Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme de la fête du Précieux Sang

Saint-Eugène, le jeudi 1er juillet 2021, grand’messe de 19h.

L’amour et la dévotion au Précieux Sang de Notre Seigneur est présent dès les Epîtres de saint Paul et dans les écrits des Pères de l’Eglise. Ils constituent une méditation sur le sacrifice parfait du Fils de Dieu, qui éteint les vains sacrifices qui, depuis celui d’Abel le Juste, étaient incapables de restaurer pour nous la pleine communion avec le Père Eternel, communion rompue depuis le péché originel. En Occident, la dévotion envers le Très-Précieux Sang s’est développée tant sous l’impulsion de plusieurs mystiques (sainte Catherine de Sienne ou sainte Marie-Madeleine de Pazzi par exemple) que sous celle de nombreux miracles eucharistiques. L’institution en 1849 de la fête du Précieux Sang, qui est comme un complément liturgique de la Fête-Dieu (elle-même complément du Jeudi Saint) revient au Bienheureux Pie IX, lorsque le Pape, chassé de Rome par les révolutionnaires de 1848, revint de son exil de Gaète.

En voici le récit que dom Guéranger fait des circonstances de son institution :

Nous ne devons pas omettre de rappeler ici que cette fête est le monument de l’une des plus éclatantes victoires de l’Église au dernier siècle. Pie IX avait été chassé de Rome, en 1848, par la Révolution triomphante ; dans ces mêmes jours, l’année suivante, il voyait rétablir son pouvoir. Les 28, 29 et 30 juin, sous l’égide des Apôtres, la fille aînée de l’Église, fidèle à son glorieux passé, balayait les remparts de la Ville éternelle ; le 2 juillet, fête de Marie, s’achevait la conquête. Bientôt un double décret notifiait à la Ville et au monde la reconnaissance du Pontife, et la manière dont il entendait perpétuer par la sainte Liturgie le souvenir de ces événements. Le 10 août, de Gaète même, lieu de son refuge pendant la tourmente, Pie IX, avant d’aller reprendre le gouvernement de ses États, s’adressait au Chef invisible de l’Église et la lui confiait par l’établissement de la fête de ce jour, lui rappelant que, pour cette Église, il avait versé tout son Sang. Peu après, rentré dans sa capitale, il se tournait vers Marie, comme avaient fait en d’autres circonstances saint Pie V et Pie VII ; le Vicaire de l’Homme-Dieu renvoyait à celle qui est le Secours des chrétiens l’honneur de la victoire remportée au jour de sa glorieuse Visitation, et statuait que la fête du 2 juillet serait élevée du rite double-majeur à celui de seconde classe pour toutes les Églises : prélude à la définition du dogme de la Conception immaculée, que l’immortel Pontife projetait dès lors, et qui devait achever l’écrasement de la tête du serpent.”

L’institution de cette fête demeure ainsi un monument des vicissitudes de l’Eglise et de l’assistance qu’elle reçoit de son divin fondateur. La fête du Précieux Sang avait été instituée initialement au premier dimanche de juillet. Saint Pie X, afin d’alléger le calendrier en fêtes mobiles de dévotion, la déplaça au 1er juillet, lui faisant prendre la place de l’octave de saint Jean-Baptiste (qui avait annoncé l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde).

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Messe pontificale de Mgr Athanasius Schneider – programme du Vème dimanche après la Pentecôte

Armes de Mgr Athanasius Schneider, évêque titulaire de Celerina, évêque auxiliaire de Sainte-Marie d'AstanaSaint-Eugène, le dimanche 14 juillet 2019, messe pontificale de Mgr Athanasius Schneider, évêque titulaire de Celerina, évêque auxiliaire de Sainte-Marie d’Astana, célébrée en rit romain traditionnel à 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Le pardon des injures

La justice des Pharisiens consistait à ne pas tuer ; la justice de ceux qui doivent entrer dans le royaume des cieux est de ne point se fâcher sans raison. C’est donc peu de chose que de ne pas tuer ; et celui qui aura violé ce commandement sera appelé très petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui l’aura observé, en ne se rendant point coupable d’homicide, ne sera pas pour cela réputé grand devant Dieu et digne du royaume des cieux, quoiqu’il soit déjà monté d’un degré ; il se perfectionnera s’il ne se met pas non plus en colère sans sujet ; et s’il se perfectionne, il sera beaucoup plus éloigné de l’homicide. C’est pourquoi le législateur qui nous défend de nous mettre en colère, ne détruit nullement la loi, nous interdisant de tuer ; mais il la complète plutôt, afin que nous gardions l’innocence, et extérieurement, en ne tuant point, et au fond de notre cœur, en ne nous mettant pas en colère.
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du Vème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Christum regem adoremus – Invitatoire des matines de la Fête-Dieu – Psaume 33 sur une ancienne psalmodie, du IVème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Salve Regina – solennel, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum in sanctis ejus – Psaume CL – plain-chant patriarchin

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Vème dimanche après la Pentecôte
Vème dimanche après la Pentecôte

Programme du dimanche de tous les saints – ton 8

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 27 juin 2021 du calendrier grégorien – 14 juin 2021 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

LE DIMANCHE DE TOUS LES SAINTS
ВСЕХ СВЯТЫХ

Le Ier dimanche après la Pentecôte, le rit byzantin célèbre la fête de tous les saints.

De même que c’est la dédicace du Panthéon en basilique Sainte-Marie-des-Martyrs au VIème siècle qui est à l’origine de la fête de tous les saints dans le rit romain, de même c’est la dédicace de l’église de Tous les Saints par l’empereur Léon VI le Sage (886 † 912) à Constantinople, près de l’église des Douze Apôtres, qui est à l’origine de la fête de ce dimanche dans le rit byzantin. Pour la petite histoire, cette église fut construite par Léon VI le Sage afin d’abriter les reliques de son épouse Théophanô, morte ascète au couvent des Blachernes en odeur de sainteté. Par ses reliques s’accomplissaient des miracles, mais l’empereur répugna à dédier la nouvelle église à sa première épouse.

Le Synaxaire de Nicéphore Calliste Xanthopoulos (XIVème siècle) explique que la fixation de la fête de tous les saints au dimanche qui suit la Pentecôte exprime que l’Esprit-Saint est la source de toute sainteté. Il fait aussi remarquer que le cycle pascal se conclut par cette fête, ayant démarré par le récit de la création et de l’expulsion d’Adam au dimanche de la Tyrophagie ; puis, au travers de la croix, de la passion, de la résurrection, de la descente du Saint-Esprit et de la révélation de la Trinité, le cycle mobile du Triode a exposé le plan d’amour de Dieu pour sauver l’homme : l’économie du salut, laquelle voit sa conclusion naturelle par la sanctification des disciples du Christ.

