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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

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Programme du VIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 28 juillet 2019, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Vous les reconnaitrez à leurs fruits

Le Seigneur nous recommande d’évaluer aux fruits des œuvres les paroles de flatterie et les apparences de douceur et de n’apprécier personne tel qu’il se dépeint en paroles, mais bien tel qu’il se présente par ses actes ; car la rage du loup se couvre chez plus d’un de la peau du mouton. Les épines ne produisent pas de raisins, ni les chardons des figues, et les arbres mauvais ne donnent pas de bons fruits : le Seigneur nous enseigne par là que la réalité des bonnes œuvres ne consiste pas en de telles apparences, et qu’il faut donc reconnaître chacun à ses fruits. Car ce n’est pas uniquement le zèle en paroles qui obtiendra le Royaume des Cieux et ce n’est pas celui qui dit : “Seigneur, Seigneur” qui en recueillera l’héritage.
Homélie de saint Hilaire, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du VIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Ave verum, VIème ton – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362)
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : Adoremus in æternum du VIème ton

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Programme du VIème dimanche après la Pentecôte – dimanche des saints Pères des six premiers Conciles œcuméniques – saint Vladimir – ton 5

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 28 juillet 2019 du calendrier grégorien, 15 juillet 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton V de l’Octoèque. Ce dimanche étant celui qui tombe entre le 13 juillet & le 19 juillet, il y est fait mémoire des saints Pères des six premiers conciles œcuméniques :
1. Nicée I (325),
2. Constantinople I (381),
3. Ephèse (431),
4. Chalcédoine (451),
5. Constantinople II (553),
6. Constantinople III (680-681).

Outre la fête de ce jour (fixée de fait au dimanche le plus proche du 16 juillet), le rit byzantin connait aussi d’autres fêtes liturgiques célébrant des conciles :

  • le dimanche après l’Ascension, il est fait mémoire des saints pères du premier concile de Nicée, ce qui correspond plus ou moins à l’ouverture de ce concile, qui s’est tenu du 20 mai au 25 août 325,
  • le dimanche le plus proche du 11 octobre, il est fait mémoire des saints pères du second concile de Nicée, septième œcuménique, (dont les conclusions anti-iconoclastes sont également célébrées le Ier dimanche de Carême, fête de l’Orthodoxie).

Ces deux célébrations sont attestées au IXème siècle dans le typicon de la Grande Eglise.

Cependant, la célébration de ce dimanche est la plus ancienne des trois fêtes des pères des conciles et remonte au 16 juillet 518. Au départ, elle n’est que la célébration de la fête du concile de Chalcédoine. En effet, après la mort de l’empereur monophysite Anastase et l’avènement de l’empereur orthodoxe Justin Ier, le peuple de Constantinople profita de la première apparition du nouveau souverain dans la Grande Eglise pour réclamer la destitution du patriarche Sévère d’Antioche & le rétablissement des actes du concile de Chalcédoine. Le patriarche Jean II de Constantinople proclama publiquement les décisions du concile de Chalcédoine le 15 juillet 518, et, à la demande du peuple, institua une fête solennelle le lendemain, 16 juillet 518, en l’honneur des pères du concile de Chalcédoine, auxquels on associa les saints pères des trois premiers conciles de Nicée, Constantinople & Ephèse. Plus tard, on y ajouta les 5ème et 6ème conciles œcuméniques, mais Nicée II eut sa célébration à part.

Pour mémoire, rappelons ici brièvement les sujets abordés par chacun des 6 premiers conciles œcuméniques :

