Saint-Eugène, le samedi 1er janvier 2022, grand’messe de 9h30.
Le 1er janvier constitue à la fois le jour octave de la fête de la Nativité mais aussi la fête de la Circoncision du Seigneur, puisque – selon la Loi – celle-ci intervient 8 jours après la naissance d’un enfant mâle. Lors de la circoncision, on imposait aussi à l’enfant son nom. Cette fête constitue donc la véritable fête du Saint Nom de Jésus, ainsi que le rappelle ci-contre la planche gravée pour cette fête par Jérôme Nadal, s.j. (1507-1580). L’autre fête du Très-Saint Nom de Jésus, fixée depuis 1911 au dimanche entre la Circoncision & l’Epiphanie – ou au 2 janvier si ce dimanche n’existe pas – n’est de fait qu’un doublon moderne de la fête de la Circoncision.
Mais parce que la fragilité de la chair et de l’esprit de l’homme l’emporte, par une pente naturelle de cupidité, vers le mal, et l’embarrasse ici-bas dans des vices inextricables, le huitième jour de la circoncision est la figure du temps de la résurrection, et de notre future délivrance de tout péché. C’est en effet le sens des paroles suivantes : “Tout mâle premier-né sera appelé, consacré au Seigneur.” Les termes de la loi expriment la promesse du fruit de la Vierge, fruit vraiment saint, car il est immaculé. Que ce soit là le fruit désigné par la loi, les paroles de l’Ange nous l’assurent : “La chose sainte, dit-il, qui naîtra de vous, sera appelée le Fils de Dieu.” Sermon de saint Ambroise, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de la fête de la Circoncision, au second nocturne.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : Orgue – improvisation sur le Veni Creator
Pour implorer l’assistance du Saint Esprit pour l’année qui s’ouvre : Chant du Veni Creator Spiritus – alternances polyphoniques du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres – Aujourd’hui, on peut gagner une indulgence plénière aux conditions ordinaires par le chant public du Veni Creator
Evangile : Luc II, 21 : Le huitième jour, auquel l’enfant devait être circoncis, étant arrivé, il fut nommé Jésus, qui était le nom que l’ange avait annoncé avant qu’il fût conçu dans le sein.
Saint-Eugène, le vendredi 31 décembre 2021, messe de 19h.
Si l’année ecclésiastique commence aux premières vêpres du premier dimanche de l’Avent, le début de l’année civile au 1er janvier n’a reçu que tardivement quelques aménagements liturgiques, quand bien même les manuscrits liturgiques médiévaux commençaient par donner le calendrier des fêtes en commençant au premier janvier ; la coutume s’est introduite au XIXème de chanter au 31 décembre le Miserere mei Deus (Psaume L) pour demander pardon à Dieu des péchés commis durant l’année écoulée, le Te Deum laudamus pour le remercier des grâces qu’ils nous a accordées durant cette même année écoulée, et de commencer la nouvelle année le lendemain par le chant du Veni Creator pour demander au Saint-Esprit de nous éclairer. Une indulgence plénière aux conditions ordinaires est accordée pour le chant solennel du Te Deum le 31 décembre et pour celui du Veni Creator le 1er janvier.
Jusqu’en 1962, on disait aujourd’hui la messe de la fête de saint Sylvestre avec mémoire du septième jour dans l’octave de la Nativité. Le code des rubriques de 1962 ayant élevé au rang de seconde classe chaque jour de l’octave de Noël, on dit depuis la messe de l’octave avec mémoire de saint Sylvestre, pape.
Silvestre était romain, et son père se nommait Rufin. Dès sa jeunesse, il eut pour maître le Prêtre Cyrinus, dont il imita parfaitement la science et les mœurs. Tant que sévit la persécution, il demeura caché sur le mont Soracte ; mais à l’âge de trente ans, il fut ordonné Prêtre de la sainte Église romaine, par le Pontife Marcellin. Comme il s’acquittait de cet office d’une manière digne de toute louange, surpassant tous les autres clercs, il fut, dans la suite, choisi pour succéder au Pape Melchiade, sous l’empereur Constantin, qui venait d’accorder, par une loi la paix à l’Église du Christ. Dès qu’il eut pris en main le gouvernement de l’Église, il encouragea fortement Constantin (illustre déjà par l’apparition d’une croix dans le ciel et par sa victoire sur le tyran Maxence), à protéger et à propager la religion chrétienne. Comme une vieille tradition de l’Église romaine le rapporte, il lui fit reconnaître les portraits des Apôtres, le lava dans les eaux du saint baptême et le purifia de la lèpre de l’infidélité. IVème leçon des vigiles nocturnes du jour, au second nocturne.