L’office de tous les saints se combine avec celui du dimanche, ton 8.

Par les prières de ta Mère immaculée et de tous les saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous, dans ton unique bonté & ton amour pour les hommes. Amen.

Aux heures
A tierce & à sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de tous les saints. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion de tous les saints.

A la divine liturgie

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 8 & 4 tropaires de la 6ème ode du canon de tous les saints :
1. Souviens-toi de nous, Christ Sauveur du monde, * comme sur la croix tu t’es souvenu du bon Larron, * & rends-nous dignes, seul Seigneur compatissant, ** d’avoir tous notre part en ton royaume, dans les cieux.
2. Adam, écoute, avec Eve, réjouis-toi, * car celui qui jadis vous dépouilla tous les deux * & dont la ruse nous rendit captifs ** est anéanti par la Croix du Christ.
3. Sur l’arbre de la croix, Sauveur, tu acceptas d’être cloué * pour sauver Adam de la malédiction méritée sous l’arbre défendu * et lui rendre la ressemblance à ton image, Dieu de bonté, ** ainsi que le bonheur d’habiter le Paradis.
4. En ce jour le Christ est ressuscité du tombeau, * à tout fidèle accordant l’incorruptible vie ; * aux Myrrophores il donne l’annonce de la joie ** après ses Souffrances & sa divine Résurrection.
5. Comme pierre précieuse & choisie, * comme pierre d’angle en Sion, * les Saints, ô Christ, t’ont découvert * & sur ce roc inébranlable ils ont assis ** l’édifice de leurs pierres choisies.
6. Les gouttes de ton sang, ô mon Dieu, * avec l’eau jaillissant de ton côté * ont fait surgir un monde nouveau * & convoqué auprès de toi ** la divine assemblée de touslalande les Saints.
7. Pieusement nous chantons * la divine assemblée des Martyrs * rayonnante de grâce & de splendeur * dans leurs habits de sang vermeil ** & la pourpre de leurs rudes combats.
8. Tous ensemble, nous te chantons * comme la Mère de Dieu en vérité : * grâce à toi la nature féminine fut affermie ; * pour le Christ elle a combattu ** & s’est illustrée par toutes sortes de vertus.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 8 : Tu es descendu du lieu très-haut, toi qui es compatissant. * Tu as souffert l’ensevelissement durant trois jours, * pour nous libérer des passions. ** Notre vie et notre résurrection, Seigneur, gloire à toi !
2. Tropaire de tous les saints, ton 4 : Parée du sang de tes martyrs du monde entier * comme de pourpre et de lin, * ton Église te clame par leur intercession, ô Christ Dieu : * “Étends ta compassion sur tes fidèles ; ** accorde la paix à ton peuple et à nos âmes la grande miséricorde.”
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
4. Kondakion de tous les saints, ton 8 : Comme prémices de la nature, à Toi qui fais pousser la création, * le monde entier t’offre, Seigneur, les martyrs théophores ; * garde ton Église dans une paix profonde, par leurs supplications ** et par les prières de la Mère de Dieu, ô Très- miséricordieux.

Prokimena
Du dimanche, ton 8 :
℟. Rendez hommage et faites offrande au Seigneur notre Dieu. (Psaume 75, 12)
℣. Dieu est connu en Judée, en Israël grand est son nom. (Psaume 75, 1)
De tous les saints, ton 4 :
℟. Dieu est admirable dans ses saints, le Dieu d’Israël. (Psaume 76, 36)

Epître
Du dimanche de tous les saints : Hébreux (§ 330) XI, 33 – XII, 2..
Puis donc que nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, dégageons-nous de tout le poids qui nous abat, et des pièges qui nous assiègent, et courons par la patience dans cette carrière qui nous est ouverte.

Alleluia
De tous les saints, ton 4 :
℣. Par la Parole du Seigneur, les cieux ont été affermis, et par l’Esprit de sa bouche, toute leur puissance.
℣. Depuis les cieux, le Seigneur a regardé, il a vu tous les fils des hommes.

Evangile
Du dimanche de tous les saints : Matthieu (§ 38) X, 32-33, 37-38 ; XIX, 27-30..
Quiconque donc me confessera et me reconnaîtra devant les hommes, je le reconnaîtrai aussi moi-même devant mon Père qui est dans les cieux.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1).
De tous les saints : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alléluia, alléluia, alléluia.

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Programme de la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste

Saint-Eugène, le jeudi 24 juin 2021, grand’messe en rit romain traditionnel de 19h.

La fête de la naissance de saint Jean-Baptiste est célébrée six mois avant celle du Christ, en accord avec l’évangile de Luc, qui rapporte que la conception du Précurseur avait eut lieu six mois avant celle du Sauveur :

Et sachez qu’Élisabeth, votre cousine, a conçu aussi elle-même un fils dans sa vieillesse, et que c’est ici le sixième mois de celle qui est appelée stérile (Luc I, 36).

Aussi la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste est-elle aussi appelée la “Noël d’été”. On pourrait s’étonner que l’Eglise ait choisi le 24 juin plutôt que le 25 juin pour la célébrer, mais de fait la coïncidence entre les deux Noëls fonctionne si l’on utilise l’ancienne computation des dates romaines : le 24 juin est en effet le VIIIème jour des calendes de juillet et le 25 décembre le VIIIème jour des calendes de janvier.

Alors que la fête de la lumineuse & glorieuse naissance du Christ survient aux alentours du solstice d’hiver, là où la nuit est la plus noire, la fête de la nativité de saint Jean-Baptiste survient au moment du solstice d’été, lequel marque le moment où les jours recommencent à décroître. Jean-Baptiste ne disait-il pas du Christ : “Il faut qu’il croisse, et que je diminue.” (Jean III, 30).

Comme l’institution de la fête de Noël fut romaine à l’origine, il paraît bien que celle de la Noël d’été le fut également, avant de se répandre en Orient. On conserve 8 sermons de saint Augustin (354 † 430) pour cette fête. Le Sacramentaire Léonien – dont les formules remontent au pontificat de saint Léon le Grand (440-461), nous conserve pas moins de cinq messes différentes : une messe pour la vigile la veille au soir, une messe probablement de l’aurore, une messe du jour et deux messes célébrées au baptistère de Saint-Jean-de-Latran.

