomphait d’Amalec ; * nous-mêmes, nous la prenons pour combattre les démons * et tous ensemble avec foi te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
7. Fidèles chantons le Père, le Fils, le Saint-Esprit, * un seul Dieu, un seul Seigneur, * car la Trinité, soleil unique au trine éclat, * illumine tous ceux qui lui crient : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
8. Réjouis-toi, divine Porte que franchit, * sans en briser les scellés, * le Créateur lorsqu’il prit chair de toi, * Nuée légère portant le Christ, divine ondée ; * réjouis-toi, Echelle et Trône des cieux ; ** réjouis-toi, Montagne sainte, fertile et n’ayant pas subi d’entaille.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les Célestes soient en liesse ! * Que les terrestres se réjouissent ! * Car le Seigneur a établi son Règne par son bras, * terrassant la mort par la mort, * Lui le Premier-Né d’entre les morts. * Il nous libère du ventre de l’enfer, ** et offre au monde la grande miséricorde.
2. Tropaire du Vénérable Père, ton 8 : Guide de l’orthodoxie, modèle de piété et de pureté * qui illumine le monde entier, toi qui, empli d’esprit divin, es l’ornement des moines, * ô sage Maxime, qui as tout illuminé par tes enseignements, ** lyre spirituelle, intercède auprès du Christ Dieu pour le salut de nos âmes.
3. Tropaire du Martyr, ton 4 : Ton Martyr Néophyte, Seigneur, * pour le combat qu’il a mené, a reçu la couronne d’immortalité de toi, notre Dieu ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par ses prières sauve nos âmes.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion du Vénérable Père, ton 8 : L’ami de la Trinité, Maxime le Grand * qui enseigna clairement la divine foi * pour glorifier le Christ en deux natures, deux volontés, et deux énergies, * vénérons-le comme il se doit, fidèles, par des cantiques en lui disant : ** Réjouis-toi, prédicateur de la foi.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion du dimanche, ton 3 : Tu es ressuscité aujourd’hui du tombeau, ô Miséricordieux, * et Tu nous as écartés des portes de la mort. * Aujourd’hui Adam exulte et Ève se réjouit ; * avec eux prophètes et patriarches ne cessent de chanter ** la force divine de ta puissance.

Prokimen
Du dimanche, ton 3 :
℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).
℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).
[Des Saints, ton 4 :
℟. Pour les saints qui sont sur sa terre, le Seigneur a rendu merveilleuse toutes ses volontés (Psaume 15, 3).]

Epîtres
Du dimanche : I Timothée (§ 280) I, 15–17.
Jésus-Christ est venu dans le monde sauver les pécheurs, entre lesquels je suis le premier
(Epître du XXXIèmeDes Saints : Hébreux (§ 330) XI, 33 – XII, 2..
Puis donc que nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, dégageons-nous de tout le poids qui nous abat, et des pièges qui nous assiègent, et courons par la patience dans cette carrière qui nous est ouverte.]

Alleluia
Du dimanche, ton 3 :
℣. En toi, Seigneur, j’ai mon abris ; sur moi pas de honte à jamais (Psaume 30, 2).
℣. Sois pour moi un Dieu qui me défend, un lieu fort qui me sauve (Psaume 30, 3).
[Des Saints, ton 4 :
℣. Les justes ont crié, et le Seigneur les a exaucés ; et il les a délivrés de toutes leurs peines (Psaume 33, 18).]

Evangiles
Du dimanche du Fils prodique : Luc (§ 93) XVIII, 35-43.
Lorsqu’il était près de Jéricho, un aveugle se trouva assis le long du chemin, demandant l’aumône.
[Des Saints : Luc (§ 64) XII, 8-12.
Or je vous déclare que quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les anges de Dieu.]

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
[Des saints : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).] Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du IIIème dimanche après l’Epiphanie

3ème dimanche après l'Epiphanie - guérison de l'esclave du centurionSaint-Eugène, le dimanche 27 janvier 2019, grand’messe de 11h.

La guérison du lépreux et celle du serviteur du centurion – Domine non sum dignus.

