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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : pose de voix, vocalise, découverte du chant grégorien

Programme de la fête de la Dédicace de saint Michel Archange, patron secondaire de la France

Francesco Cozza (1605 † 1682) - saint Michel combattant le diable - circa 1650, musée de la Ville de RomeSaint-Eugène, le mardi 29 septembre 2020, grand’messe en rit romain traditionnel de 19h.

Saint-Michel archange est le chef des armées angéliques ; son nom signifie Qui est comme Dieu ?. Il est cité à quatre reprises dans l’Écriture :

  1. Daniel 10, 13 & 21 : Gabriel déclare à Daniel, lorsque celui-ci demande à Dieu de permettre la Juifs de retourner à Jérusalem : “Le prince du royaume des Perses m’a résisté vingt et un jours ; mais Michel, le premier d’entre les premiers princes, est venu à mon secours (…) Mais je t’annoncerai présentement ce qui est marqué dans l’écriture de la vérité ; et nul ne m’assiste dans toutes ces choses, sinon Michel, qui est ton prince.
  2. Daniel 12, 1 : l’ange parlant de la fin du monde et l’Antéchrist déclare : “EN ce temps-là Michel, le grand prince, s’élèvera, lui qui est le protecteur des enfants de votre peuple ; et il viendra un temps tel qu’on n’en aura jamais vu un semblable, depuis que les peuples ont été établis jusqu’alors. En ce temps-là tous ceux de votre peuple qui seront trouvés écrits dans le livre, seront sauvés.”
  3. Epître de saint Jude 9 : “Cependant l’archange Michel dans la contestation qu’il eut avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa le condamner avec exécration ; mais il se contenta de dire : Que le Seigneur te réprime”. Saint Jude fait ici allusion à une ancienne tradition orale juive d’un différend entre Michel et Satan sur le corps de Moïse (Origène en parle dans son De Principiis III.2.2).
  4. Apocalypse 12, 7-9 : saint Jean évoque le grand combat eschatologique de Michel contre le diable : “Il y eut un grand combat dans le ciel : Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon avec ses anges combattait contre lui. Mais ceux-ci furent les plus faibles ; et depuis ce temps-là ils ne parurent plus dans le ciel. Et ce grand dragon, cet ancien serpent qui est appelé le Diable et Satan, qui séduit tout le monde, fut précipité ; il fut précipité en terre, et ses anges avec lui.”

Suite à ces scripturaires passages, la tradition chrétienne attribue quatre offices à saint Michel : celui de lutter contre Satan, celui d’arracher les âmes des fidèles à la puissance de l’Ennemi, en particulier à l’heure de la mort, celui d’être le champion de l’Eglise militante, et en particulier des chevaliers chrétiens, enfin celui de conduire les âmes au jugement dernier (cf. l’offertoire de la messe des morts).

Dans le rit romain, la fête du 29 septembre est à l’origine la fête de la dédicace au Vème siècle d’une basilique située sur la via Salaria à 6 miles au Nord de Rome, dédiée à saint Michel & à tous les Anges, basilique qui disparut au cours du Xème siècle. Le Sacramentaire léonin place cette fête au 30 septembre sous le titre de Natale basilicae Angeli via Salaria et possède pas moins de cinq formulaires de messe pour ce jour, dont trois mentionnent explicitement saint Michel (les deux autres fêtant plus généralement tous les Anges). Le Sacramentaire gélasien donne la date du 29 septembre et appelle la fête S. Michaelis Archangeli tandis que le Sacramentaire grégorien l’appelle à la même date Dedicatio Basilionis S. Angeli Michaelis. Bien que conservant dans le missel romain l’antique titre de Dédicace de saint Michel Archange, la fête ne possède plus aucun caractère, ni au niveau des textes ni des rubriques, de fête de dédicace.