Aussi le pieux empereur, à l’instigation de Silvestre, auquel il avait accordé la faculté de construire des temples publics pour les fidèles du Christ, confirma cette faculté de son propre exemple. Il érigea, en effet, beaucoup de basiliques : celle de Latran, dédiée au Christ Sauveur, de saint Pierre au Vatican, de saint Paul sur la voie d’Ostie, de saint Laurent dans l’Agro Verano, de la sainte Croix dans le palais Sessorianus, des saints Pierre et Marcellin et de sainte Agnès sur les voies Lavicane et Nomentane, et d’autres encore. L’empereur les orna avec splendeur d’images saintes, et les enrichit avec magnificence par les dons et les domaines qu’il leur assigna. Sous le pontificat de Silvestre fut tenu le premier concile de Nicée, où ses légats présidèrent et où Constantin assista. La sainte foi catholique y fut expliquée par trois cent dix-huit Évêques ; Arius et ses sectateurs furent condamnés. A la demande des Pères, Silvestre confirma encore ce concile dans un synode tenu à Rome, où Arius fut de nouveau condamné. Silvestre rendit beaucoup de décrets utiles à l’Église de Dieu, et qui restent connus sous son nom : à savoir, que l’Évêque seul consacrerait le Chrême ; que, dans l’administration du baptême, le Prêtre oindrait avec du Chrême le sommet de la tête du baptisé ; que les Diacres porteraient la dalmatique à l’église, qu’ils auraient sur le bras gauche le manipule de lin ; enfin que le sacrifice de l’autel ne serait offert que sur un voile de lin. Vème leçon des vigiles nocturnes du jour, au second nocturne.
On rapporte que saint Silvestre fixa aussi, pour tous ceux qui entreraient dans les ordres, un certain temps, durant lequel ils devraient exercer successivement leur ordre dans l’Église, avant d’être élevés au degré supérieur. Il statua encore qu’un laïque ne pourrait porter d’accusation contre un ecclésiastique, et qu’un clerc ne plaiderait pas sa cause devant un tribunal séculier. Il voulut qu’à l’exception du Samedi et du Dimanche, les jours de la semaine fussent désignés sous le nom de Féries, comme on avait déjà commencé à le faire auparavant dans l’Église, pour signifier que les clercs doivent ne s’occuper absolument que de Dieu seul, se dégageant de tout ce qui est étranger à son service. La grande sainteté de Silvestre, et sa bonté envers les pauvres, répondirent constamment à cette sagesse céleste avec laquelle il gouvernait l’Église. Il pourvut à ce que les ecclésiastiques dans le besoin vécussent en commun avec ceux qui étaient riches, et à ce que l’on procurât aux vierges consacrées les ressources nécessaires pour leur subsistance. Il vécut dans le pontificat vingt et un ans, dix mois et un jour. Il fut enterré dans le cimetière de Priscille, sur la voie Salaria. En sept ordinations du mois de décembre, il ordonna quarante-deux Prêtres et vingt-cinq Diacres et consacra soixante-cinq Évêques pour divers lieux. VIème leçon des vigiles nocturnes du jour, au second nocturne.
A la sainte messe :
Avant la messe : chant solennel du Miserere mei Deus (Psaume L) pour demander pardon à Dieu des péchés commis durant l’année écoulée
Evangile : Luc II, 15-20 : Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de toutes les choses qu’ils avaient entendues et vues, selon qu’il leur avait été dit.