Le parallélisme liturgique entre les 2 Noëls est assez frappant. Comme l’Avent précède Noël, la Nativité de saint Jean-Baptiste était précédée d’un jeûne préparatoire de plusieurs semaines. Dans le sacramentaire grégorien, comme à Noël, la veille – entre none & vêpres – se célèbre la messe de la vigile (celle-ci est toujours marquée dans notre Missel Romain). Puis avait lieu une seconde messe durant la nuit ou à l’aurore (disparue de notre missel) et enfin une troisième messe du jour (l’actuelle messe de la fête), célébrée entre tierce & sexte. Comme à Pâques, les IIndes vêpres de la saint Jean étaient des vêpres stationales au cours desquelles on se rendait en procession aux fonts baptismaux.

Les trois hymnes de la fête ont été composées en action de grâce par Paul Diacre, moine du Mont-Cassin au VIIIème siècle. Celui-ci en effet avait perdu sa voix avant de chanter l’Exultet pascal et avait invoqué le secours de saint Jean Baptiste qui avait guéri par sa naissance le mutisme de son père Zacharie. La poésie distinguée de Paul Diacre, ami de Charlemagne, constitue un beau témoignage de la Renaissance Carolingienne des lettres & des Arts.

L’hymne des vêpres – Ut queant laxis – est tout à fait fameux, car il a servi à donner leurs noms aux notes de la musique. Guy d’Arezzo en effet utilisa la mélodie en usage en Italie – laquelle monte de degré en degré de l’Ut au La au début de chaque hémistiche – pour nommer les notes (le Si n’est pas dans la mélodie et il est formé de la réunion des deux initiales Sancte Iohannes) :

Il convenait que le divin Précurseur, la Voix dont les accents révélèrent au monde l’harmonie du Cantique éternel, eût cet honneur de voir se rattacher à son nom l’organisation des mélodies de la terre. (dom Guéranger).

A noter que les Eglises de France, & à leur suite, le rit dominicain, employaient depuis le haut Moyen-Age pour cette hymne un autre ton (sa mélodie ne progresse pas en degrés successifs, à l’inverse du ton italien).

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Programme de la solennité de sainte Cécile, Vierge & Martyre, patronne de la paroisse, de notre schola & des musiciens

Sainte Cécile par Simon Vouet ca. 1626, Wadsworth Atheneum, Hartford (Connecticut)Saint-Eugène, le dimanche 20 juin 2021, messe solennelle de 11h avec la Messe à 4 chœurs (H. 4) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), chantée avec 4 orchestres. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Messe et Te Deum d’action de grâces pour les 6 ans de ministère de M. le Chanoine Guelfucci à Saint-Eugène – Sainte-Cécile et pour les 20 ans de la Schola Sainte Cécile

Sainte Cécile est l’une des plus illustres parmi les vierges-martyres de Rome. C’est à la fin du IIIème siècle qu’elle joignit à la couronne des vierges celle des martyrs. Mariée de force au païen Valérien, elle le convertit à la foi véritable ainsi que son beau-frère Tiburce. Les Actes de sainte Cécile nous rapportent que le jour de son mariage forcé, tandis que résonnait la musique païenne des noces, Cécile chantait en son cœur une hymne au Christ, le priant de la garder immaculée. Pour cette raison Cécile est devenue patronne des musiciens. Valérien, Tiburce et Cécile recevront tous les trois la palme du martyre, proclamant jusque dans leur mort leur fidélité au Christ Rédempteur. Cécile fut ébouillantée, puis reçut les trois coups de glaives légaux, auxquels elle survivra néanmoins trois jours encore, agonisant péniblement dans sa maison qu’elle laissa en héritage au Pape Urbain ; plus tard cette maison fut dédicacée comme église un 22 novembre, et placée sous son patronage. En octobre 1599, lorsque, sous les ordres du cardinal Sfondate, on y ouvrit le sarcophage de la sainte, son corps était encore intact. Le nom de sainte Cécile figure au Canon de la Messe romaine.

*

Selon la tradition rapportée par Socrate le Scholastique, saint Ignace, troisième évêque d’Antioche après saint Pierre, eut une vision du ciel où plusieurs chœurs d’anges chantaient en se répondant les uns les autres. De là est née la pratique du chant antiphoné, qui d’Antioche s’est répandu dans tout le monde chrétien, qui permettait de chanter la liturgie en chœurs alternés.
Cette pratique ancienne fut conservée par nombre de compositeurs de musique sacrée dans leurs œuvres polyphoniques, dès la Renaissance. L’Italie tout particulièrement tenait en honneur cette pratique des cori spezzati (chœurs séparés), et la basilique Saint-Marc de Venise en avait fait sa spécialité.
Il est probable que Marc-Antoine Charpentier ait connu cette pratique de la polyphonie à plusieurs chœurs lorsqu’il était jeune, au cours de son séjour à Rome. Sa Messe à 4 chœurs (H. 4), vraisemblablement une œuvre de jeunesse composée vers 1670, témoigne d’une maîtrise aboutie du langage polychoral et constitue pourtant déjà un chef d’œuvre accompli.
Pour fêter sa sainte patronne au moyen de cette vaste « cathédrale musicale » de Marc-Antoine Charpentier, la Schola Sainte Cécile a la joie de recevoir l’Ensemble Lux Amoris, sous la direction de M. Mathias Thery.

Nous vous convions à venir fêter avec nous cette fête de la musique sacrée chrétienne !