Les hymnes de l’office romain de ce jour ont été composée par saint Rhaban Maur de Fulda (c. 780 † 856), archevêque de Mayence. L’hymne des laudes mentionne en particulier les 3 archanges Michel, Gabriel & Raphaël.

Nous disons qu’il y a neuf ordres d’Anges. En effet, nous savons positivement par le témoignage de la sainte Écriture, qu’il y a : des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. Qu’il y ait des Anges et des Archanges, presque toutes les pages sacrées l’attestent ; quant aux Chérubins et aux Séraphins, il en est souvent question, comme on le sait, au livre des Prophètes. De plus, l’Apôtre saint Paul énumère les noms de quatre ordres dans ce passage de son Épître aux Éphésiens : “Au-dessus de toute Principauté, de toute Puissance, de toute Vertu, de toute Domination.” Il dit encore en écrivant aux Colossiens : “Soit les Trônes, soit les Puissances, soit les Principautés, soit les Dominations.” En joignant donc les Trônes aux quatre ordres dont il a parlé aux Éphésiens, on a cinq ordres ; et si l’on y ajoute les Anges et les Archanges, les Chérubins et les Séraphins, on trouve qu’il existe réellement neuf ordres d’Anges.
Sermon de saint Léon le Grand, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

A la sainte messe :

https://youtu.be/MjkOqlhzTVg

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Programme de la solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne secondaire de la France

Saint-Eugène, le dimanche 27 septembre 2020, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Mémoire du XVIIème dimanche après la Pentecôte

Ayant lu dans la Sainte Écriture cette invitation : “Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi”, elle voulut, dans son désir de plaire davantage au Très-Haut, devenir petite selon l’esprit, et, avec une confiance toute filiale, elle se livra pour toujours à Dieu, comme au plus aimant des Pères. Cette “voie de l’enfance spirituelle” selon la doctrine de l’Évangile, elle l’enseigna aux autres, spécialement aux novices qu’elle était chargée, par obéissance, de former aux vertus religieuses ; et ainsi, toute remplie d’un zèle apostolique, elle montra le chemin de la simplicité évangélique à un monde enflé d’orgueil et attaché aux vanités. Jésus, son Époux, l’enflamma profondément du désir de souffrir et dans son âme et dans son corps. Bien plus, considérant avec une extrême douleur, combien l’amour de Dieu est universellement rejeté, deux ans avant sa mort, elle s’offrit en victime à l’Amour très miséricordieux de Dieu. Alors, comme elle le rapporte elle-même, elle fut blessée d’une flamme du céleste feu. Enfin, consumée d’amour, ravie en extase, et murmurant avec une ferveur extrême : “Mon Dieu, je vous aime !” elle s’envola vers son Époux, le trente septembre de l’année mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, étant âgée de vingt-quatre ans. La promesse qu’elle avait faite en mourant, de faire tomber sur la terre une perpétuelle pluie de roses, dès son entrée au Ciel elle l’a réalisée, et la réalise encore de nos jours, par d’innombrables miracles. C’est pourquoi le Souverain Pontife Pie XI l’a inscrite parmi les Vierges Bienheureuses et deux ans après, au cours du grand jubilé il l’a solennellement placée au nombre des Saintes, puis constituée et déclarée Patronne spéciale de tous les Missionnaires. Pie XII, accédant aux vœux de tous les évêques de France a établi et déclaré que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus serait auprès de Dieu patronne secondaire de toute la France.
Vie de sainte Thérèse, VIème leçon des vigiles nocturnes de sa fête, au second nocturne.

A la messe :

IIndes vêpres de la solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus avec mémoire du XIXème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O sacrum convivium du VIIème ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1830.
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Sub tuum præsidium, du Ier ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1830.
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium du Ier ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum – Psaume CXVI du IInd ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1861.

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Sainte Thérèse secoure les soldats durant la Grande Guerre - Fusain de Pierre Léon Adolphe Annould de 1915.
Sainte Thérèse secoure les soldats durant la Grande Guerre – Fusain de Pierre Léon Adolphe Annould de 1915.