1. Le premier concile de Nicée (325) condamne les erreurs d’Arius pour lequel le Christ est un demiurge, une créature intermédiaire entre Dieu et les hommes. Le concile rappelle l’incarnation de Dieu qui se fait homme en Jésus-Christ, qui est fils de Dieu. Les pères rédigent un premier symbole de foi. Diverses questions de discipline ecclésiastiques sont aussi abordées, dont celle de la fixation de la date de Pâques.
2. Le premier concile de Constantinople (381) condamne les erreurs de Macédonius & des Pneumatomaques qui niaient la divinité de l’Esprit-Saint. Les pères complètent le symbole de foi du premier concile, symbole qui sera dit dès lors de “Nicée-Constantinople”. Il rappelle aussi la prééminence de l’évêque de Rome, celui de Constantinople étant second dans la hiérarchie d’honneur dans l’Eglise.
3. Le concile d’Ephèse (431) condamne les erreurs de Nestorius qui ne voyait dans le Christ aucune union de la nature divine avec la nature humaine, (pour lui, les deux natures étant séparées, Marie est simplement mère du Christ et ne peut donc être appelée Mère de Dieu). Le concile confirme l’appellation, ancienne & traditionnelle de “Mère de Dieu”.
4. Le concile de Chalcédoine (451) condamne les erreurs d’Eutychès & des monophysites pour qui la nature humaine du Christ a été écrasée par la nature divine et a été absorbée par la divinité. Le concile rappelle que le Christ est parfaitement & pleinement Dieu et parfaitement & pleinement homme : il est une seule personne en laquelle sont unies deux natures, unies entre elles “sans confusion ni changement, sans division ni séparation”.
5. Le second concile de Constantinople (553) condamne une seconde fois le nestorianisme, plus spécialement les écrits de Théodore de Mopsueste, de Théodoret de Cyr et d’Ibas d’Edesse (théologie dite des “trois chapitres”).
6. Le troisième concile de Constantinople (680-681) condamne le monothélisme, autrement dit la maladroite doctrine née du patriarche Serge Ier de Constantinople qui tentait de réconcilier les monophysites avec l’Eglise en prétendant qu’il y avait bien deux natures dans le Christ mais que seule la volonté divine s’y exprimait. Le concile rappelle que la volonté humaine fait partie de la nature humaine et que le Christ n’en a donc pas été privé.

*

Saint Vladimir le GrandCette année, le dimanche des Pères des six premiers conciles œcuméniques coïncide également avec la fête du saint Egal-aux-Apôtres, le grand-prince Vladimir, nommé Basile au saint Baptême († 1015).

Saint Vladimir fut grand prince de Kiev et de Novgorod, d’une dynastie varègue (=viking) venue de Suède avec Riourik. Il naquit le 11 juin 980 et mourut le 15 juillet 1015. Il est le petit fils de sainte Olga, première princesse de Kiev a avoir reçu le saint baptême, mais son père Sviatoslav le Brave était resté païen.

À la mort de Sviatoslav, son fils laropolk, qui était plus favorable aux Chrétiens, devint prince de Kiev, alors que le frère cadet, Vladimir, s’installait à Novgorod. Chassé de là par laropolk, il alla se réfugier en Scandinavie, d’où il revint peu après avec un fort contingent de Varègues. Il expulsa son frère, qui mourut au cours du combat, et s’installa à Kiev (980). Les instructions de sa grand-mère, sainte Olga, et de sa mère, Malousa, n’avaient pu décider Vladimir à renoncer à l’idolâtrie et animé d’un zèle ardent pour les dieux des Vikings, dès son intronisation, il fit édifier sur les hauteurs de la cité un temple dédié au dieu du tonnerre, Péroun, où l’on faisait même des sacrifices humains. Et, conséquence de cette impiété, le prince menait une vie excessivement débauchée, qui le rendit tristement célèbre. Au retour d’une campagne victorieuse contre les Jatvagues (983), il décida de rendre grâces aux dieux par un sacrifice humain. Le sort tomba sur un marchand varègue, Théodore, et son fils Jean, qui étaient chrétiens et qui devinrent ainsi les protomartyrs du sol russe (fêtés le 12 juillet). Cet ignoble sacrifice fit cependant une forte impression sur l’âme de Vladimir. Il se mit alors à méditer sur la religion et à nourrir des doutes à propos de l’idolâtrie. Le prince décida d’envoyer des ambassadeurs dans différents pays, afin de rendre compte de la manière dont on y vivait la religion. Quand les émissaires envoyés dans la capitale byzantine assistèrent à la Divine Liturgie et aux diverses cérémonies qui avaient lieu à Sainte-Sophie, leur impression fut si forte qu’ils en restèrent stupéfaits et rapportèrent ensuite à leur souverain :

Nous ne savions plus si nous étions au ciel ou sur la terre. Car il n’y a pas sur terre un tel spectacle, ni une telle beauté, et nous sommes incapables de l’exprimer. Nous savons seulement que c’est là que Dieu demeure avec les hommes, et que leur culte dépasse celui de tous les pays. Cette beauté nous ne pouvons l’oublier, et nous savons qu’il nous sera désormais impossible de vivre en Russie d’une manière différente !

Convaincu que cette gloire manifestée dans la Liturgie ne pouvait être que le resplendissement de la Vérité, Vladimir se décida donc à devenir chrétien.