A la sainte messe :

  • Mémoire du IVème dimanche après la Pentecôte – Propre du jour chanté avec deux serpents en vieux plain-chant parisien – Messe polyphonique : Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle, Messe à 4 Chœurs (H. 4)
  • Réponses polyphoniques aux récitatifs liturgiques de la sainte messe – Henri de Villiers
  • Procession d’entrée : Suite du IInd ton de danses de Bourgogne (1550-1557) – Claude Gervaise
  • Introït – Loquebar (ton v.)
  • Kyrie & Gloria : de la Messe à 4 chœurs (H. 4) de Marc-Antoine Charpentier
  • Epître : Ecclésiastique LI, 13-17 : C’est pourquoi je veux te rendre grâces et te chanter tes louanges, Seigneur, notre Dieu.
  • Graduel – Audi filia (ton vii.)
  • Alleluia – Quinque prudentes virgines (ton v.)
  • Evangile : Matthieu XXV, 1-13 : L’époux vint, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces, et la porte fut fermée.
  • Credo : de la Messe à 4 chœurs (H. 4) de Marc-Antoine Charpentier
  • Offertoire – Afferentur (ton iv.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Laudáte Dóminum – Psaume CXVI du IInd ton – Henri de Villiers (version à 4 chœurs)
  • Préface des Saints au propre de l’archidiocèse de Paris
  • Sanctus : de la Messe à 4 chœurs (H. 4) de Marc-Antoine Charpentier
  • A l’élévation : Benedictus de la Messe à 4 chœurs (H. 4) de Marc-Antoine Charpentier
  • Agnus Dei : de la Messe à 4 chœurs (H. 4) de Marc-Antoine Charpentier
  • Pendant la communion : Benedicam Dominum – Psaume XXXIII – Lambert Pietkin (1612 † 1696), maître de chapelle de la cathédrale de Liège
  • Communion – Confundantur (ton i.)
  • Prière pour la France : de la Messe à 4 chœurs (H. 4) de Marc-Antoine Charpentier
  • Ite missa est VIII
  • Pendant le dernier Evangile : Salve Regina
  • Après la messe : Te Deum à deux chœurs de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand

IIndes vêpres de la solennité de sainte Cécile suivies du salut du Très-Saint Sacrement. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : ave verum, VIème ton – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362)
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
  • En l’honneur de sainte Cécile : Tuba cum citharis, du Ier ton – prose du XVème siècle
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es pastor ovium du Ier ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du Vème ton “Moderne”
  • Chant d’action de grâces : Christus vincit – plain-chant d’Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse.

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Télécharger le livret des IIndes vêpres de la solennité de sainte Cécile et du salut du Très-Saint Sacrement.
Télécharger le livret de la mémoire des secondes vêpres du IVème dimanche après la Pentecôte au format PDF.
L’évènement sur Facebook.

Précédentes Céciliades :

  • Messe solennelle Sainte Cécile de Charles Gounod (2001 & 2002),
  • Messe de sainte Cécile de Touve Ratovondrahety (2003),
  • Vêpres en musique de sainte Cécile avec psaumes & antiennes de Marc-Antoine Charpentier et Henry du Mont (2004, dans le cadre de l’année Charpentier),
  • Missa secunda de Hans Leo Hassler (2005),
  • Missa Salve Regina de Jean Langlais (2006),
  • Messe à 4 voix et deux dessus (H.1) de Marc-Antoine Charpentier (2007),
  • Messe Gaudete in Domino semper, du Sacre de Louis XVI, de François Giroust (2008),
  • Missa Octava de Hans Leo Hassler (2009),
  • Missa secunda de Hans Leo Hassler (2010),
  • Messe solennelle Sainte Cécile de Charles Gounod (2012),
  • Messe Gaudete in Domino semper, du Sacre de Louis XVI, de François Giroust (2013)
  • Messe solennelle Sainte Cécile de Charles Gounod (2014),
  • Messe à 4 chœurs de Marc-Antoine Charpentier (2015),
  • Missa secunda de Hans Leo Hassler (2016),
  • Missa Decantabat populus à deux chœurs de Giovanni Croce (2017),
  • Messe solennelle Sainte Cécile de Charles Gounod (2018).
  • Messe des Paroisses pour les festes solennelles de François Couperin (2019)
  • Messe Gaudete in Domino semper, du Sacre de Louis XVI, de François Giroust (2019)
  • Messe du Second ton d’Henry du Mont (2020)

Programme de la sainte Pentecôte – Fête patronale de l’Eglise catholique russe de Paris

La sainte Pentecôte est la fête patronale de la Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité:

  • le samedi 19 juin 2021 du calendrier grégorien – 6 juin 2021 du calendrier julien, vigile de toute la nuit (grandes vêpres & matines) à 18h.
  • le dimanche 20 juin 2021 du calendrier grégorien – 7 juin 2021 du calendrier julien, à 8h55, heures de tierce & sexte puis à 9h15 divine liturgie de saint Jean Chrysostome.
  • Pique-nique paroissial organisé ensuite dans les locaux de la paroisse.
  • A 15h, vêpres de l’agenouillement (fin du temps pascal).

La Pentecôte est l’une des douze grandes fêtes de l’année. Le cinquantième jour après Pâques célèbre la descente du Saint-Esprit sur les disciples au Cénacle, à l’heure de Tierce.

L’Eglise de Jérusalem, au témoignage de la pèlerine Egérie au IVème siècle, célébrait à la Pentecôte non seulement la descente du Saint-Esprit – en se rendant à Sion à la troisième heure – mais également l’Ascension en se rendant au Mont des Oliviers pour les vêpres. A la suite du second Concile œcuménique, à la fin du IVème siècle, la fête de l’Ascension fut célébrée au quarantième jour après Pâques. Cependant, comme l’atteste le Lectionnaire arménien au début du Vème siècle, la station au Mont des Oliviers fut maintenue à Jérusalem à la dixième heure où l’on faisait trois prières solennelles d’agenouillement après des lectures, ce qui est l’origine des actuelles vêpres de l’agenouillement au soir de la Pentecôte. Cet agenouillement solennel à la clôture du temps pascal rappelle que – conformément au dernier canon du Ier concile de Nicée de 325 -, les chrétiens ne doivent pas s’agenouiller lorsqu’ils célèbrent la résurrection du Christ, savoir les dimanches et durant tout le temps de la cinquantaine pascale.

Dans le rit byzantin, la fête de la Pentecôte est également celle de la Très-Sainte Trinité, l’Esprit-Saint nous faisans adorer en vérité un seul Dieu en trois personnes par la révélation qu’il nous fait de la vie divine.

De ce fait, c’est donc la fête patronale de la paroisse catholique russe de Paris, dont l’église est dédiée à la Très-Sainte Trinité.

Par les prières de tes Apôtres, Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Amen.

VIGILE DE LA PENTECOTE : GRANDES VEPRES & MATINES – SAMEDI 19 JUIN A 18h

Evangile de matines :
De la fête :Jean (§ 65) XX, 19-23.
Ayant dit ces mots, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit.

Télécharger le livret des choristes pour la vigile de ce dimanche.

DIVINE LITURGIE – DIMANCHE 20 JUIN A 9h15

Aux heures
Tropaire de la fête. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : de la fête.