Après le premier miracle, aux noces de Cana, l’évangile de ce jour nous montre la manifestation de la puissance de Dieu à l’œuvre au travers des deux premières guérisons effectuées par le Christ au début de sa vie publique. Ce déploiement de la puissance divine, prolongement logique de la manifestation divine fêtée à l’Epiphanie – est chanté par les textes de la messe, en particulier par l’offertoire, tiré du psaume CXVII :

Déxtera Dómini * fecit virtútem, déxtera Dómini exaltávit me : non móriar, sed vivam, et narrábo ópera Dómini.
La dextre du Seigneur a fait éclater sa puissance, la dextre du Seigneur m’a exalté. Je ne mourrai pas mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur.

La guérison du serviteur du centurion de Capharnaüm constitue aussi le prémice symbolique de la vocation des gentils, d’Orient et d’Occident, au salut, comme l’annonce Notre Seigneur lui-même dès ce passage. L’humble confession de foi du centurion a été reprise dans la liturgie romaine, et nous faisons nôtres ses paroles avant que de communier au Verbe de vie :
Dómine, non sum dignus, ut intres sub tectum meum : sed tantum dic verbo, et sanábitur ánima mea.
Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dit seulement une parole, et mon âme sera guérie.

Tandis qu’il descend de la montagne, les foules vont au devant du Seigneur ; car elles n’ont pu gravir les sommets. Et le premier qui vient à sa rencontre est un lépreux : à cause de sa lèpre il ne pouvait entendre le si long discours prononcé par le Sauveur sur la montagne. Il faut noter qu’il est le premier cas spécial de guérison : le second rang revient au serviteur du centurion, le troisième à la belle-mère de Pierre accablée par la fièvre à Capharnaüm, le quatrième aux possédés du démon qui sont présentés au Seigneur et dont les esprits sont chassés par sa parole lorsqu’il guérit aussi tous les malheureux.
Homélie de saint Jérôme, prêtre, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du IIIème dimanche après l’Epiphanie. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Programme du XXXVème dimanche après la Pentecôte – clôture de la Théophanie – ton 2

Théophanie de Notre SeigneurParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 27 janvier 2019 du calendrier grégorien – 14 janvier 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Ce dimanche est aussi le jour de la clôture de l’Epiphanie. Dans le rit byzantin, la grande fête de la Théophanie est précédée de 4 jours d’avant-fête, du 2 au 5 janvier et suivie de 8 jours d’après-fête, du 7 au 14 janvier, pendant lesquels l’office du jour se combine avec celui de la fête. Le dernier jour est celui de la clôture de la fête, le 14 janvier donc.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de la fête.

Tropaires des Béatitudes : Six tropaires du ton occurrent auxquels on ajoute 4 tropaires de la 9ème ode des deux canons de la fête, le premier canon est de saint Côme le Mélode, évêque de Maïouma (c. 675 † vers 787), le second est de saint Jean Damascène (676 † 749) :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Au plus profond de l’Enfer, * lorsqu’ils virent ta clarté, * ceux qui dormaient dans les ténèbres de la mort, ** ô Christ, se levèrent, ressuscités.
6. Ressuscité du tombeau, * tu vins au-devant des Myrrophores, * et les Disciples reçurent la mission ** de proclamer ta Résurrection.
7. David, viens en esprit auprès des baptisés, * et dis-leur ce chant: * De Dieu en votre foi * approchez-vous, et vous serez illuminés ; * un pauvre a crié – en sa chute c’est Adam -, * le Seigneur l’écoute, il est venu * dans les flots du Jourdain vers l’homme corrompu ** lui apporter le renouveau.
8. Isaïe proclame : Lavez-vous, purifiez-vous, * ôtez votre perversité * de devant la face du Seigneur ;* venez à l’eau vive, ceux qui avez soif ; * car pour les fidèles s’approchant de lui * le Christ fait sourdre l’eau du renouveau * et pour la vie éternelle ** les baptise dans l’Esprit.
9. C’est la faute des mortels * que le Seigneur en ce jour * engloutit dans les ondes. Il est mon Fils bien-aimé : * tel est le témoignage * que le Maître en ce jour reçoit d’en haut. Voici que le Seigneur * est venu lui-même en ce jour * sanctifier la nature des eaux. Aujourd’hui le Seigneur * des mains du Précurseur ** reçoit le Baptême.
10. Ce qu’à Moïse le buisson a révélé, * nous le savons accompli selon le merveilleux dessein; * comme demeura sauve la Vierge portant le Feu, * lorsqu’elle enfanta le lumineux Bienfaiteur, ** ainsi les flots du Jourdain l’accueillant.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : ** Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire de la fête, ton 1 : Dans le Jourdain, lorsque tu fus baptisé, Seigneur, * à l’univers fut révélé l’adoration de la sainte Trinité ; * en ta faveur se fit entendre la voix du Père * te désignant comme son Fils bien-aimé; * et l’Esprit sous forme de colombe * confirma la vérité du témoignage. * Christ notre Dieu qui t’es manifesté, ** illuminateur du monde, gloire à toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du dimanche, ton 2 : Tu es ressuscité du tombeau, tout-puissant Sauveur : * l’enfer, voyant ce prodige, est saisi de stupeur, * & les morts ressuscitent. * A cette vue, la création se réjouit avec toi ; * Adam s’unit à l’allégresse ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion de la fête, ton 4 : En ce jour de l’Epiphanie * l’univers a vu ta gloire * car, Seigneur, tu t’es manifesté * et sur nous resplendit ta lumière ; * c’est pourquoi en pleine connaissance nous te chantons : * Tu es venu et t’es manifesté, * Lumière inaccessible.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
De la fête, ton 4 :
℟. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Le Seigneur est Dieu & il nous est apparu. (Psaume 117, 26-27).