Entre-temps, l’empereur de Byzance, Basile II, affaibli par la guerre contre le tsar des Bulgares, Samuel, et menacé d’être expulsé de Constantinople par la révolte de Bardas Phocas (987), fit appel au grand-prince de Kiev. Vladimir proposa de lui envoyer six mille Varègues, mais demanda en échange la main de sa soeur, Anne Porphyrogénète, en promettant de se convertir au Christianisme avec tout son peuple. Grâce à l’intervention des Varègues la révolte de Bardas fut réprimée, mais l’empereur tarda à tenir sa promesse et à envoyer à Kiev sa soeur qui répugnait à s’unir à un barbare païen. Vladimir marcha alors vers la Crimée et s’empara de la ville de Cherson, menaçant de poursuivre vers Constantinople si l’empereur ne tenait pas sa promesse. Basile envoya sans retard sa soeur, accompagnée de l’évêque saint Michel et de prêtres qui avaient été assignés pour la mission en Russie. Le grand-prince fut baptisé, sous le nom de Basile, le jour de la Théophanie avec les officiers de sa suite, puis on célébra les noces. En cadeau Vladimir rendit la ville de Cherson aux Byzantins, puis il repartit pour Kiev, avec la princesse et les clercs qui avaient emporté de Cherson un fragment des reliques de Saint Clément de Rome.

Aussitôt arrivé dans sa capitale, le prince libéra de leurs obligations ses épouses païennes, déclarant qu’il ne pouvait désormais avoir qu’une seule épouse, et il commença à purifier la ville de tout culte idolâtre. Avec le même zèle qu’il avait auparavant pour le culte des faux dieux, il fit renverser leurs idoles et ordonna d’attacher la statue de Péroun à la queue de chevaux, qui lui firent dévaler la colline et allèrent la précipiter dans le Dniepr aux yeux de tout le peuple. Saint Michel évêque commença alors à prêcher la parole de Dieu, aidé par Vladimir en personne. Le jour de la Pentecôte, une multitude d’habitants de Kiev fut baptisée dans le fleuve : jeunes et vieux entrèrent ensemble dans le bain de la nouvelle Naissance, les uns plongés dans l’eau jusqu’au cou, d’autres jusqu’à la taille, les enfants groupés au bord et les nourrissons dans les bras de leurs mères. L’évêque célébra le baptême et demanda au prince Vladimir de servir de parrain à tout son peuple.

Les reliques de saint Vladimir à OdessaAdoptant la douceur des moeurs évangéliques, Vladimir supprima la peine de mort et mena dès lors une vie agréable à Dieu, qui le fit surnommer par son peuple : le “Soleil radieux”. Il fit édifier des églises à la place des temples païens, et en particulier une splendide église, dédiée à la Dormition de la Mère de Dieu, fut érigée à l’endroit même du martyre de Saint Théodore et de son fils, à laquelle le prince affecta un dixième de ses revenus. Des missionnaires furent envoyés dans les autres principautés, afin d’y proclamer la Bonne Nouvelle en langue slave. La ville de Kiev devint ainsi le siège d’un évêché métropolitain, dépendant du Patriarcat de Constantinople, ayant juridiction sur cet immense territoire.

Saint Vladimir le Grand rendit son âme à Dieu le 15 juillet 1015. Ses précieuses reliques, conservées à Kiev, furent cachées pendant l’invasion mongole, et on ne les retrouva dans les ruines de l’église qu’en 1631. Son crâne est conservé dans l’église principale du Monastère des Grottes de Kiev, sa mâchoire dans la Cathédrale de la Dormition à Moscou, et d’autres fragments dans divers sanctuaires de Russie.

*

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de Vladimir Egal-aux-Apôtres. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : de l’Egal-aux-Apôtres.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : des Pères.