A la divine liturgie

Les psaumes des typiques ainsi que les Béatitudes, au début de la liturgie dominicale, sont remplacées par les trois antiennes suivantes :

Première antienne, ton 2 – Psaume XVIII
℣. Les cieux racontent la gloire de Dieu, * et l’œuvre de ses mains, le firmament l’annonce.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Le jour au jour proclame la Parole, * et la nuit à la nuit annonce la connaissance.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Leur son a retenti par toute la terre, * et leur parole jusqu’aux extrémités du monde.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.

Seconde antienne, ton 2 – Psaume XIX
℣. Que le Seigneur t’exauce au jour de la tribulation, * que le Nom du Dieu de Jacob te protège.
℟. Sauve-nous, Consolateur, Dieu bon, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Que du sanctuaire, il t’envoie son secours, * et que de Sion il t’apporte son soutien.
℟. Sauve-nous, Consolateur, Dieu bon, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Qu’il te donne selon ton cœur * et qu’il accomplisse tous tes desseins.
℟. Sauve-nous, Consolateur, Dieu bon, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
Fils unique & Verbe de Dieu, qui es immortel & qui, pour notre salut, as voulu t’incarner de la sainte Mère de Dieu & toujours Vierge Marie, qui, sans changer, t’es fait homme, as été crucifié, Christ-Dieu, et par ta mort as vaincu la mort, l’un de la sainte Trinité, glorifié avec le Père et le Saint-Esprit, sauve-nous.

Troisième antienne, ton 8 – Psaume XX
℣. Seigneur, en ta force le roi se réjouit ; * et pour ton salut, il exulte grandement.
℟. Béni es-tu, Christ, notre Dieu, * qui a rendu très-sages des pécheurs, * leur envoyant le Saint-Esprit, * & qui par eux, pris au filet le monde entier, ** Ami des hommes, gloire à toi.
℣. Tu lui as accordé ce que son cœur désirait ; * tu ne lui a pas refusé ce que souhaitaient ses lèvres.
℟. Béni es-tu, Christ, notre Dieu, * qui a rendu très-sages des pécheurs, * leur envoyant le Saint-Esprit, * & qui par eux, pris au filet le monde entier, ** Ami des hommes, gloire à toi.
℣. Car tu l’as prévenu de bénédictions pleines de douceur, * tu as posé sur sa tête une couronne de pierres précieuses.
℟. Béni es-tu, Christ, notre Dieu, * qui a rendu très-sages des pécheurs, * leur envoyant le Saint-Esprit, * & qui par eux, pris au filet le monde entier, ** Ami des hommes, gloire à toi.

A la petite entrée :
1. Isodikon de la fête : Sois exalté, Seigneur, dans ta puissance, nous chanterons et jouerons des psaumes pour tes grandes œuvres.
2. Tropaire de la Pentecôte, ton 8 : Béni es-tu, Christ, notre Dieu, * qui a rendu très-sages des pécheurs, * leur envoyant le Saint-Esprit, * & qui par eux, pris au filet le monde entier, ** Ami des hommes, gloire à toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
4. Kondakion de la Pentecôte, ton 8 : Lorsque Tu descendis pour confondre les langues, * Tu dispersas les nations, ô Très-Haut ; * mais lorsque Tu distribuas les langues de feu, * Tu nous appelas tous à l’unité. ** Aussi d’une seule voix glorifions-nous le très saint Esprit.

A la place du Trisaghion :
℟. Vous tous qui avez été baptisés en Christ, * vous avez revêtu le Christ. * Alléluia. (3 fois)

Prokimenon :
De la fête, ton 8 :
℟. Leur son a retenti par toute la terre, et leur parole jusqu’aux extrémités du monde (Psaume 18, 5).
℣. Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’œuvre de ses mains, le firmament l’annonce (Psaume 18, 2).

Epître :
De la fête :Actes des Apôtres (§ 3) II, 1-11.
Aussitôt ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler diverses langues, selon que le Saint-Esprit leur mettait les paroles en la bouche.

Alleluia :
De la fête, ton 1 :
℣. Par la Parole du Seigneur, les cieux ont été affermis, et par l’Esprit de sa bouche, toute leur puissance.
℣. Depuis les cieux, le Seigneur a regardé, il a vu tous les fils des hommes.

Evangile :
De la fête :Jean (§ 27) VII, 37-52 ; VIII, 12.
Ce qu’il entendait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui : car l’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.

A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique (de la fête)
Mégalynaire : Les Apôtres, contemplant la descente du Consolateur, étaient frappés d’admiration, lorsque, sous la forme de langues de feu, leur apparut le Saint-Esprit.
Hirmos : Réjouis-toi, Reine, tu as la gloire d’être Vierge et Mère. Les langues les plus habiles et les plus éloquentes ne peuvent discourir ni te chanter dignement. Toute intelligence est impuissante à comprendre ton enfantement. Aussi te glorifions-nous d’une même voix.

Verset de communion
De la Pentecôte : Ton Esprit bon me conduira dans la terre de rectitude (Psaume 142, 10). Alléluia, alléluia, alléluia.

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VEPRES DE L’AGENOUILLEMENT – DIMANCHE 20 JUIN A 15h

Télécharger le livret des choristes pour les vêpres de l’agenouillement, lesquelles marquent la fin du Temps pascal.

Programme de la solennité du Sacré Cœur & des confirmations

Saint-Eugène, le dimanche 13 juin 2021, grand’messe de 11h. Sacrement de la confirmation à 15h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Une disposition de Dieu permit à un des soldats d’ouvrir d’un coup de lance le cœur sacré de Jésus. Ainsi, l’Église serait tirée du côté du Christ endormi sur la croix. En même temps, serait réalisée la parole de l’Écriture : “Ils regarderont vers celui qu’ils ont transpercé”. Le sang et l’eau, prix de notre salut, s’écoulèrent de cette blessure du cœur, comme d’une source mystérieuse, pour donner aux sacrements de l’Église la puissance de conférer la vie de la grâce et pour être le breuvage de “cette source d’eau vive jaillissant en vie éternelle” que goûteraient les âmes qui vivent dans le Christ. Lève-toi donc, ô amie du Christ, ne cesse pas de veiller, applique ici tes lèvres pour “puiser l’eau aux sources du salut”.
Homélie de saint Bonaventure, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au troisième nocturne.

A la sainte messe

Cette année les fidèles de notre paroisse recevront le sacrement de la confirmation dans la forme traditionnelle des mains de Mgr de Germiny, évêque émérite de Blois, à 15h.