Epître
Du dimanche : Colossiens (§ 258) III, 12-16 (du XXXème dimanche après la Pentecôte).
Que la parole du Christ demeure en vous avec plénitude, et vous comble de sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant de cœur avec édification les louanges du Seigneur.

Alleluia
De la fête, ton 4 :
℣. Apportez au Seigneur, enfants de Dieu ; apportez au Seigneur les petits des béliers : rendez au Seigneur la gloire et l’honneur qui lui sont dus (Psaume 28, 1).
V/ La voix du Seigneur a retenti sur les eaux ; le Dieu de majesté a tonné ; le Seigneur sur une grande abondance d’eaux (Psaume 28, 3).
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).

Evangile
Du dimanche : Luc (§ 91) XVIII, 18-27 (du XXXème dimanche après la Pentecôte).
Ce que Jésus ayant entendu, il lui dit : Il te manque encore une chose : vends tout ce que tu as, et le distribue aux pauvres, et tu aura un trésor dans le ciel ; puis viens, et me suis.

Mégalinaire à la Mère de Dieu pendant l’anaphore
Verset : Magnifie, mon âme, * la Toute-vénérable reine de l’armée des cieux, * la très sainte Vierge Mère de Dieu.
Hirmos : Toute langue hésite à te célébrer comme il convient, * & tout esprit, même élevé, est saisi de vertige à te chanter, Mère de Dieu ; * mais comme tu es bonne, reçois notre foi * car tu sais notre amour inspiré par Dieu : ** tu es la protectrice des chrétiens, nous te magnifions.
[Autre hirmos : O merveille qui dépasse tout esprit, * ton enfantement, Epouse immaculée ; * par toi, Mère bénie, ayant trouvé le salut, * nous t’offrons un chant d’action de grâces mérité ** & comme bienfaitrice t’acclamons.]

Versets de communion
De la fête : La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s’est manifestée (Tite, 2, 11).
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme de la messe solennelle de Requiem pour Louis XVI

LouisXVI

Saint-Eugène, le lundi 21 janvier 2019, Requiem solennel de 19h.

Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France”.
Louis XVI.

  • Entrée du clergé : De profundis parisien – psaume 129 – faux-bourdon attribué à André Campra (1660 † 1744), maître de chapelle de Notre-Dame de Paris et de Louis XV à Versailles
  • Messe de Requiem de Claudio Casciolini (1697 † 1760), chantre de Saint-Laurent in Damaso à Rome
  • Pendant la communion : De profundis – grand motet de Michel-Richard de Lalande (1657 † 1726), maître de la Chapelle des rois Louis XIV & Louis XV (extraits)
  • Sortie : Domine salvum fac Regem – Prière pour le roi, de la Messe “Gaudete in Domino semper” du Sacre de Louis XVI (célébré en la Cathédrale de Reims, le dimanche de la Trinité, 11 juin 1775), par François Giroust (1737 † 1799), son maître de chapelle

L’évènement sur Facebook.

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Quelques photos des années passées :

Programme du IInd dimanche après l’Epiphanie

2nd dimanche après l'Epiphanie - les noces de CanaSaint-Eugène, le dimanche 20 janvier 2019, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Le troisième mystère de l’Epiphanie :
les noces de Cana.

Le troisième Mystère de l’Épiphanie nous montre la consommation des plans de la divine miséricorde sur le monde, en même temps qu’il nous manifeste une troisième fois la gloire de l’Emmanuel.