A la divine liturgie

Tropaires des Béatitudes : 5 tropaires du dimanche, ton 5, 4 tropaires de la 3ème ode du canon des Pères & 4 tropaires de la 6ème ode du canon de l’Egal-aux-Apôtres :
1. Le bon Larron sur la croix * eut foi en ta divinité, ô Christ ; * il te confessa d’un cœur sincère en s’écriant : ** De moi, Seigneur, en ton royaume souviens-toi.
2. Sur le bois de la croix * pour nous les hommes tu fis fleurir la vie * et se flétrir la malédiction de l’arbre défendu : ** Sauveur & Créateur, nous te chantons d’un même chœur.
3. Par ta mort, ô Christ, * tu as brisé la force de la mort, * ressuscitant tous les morts depuis Adam, ** qui te chantent comme vrai Dieu & Sauveur du genre humain.
4. Venues à ton sépulchre, Sauveur, * les saintes Femmes te cherchaient * pour embaumer la Source de vie, ** mais un Ange leur apparut pour leur dire : Il est ressuscité, le Seigneur !
5. Que toute la terre soit dans la joie * et qu’exulte avec les Anges le ciel ** en mémoire des Pontifes du Christ.
6. En la prairie de la sainte définition * de la foi orthodoxe cueillons et savourons ** les beaux fruits que nos saints Pères ont fait pousser.
7. Pontifes, assiégeant la citadelle de l’erreur * avec les moyens de la foi, ** vous avez fait crouler les bastions de l’hérésie.
8. Avec les sept conciles sacrés des saints pères, * tu as orné d’honneur l’Eglise, ô Christ, * éloignant d’elle les ténèbres de la déception ** par la lumière de ces sept phares.
9. Par la puissance de Dieu, * Satan, le destructeur des âmes, et ses faux sacrifices ont été foulés aux pieds ; * car c’est pour nous que le Christ a montré au fidèle prince Vladimir ** à être le modèle de celui qui ne cesse d’écraser le mal et et de le soumettre sous nos pieds.
10. Dans l’ancien temps le Seigneur sauva Israël de l’esclavage par la main de Moïse, * et maintenant de même il nous a tous sauvés de la fausseté de l’idolâtrie ** par la main de Vladimir, le prince fidèle.
11. Nous faisons tous appel à toi, en criant : * Réjouis-toi, ô très honoré et tout-béni ! * Car nous t’avons comme notre intercesseur auprès de Dieu, ô Vladimir. ** Ne méprise pas tes serviteurs, mais garde-nous toujours.
12. O toute pure et Vierge toujours chantée, * grâce à toi, nous avons trouvé le salut : * notre Dieu, que les anges dans le ciel désirent voir, ** est maintenant devenu un enfant visible par ton sein.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Le Verbe coéternel au Père et à l’Esprit, * né de la Vierge pour notre salut, * chantons-le, fidèles, et adorons-le, * car il a daigné dans sa chair monter sur la Croix * et supporter la mort, * afin de ressusciter les morts ** par sa glorieuse Résurrection.
2. Tropaire des Pères, ton 8 : Sois glorifié par-dessus tout, Christ notre Dieu, * toi qui as établi nos Pères pour illuminer la terre ; * et par eux, vers la vraie foi, tu nous as tous guidés. ** Très miséricordieux, gloire à Toi.
3. Tropaire de l’Egal-aux-Apôtres, ton 4 : Tu ressemblas à ce marchand qui recherchait la perle de grand prix, * illustre souverain Vladimir, * toi qui siégeais sur le trône élevé de Kiev, * la métropole gardée de Dieu ; * ayant envoyé des prospecteurs à l’impériale cité * pour t’informer sur la vraie foi, * tu as trouvé le Christ, cette perle sans prix, * qui tel un autre Paul te choisit * et secoua dans les fonts baptismaux la cécité de ton âme et de tes yeux ; * prie pour que la terre russe soit sauvée ** et pour que soient accordées au peuple orthodoxe la paix et la grande miséricorde.
4. Kondakion des Pères, ton 8 : La prédication des Apôtres et la doctrine des pères * ont donné à l’Église l’unité de la foi ; *portant la tunique de la vérité, * tissée par la théologie qui vient d’en-haut, ** elle confirme et glorifie le grand mystère de la piété.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion de l’Egal-aux-Apôtres, ton 8 : Tu ressemblas au grand apôtre Paul * en ta vieillesse, illustre Vladimir, * toi qui, rejetant le culte des idoles comme puériles imaginations, * en adulte revêtis le royal ornement du baptême divin ; * maintenant que tu exultes en présence du Christ Sauveur, * prie pour que la terre russe soit sauvée ** et pour que soient accordées au peuple orthodoxe la paix et la grande miséricorde.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion du dimanche, ton 5 : Tu es descendu aux enfers, ô mon Sauveur, * tu as brisé leurs portes, comme Tout-Puissant, * avec toi tu as ressuscité les morts, comme Créateur ; * et tu as brisé l’aiguillon de la mort * et Adam a été délivré de la malédiction, ô Ami des hommes. * Aussi te clamons-nous : ** Sauve-nous, Seigneur.

Prokimen
Des saints Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel, 3, 26).
V/ Car Tu es juste en tout ce qui tu as fait pour nous (Daniel 3).
De l’Egal-aux-Apôtres, ton 3 :
℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).

Epîtres
Du dimanche : Romains (§ 110) XII, 6-14.
Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez-les, et ne faites point d’imprécation
Des Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.
Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont prêché la parole de Dieu ; et considérant quelle a été la fin de leur vie, imitez leur foi.
De l’Egal-aux-Apôtres : Galates (§ 200) I, 11-19.
Mais lorsqu’il a plu à Dieu, qui m’a choisi particulièrement dès le ventre de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler son Fils, afin que je le prêchasse parmi les nations, je l’ai fait aussitôt.