Programme de la fête de l’universelle Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix du Seigneur

Universelle Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix du SeigneurParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 27 septembre 2020 du calendrier grégorien, 14 septembre 2020 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15. Après la divine liturgie, pannychide pour le repos de l’âme du R.P. René Marichal, s.j.

La fête de l’universelle Exaltation de la précieuse & vivifiante Croix du Seigneur, l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique, célèbre la restitution de la vraie Croix et sa réinstallation à Jérusalem en 628.

Le 4 mai 615 en effet, les troupes païennes perses de l’empereur Chosroes II, commandées par le général Schahr-Barâz, s’étaient emparées de Jérusalem et avaient massacré 17 000 chrétiens habitants de la Ville sainte. Ces troupes avaient emporté dans leur butin la précieuse relique de la vraie Croix du Seigneur, découverte au début du IVème siècle par sainte Hélène, les reliques de la sainte Lance et de la sainte Eponge, ainsi que le patriarche de Jérusalem Zacharie et 37 000 chrétiens, déportés et réduits en esclavage.

L’opiniâtreté de l’empereur Héraclius finit par redresser la situation désespérée de l’Empire romain d’Orient (l’armée perse était arrivée jusqu’à Chalcédoine sur la mer de Marmara en face de Constantinople, tandis que les Avars assiégeaient la capitale impériale), et ramena progressivement les envahisseurs hors du territoire impérial, alors que tout semblait perdu. Le 12 décembre 627, Héraclius remporta enfin une victoire définitive et éclatante sur l’armée perse à Ninive, ce qui entraîna la fuite de Chosroes II, bientôt assassiné par son fils aîné et ses propres officiers le 29 février 628. Le nouvel empereur perse demanda la paix, qui ne fut accordée par Héraclius qu’à condition de restituer le bois sacré de la Sainte Croix et de libérer Zacharie, patriarche de Jérusalem et les chrétiens esclaves, ce qui fut fait. La précieuse relique de la Croix fut d’abord rapportée à Constantinople, d’où Héraclius l’apporta triomphalement à Jérusalem en septembre 628. Le pieux empereur voulut porter lui-même sur ses épaules ce bois sacré jusqu’au lieu du Calvaire, mais, arrivé devant les portes de la basilique de l’Anastasis, il ne put avancer, arrêté par une force invisible. Le patriarche Zacharie lui dit : “Prenez garde, Empereur, qu’avec ces ornements de triomphe, vous n’imitiez pas assez la pauvreté de Jésus Christ et l’humilité avec laquelle il a porté sa Croix”. Héraclius se dépouilla alors de ses splendides vêtements impériaux pour se vêtir d’un manteau de pauvre et pu, pénétrer, pieds nus, dans la basilique du Saint-Sépulchre. Depuis, l’Eglise ordonna qu’on célèbrerait tous les ans la fête de l’Exaltation de la Croix du Seigneur le 14 septembre (au lendemain de la fête de la dédicace de la basilique du Saint-Sépulchre le 13 septembre, dédicace faite sous l’empereur saint Constantin), afin de garder mémoire d’un triomphe si glorieux.

La précieuse relique avait été divisée en trois parts :

  1. L’une resta à Jérusalem (elle fut perdue par les Croisées à la bataille de Hattin en 1187 mais fut achetée par l’empereur d’Ethiopie David Ier (1350 † 1413) au Sultan Barkuk, elle est actuellement dans le monastère de Gishen dans la province du Wolo en Ethiopie).
  2. La seconde fut envoyée à Rome (elle se trouve aujourd’hui dans la basilique vaticane, après avoir été longtemps en la basilique Sainte-Croix de Jérusalem).
  3. La troisième fut envoyée à Constantinople, où le pieux empereur Héraclius la vénérait chaque année au cours d’ostensions solennelles.