L’Etoile a conduit l’âme à la foi, l’Eau sanctifiée du Jourdain lui a conféré la pureté, le Festin Nuptial l’unit à son Dieu.

Nous avons chanté l’Époux sortant radieux au-devant de l’Épouse ; nous l’avons entendu l’appeler des sommets du Liban ; maintenant qu’il l’a éclairée et purifiée, il veut l’enivrer du vin de son amour.”

Dom Guéranger.

A la sainte messe :

L'Epiphanie : les noces de Cana

IIndes vêpres du IInd dimanche après l’Epiphanie. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Les Noces de Cana

Programme du XXXIVème dimanche après la Pentecôte – dimanche après la Théophanie – Saint Jean Baptiste – ton 1

Le vénérable & illustre Prophète, Précurseur & Baptiste Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 20 janvier 2019 du calendrier grégorien – 7 janvier 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. Ce dimanche est aussi celui après l’Epiphanie, aussi plusieurs pièces de l’office du jour sont-elles propres à ce dimanche, qui est aussi dans les jours d’après-fête. Le rit byzantin a l’habitude de célébrer après chaque grande fête les protagonistes de celle-ci. C’est ainsi tout naturellement que saint Jean-Baptiste est fêté au lendemain de la Théophanie.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Précurseur. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du Précurseur.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de la fête.

Tropaires des Béatitudes : Quatre tropaires du ton occurrent auxquels on ajoute 4 tropaires de la 3ème ode du canon de la fête & 4 tropaires de la 6ème ode du canon de du Précurseur :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. Toi qui jadis étais stérile et sans enfants, * Eglise du Christ, en ce jour réjouis-toi, * car des fils te sont nés par l’eau et par l’Esprit, * qui désormais proclament dans la foi: * Nul n’est saint comme toi, ô notre Dieu, ** nul n’est juste comme toi, Seigneur.
6. A haute voix le Précurseur crie dans le désert: * Préparez les voies du Christ, * redressez les chemins de notre Dieu * en proclamant dans votre foi: * Nul n’est saint comme toi, ô notre Dieu, ** nul n’est juste comme toi, Seigneur.
7. Celui qui dans la création planta la mort * sous l’apparence d’une bête malfaisante * est assombri par la parousie charnelle * et s’attaque au Maître comme aurore paraissant ** pour écraser la tête maudite du Serpent.
8. Il attire à lui la nature créée par Dieu * mais enfouie dans les entrailles du Tyran; * il la fait renaître en reformant le genre humain, * le Seigneur accomplissant son œuvre puissamment, ** car il est venu pour la sauver.
9. Précurseur, voix du Verbe, tu es venu, * tu t’es levé comme l’étoile du matin ** pour annoncer clairement le Soleil de justice.
10. Les soucis de la terre, tu les ignoras, * c’est l’espérance des cieux qui fut ton seul trésor, ** tu passas ta vie sur la terre comme un Ange, Bienheureux.
11. Le sceau des Prophètes, c’est toi nous le savons, * toi qui fais le joint entre l’Ancien et le Nouveau; ** et nous te disons Baptiste et Précurseur du Christ notre Sauveur.
12. Inexplicable est vraiment ta conception, * nul croyant ne peut saisir ton ineffable enfantement: ** c’est l’objet de notre foi, seule Epouse de Dieu.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Tropaire de la fête, ton 1 : Dans le Jourdain, lorsque tu fus baptisé, Seigneur, * fut manifestée l’adoration due à la Trinité : * car la voix du Père te rendit témoignage * en te désignant comme son Fils bien-aimé ; * et l’Esprit, sous forme de colombe * confirma l’irréfragable vérité de cette parole. * Tu t’es manifesté, Christ-Dieu, ** et tu as illuminé le monde, gloire à toi !
3. Tropaire du Précurseur, ton 2 : La mémoire du Juste s’accompagne d’éloges, * mais à toi, Précurseur, suffit le témoignage du Seigneur; * vraiment tu t’es montré en effet * de tous les Prophètes le plus grand ; * aussi tu fus digne de baptiser dans les eaux * celui qu’ils avaient annoncé ; * ayant lutté sur terre pour le vrai, * tu annonças jusqu’aux Enfers, plein de joie, * le Dieu manifesté dans la chair, * qui enlève le péché du monde ** et nous accorde la grâce du salut.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion du Précurseur, ton 6 : Le Jourdain effrayé par ta venue corporelle * remonta son cours en tremblant; * accomplissant son office spirituel, * Jean, dans sa crainte, se fit tout petit; * l’armée des Anges était saisie de stupeur, * te voyant dans le fleuve baptisé selon la chair; * quant à ceux des ténèbres, ils furent éclairés, * te chantant, Seigneur qui te manifestes et illumines l’univers.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion de la fête, ton 4 : En ce jour de l’Epiphanie * l’univers a vu ta gloire * car, Seigneur, tu t’es manifesté * et sur nous resplendit ta lumière ; * c’est pourquoi en pleine connaissance nous te chantons : * Tu es venu et t’es manifesté, * Lumière inaccessible.