Alleluia
Des Pères, ton 1 :
℣. Le Seigneur, le Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant (Psaume 49, 1).
℣. Assemblez devant lui tous ses saints, qui font alliance avec lui pour lui offrir des sacrifices (Psaume 49, 5)
De l’Egal-aux-Apôtres, ton 6 :
℣. j’ai élevé celui que j’ai choisi du milieu de mon peuple. J’ai trouvé David, mon serviteur, et je l’ai oint de mon huile sainte (Psaume 88, 20-21).

Evangiles
Du dimanche : Matthieu (§ 29) IX, 1-8.
Car lequel est le plus aisé, ou de dire, Vos péchés vous sont remis ; ou de dire, Levez-vous, et marchez ?
Des Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.
J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde.
De l’Egal-aux-Apôtres : Jean (§ 35) X, 1-9.
Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé : il entrera, il sortira, et il trouvera des pâturages.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De l’Egal-aux-Apôtres : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du VIème dimanche après la Pentecôte

Victor Matorin, La Multiplication des painsSaint-Eugène, le dimanche 16 juillet 2019, grand’messe de 11h, première messe solennelle de M. l’Abbé Edouard Barbey. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La Multiplication des pains

Outre la très belle épître baptismale de saint Paul aux Romains, la liturgie de ce jour nous fait lire le récit de la multiplication des pains dans Marc au chapitre VIII.

C’est après que cette femme qui figurait l’Église, eut été guérie d’un flux de sang ; c’est après que les Apôtres eurent été choisis pour prêcher l’Évangile du royaume de Dieu, que Jésus-Christ distribua l’aliment de la grâce céleste. Et remarquez à qui il le dispense : ce n’est point à ceux qui demeurent oisifs, à ceux qui restent dans la ville, c’est-à-dire à ceux qui s’attardent dans la synagogue ou se complaisent dans les honneurs du siècle ; mais c’est à ceux qui, pour chercher le Christ, pénètrent jusqu’au désert. Ceux qui surmontent toute répugnance, ceux-là sont accueillis par le Christ, c’est avec eux que le Verbe de Dieu s’entretient, non des affaires de ce monde, mais du royaume de Dieu. Et si parmi eux il en est qui soient affligés de quelque infirmité corporelle, il leur accorde d’abord le bienfait de la guérison.
Homélie de saint Ambroise, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du VIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Christum Regem adoremus – Invitatoire des matines de la Fête-Dieu avec des versets du Psaume 33 sur une ancienne psalmodie
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Salve Regina – solennel, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : Psaume 150 – Laudate Dominum in sanctis ejus – plain-chant patriarchin

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Programme du Vème dimanche après la Pentecôte – Notre-Dame de Kazan – ton 4

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 21 juillet 2019 du calendrier grégorien – 8 juillet 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton IV de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour l’apparition de l’icône de la très-sainte Mère de Dieu en la ville de Kazan, l’an 1579.

L’icône miraculeuse de la Vierge de Kazan est sans doute l’icône mariale la plus vénérée de Russie et est devenue au fil des siècles comme le porte-étendard spirituel de la nation russe. Sur cette icône, la Très-Sainte Mère de Dieu est représentée avec son divin enfant sur son côté gauche. C’est la seule icône, parmi les icônes miraculeuses, sur laquelle il n’y a qu’une seule main : La main du Christ qui bénit ; les autres mains ne sont pas visibles, elles sont sous les vêtements. L’Enfant Jésus est représenté debout face à celui qui regarde l’icône, à l’opposé des diverses autres positions qu’il a sur les autres types d’icône où il est représenté dans les bras de sa Mère.