La fête de l’Exaltation de la Croix du Seigneur est le pendant glorieux du Vendredi Saint. Si celui-ci commémore l’évènement historique de la rédemption obtenue par le Christ dans sa Passion, par ses souffrances & par sa mort, la fête de l’Exaltation nous représente plus particulièrement l’aspect finalement glorieux de cet évènement, où l’instrument de supplice est devenu l’arbre de vie, l’escabeau du salut et le trône de la gloire.

La fête de l’Exaltation de la Croix du Seigneur est précédée d’un jour d’avant-fête et suivie de 7 jours d’après-fête, elle est clôturée le 21 septembre. Etant une des Grandes fêtes du Seigneur, elle supprime l’office du dimanche lorsqu’elle tombe en ce jour, comme cette année. Elle est caractérisée dans le rit byzantin par la cérémonie proprement dite de l’exaltation de la Croix qui a lieu à la fin des laudes de l’office de matines : le célébrant bénit très solennellement avec la croix les 4 points cardinaux à 5 reprises pendant que le chœur chante 500 Kyrie eleison.

Le 14 septembre est aussi l’anniversaire de la naissance au ciel de notre Père parmi les saints Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople. En raison de la fête de l’Exaltation de la Croix du Seigneur, la fête de saint Jean Chrysostome est perpétuellement reportée au 13 novembre.

*

Après la divine liturgie, pannychide pour le repos de l’âme du R.P. René Marichal, s.j. (14 juin 1929 † 6 avril 2020).

Le Père René Marichal fut un éminent spécialiste de la Russie, plus particulièrement de l’origine de la foi dans ce pays (René Marichal, s.j. — Premiers chrétiens de Russie. Paris, édition du Cerf, 1966 – compte-rendu). Entré au noviciat en 1947 à 18 ans, russophone, il a travaillé aux traductions des œuvres de Soljenitsyne et a participé aux œuvres évangélisatrices du Centre d’études russes Saint-Georges à Meudon de 1973 à sa fermeture en 2002. Membre de Comité mixte catholique-orthodoxe en France dès les premières rencontres de celui-ci en 1966 et jusqu’en 2002, il a participé, entre autres, à l’élaboration des documents : Pastorale commune des foyers mixtes, recommandations du Comité épiscopal catholique et du Comité inter-épiscopal orthodoxe en France (1971) et La primauté romaine dans la communion des Églises (Paris, Cerf, 1991).

Accorde, Seigneur, le repos à l’âme de ton serviteur défunt !

Aux heures
Tropaire de la fête. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : de la fête.

A la divine liturgie

Les psaumes des typiques ainsi que les Béatitudes, au début de la liturgie, sont remplacées par les trois antiennes suivantes :

Première antienne, ton 2 – Psaume XXI, 1-3
℣. Dieu, mon Dieu, soit attentif envers moi ; * pourquoi m’abandonner ?
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. La liste de mes échecs * éloigne de moi le salut !
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Mon Dieu, je crierai pendant le jour, et tu ne m’exauceras pas, * je crierai pendant la nuit et on ne me l’imputera point à folie.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.

Seconde antienne, ton 2 – Psaume LXXIII, 1-2 & 12
℣. Pourquoi, ô Dieu, * rejeter jusqu’à la fin ?
℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, crucifié dans ta chair, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Souviens-toi de ta communauté, * que tu as acquise à l’origine.
℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, crucifié dans ta chair, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Celle-ci est sur le mont Sion, * dans lequel il t’a plu d’habiter.
℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, crucifié dans ta chair, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Dieu notre Roi depuis l’éternité, * a réalisé son salut au milieu de la terre.
℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, crucifié dans ta chair, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
Fils unique & Verbe de Dieu, qui es immortel & qui, pour notre salut, as voulu t’incarner de la sainte Mère de Dieu & toujours Vierge Marie, qui, sans changer, t’es fait homme, as été crucifié, Christ-Dieu, et par ta mort as vaincu la mort, l’un de la sainte Trinité, glorifié avec le Père et le Saint-Esprit, sauve-nous.