Prokimen
Du dimanche après la Théophanie, ton 1 :
℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
Du Précurseur, ton 7 :
℟. Le juste a sa joie dans le Seigneur, et en lui il se réfugie (Psaume 63, 11).

Epîtres
Du dimanche après la Théophanie : Ephésiens (§ 224) IV, 7-13.
Or la grâce a été donnée à chacun de nous, selon la mesure du don du Christ.
Du Précurseur : Actes (§ 42) XIX, 1-8.
Alors Paul leur dit : Jean a baptisé du baptême de la pénitence, en disant au peuple, qu’ils devaient croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus.

Alleluia
Du dimanche après la Théophanie, ton 5 :
℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).
Du Précurseur :
℣. Le juste fleurira comme un palmier, il grandira comme un cèdre du Liban (Psaume 91, 13).

Evangiles
Du dimanche après la Théophanie : Matthieu (§ 8) IV, 12-17.
Ce peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière s’est levée sur ceux qui étaient assis dans la région de l’ombre de la mort.
Du Précurseur : Jean (§ 3) I, 29-34.
Et Jean rendit alors ce témoignage, en disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et demeurer sur lui.

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.
Du Précurseur : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme de la fête de la sainte Famille

La sainte Famille - gravure de Schelte Adams Bolswert, d'après RubensSaint-Eugène, le dimanche 13 janvier 2019, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

D’abord fête de dévotion locale, la fête de la sainte Famille fut fixée par le Pape Benoît XV au dimanche de l’Octave de l’Epiphanie, dimanche où on lisait déjà depuis des temps immémoriaux l’évangile du recouvrement au Temple (Luc. 2, 42-52). Depuis 1955 seulement, la fête a préséance sur l’octave de l’Epiphanie lorsqu’elle tombe un 13 janvier, et elle supprime de ce fait la lecture de l’évangile du Baptême du Christ.

Quand vint le temps fixé par ses décrets pour l’accomplissement de la grande œuvre du relèvement de l’humanité, que les siècles depuis longtemps attendaient, le Dieu de miséricorde en disposa l’ordre et l’économie de telle sorte que les débuts de cette œuvre offrissent au monde l’auguste spectacle d’une famille divinement constituée, en laquelle tous les hommes pussent contempler l’exemplaire le plus parfait de la société domestique, ainsi que de toute vertu et sainteté. Telle fut en effet cette famille de Nazareth, où, (avant de répandre sur toutes les nations la splendeur de sa pleine lumière), le Soleil de justice, c’est-à-dire le Christ, Dieu, notre Sauveur, demeura caché avec la Vierge sa Mère et Joseph, l’homme très saint qui remplissait à l’égard de Jésus la charge paternelle. Quant aux mutuelles preuves d’amour, à la sainteté des mœurs, à l’exercice de la piété dans la société familiale et dans les rapports habituels de ceux qui vivent sous un même toit, on ne peut sans nul doute trouver à célébrer aucune vertu qui n’ait brillé en cette sainte famille destinée à en devenir le modèle pour les autres. Et la providence l’a ainsi établi selon son dessein plein de bonté, pour que tous les chrétiens quelle que soit leur condition ou leur patrie puissent facilement, s’ils tournent vers elle leur attention, avoir et l’exemple de a vertu, et une invitation à la pratiquer.
Des lettres de Léon XIII, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres de la fête de la sainte Famille. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : prose parisienne de l’Epiphanie : Ad Iesum accurite – Ier ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton “moderne”
  • Chant final, du temps de Noël et de l’Epiphanie : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles

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Programme du XXXIIIème dimanche après la Pentecôte – dimanche après Noël – saints Joseph, David & Jacques – ton 8

Saint Joseph époux de la Vierge, saint roi David et saint Jacques frère du SeigneurParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 13 janvier 2019 du calendrier grégorien – 31 décembre 2018 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VIII de l’Octoèque. Ce dimanche est aussi celui après Noël & le rit byzantin y commémore saint Joseph, l’époux de la Vierge, le saint roi David et saint Jacques, frère du Seigneur, premier évêque de Jérusalem (de fait cousin germain du Christ), trois saints que la liturgie byzantine qualifie de “Pères divin” (ou “Pères de Dieu” – θεοπάτορες – Богоотцы).