Cette icône passe pour être arrivée de Constantinople à Kazan au XIIIème siècle mais avait disparu au XVIème siècle. La ville de Kazan, tombée sous le joug tatare musulman, en fut libérée le 1er octobre 1552 en la fête de la Protection de la Mère de Dieu (Pokrov) par le tsar Ivan le Terrible. En remerciement de cette victoire, le tsar fit construire de 1555 à 1560 la cathédrale de la Protection de la Mère de Dieu sur la Place Rouge de Moscou (plus connue aujourd’hui sous le nom de Saint-Basile-le-Bienheureux, du nom du saint enterré dans l’une de ses chapelles). A Kazan libérée, le tsar fit édifier également une cathédrale et de nombreuses églises. La ville eut un archevêque en 1555, mais les musulmans de la ville menèrent une lutte acharnée contre l’Orthodoxie qui y refleurissait. En 1579, Kazan fut dévastée par un incendie. Les musulmans en profitèrent pour répandre l’idée qu’il s’agissait là d’un jugement de Dieu contre les chrétiens. Une petite fille de neuf ans, Matrona, eut alors une apparition de la Mère de Dieu lui indiquant un endroit dans la ville où il fallait creuser pour trouver son icône sous les décombres de l’incendie. Les parents de Matrona puis les autorités religieuses & civiles de la ville crurent à une fable et il fallut deux apparitions de Notre-Dame pour que des fouilles furent enfin décidées par la mère de la fillette, aidée de voisins & amis. Creusant avec une pioche à l’emplacement indiqué par Notre Dame, Matrona elle-même retrouva le 8 juillet 1579 une icône enveloppée dans un paquet recouvert d’un linge mauve foncé. La nouvelle s’en propagea dans toute la ville et des foules entières se précipitèrent sur le lieu de la découverte. L’icône était là, par terre et tous se prosternaient devant elle. Le futur patriarche de Moscou, saint Hermogène, alors simple prêtre à Kazan, témoigne de l’émotion alors ressentie : “Malgré mon coeur dur comme une pierre, j’ai éclaté en larmes et je me suis jeté au pied de l’icône”. Enfin arrivèrent les autorités de la ville et l’archevêque de Kazan Jérémie avec le clergé. “L’archevêque et le voyvode priaient en pleurant, demandant à la très sainte Mère de Dieu de leur pardonner leur manque de foi”. On fit la translation de l’icône dans la cathédrale de Kazan. Au cours de celle-ci, un aveugle, du nom de Joseph, s’arrêtant devant l’icône, stoppa la procession. En pleurant, il pria la Mère de Dieu et recouvra instantanément la vue. Lorsque l’icône fut rentrée dans la cathédrale de l’Annonciation, “les uns poussaient les autres, certains marchaient sur la tête des autres afin de toucher l’icône miraculeuse”. A nouveau un autre aveugle, Nikita, recouvra la vue instantanément. Le tsar Ivan le Terrible ordonna alors la construction d’une église et d’un monastère sur l’emplacement de la découverte. Matrona et sa mère furent parmi les premières moniales de ce monastère et du reste Matrona en devint plus tard l’higoumène.

La découverte miraculeuse de l’icône fut un signe fort qui raffermit la foi russe, et elle entraîna la construction de nombreuses églises dans tout le pays. L’icône fut par la suite invoquée à de multiples reprises dans les moments de périls au cours de l’histoire russe, et l’une de ces occasions constitue du reste l’objet de la fête de ce jour : en effet, le 22 octobre 1612, l’armée russe, commandée par Dimitri Pojarski et composée de boyards et de milices populaires, précédée par une copie de l’icône de la Vierge de Kazan, rentre dans Moscou et en chasse les Polonais. Le départ des étrangers met fin au “temps des Troubles”, consécutif à la mort du tsar Boris Godounov. Il ne reste plus aux Russes qu’à rétablir un pouvoir digne de ce nom. Les états généraux se réunissent et, prenant la précaution d’exclure du trône tout étranger, ils élisent le prince Michel Romanov (sa descendance règnera sur le pays jusqu’à la révolution de février 1917). Le 25 octobre 1612, une divine liturgie est célébrée sur la Place Rouge et, en ce jour historique, se rencontrent deux des plus grandes icônes russes : celle de la Vierge-de-Vladimir symbolisant les siècles passés de la dynastie des Riourik et celle de la Vierge-de-Kazan symbolisant le renouveau avec l’avènement de la dynastie des Romanov. La copie de l’icône de Kazan, qui avait galvanisé les miliciens conduit par Pojarski, sera déposée dans une nouvelle cathédrale spécialement construite à Moscou en 1636, la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan donnant sur la Place Rouge. Cette cathédrale – qui avait été rasée par les communistes – est désormais reconstruite à l’identique.

L’icône originale de Notre-Dame de Kazan est hélas pour l’instant perdue : elle fut en effet volée dans le monastère de Kazan le 29 juin 1904, et depuis jamais retrouvée. Cette perte en pleine guerre russo-japonaise fut interprétée par beaucoup comme le signe annonciateur des malheurs qu’allait vivre la Russie pendant le XXème siècle. Une association de fidèles de Notre-Dame de Fátima pensait avoir retrouvé l’original qu’elle acheta à un antiquaire en 1970, afin de l’installer dans la chapelle byzantine Domus Pacis des sanctuaires de Fátima, mais une expertise montra qu’il s’agissait d’une copie des environs de l’an 1730. Rappelons le cœur du message de la Vierge lorsqu’elle apparut à Fátima au Portugal le 13 Juillet 1917: “Dieu est sur le point de punir le monde à cause de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions de l’Eglise et du Saint Père. Pour empêcher cela, je viendrai demander les communions réparatrices et la Consécration de la Russie à Mon Coeur Immaculé. A la fin, mon Coeur Immaculé triomphera. Le Saint Père me consacrera la Russie qui se convertira, et une période de paix sera accordée au monde.”