Ce sacrement fait, entre autres effets, du chrétien un soldat du Christ (le cérémonial latin ayant incorporé en effet depuis le Moyen-Age certains aspects de la cérémonie de l’adoubement des chevaliers).

Aux confirmations

Le sacrement de la confirmation

IIndes vêpres de la solennité du Sacré Cœur. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Le Sacré Cœur adoré par saint Ignace et par saint Louis de Gonzague - peinture de José de Páez

Programme du dimanche des 318 saints Pères du Concile de Nicée – ton 6

Dimanche des 318 saints Pères du Concile de Nicée en 325Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 13 juin 2021 du calendrier grégorien – 31 mai 2021 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Ce VIIème dimanche de Pâques, dimanche après l’Ascension, le rit byzantin commémore les 318 saints Pères du premier concile œcuménique de Nicée, tenu l’an 325.

La fête des 318 saints Pères du premier Concile œcuménique de Nicée est attestée au dimanche qui suit l’Ascension dans le Typikon de la Grande Eglise de Constantinople du IXème siècle. Le choix de cette date correspond plus ou moins à celle de l’ouverture de ce premier Concile, lequel s’est en effet tenu du 20 mai au 25 août 325. Sa fixation au dimanche qui suit l’Ascension s’est établie assez naturellement, puisque, comme le rappelle le Synaxaire de Nicéphore Calliste Xanthopoulos, “le Fils de Dieu est devenu homme en vérité, et l’homme parfait est monté au cieux comme Dieu et s’est assis à la droite de sa grandeur dans les cieux”, les Pères conciliaires “l’ont proclamé ainsi, le confessant consubstantiel et partageant le même honneur que le Père”. Cette commémoraison avait semble-t-il primitivement été fixée au 29 mai (Ménologue de Basile) ; elle se célèbre le 9 novembre chez les Coptes & le 21 février chez les Syriens.

Réunis par l’Empereur Constantin lui-même pour régler les désordres graves provoqués par l’hérésie d’Arius, les 318 Pères du Concile se répartissaient entre 232 évêques & 86 prêtres, diacres & moines. Le pape saint Sylvestre Ier, déjà âgé, est représenté par Ossius de Cordoue et par deux légats. Arius et ses partisans sont excommuniés, le Concile déclare que le Fils est bien consubstantiel & coéternel au Père, dans une célèbre confession de la foi qui, complétée au Concile de Constantinople, deviendra notre Credo ou Symbole de Nicée-Constantinople.

Voici le texte de la confession des Pères à Nicée :

Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses visibles et invisibles ; et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, engendré du Père, c’est-à-dire, de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père ; par qui toutes choses ont été faites au ciel et en la terre. Qui, pour nous autres hommes et pour notre salut, est descendu des cieux, s’est incarné et s’est fait homme ; a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra juger les vivants et les morts. Nous croyons aussi au Saint-Esprit.

Le Concile décide d’uniformiser la célébration de la date de Pâques au premier dimanche après la première pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps (le 21 mars). Il pose les premiers éléments juridiques des patriarcats de Rome, Alexandrie & Constantinople. Le dernier canon du Concile demande de supprimer les agenouillements les jours où l’on célèbre la résurrection à savoir les dimanches et durant la cinquantaine pascale.

Par les prières des trois cent dix-huit Pères saints & théophores, Christ notre Dieu, aie pitié de nous.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche, ton 6. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : des Pères.
A sexte : Tropaire du dimanche, ton 6. Gloire au Père. Tropaire de la fête (Ascension). Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de la fête.

A la divine liturgie

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 6, 4 tropaires de la 4ème ode du 1er canon de la fête (Ascension) & 4 tropaires de 6ème ode du canon des Pères :
1. Souviens-toi de moi, Dieu Sauveur, * quand tu entreras dans ton royaume, ** seul Ami des hommes, sauve-moi.
2. Adam fut séduit par l’arbre défendu, * mais par celui de la Croix tu as sauvé * le bon Larron s’écriant : ** Dans ton royaume, Seigneur, souviens-toi de moi.
3. Ayant brisé les portes & les verrous de l’Enfer, * tu as ressuscité, Source de vie, * Sauveur, tous ceux qui s’écrient : ** Gloire à ta sainte Résurrection.
4. Souviens-toi de moi, Seigneur * qui par ta sépulture triomphas de la mort * & comblas de joie l’univers, ** Dieu de tendresse, par ta Résurrection.
5. Roi des Anges, dans la gloire tu montas * pour nous envoyer d’auprès du Père le Paraclet ; * c’est pourquoi nous te chantons : ** Gloire à ton Ascension, ô Christ.
6. Quand vers son Père le Sauveur fut élevé * corporellement, * les Anges furent pris d’étonnement, * & se mirent à chanter : ** Gloire à ton Ascension, ô Christ.
7. L’une & l’autre les Puissances se disaient : Elevez les portes pour le Christ notre Seigneur ; * il est le Roi que nous chantons ** avec le Père & l’Esprit, d’un même chœur.
8. La Vierge a mis au monde sans douleurs, * mais elle est Mère & Vierge en même temps ; * c’est elle que nous chantons allègrement : ** Réjouis-toi, ô Mère de Dieu.
9. Il ne put rester caché * à l’ineffable justice de Dieu, * le semeur de zizanie * au nom signifiant la belliqueuse fureur ; * car, ayant imité Judas, ** il mourut déchiré comme lui.
10. L’auguste assemblée des Pères saints, * Seigneur, t’a proclamé * comme le Fils unique & le Reflet * que l’être du Père fait briller * & comme le Fils ** avant tous les siècles engendré.
11. Le ventre qui avait produit * le flot imbuvable & fangeux * des hérésies contraires à la piété * fut “déchiré par le milieu”, * labouré soigneusement ** par l’intercession des Pères saints.
12. De tous les prophètes le plus grand, * Moïse d’avance t’a montrée * comme l’arche & le vase d’or, * comme la table sainte & le chandelier, * en images figurant le Très-Haut, ** Vierge & Mère, prenant chair de ton sein.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 6 : Les vertus angéliques sur ton tombeau, * les gardes pétrifiés de crainte, * Marie près de ton sépulcre cherchait ton corps très pur ; * Toi, Tu captives l’enfer sans être séduit. * Tu vas à la rencontre de la Vierge, ** Tu donnes la Vie, ô Ressuscité des morts, gloire à toi !
2. Tropaire de la fête, ton 4 : Tu t’es élevé dans la gloire, * Christ notre Dieu, * ayant par la promesse du Saint-Esprit * rempli de joie tes disciples affermis par ta bénédiction ; ** car tu es le Fils de Dieu, le libérateur du monde.
3. Tropaire des Pères, ton 8 : Sois glorifié par-dessus tout, Christ notre Dieu, * toi qui as établi nos Pères pour illuminer la terre ; * et par eux, vers la vraie foi, tu nous as tous guidés. ** Très miséricordieux, gloire à Toi.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion des Pères, ton 8 : La prédication des apôtres et la doctrine des pères * ont donné à l’Église l’unité de la foi ; * portant la tunique de la vérité, * tissée par la théologie qui vient d’en haut, ** elle confirme et glorifie le grand mystère de la piété.
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Kondakion de l’Ascension, de saint Romain le Mélode, ton 6 : Ayant accompli ton dessein de salut pour nous, * et uni ce qui est sur terre à ce qui est aux cieux, * tu t’es élevé dans la gloire, Christ notre Dieu, * sans nullement nous quitter, mais en demeurant inséparable de nous * et clamant à ceux qui t’aiment : ** Je suis avec vous et personne ne prévaudra contre vous.