Traditionnellement, c’est l’un des jours où la divine liturgie de saint Jacques, frère du Seigneur, peut être employée à la place de celle de saint Jean Chrysostome. Cette liturgie très antique représente les anciens usages de l’Eglise de Jérusalem.

Ce jour – 31 décembre – est aussi celui de la clôture de l’après-fête de Noël.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères divins. Et maintenant.
Kondakion : des Pères divins.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de sexte.
Kondakion : de la fête.

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du ton dominical occurrent, auxquels on ajoute 4 tropaires de la 9ème ode du 1er canon de Noël & 4 tropaires de la 6ème ode du canon des Pères divins :
1. Souviens-toi de nous, Christ Sauveur du monde, * comme sur la croix tu t’es souvenu du bon Larron, * & rends-nous dignes, seul Seigneur compatissant, ** d’avoir tous notre part en ton royaume, dans les cieux.
2. Adam, écoute, avec Eve, réjouis-toi, * car celui qui jadis vous dépouilla tous les deux * & dont la ruse nous rendit captifs ** est anéanti par la Croix du Christ.
3. Sur l’arbre de la croix, Sauveur, tu acceptas d’être cloué * pour sauver Adam de la malédiction méritée sous l’arbre défendu * et lui rendre la ressemblance à ton image, Dieu de bonté, ** ainsi que le bonheur d’habiter le Paradis.
4. En ce jour le Christ est ressuscité du tombeau, * à tout fidèle accordant l’incorruptible vie ; * aux Myrrophores il donne l’annonce de la joie ** après ses Souffrances & sa divine Résurrection.
5. Je vois un mystère étonnant, qui dépasse l’entendement * une grotte est devenue le ciel ; * la Vierge est devenue le trône des Chérubins ; * une crèche est devenue le lieu où repose * Celui que rien ne peut contenir, le Christ-Dieu. ** Chantons-le et magnifions-le.
6. Voyant le cours inusité * d’un astre extraordinaire et nouveau * qui venait de briller et répandait dans le ciel une lumière éclatante, * les mages conclurent que le Christ Roi était né sur terre à Bethléem ** pour notre salut.
7. Lorsque les mages dirent : * « Où se trouve le jeune Roi nouveau-né * dont nous avons vu l’étoile, * car nous sommes venus L’adorer ? », * Hérode, l’ennemi de Dieu, * devint fou et se troubla, ** s’agitant pour faire périr le Christ !
8. Hérode se fit préciser le temps de l’apparition de l’étoile * sous la conduite de laquelle les mages vinrent à Bethléem * adorer le Christ avec leurs présents. * Mais reconduits par elle dans leur patrie, * ils laissèrent ce cruel infanticide, ** s’étant joués de lui.
9. Par son étrange enfantement * de la jeune Servante de Dieu * parmi nous, les étrangers, * le Verbe du Père, le Dieu éternel * est descendu loger ; * et toi, bienheureux Joseph, tu le prends * et dans la joie tu fais avec lui * cette étrange descente en Egypte pour obéir ** aux ordres de Dieu.
10. Auprès du Dieu qui se fit enfant dans la chair, * Joseph, tu te tenais * comme un Ange, et le servais; * directement auprès de lui, * c’est clair, tu fus illuminé * de ses rayons immatériels * et te montras, Bienheureux, * tout à fait resplendissant ** dans ton âme et ton cœur.
11. Par le contact avec ton Dieu * entièrement sanctifié * en ton âme et ton corps, * tu partis vers les demeures immatérielles * et maintenant tu sanctifies * ceux qui célèbrent ta mémoire, Joseph, * toi le Juste plein de renommée * et le bienheureux époux ** de la sainte Mère de Dieu.
12. Sur terre tu as vu, * illustre Joseph, * comme enfant nouvelet * né de la Vierge immaculée * celui qui dépasse toute perfection * et qui naît du Père avant les siècles; * et tu entendis les Anges le chanter * à l’intérieur de la grotte, * lorsqu’il reposait ** dans la crèche.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 8 : Tu es descendu des hauteurs, ô Plein de bonté ! * Tu as accepté l’ensevelissement de trois jours, * afin de nous délivrer de nos passions, ** ô notre Vie et notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi !
2. Tropaire de la fête, ton 4 : Ta Nativité, ô Christ, notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de Justice, * et à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut ; ** Seigneur, gloire à toi !
3. Tropaire des Pères divins, ton 2 : Annonce, Joseph, la bonne nouvelle à David, * à l’ancêtre de Dieu les merveilles dont tu fus le témoin : * sous tes yeux une Vierge a enfanté, * avec les Mages tu t’es prosterné, * avec les Pâtres tu as rendu gloire au Seigneur * et par l’Ange tu fus averti. ** Prie le Christ notre Dieu de sauver nos âmes.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion des Pères divins, ton 3 : Le saint roi David est comblé d’allégresse en ce jour * et Jacques offre sa louange avec Joseph ; * ayant reçu couronne dans la parenté avec le Christ, * ils se réjouissent et chantent * celui qui sur terre est né de merveilleuse façon ** et s’écrient : Sauve dans ton amour ceux qui célèbrent ton Nom.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la fête, ton 3 : La Vierge en ce jour met au monde l’Eternel, * et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Pasteurs chantent sa gloire. * Les Mages avec l’étoile s’avancent. * Car tu es né pour nous * enfant nouveau-né ** le Dieu d’avant les siècles.