Le Pape Jean Paul II, en pèlerinage à Fátima en 1991, décida de transférer cette icône de Notre-Dame de Kazan dans ses appartements au Vatican et lui voua une vénération toute particulière. Il l’a présentée au président Vladimir Poutine en visite officielle au Vatican le 5 novembre 2003. Embrassant l’icône, le Pape avait affirmé en russe qu’il “priait tous les jours pour la Russie” ; son interlocuteur avait alors également vénéré la sainte icône.

En signe de réconciliation, le Pape a offert cette icône au patriarcat de Moscou et l’icône fut reçue le 28 août 2004 lors d’une cérémonie solennelle organisée en la cathédrale de l’Assomption du Kremlin de Moscou pour la fête de la Dormition de la Vierge. Le 21 juillet 2005, alors que la ville de Kazan célébrait son millénaire et que c’était le jour de célébration liturgique de l’invention de l’icône, devant une foule de 10 000 pèlerins, l’icône offerte par le Pape fut placée par le patriarche Alexis II dans la cathédrale de l’Annonciation au Kremlin de Kazan.

Outre les copies de Moscou et de Kazan, la copie de Saint-Pétersbourg est elle aussi fameuse : deux fois plus grande en taille par rapport à l’icône originale et réalisée vraisemblablement à la fin du XVIIème siècle, elle était en tête de l’armée russe au champ de bataille de Poltava le 27 juin 1709. En 1710, Pierre le Grand l’emmène sur les berges de la Neva, pour sa nouvelle capitale impériale. Elle sera le joyau de la grande cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg bâtie sous Paul Ier le long de la perspective Nevski en 1811 par l’architecte Voronikhine. Cette cathédrale réalisée pour abriter l’icône est inspirée de la basilique Saint-Pierre de Rome.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la Mère de Dieu. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la Mère de Dieu. Kondakion : de la Mère de Dieu.

Tropaires des Béatitudes : six tropaires du dimanche ton VI, & quatre tropaire de la 3ème ode du canon de la Mère de Dieu :
1. A cause de l’arbre défendu * Adam fut exilé du Paradis, mais par l’arbre de la croix le Larron y entra ; * car l’un, goûtant de son fruit, méprisa le commandement du Créateur, * l’autre, partageant ta crucifixion, confessa ta divinité : ** Souviens-toi de moi dans ton royaume.
2. Seigneur exalté sur la Croix, * tu as brisé la puissance de la mort, * effaçant la cédule écrite contre nous ; * accorde-nous la repentance du Larron * et donne à tes fidèles serviteurs, ô Christ notre Dieu, * de te crier comme lui : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
3. D’un coup de lance, sur la croix * tu as déchiré la cédule écrite contre nous ; * et, compté parmi les morts, tu as enchaîné le prince de l’Enfer, * délivrant tous les hommes des liens de la mort * par ta Résurrection, dont la lumière a brillé sur nous ; * Seigneur ami des hommes, nous te crions : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
4. Crucifié & ressuscité du tombeau, * Dieu tout-puissant, le troisième jour, * avec toi, seul Immortel, tu ressuscitas le premier homme, Adam ; * donne-moi, Seigneur, de prendre aussi la voie du repentir * afin que, de tout mon cœur * & dans l’ardeur de ma foi, je te crie : ** Souviens-toi de moi, Sauveur, en ton royaume.
5. Pour nous l’Impassible devient homme de douleur * et sur la croix se laisse clouer, * afin de nous ressusciter avec lui ; * aussi nous glorifions avec la Croix * les Souffrances & la sainte Résurrection * par lesquelles nous fûmes rénovés, * obtenant le salut en criant : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
6. Ressuscité d’entre les morts * et dépouillant l’empire de la Mort, * il apparut aux Myrrophores, leur annonçant la joie ; * et nous fidèles, prions-le * d’épargner à nos âmes la corruption, * lui répétant sans cesse la parole du bon Larron : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleine de fierté, aux apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !”
2. Tropaire de la Mère de Dieu (de l’icône de Kazan), ton 4 : Toi qui nous protèges de tout cœur, * Mère du Seigneur tout-puissant, * intercède auprès de ton Fils, * le Christ notre Dieu, en faveur de nous tous * et fais que nous trouvions le salut, * nous qui accourons sous ta puissante protection. * Dame souveraine, protège-nous tous, * nous qui, dans le malheur, l’affliction, la maladie, * et sous le poids de tant de péchés, * avec tendresse te prions devant ton icône immaculée, * avec larmes, le cœur contrit, * faisant reposer notre irréversible espérance sur toi : * accorde-nous la délivrance de tout mal, * tout ce qui nous est utile, et sauve-nous, Vierge Mère de Dieu, ** car tu es pour tes serviteurs la divine protection.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du dimanche, ton 4 : Mon Sauveur & mon libérateur * a ressuscité tous les mortels, * les arrachant par sa force divine aux chaînes du tombeau ; * il a brisé les portes de l’Enfer ** et en maître souverain il est ressuscité le troisième jour.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la Mère de Dieu (de l’icône de Kazan), ton 8 : Accourons, fidèles, vers ce havre de sérénité, * la protection de la Vierge, son aide empressée, * le prompts salut qu’elle nous offre avec ardeur. * Hâtons-nous vers la prière, empressons-nous vers le repentir, * car la très-sainte Mère de Dieu * fait jaillir sur nous sa miséricorde qui ne tarit pas, * avec prévenance elle vient à notre secours, * elle délivre de grands malheurs et d’immenses calamités ** ses serviteurs qui bien lui plaisent et cultivent la crainte de Dieu.