Prokimen :
Des Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos Pères, & vénérable, & que ton nom soit glorifié éternellement. (Daniel, 3, 26)
℣. Car tu es juste en tout ce que tu nous as fait. (Daniel, 3, 27)

Epître :
Du 7ème dimanche de Pâques : Actes des Apôtres (§ 44) XX, 16-18A, 28-36.
Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour gouverner l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang.

Alleluia :
Des Pères, ton 1 :
℣. Le Dieu des dieux, le Seigneur, parle. Il appelle la terre du lever du soleil à son couchant.
℣. Assemblez devant lui ses fidèles, qui scellèrent son alliance en sacrifiant. (Psaume 49, 1 & 5)

Evangile :
Du 7ème dimanche de Pâques : Jean (§ 56) XVII, 1-13.
Père ! l’heure est venue ; glorifiez votre Fils, afin que votre Fils vous glorifie.

A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique (de la fête) :
Mégalinaire : Magnifie, * mon âme, * celui qui s’est élevé de la terre jusqu’au ciel, ** le Christ Source de vie.
Hirmos : Dépassant notre esprit et notre entendement, Mère de Dieu, * tu mis au monde et dans le temps * celui qui est intemporel : * nous les fidèles, d’un seul cœur ** nous te magnifions.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.
Des Pères : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. Alleluia, alleluia, alleluia.

Après la communion
Le tropaire d’action de grâces ordinaire “Nous avons vu la Lumière véritable” étant omis jusqu’à la Pentecôte, on chante à sa place le tropaire de l’Ascension, ton 4 :
Tu t’es élevé dans la gloire, * Christ notre Dieu, * ayant par la promesse du Saint-Esprit * rempli de joie tes disciples affermis par ta bénédiction ; ** car tu es le Fils de Dieu, le libérateur du monde.

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Programme de la solennité de la Fête-Dieu

Turpin de Crissé, la procession de la Fête-DieuSaint-Eugène, le dimanche 6 juin 2021, grand’messe de 11h. Vêpres, procession & salut solennel du Très-Saint Sacrement à 16h45.

> Catéchisme sur la Fête-Dieu

Dans l’année liturgique, la fête de l’Eucharistie est célébrée le Jeudi Saint. Toutefois, en raison de l’entrée à la suite du Christ dans les souffrances de la Passion, les fastes liturgiques ne peuvent être complètement déployés ce jour-là. Aussi l’Eglise a-t-elle reporté la célébration glorieuse du sacrement de l’Eucharistie au jeudi qui suit la Trinité. Le mérite de l’institution de la fête de l’Eucharistie (c’est son nom dans les missels médiévaux) à cette date revient à sainte Julienne de Cornillon. A partir de 1209, cette religieuse & mystique liégeoise reçut la vision fréquente de la lune en laquelle une partie restait sombre et ne rayonnait pas. “Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace : c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement” (Benoît XVI). Répondant aux demandes de sainte Julienne, l’évêque de Liège fit célébrer la première Fête-Dieu en sa ville en 1246. La providence appela ensuite l’archidiacre de Liège à siéger sur le trône de saint Pierre sous le nom d’Urbain IV, lequel institua la Fête du Corps du Christ pour l’Église d’Occident par la bulle Transiturus de hoc mundo le 11 août 1264. A la demande du pape, saint Thomas d’Aquin fut chargé de la composition de l’office et de la messe de la nouvelle fête (pour la messe, il centonisa des textes nouveaux sur les airs liturgiques les plus en faveurs de son temps, et pour l’office, il remania celui qui était déjà en cours dans certains monastères cisterciens des Flandres). La procession avec le Saint-Sacrement, pratiquée ici & là dès le XIème siècles aux Rameaux et au petit matin de Pâques, se fit ensuite volontiers à la Fête-Dieu, et elle était généralisée partout en Occident au XVème siècle. En général la procession se faisait après la messe le jour même de la fête, et après les vêpres chaque jour de l’octave.

La Fête-Dieu n’étant plus fériée en France, la solennité en est transférée dans notre pays au dimanche qui suit, dans son octave.

A la sainte messe :

  • Procession d’entrée : Lauda Sion Salvatorem – plain-chant d’Amiens
  • Introït – Cibavit eos (ton ii.)
  • Kyrie IV – Cunctipotens Genitor Deus
  • Gloria IV
  • Epître : I Corinthiens XI, 23-29 : Et ayant rendu grâces, le rompit, et dit : Prenez et mangez : ceci est mon corps, qui sera livré pour vous : faites ceci en mémoire de moi.
  • Graduel – Oculi omnium (ton vii.)
  • Alleluia – Caro mea (ton vii.)
  • Sequence – Lauda Sion (ton vii.)
  • Evangile : Jean VI, 6, 56-59 : Celui qui mange ma chair, et boit mon sang, a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour : car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage.
  • Credo III
  • Et incarnatus de la Missa syllabica de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la Sainte Chapelle de Paris
  • Offertoire – Sacerdotes Domini (ton iv.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Panis angelicus, motet d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint Paul
  • Sanctus de la Messe à 4 chœurs de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle – (Version simple – cette messe à quatre chœurs sera chantée dans toute son ampleur le 20 juin prochain à 11h)
  • A l’élévation : Benedictus de la Messe à 4 chœurs de Marc-Antoine Charpentier – (Version simple – cette messe à quatre chœurs sera chantée dans toute son ampleur le 20 juin prochain à 11h)
  • Agnus Dei de la Messe à 4 chœurs de Marc-Antoine Charpentier – (Version simple – cette messe à quatre chœurs sera chantée dans toute son ampleur le 20 juin prochain à 11h)
  • Pendant la communion : Benedicam Dominum – Psaume XXXIII – Lambert Pietkin (1612 † 1696), maître de chapelle de la cathédrale de Liège
  • Communion – Quotiescumque (ton vii.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est IV
  • Après le dernier Evangile : Inviolata
  • Procession de sortie : Loué soit à tout instant – Cantique de Saint Louis Marie Grignon de Montfort (1673 † 1716), docteur de l’Eglise