Prokimen
De la fête, ton 8 :
℟. Toute la terre se prosterne devant toi et chante pour toi, qu’elle chante port ton Nom, ô Dieu très-haut ! (Psaume 65, 4)
℣. Acclamez le Seigneur, tous les habitants de la terre, chantez à la gloire de son Nom, rendez-lui honneur et louange (Psaume 65, 1-2).
Des Pères divins, ton 4 :
℟. Dieu est admirable dans ses saints, lui le Dieu d’Israël (Psaume 67, 36).

Epître
Du dimanche après Noël : Galates (§ 200) I, 11-19.
Ainsi trois ans s’étant écoulés, je retournai à Jérusalem pour visiter Pierre ; et je demeurai quinze jours avec lui ; et je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, frère du Seigneur.

Alleluia
De la fête, ton 1 :
℣. Les cieux racontent la gloire de Dieu, l’oeuvre de ses mains, le firmament l’annonce. (Psaume 18, 2)
℣. Le jour au jour en porte le récit, et la nuit à la nuit en donne connaissance. (Psaume 18, 3).
Des Pères divins, ton 4 :
℣. Souviens-toi, Seigneur, de David, et de toute sa douceur (Psaume 131, 1).

Evangile
Du dimanche après Noël : Matthieu (§ 4) II, 13-23.
Joseph s’étant levé, prit l’enfant et sa mère durant la nuit, et se retira en Egypte.

Mégalinaire à la Mère de Dieu, durant l’anaphore :
De la fête, ton 1 : Magnifie, mon âme, celle qui est plus vénérable et plus glorieuse que les armées d’en-haut, la Vierge Très-Pure, Mère de Dieu.
Je vois un mystère étonnant, qui dépasse l’entendement * une grotte est devenue le ciel ; * la Vierge est devenue le trône des Chérubins ; * une crèche est devenue le lieu où repose * Celui que rien ne peut contenir, le Christ-Dieu. ** Chantons-le et magnifions-le.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des Pères divins : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Vigiles de Noël

Nativite de Notre Seigneur & Sauveur Jésus-ChristParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 6 janvier 2019 du calendrier grégorien – 24 décembre 2018 du calendrier julien, “vigile de toute la nuit” à 18h30.

L’Eglise catholique russe suit le calendrier julien et non le calendrier grégorien. Le décalage entre les deux calendriers étant actuellement de 13 jours, Noël (25 décembre julien) tombe le 7 janvier grégorien. Le 6 janvier (/24 décembre), l’office solennel des vigiles de Noël ouvre la célébration de la fête de la Nativité.

Cet office de vigile, qui durait jadis toute la nuit (et dure environ deux heures et demi de nos jours), ne comporte pas d’eucharistie. Il s’agit d’une veillée liturgique qui prépare les fidèles à la célébration de la divine liturgie le lendemain (le 7 janvier donc, à 12h).