Troisième antienne, ton 1 – Psaume XCVIII, 1-2 & XCV, 9
℣. Le Seigneur a établi son royaume, que les peuples frémissent !
℟. Sauve, Seigneur, ton peuple, * et bénis ton héritage, * accorde aux chrétiens orthodoxes * la victoire sur les ennemis, * et garde ton peuple ** par ta Croix.
℣. Le Seigneur a établi son royaume, que les peuples frémissent ! * il siège sur les chérubins, que la terre chancelle !
℟. Sauve, Seigneur, ton peuple, * et bénis ton héritage, * accorde aux chrétiens orthodoxes * la victoire sur les ennemis, * et garde ton peuple ** par ta Croix.
℣. Le Seigneur est grand dans Sion, * il est élevé au dessus de tous les peuples.
℟. Sauve, Seigneur, ton peuple, * et bénis ton héritage, * accorde aux chrétiens orthodoxes * la victoire sur les ennemis, * et garde ton peuple ** par ta Croix.
℣. Adorez le Seigneur devant son sanctuaire.
℟. Sauve, Seigneur, ton peuple, * et bénis ton héritage, * accorde aux chrétiens orthodoxes * la victoire sur les ennemis, * et garde ton peuple ** par ta Croix.

A la petite entrée :
1. Isodikon de la fête : Exaltez le Seigneur notre Dieu ! Prosternez-vous devant son trône, car il
est saint !
2. Tropaire de la fête, ton 1 : Sauve, Seigneur, ton peuple, * et bénis ton héritage, * accorde aux chrétiens orthodoxes * la victoire sur les ennemis, * et sauvegarde les tiens ** par ta Croix.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
4. Kondakion de la fête, ton 4 : Toi qui t’es volontairement élevé sur la croix, * accorde tes miséricordes au nouveau peuple * au nouveau peuple appelé de ton nom * accorde tes miséricordes ô Christ Dieu ; * donne ta force aux chrrétiens orthodoxes, * donne-leur la victoire sur l’Ennemi ; que ton alliance leur soit une arme de paix, ** une invincible victoire.

A la place du Trisaghion :
℟. Devant ta Croix, nous nous prosternons, ô Maître, & ta sainte résurrection, nous la chantons. (3 fois)

Prokimenon :
De la fête, ton 7 :
℟. Exaltez le Seigneur notre Dieu, prosternez-vous devant son marchepied, car il est saint (Psaume 98, 5).
℣. Le Seigneur a établi son royaume, que les peuples frémissent (Psaume 98, 1).

Epître :
De la fête : I Corinthiens (§ 125) I, 18-24.
Car la parole de la croix est une folie pour ceux qui se perdent ; mais pour ceux qui se sauvent, c’est-à-dire, pour nous, elle est la puissance de Dieu.

Alleluia :
De la fête, ton 1 :
℣. Souviens-toi de ta communauté, que tu as acquise à l’origine. (Psaume 73,2)
℣. Et Dieu, notre Roi depuis l’éternité, a réalisé notre salut au milieu de la terre. (Psaume 73, 12)

Evangile :
De la fête : Jean (§ 60) XIX, 6-11, 13-20, 25-28, 30-35.
Et portant sa croix, il vint au lieu appelé le Calvaire, qui se nomme en hébreu, Golgotha ; où ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, l’un d’un côté, l’autre de l’autre, et Jésus au milieu.

A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique (de la fête)
Mégalynaire : Magnifie, ô mon âme, * la très précieuse Croix du Seigneur !
Hirmos : Mère de Dieu, tu es l’image du Paradis, * toi qui sans semailles ni labours as fait germer le Christ, * par qui la sainte Croix, le nouvel arbre de vie, fut plantée sur la terre. * Au jour de son exaltation, nous prosternant devant le Christ, ** nous te magnifions !

