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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XIIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 30 août 2020, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La guérison des 10 lépreux.

On peut donc, sans absurdité, penser que les lépreux représentent ceux qui, sans avoir la science de la vraie foi, professent en conséquence les doctrines variées de l’erreur. Loin de cacher leur ignorance, ils la produisent au grand jour comme la science suprême et dans des discours pleins de jactance, ils en font étalage. Or, il n’est si fausse doctrine qui ne soit mêlée de quelque vérité. Dans une seule et même discussion ou récit d’un homme, les vérités s’entremêlent sans ordre aux erreurs comme si elles apparaissaient dans la coloration d’un seul corps. Ainsi en va-t-il de la lèpre, elle altère et flétrit les corps humains, mêlant aux teintes vraies des fausses couleurs.”
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du XIIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O salutaris du VIème ton de l’Abbé du Gué, maître de chapelle de Saint-Germain-L’Auxerrois (1768 -1780) puis de Notre-Dame de Paris (1780 – 1790)
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : Adoremus in æternum du VIème ton

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Programme du XIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 23 août 2020, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Le dimanche du bon Samaritain.

Mais voici qu’un docteur de la loi se leva pour le mettre à l’épreuve, en disant : “Maître, que dois-je faire pour posséder la vie éternelle ?” Il me semble que ce docteur de la loi qui voulait mettre le Seigneur à l’épreuve en le questionnant au sujet de la vie éternelle, a pris occasion pour ce faire des paroles mêmes du Seigneur : “Réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux.” Mais par sa question même il proclama combien est vraie cette parole du Seigneur louant son Père “d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout petits.”
Homélie de saint Bède le Vénérable, prêtre, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

  • Introït – Deus in adjutorium meum intende (ton viii.) – Psaume LIX, 2-4
  • Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Epître : II Corinthiens III, 4-9 : Si le ministère de la lettre gravée sur des pierres, qui était un ministère de mort, a été accompagné d’une telle gloire, que les enfants d’Israël ne pouvaient regarder le visage de Moïse, à cause de la gloire dont il éclatait, laquelle devait néanmoins finir ; combien le ministère de l’Esprit doit-il être plus glorieux !
  • Graduel – Benedicam Dominum in omni tempore (ton vii.) – Psaume XXXIII, 2-3
  • Alleluia – Domine Deus salutis meæ (ton iii.) – Psaume LXXXVII, 2
  • Evangile : Luc X, 23-37 : Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu à l’endroit où était cet homme, et l’ayant vu, en fut touché de compassion.
  • Credo I
  • Offertoire – Precatus est Moyses (ton viii.) – Exode 32, 11-14
  • Après la Consécration : O salutaris – Michel Imbert, maître de musique de l’Eglise de Sens (Méthode de serpent de 1780)
  • Pendant la communion : O sacrum convivium – plain-chant grégorien
  • Communion – De fructu operum tuorum (ton vi.) – Psaume CIII, 13-15
  • Prière pour la France, sur le VIème ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Sub tuum præsidium
  • Procession de sortie : O vous qui sur terre n’aspirez qu’au ciel – cantique de l’Abbé Hyppolyte Boutin (1849 † 1901) – musique de Joseph Samson (1888 † 1957), maître de chapelle de la cathédrale de Dijon – texte traditionnel
  • Réponses polyphoniques aux récitatifs liturgiques de la sainte messe

IIndes vêpres du XIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Sicut Myrrha, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)

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Pange lingua – plain-chant hollandais du XVIIIème siècle

Plain-chant hollandais : Pange lingua - Messis copiosa 1762

Ce plain-chant hollandais dans le goût des plains-chants musicaux des XVIIème et XVIIIème siècle est tiré d’un ouvrage très intéressant anonyme de 1761 (réédité en 1762) – Messis copiosa, de fait dû au travail éditorial de Jean Baptiste Scheepen, curé à Amsterdam. Il est difficile de discerner dans cet ouvrage la part entièrement composée par ce prêtre et celle reprenant des tons plus anciens, répandus dans la sphère germanique rhénane. La plupart des airs sont assez simples, aux tournures parfois franchement populaires (c’est le cas de ce Pange lingua) et permettaient une diffusion facile des textes de la liturgie catholique sur des terres de mission difficiles depuis longtemps gagnés par le protestantisme.

L’édition a manifestement omis le bémol sur le seul Si du chant (dans l’avant-dernière mesure), qui sera facilement rétabli.

Livret PDF imprimable de ce plain-chant hollandais.