Te Deum d’action de grâces pour les bienfaits reçus de Dieu durant l’année écoulée – une indulgence plénière est accordée aux conditions ordinaire pour le chant solennel de ce Te Deum le 31 décembre
Saint-Eugène, le dimanche 26 décembre 2021, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
La grandeur des œuvres divines est, mes très chers frères, bien au-dessus des ressources de l’éloquence humaine, et la difficulté de s’exprimer vient ici de la raison même qui nous défend de garder le silence ; car ces paroles du Prophète : « Qui racontera sa génération ? » se doivent entendre non seulement de la divine essence de Jésus-Christ, mais aussi de la nature humaine qui est en lui. Si la foi ne croit que ces deux natures sont unies dans une seule personne, la parole ne peut l’expliquer. Aussi ce sujet de louanges est-il intarissable, parce que le talent de celui qui loue reste toujours insuffisant. Sermon de saint Léon, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : Adeste fideles – cantique du XVIIIème siècle
Pendant les encensements de l’offertoire : Puer natus in Bethlehem – trope du Benedicamus Domino (texte d’après le processional de l’abbaye bénédictine de Saint-Georges de Prague c. 1280-1320, mélodie moderne)
Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 26 décembre 2021 du calendrier grégorien – 13 décembre 2021 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.
Dimanche du ton II de l’Octoèque. Carême de Noël, l’usage du poisson est autorisé.
Avec le dimanche qui suit, ce jour constitue un dimanche de préparation à la fête de la Nativité du Christ puisque l’on y fête tous les saints ancêtres de notre Seigneur, selon la chair.
En fait, ce premier dimanche a reçu son appellation (en grec “Πропатόрων”) parce qu’il précède le second (“Παтέрων”), mais tous deux célèbrent, sans réelles différences, tous les justes de l’Ancien Testament qui ont précédé & préparé la venue du Messie.
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Nous fêtons aussi en ce jour les saints martyrs Eustrate, Auxence, Eugène, Mardaire et Oreste, qui devinrent compagnons dans le martyre en souffrant pour le Christ sous l’empereur Dioclétien (284-305) à Sébaste, en Petite Arménie. Ils sont connus sous le nom des Cinq martyrs de Sébaste.
Eustrate, originaire de la petite ville d’Arauraca située entre Nicolpolis et Satala sur le Lycus en Petite Arménie, était notaire impérial. Il fut arrêté par le gouverneur Lysias pour avoir exhorté à la persévérance des prisonniers chrétiens conduits au martyre. Après avoir été lui-même soumis à la torture, il fut transféré dans les prisons de la ville de Sébaste. Là il fut visité et affermi par saint Blaise, évêque de la ville. Il eut pour compagnon de geôle le prêtre Auxence, originaire comme lui de la ville d’Arauraca. Leur confession inébranlable face aux tortures et au procès du juge entraîna la conversion de plusieurs témoins, dont un certain Eugène, un officier, tandis que d’autres déclaraient leur foi : quelqu’un du peuple de la ville d’Arauraca, Mardaire et un soldat nommé Oreste.
Après de nombreux tourments, Auxence et Eugène furent décapités (Eugène ayant eu au préalable la langue, la main et les pieds coupés). Mardaire succomba à ses tortures avant la décapitation finale, non sans avoir prononcé cette fameuse prière que l’Eglise byzantine récite encore trois fois dans ses offices : à l’office de minuit, à tierce et aux grandes complies :
Dieu notre Maître, Père tout-puissant, Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, avec le Saint Esprit, une seule Divinité, une seule Puissance, aie pitié du pécheur que je suis et, selon les desseins connus de toi, sauve-moi, ton indigne serviteur. Car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen.
Oreste meurt par le feu. De même Eustrate, qui avant de monter sur le bûcher prononça cette magnifique prière que l’Eglise byzantine récite à l’office de minuit du samedi (sauf en été) :
Oui, je te magnifie, Seigneur, car tu as regardé mon humilité, et ne m’as pas livré aux mains de l’ennemi ; mais tu as sauvé mon âme de l’angoisse. Maintenant, ô Maître, que ta main me protège et que vienne sur moi ta miséricorde, car mon âme est troublée et remplie de tristesse à la pensée de quitté ce corps misérable et souillé.
Que jamais le funeste dessein de l’adversaire ne se dresse contre elle et ne l’entrave à cause des péchés commis en cette vie, par ignorance ou consciemment.
Sois indulgent pour moi, ô Maître, et que jamais mon âme ne contemple le spectacle obscur et ténébreux des esprits malins, mais qu’elle soit accueillie par les anges brillants et lumineux.