Aux secondes vêpres

  • Motet d’exposition : O salutaris de l’abbé du Gué, maître de chapelle de Saint-Germain-L’Auxerrois (1768 -1780) puis de Notre-Dame de Paris (1780 – 1790)
  • Secondes vêpres du Très-Saint Sacrement

A la procession de la Fête-Dieu

  • Première partie de la procession : hymne Pange lingua
  • Au reposoir : Tantum ergo
  • Seconde partie de la procession : Lauda Sion – Texte de saint Thomas d’Aquin composé sur le modèle de la séquence Laudes Crucis d’Adam de Saint-Victor – mélodie d’Ernest Mazingue, organiste de Saint-Etienne de Lille (XIXème siècle)

Au salut du Très-Saint Sacrement

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Programme du dimanche de l’Aveugle-né – ton 5

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 6 juin 2021 du calendrier grégorien – 24 mai 2021 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

La lecture de l’évangile de l’Aveugle-né au VIème dimanche de Pâques est d’origine constantinopolitaine ; l’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement elle aussi d’origine constantinopolitaine, comme le Pentecostaire en général. Dans la tradition de Jérusalem, on lisait ce dimanche l’évangile de Jean II, 12-25 : Jésus chassant les marchands du temple & annonçant sa résurrection le troisième jour. Cet évangile est lu dans la tradition de Constantinople le vendredi de la Semaine Lumineuse.

Dans la tradition occidentale, et plus spécialement provençale, l’Aveugle-né, devenu disciple du Christ après sa guérison, quitta la Judée après la Pentecôte et arriva à Marseille avec un groupe de disciples parmi lesquels figuraient Lazare & Maximin, Marthe & Marie-Madeleine. Il est connu dans la tradition provençale sous le nom de Sidoine, et sous le surnom de Restitut, qui fait allusion au miracle du Seigneur lui ayant restitué la vue.

Saint Sidoine Restitut fut le second évêque d’Aix après saint Maximin, ayant d’abord été évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux.

Aux heures
Tropaire du dimanche, ton 5. Gloire au Père. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion de l’Aveugle-né.

A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 5, & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Triode fleuri (de l’Aveugle-Né) :
1. Le bon Larron sur la croix * eut foi en ta divinité, ô Christ ; * il te confessa d’un cœur sincère en s’écriant : ** De moi, Seigneur, en ton royaume souviens-toi.
2. Sur le bois de la croix * pour nous les hommes tu fis fleurir la vie * et se flétrir la malédiction de l’arbre défendu : ** Sauveur & Créateur, nous te chantons d’un même chœur.
3. Par ta mort, ô Christ, * tu as brisé la force de la mort, * ressuscitant tous les morts depuis Adam, ** qui te chantent comme vrai Dieu & Sauveur du genre humain.
4. Venues à ton sépulchre, Sauveur, * les saintes Femmes te cherchaient * pour embaumer la Source de vie, ** mais un Ange leur apparut pour leur dire : Il est ressuscité, le Seigneur !
5. Seigneur qui fus crucifié entre deux larrons, * délivre du brigandage des passions * ceux qui chantent d’une même voix * ta Crucifixion & ta sainte Résurrection.
6. Au sépulchre on déposa ton corps sans vie, * ô Christ qui donnes vie à tous les morts ; * mais, Seigneur & Verbe, tu es ressuscité * et, par ta puissance divine, tu as vidé tous les tombeaux.
7. O Christ, après ta résurrection, * tu dis à tes amis : Demeurez à Jérusalem * jusqu’à ce que vous soyez revêtus * de la force d’en-haut et d’une invincible protection.
8. Formant de la boue, tu enduisis les yeux * de l’Aveugle-né auquel tu accordas la vue * et qui chanta, Verbe de Dieu, * ton ineffable puissance ayant sauvé l’univers.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Fidèles, chantons et adorons le Verbe * coéternel au Père et à l’Esprit. * Il est né de la Vierge pour notre salut, * Il a daigné dans sa chair monter sur la Croix et supporter la mort, * afin de ressusciter les morts ** par sa glorieuse Résurrection.
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
3. Kondakion de l’Aveugle-né, ton 4 : Les yeux de mon âme étant aveugles, * je viens à toi, ô Christ, * comme l’aveugle de naissance, * et avec repentir je te clame : ** pour ceux des ténèbres tu es la suprême clarté.
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Kondakion de Pâques, ton 8 : Tu es descendu, ô Immortel, dans le tombeau, * mais tu as détruit la puissance des Enfers * et tu es ressuscité en vainqueur, ô Christ Dieu. * Aux femmes myrrhophores tu as annoncé : “Réjouissez-vous”, * et à tes apôtres tu as donné la paix, ** toi qui accordes à ceux qui sont tombés la résurrection.

Prokimen
De l’Aveugle-né, ton 8 :
℟. Rendez hommage et faites offrande au Seigneur notre Dieu.
℣. Dieu est connu en Judée, en Israël grand est son nom.

Epître :
De l’Aveugle-né : Actes des Apôtres (§ 38) XVI, 16-34.
Croyez au Seigneur Jésus, et vous serez sauvé, vous et votre famille.

Alleluia
De l’Aveugle-né, ton 8 :
℣. Regarde vers moi et aie pitié de moi.
℣. Selon ta parole dirige mes pas.

Evangile :
De l’Aveugle-né : Jean (§ 34) IX, 1-38.
Après avoir dit cela, il cracha à terre, et ayant fait de la boue avec sa salive, il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle.

A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !

Verset de communion
De Pâques : Recevez le corps du Christ, goûtez à la source immortelle.
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.
Télécharger le livret commun des choristes pour le Temps pascal.