Pange lingua gloriósi
Córporis mystérium,
Sanguinísque pretiosi,
Quem in mundi prétium
Fructum ventris generosi
Rex effúdit géntium.
Chante, chante ma langue, un mystère terrible,
Mystère aux sens inaccessible,
Du corps rempli de gloire, & du sang précieux,
Que, pour prix infini de l’univers coupable,
Versa le monarque adorable.
Fruit d’un très chaste sein d’une fille des cieux,
Nobis datus, nobis natus
Ex intácta Vírgine,
Et in mundo conversátus,
Sparso verbi sémine,
Sui moras incolátus
Miro clausit órdine.
Ce roi se donne à nous ; le Verbe né du Père,
Nait pour nous d’une Vierge mère :
Et parmi les mortels, mortel passe ses jours :
Il sème dans les cœurs sa parole féconde ;
Et près de partir de ce monde,
Par un ordre admirable il achève son cours.
In suprémæ nocte cœnæ,
Recúmbens cum frátribus,
Observáta lege plene
Cibis in legálibus,
Cibum turbæ duodénæ
Se dat suis mánibus.
Assis avec les siens, la nuit qui fut suivie
De la triste fin de sa vie,
Il accomplit la loi dans ce dernier festin,
En mangeant de l’agneau la Pâque désirée,
A ceux de la troupe sacrée,
Se donne, en pain vivant, Lui-même de sa main.
Verbum caro, panem verum
Verbo carnem éfficit :
Fitque sanguis Christi merum,
Et si sensus déficit,
Ad firmándum cor sincérum
Sola fides súfficit.
Du Verbe, rendu chair, la parole ineffable
Rend le pain sa chair véritable,
Et le vin se transforme au sang de notre roi ;
Et quoique tous les sens combattent ce mystère,
Pour affermir un cœur sincère
Il suffit de l’armer d’une invincible foi.
Tantum ergo Sacraméntum
Venerémur cérnui :
Et antíquum documéntum
Novo cedat rítui :
Præstet fides suppleméntum
Sénsuum deféctui.
Adorons avec crainte au pied de cette table,
Un sacrement si vénérable ;
Et que l’ancienne loi cède aux nouveaux présents,
Que la vérité même en efface les ombres ;
Et que nos yeux étant sombres,
Notre foi nous éclaire au défaut de nos sens.
Genitóri, Genitóque
Laus et jubilátio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedíctio :
Procedénti ab utróque
Compar sit laudátio.

Amen.
Au Dieu Père éternel, au Fils, égal au Père,
Louange en ce jour salutaire,
Gloire, chant d’allégresse, honneur, force, grandeur :
Qu’ils soient bénis sans cesse, & qu’on bénisse encore
L’Esprit Saint que le ciel adore,
Dieu procédant des deux, souffle brûlant de leur cœur.
Ainsi soit-il.

Programme du XIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 16 août 2020, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

“Ephphetha” – dimanche de la guérison du sourd-muet.

Quand Dieu, Créateur de toutes choses, a voulu guérir un sourd-muet, il lui mit les doigts dans les oreilles et il prit de la salive et lui toucha la langue. Pourquoi ? Que signifient les doigts du Rédempteur, sinon les dons du Saint-Esprit ? C’est pour cela que, ailleurs, après avoir chassé un démon, il dit : “Si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le Royaume de Dieu est donc venu jusqu’à vous.” Un autre évangéliste exprime cette même parole ainsi : “Si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le Royaume de Dieu est donc venu jusqu’à vous.” En mettant ces deux textes ensemble, on voit que l’Esprit est appelé doigt de Dieu. Donc, mettre les doigts dans les oreilles, c’est ouvrir à l’obéissance l’esprit du sourd par les dons du Saint-Esprit.”
Homélie de saint Grégoire, pape, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la messe :

IIndes vêpres du XIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Ave verum, VIème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : Adoremus in æternum Sanctissimum Sacramentum, VIème ton

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Programme de la fête de l’Assomption de la B. V. Marie

L'Assomption de la Vierge par Guillaume CourtoisLe samedi 15 août 2020, grand’messe de 11h. Secondes vêpres de l’Assomption & procession du vœu de Louis XIII, suivies du salut du Très-Saint Sacrement à 17h (attention l’horaire habituel des vêpres est avancé en raison de la procession du Vœu).