Cet office comprend deux parties essentielles : l’office des grandes complies suivi de celui des matines de Noël.

L’office des Grandes Complies est célébré dans la pénombre. La plupart des psaumes & prières ne sont pas chantés mais récités. L’austérité de cette première partie de la Vigile de Noël évoque la longue attente “des peuples assis dans les ténèbres et à l’ombre de la mort”. Le rideau & les portes royales du sanctuaire demeurent fermés, sauf à trois moments clefs de cet office : au chant de la prophétie d’Isaïe (“Dieu est avec nous”), du tropaire (“Ta Nativité, ô Christ, notre Dieu”) & du kondakion (“La Vierge aujourd’hui met au monde l’Eternel”), moments essentiels qui symbolisent l’illumination à venir du “Soleil de justice”.

Par contraste, l’office des Matines de Noël est beaucoup plus joyeux & festif, les parties chantées y sont beaucoup plus développées.

A l’issue des vigiles, un repas paroissial traditionnel réuni les paroissiens & amis de la paroisse autour de spécialités russes.

Aux grandes complies

Tropaire apolytikion, ton 4
Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !

Kondakion (de saint Romanos le Mélode), ton 3
La Vierge en ce jour met au monde l’Eternel, * et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Pasteurs chantent sa gloire. * Les Mages avec l’étoile s’avancent. * Car tu es né pour nous * enfant nouveau-né ** le Dieu d’avant les siècles.

Litie
1er stichère idiomèle, ton 1 (de saint Jean Damascène, † 780) : Que le ciel et la terre se réjouissent prophétiquement en ce jour, anges et hommes fêtons spirituellement la solennité, car Dieu est apparu dans la chair à tous ceux qui étaient assis dans les ténèbres et l’ombre, en naissant de la Vierge ; la grotte et la crèche l’accueillirent. Les pasteurs proclament la merveille ; d’Orient, les mages apportent les dons à Bethléem. Quant à nous, de nos lèvres indignes nous Lui apportons la louange angélique: gloire à Dieu dans les hauteurs et paix sur la terre : l’attente des peuples est arrivée, venant nous sauver de l’asservissement de l’ennemi.
Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
Despotikon, ton 6 (de saint Germain de Constantinople, † 740) : Tous les anges chantent en chœur dans le ciel et les hommes se réjouissent en ce jour : toute la création exulte à cause de notre Sauveur et Seigneur qui est né à Bethléem : car toute illusion des idoles a cessé et le Christ règne dans les siècles.

Apostiches idiomèles
1er apostiche idiomèle, ton 2 (de saint Germain de Constantinople, † 740) : Une grande et admirable merveille s’accomplit en ce jour : la Vierge enfante et son sein ne subit aucune corruption : le Verbe s’incarne et ne se sépare pas du Père. Les anges et les pasteurs rendent gloire, et nous, avec eux, nous nous écrions : Gloire à Dieu dans les hauteurs et paix sur terre.
Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
Despotikon, ton 4 (de saint Anatolius de Constantinople, † 458) : Tu as habité une grotte, Christ Dieu, et une crèche T’a reçu ; les pasteurs et les mages T’ont adoré. C’est alors que s’accomplissait l’oracle prophé- tique et les puissances angéliques frappées d’étonnement chantaient et criaient : “Gloire à Ta condescendance, seul Ami des hommes”.

Tropaire apolytikion, ton 4
* a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !

Aux matines

Canon des matines de Noël, de saint Côme de Maïouma

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Programme de la fête de l’Epiphanie

Le baptême du Christ par Navarrete El MudoSaint-Eugène, le dimanche 6 janvier 2019, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

> Catéchisme sur la fête de l’Epiphanie.

“Nous vénérons ce jour saint, orné de trois miracles : aujourd’hui l’étoile conduit les Mages à la crèche; aujourd’hui l’eau est transformée en vin au cours des noces ; aujourd’hui dans le Jourdain le Christ veut être baptisé, afin de nous sauver, alléluia.”
Antienne de Magnificat des secondes vêpres de l’Epiphanie.

A la sainte messe :

IIndes vêpres de l’Epiphanie. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : prose parisienne de l’Epiphanie : Ad Iesum accurite – Ier ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton “moderne”
  • Chant final, du temps de Noël et de l’Epiphanie : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles

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