Verset de communion
De la fête : Fais lever sur nous la lumière de ta face (Psaume 4, 7). Alléluia, alléluia, alléluia.

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Télécharger le livret de l’Adoration de la Croix au format PDF.

Programme du Samedi des Quatre-Temps de septembre

Samedi des Quatre-Temps de SeptembrSaint-Eugène, le samedi 26 septembre 2020, grand’messe en rit romain traditionnel de 9h30.

> Catéchisme sur les Quatre-Temps

Que signifie le figuier, sinon la nature humaine ? Que signifie, que montre la femme courbée, si ce n’est la même nature ? Cette nature a été, et bien plantée comme le figuier, et bien créée comme la femme : mais tombée de son plein gré dans la faute, elle ne conserve pas le fruit des soins de son maître ni l’état de rectitude. Se jetant en effet vers le péché de sa volonté, elle a perdu la droiture parce qu’elle n’a pas voulu porter les fruits de l’obéissance. Elle, créée à l’image de Dieu, en ne persistant pas dans sa dignité, a dédaigné de conserver l’état dans lequel elle avait été plantée ou créée. C’est pour la troisième fois que le maître de la vigne vient au figuier, parce qu’il a recherché le genre humain avant la loi, sous la loi, sous le règne de la grâce : en l’attendant, en l’avertissant, en le visitant.
Homélie de saint Grégoire, pape, IInde leçon des vigiles nocturnes de ce samedi.

A la sainte messe :

  • Propre grégorien du jour
  • Kyrie : des féries de pénitence au propre de Paris
  • Offertoire Dómine, Deus salútis meæ, chanté avec ses antiques versets
  • Sanctus XVIII
  • A l’élévation : O salutaris sur le ton de l’hymne de la Croix : Vexilla Regis prodeunt
  • Agnus Dei XVIII
  • Antienne de communion, chantée avec des versets du psaume LXXX
  • Benedicamus Domino XVIII
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Bénédictions des Trois Enfants dans la fournaise – Vème ton

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Programme du Vendredi des Quatre-Temps de septembre

Vendredi des Quatre-Temps de septembreSaint-Eugène, le vendredi 25 septembre 2020, grand’messe en rit romain traditionnel de 19h.

> Catéchisme sur les Quatre-Temps

Si donc nous faisons des œuvres bonnes, qui répandent dans l’Église l’odeur d’une bonne réputation, que faisons-nous en ce qui concerne le corps du Seigneur, sinon de l’inonder de parfum ? Mais la femme se tint aux pieds de Jésus : nous nous mettons devant les pieds du Seigneur quand nous nous opposons à ses voies par nos péchés ; mais si nous nous convertissons après nos fautes et embrassons une pénitence sincère, alors nous nous tenons en arrière, à ses pieds, car nous voulons suivre ses pas au lieu de les arrêter. La femme arrose ses pieds de ses larmes : ce que nous faisons aussi vraiment si, par un sentiment de compassion, nous nous inclinons vers le moindre des membres du Seigneur, si nous prenons part à la souffrance de ses saints dans la tribulation ; si, leur tristesse, nous la considérons comme notre tristesse.
Homélie de saint Grégoire, pape, IInde leçon des vigiles nocturnes de ce vendredi.

A la sainte messe :

  • Propre grégorien du jour
  • Kyrie : des féries de pénitence au propre de Paris
  • Offertoire Benedic, chanté avec ses antiques versets
  • Sanctus XVIII
  • A l’élévation : O salutaris sur le ton de l’hymne de la Croix : Vexilla Regis prodeunt
  • Agnus Dei XVIII
  • Antienne de communion, chantée avec des versets du psaume CXVIII
  • Benedicamus Domino XVIII
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Benedic anima mea (Psaume CII, 2) et Psaume XCVI – Vème ton

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