Prokimen
Du dimanche, ton 4 :
℟. Que tes œuvres sont grandes, Seigneur ! Toutes, avec sagesse tu les fis (Psaume 103, 24).
℣. Bénis le Seigneur, mon âme ! Seigneur, mon Dieu, tu es si grand ! (Psaume 103, 1).
De la Mère de Dieu, ton 3 :
℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).

Epîtres
Du dimanche : Romains (§ 103) X, 1-10.
Parce que si vous confessez de bouche que Jésus est le Seigneur, et si vous croyez de cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, vous serez sauvé.
De la Mère de Dieu : Philippiens (§ 240) II, 5-11.
Mais il s’est anéanti lui-même en prenant la forme et la nature de serviteur, en se rendant semblable aux hommes, et étant reconnu pour homme par tout ce qui a paru de lui au dehors.

Alleluia
Du dimanche, ton 4 :
℣. Va, chevauche pour la cause de la vérité, de la piété & de la justice (Psaume 44, 5).
℣. Tu aimes la justice, tu hais l’impiété (Psaume 44, 8).
De la Mère de Dieu, ton 8 :
℣. Ecoute, ma fille, regarde & tends l’oreille, oublie ton peuple & la maison de ton père (Psaume 44, 11).

Evangile
Du dimanche : Matthieu (§ 28) VIII, 28 à IX, 1.
Deux possédés qui étaient si furieux que personne n’osait passer par ce chemin-là, sortirent des sépulcres, et vinrent au-devant de lui ; ils se mirent en même temps à crier, et à lui dire : Jésus, fils de Dieu ! qu’y a-t-il entre vous et nous ?
De la Mère de Dieu : Luc (§ 54) X, 38-42; XI, 27-28.
Jésus lui dit : Mais plutôt heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la pratiquent !

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De la Mère de Dieu : J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Programme du Vème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 14 juillet 2019, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h, première messe solennelle de M. l’Abbé Johann Ribette. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Le pardon des injures

La justice des Pharisiens consistait à ne pas tuer ; la justice de ceux qui doivent entrer dans le royaume des cieux est de ne point se fâcher sans raison. C’est donc peu de chose que de ne pas tuer ; et celui qui aura violé ce commandement sera appelé très petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui l’aura observé, en ne se rendant point coupable d’homicide, ne sera pas pour cela réputé grand devant Dieu et digne du royaume des cieux, quoiqu’il soit déjà monté d’un degré ; il se perfectionnera s’il ne se met pas non plus en colère sans sujet ; et s’il se perfectionne, il sera beaucoup plus éloigné de l’homicide. C’est pourquoi le législateur qui nous défend de nous mettre en colère, ne détruit nullement la loi, nous interdisant de tuer ; mais il la complète plutôt, afin que nous gardions l’innocence, et extérieurement, en ne tuant point, et au fond de notre cœur, en ne nous mettant pas en colère.
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du Vème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Christum regem adoremus – Invitatoire des matines de la Fête-Dieu – Psaume 33 sur une ancienne psalmodie, du IVème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Salve Regina – solennel, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum in sanctis ejus – Psaume CL – plain-chant patriarchin

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