Donne gloire à ton saint nom, et, par ta puissance, conduis-moi à ton divin tribunal.
Lors de mon jugement, que la main du prince de ce monde ne me saisisse pour m’attirer, moi pécheur, vers l’abîme infernal, mais tiens-toi près de moi, et sois pour moi sauveur et protecteur.
Seigneur, aie pitié de mon âme souillée par les passions de cette vie, et reçois-la, purifiée par le repentir et la confession, car tu es béni dans les siècles des siècles.
Amen.
Le culte des Cinq Saints fut fort répandu en Cappadoce, à Constantinople et jusqu’à Rome, en l’église de Saint-Apollinaire, où leur reliques furent déposées sous le pape Adrien Ier (772 † 795)
Les cinq Martyrs de Sébaste sont célébrés à la même date dans le rit romain :
En Arménie, le supplice des saints martyrs Eustrate, Auxence, Eugène, Mardaire et Oreste, mis à mort durant la persécution de Dioclétien. Eustrate, d’abord seul, sous le président Lysias, puis à Sébaste avec Oreste, endura des tourments très cruels sous le président Agricolaüs, qui le fit enfin jeter dans une fournaise, où il rendit l’esprit, tandis qu’Oreste, étendu sur un lit de fer embrasé, s’envola vers le Seigneur. Les autres, demeurés chez les Arabraques, y accomplirent leur martyre par divers genres de supplices. Leurs corps furent depuis transportés à Rome et déposés avec honneur dans l’église de Saint-Apollinaire.
Martyrologe romain au 13 décembre
Martyre des saints Eustrate, Mardaire, Auxence, Oreste & Eugene
Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Martyrs. Et maintenant. Theotokion de l’heure.
Kondakion : des Martyrs.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Ancêtres. Et maintenant. Theotokion de l’heure.
Kondakion : des Ancêtres.
A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome
Tropaires des Béatitudes :4 tropaires du ton dominical occurrent, 4 tropaires de la 3ème ode du canon des Ancêtres (œuvre de saint Joseph l’Hymnographe (816 † 886)) et 4 tropaire de la 6ème ode du canon des Martyrs (œuvre de saint Jean Damascène (676 † 749)) :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Louons les Pères par des hymnes, * ceux qui brillèrent avant la Loi et sous la Loi * et servirent droitement le Seigneur * issu de la Vierge comme un soleil * et jouissent maintenant ** de sa lumière sans couchant.
6. Honorons Adam, le premier père * couronné d’honneur par la main du Créateur: * il est l’ancêtre sans prédécesseur de tout le genre humain * et repose avec tous les élus ** dans les tabernacles des cieux.
7. Le Seigneur et Dieu de l’univers * agréa les offrandes que son serviteur Abel * lui présentait dans la noblesse de son cœur ; * mis à mort par la main du meurtrier, * il est entré dans la clarté ** comme un témoin de notre Dieu.
8. Ecoutons les paroles inspirées * de qui annonce l’apparition du Christ: * voici que dans la grotte est enfanté * par une Vierge inépousée * celui dont l’astre prédisait aux Mages ** le merveilleux enfantement.
9. Ton Eglise te crie à pleine voix : * Je t’offrirai le sacrifice de louange, Seigneur ; * dans ta compassion tu l’as purifiée * du sang offert aux démons ** par le sang qui coule de ton côté.
10. Le Christ est tout pour moi, * disait Mardaire à haute voix ; * il est ma patrie et mon honneur, * le nom dont je suis appelé ; ** c’est par toi, Eustrate, qu’il avait appris cela.
11. Par tes pieds transpercés * tu fus pendu la tête en bas ; * on te brûla le dos * avec des broches rougies au feu ; ** et tu rendis l’esprit à ton Maître, Mardaire.
12. Ta langue arrachée ne cesse pas de chanter, * tes mains coupées s’élèvent encor, * Eugène, vers ton Dieu, * demandant le salut ** pour ceux qui célèbrent ta mémoire sacrée.
A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : ** Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire des Ancêtres, ton 2 : Par la foi tu as justifié les Ancêtres, * en épousant d’avance par eux l’Eglise de la gentilité. * Ces saints sont fiers, dans la gloire, * car de leur lignée devait naître un fruit glorieux, * celle qui t’a engendré virginalement. ** Par leurs supplications, ô Christ Dieu, aie pitié de nous.