> Catéchisme sur la fête de l’Assomption

La fête de l’Assomption de la Vierge est sans doute la plus ancienne des fêtes mariales et est universellement célébrée par les Eglises d’Orient & d’Occident. Il est probable que son institution fut faite au début du Vème siècle à Jérusalem (la fête est attestée dans le lectionnaire de 415-417) et de là se soit diffusée partout ailleurs. Dans l’Empire d’Orient, un net décret de l’empereur Maurice (582 † 602) en imposa la célébration. Rome reçut la célébration de la fête sous le pontificat du pape Théodore (642 † 649), qui était d’origine constantinopolitaine (aussi retrouvait-on, avant les réformes de 1951, le même évangile à Rome qu’à Byzance pour la messe de la fête). Vers l’an 700, le Pape d’origine syrienne saint Serge Ier ordonne 4 grandes processions en l’honneur de Marie, aux 4 grandes fêtes mariales de l’Annonciation, de l’Assomption, de la Nativité & de la Purification de la Sainte Vierge. Il convient de citer ici l’oraison composée par saint Serge Ier par laquelle débutait cette procession de l’Assomption, en raison de sa remarquable formulation :

Veneranda nobis, Domine, hujus est diei festivitas, in qua sancta Dei Genetrix mortem subiit temporalem, nec tamen mortis nexibus deprimi potuit, quæ Filium tuum, Dominum nostrum, de se genuit incarnatum.
Vénérable est pour nous, Seigneur, la fête qui commémore ce jour en lequel la sainte Mère de Dieu subit la mort temporelle, mais néanmoins ne put être retenue par les liens de la mort, elle qui avait engendré de sa substance votre Fils, notre Seigneur incarné.

La magnifique procession romaine qui précédait la messe de l’Assomption disparut hélas du rit romain lors de l’exil à Avignon, du moins dans l’usage de la Curie, duquel est issu le Missel romain actuel. Cependant, la France en conserve un lointain souvenir avec la procession dite du vœu de Louis XIII. En effet, par lettres patentes du 10 février 1638, le pieux roi déclarait consacrer à Marie sa personne, son état, sa couronne, ses sujets et demandait l’instauration à cet effet d’une procession solennelle après les secondes vêpres de l’Assomption. On y chante d’ordinaire les litanies de la Sainte Vierge et le psaume 19 sur le ton royal. Plusieurs indices rendent probable que le fameux ton psalmique néo-gallican appelé “ton royal” (qu’on a longtemps cru être de la composition du roi Louis XIII mais que l’on trouve déjà dans des manuels de procession de la Ligue sous le règne d’Henri III) ait été employé à Notre-Dame de Paris dès la première procession de 1638. Il figure depuis parmi les pièces les plus fameuses & les plus traditionnelles du répertoire de la cathédrale.

A la messe :

IIndes vêpres de la fête de l’Assomption.

  • Procession du vœu de Louis XIII selon le propre de Paris :
    • Litanies de la Sainte Vierge
    • A la station à l’autel de la Sainte Vierge, chant du Sub tuum præsidium
    • Retour au chœur au chant de l’Exaudiat – Psaume 19, sur le ton royal, faux-bourdon traditionnel à Paris depuis le XVIIème siècle
  • Au salut du Très-Saint Sacrement :
    • Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
    • A la Bienheureuse Vierge Marie : Exaltata est, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
    • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es pastor ovium du Ier ton
    • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du Vème ton “Moderne”
    • Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)

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Iconographie, avec les 9 leçons des nocturnes du bréviaire traditionnel de cette fête, sur notre page Facebook

Programme du Xème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 9 août 2020, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Le pharisien & le publicain.

Le Seigneur est le Très-Haut et il regarde l’humilité. Mais les hommes hautains, – et le pharisien était l’un d’eux –, il ne les connaît que de loin. Leurs actes hautains, Dieu les connaît de loin, mais il ne méconnaît pas leur faute. Écoute encore l’humilité du publicain. Non content de se tenir à distance, il ne levait même pas les yeux vers le ciel. Afin d’être regardé, lui ne regardait pas. Il n’osait pas relever les yeux. Sa conscience l’opprimait, l’espérance le soulevait. Écoute encore : “Il se frappait la poitrine.” De lui-même, il exige un châtiment. Aussi le Seigneur épargne-t-il celui qui confesse sa faute. “Il se frappait la poitrine en disant : Mon Dieu, sois indulgent au pécheur que je suis.” Le voilà, celui qui prie ! Pourquoi t’étonner ? La faute qu’il reconnaît, Dieu, lui, ne veut plus la connaître.
Homélie de saint Augustin, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du Xème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : ave verum, VIème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : Adoremus in æternum Sanctissimum Sacramentum, VIème ton

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Invitatoire de l’office de la Transfiguration – Pierre le Vénérable

Invitatoire de la Transfiguration

Invitatoire de la Transfiguration

Invitatoire de la Transfiguration

Invitatoire de la Transfiguration

℟. Christum Regem regum hódie transfigurátum : * Veníte adorémus. Le Christ Roi des rois est transfiguré aujourd’hui : Venez, adorons-le.
℣. Veníte, exultémus Dómino, jubilémus Deo, salutári nostro. Præoccupémus fáciem ejus in confessióne, et in psalmis jubilémus ei. Venez, exultons pour le Seigneur, jubilons pour Dieu, notre salut. Hâtons-nous de nous présenter devant sa face dans la louange, et jubilons pour lui par des psaumes.
℟. Christum Regem regum hódie transfigurátum : * Veníte adorémus. Le Christ Roi des rois est transfiguré aujourd’hui : Venez, adorons-le.
℣. Quóniam Deus magnus Dóminus, et Rex magnus super omnes deos : quóniam non repéllet Dóminus plebem suam : quia in manu ejus sunt omnes fines terræ, et altitúdines móntium ipse cónspicit. Parce que le Seigneur est le Dieu grand, et le grand Roi par dessus tous les dieux ; parce que le Seigneur ne repousse pas son peuple : car dans sa main sont toutes les extrémités de la terre, et les cimes des monts sont sous ses yeux.
* Veníte adorémus. Venez, adorons-le.
℣. Quóniam ípsius est mare, et ipse fecit illud, et áridam fundavérunt manus ejus : veníte adóremus et procidámus ante Deum, plorémus coram Dómino, qui fecit nos, quia ipse est Dóminus Deus noster ; nos autem pópulus ejus et oves páscuæ ejus. Parce que la mer est à lui, et c’est lui qui l’a faite, et ses mains ont formé la terre ferme ; venez, adorons et prosternons-nous devant Dieu, pleurons devant le Seigneur qui nous a fait, car c’est lui le Seigneur notre Dieu, nous sommes son peuple et les brebis de son pâturage.
℟. Christum Regem regum hódie transfigurátum : * veníte adorémus. Le Christ Roi des rois est transfiguré aujourd’hui : Venez, adorons-le.
℣. Hódie, si vocem ejus audiéritis, nolíte obduráre corda vestra, sicut in exacerbatióne secúndum diem tentatiónis in desérto, ubi tentavérunt me patres vestri, probavérunt et vidérunt ópera mea. Aujourd’hui, si vous écoutez sa voix, ne fermez point votre cœur, comme au jour de la contestation dans le désert, où vos pères m’ont tenté, ils m’ont éprouvé bien qu’ils eussent vu mes œuvres.
* Veníte adorémus. Venez, adorons-le.
℣. Quadragínta annis próximus fui generatióni huic, et dixi : Semper hi errant corde ; ipsi vero non cognovérunt vias meas : quibus jurávi in ira mea, si introíbunt in réquiem meam. Quarante ans je fus proche de cette génération, et j’ai dit : « Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont pas connu mes voies. Aussi ai-je juré dans ma colère : « Ils n’entreront point dans mon repos ».
℟. Christum Regem regum hódie transfigurátum : * veníte adorémus. Le Christ Roi des rois est transfiguré aujourd’hui : Venez, adorons-le.
℣. Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto. Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, et in sæcula sæculórum. Amen. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
* Veníte adorémus. Venez, adorons-le.
℟. Christum Regem regum hódie transfigurátum : * veníte adorémus. Le Christ Roi des rois est transfiguré aujourd’hui : Venez, adorons-le.

Pour avoir plus d’informations sur l’office de la Transfiguration composé par Pierre le Vénérable.

Programme de la fête de la Transfiguration

Transfiguration du Seigneur par Girolamo Genga, c. 1511Saint-Eugène, le jeudi 6 août 2020, grand’messe de 19h.

Le Seigneur avait beaucoup parlé de périls à ses disciples, beaucoup aussi de sa passion et de sa mort : il leur avait souvent prédit qu’on les ferait mourir eux-mêmes, et leur avait enjoint bien des choses austères et difficiles. Or ces maux étaient pour la vie présente, et pour un temps déjà tout proche ; tandis qu’au contraire, ce qu’il leur annonçait d’heureux, à savoir, qu’en perdant leur vie ils sauveraient leurs âmes ; que lui-même viendrait en la gloire de son Père leur décerner des récompenses : tout cela n’était qu’en espérance et en expectative. Voulant donc affermir leur certitude au moyen de la vue, et leur montrer ce qu’est la gloire avec laquelle il doit revenir, il leur découvre et leur manifeste cette gloire, autant qu’ils sont capables de la contempler en ce monde, de manière à les empêcher, tous, et surtout Pierre, de s’attrister trop de leur mort et de celle de leur Maître.
Homélie de saint Jean Chrysostome, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de la Transfiguration, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

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