3. Tropaire des Martyrs, ton 4 : Tes Martyrs, Seigneur, * pour le combat qu’ils ont mené ont reçu la couronne d’immortalité de toi, notre Dieu ; * animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par leurs prières sauve nos âmes.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion des Martyrs (saint Eustrate), ton 2 : Saint Martyr, tu apparus comme un flambeau resplendissant * pour ceux qui gisaient dans les ténèbres de l’erreur ; * avec la foi comme une lance dans ta main, * tu n’as pas craint l’audace des ennemis, ** Eustrate, plus éloquent que les habiles rhéteurs.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion des Ancêtres, ton 6 : Jeunes gens trois fois heureux, vous n’avez point vénéré * l’image faite de main d’homme, * mais fortifiés par l’Essence indescriptible, * dans la fournaise de feu vous fûtes glorifiés, vous trois fois bienheureux. * Dans la flamme de feu irrésistible vous tenant, vous avez invoqué Dieu. * Hâte-Toi, ô Miséricordieux, ** viens vite, plein de pitié, à notre aide, car Tu le peux selon ta volonté.
Prokimen Des Ancêtres, ton 4 : ℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement. (Daniel, 3, 26). ℣. Car tu es juste en toutes les œuvres accomplies pour nous. (Daniel 3, 27). (On ne dit pas le prokimen du dimanche).
em>Des Martyrs, ton 4 : ℟. Pour les saints qui sont sur sa terre, le Seigneur a rendu merveilleuse toutes ses volontés (Psaume 15, 3).
Epîtres Du dimanche des Ancêtres :Colossiens (§ 257) III, 4-11 (du XXIXème dimanche après la Pentecôte). Dépouillez le vieil homme avec ses œuvres, et revêtez-vous du nouveau. Des Martyrs :Ephésiens (§ 233) VI, 10-17. Prenez encore le casque du salut, et l’épée spirituelle qui est la parole de Dieu.
Alleluia Des Ancêtres, ton 4 : ℣. Moïse et Aaron étaient ses prêtres, et Samuel était au nombre de ceux qui invoquaient son nom (Psaume 98, 6). ℣. Ils invoquaient le Seigneur, et le Seigneur les exauçait (Psaume 98, 6). (On ne dit pas l’alleluia du dimanche).
em>Des Martyrs, ton 4 : ℣. Les justes ont crié, et le Seigneur les a exaucés ; et il les a délivrés de toutes leurs peines (Psaume 33, 18).
Evangiles Du dimanche des saints Ancêtres :Luc (§ 76) XIV, 16-24 (du XXVIIIème dimanche après la Pentecôte). Car je vous assure nul de ces hommes que j’avais conviés, ne goûtera de mon souper. Des Martyrs :Luc (§ 106) XXI, 12-19. Car je vous donnerai moi-même une bouche et une sagesse à laquelle tous vos ennemis ne pourront résister, et qu’ils ne pourront contredire.
Verset de communion Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Des Ancêtres (et des Martyrs) : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.
Saint-Eugène, le samedi 25 décembre 2021, [messe basse de l’Aurore à 8h15], messe solennelle du Jour de Noël de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd’hui : réjouissons-nous. Il ne peut y avoir de tristesse au jour où naît la vie, qui, dissipant la crainte de la mort, répand en nos âmes la joie, par la promesse de l’éternité. Il n’y a personne qui n’ait sa part de cette allégresse. Tous ont un même motif de se réjouir, car notre Seigneur, destructeur du péché et de la mort, nous trouvant tous assujettis au péché, est venu pour nous affranchir tous. Qu’il tressaille, celui qui est saint : car la palme approche pour lui. Que le pécheur se réjouisse : voici qu’on l’invite au pardon. Que le Gentil prenne courage : car il est convié à la vie. En effet, le Fils de Dieu, dans la plénitude des temps fixée par les impénétrables profondeurs du conseil divin, a pris la nature humaine, pour la réconcilier avec son auteur, afin que l’inventeur de la mort, le diable, fût vaincu par où il avait triomphé. Sermon de saint Léon, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.
Epître : Hébreux I, 1-12 : Dieu ayant parlé autrefois à nos pères en divers temps et en diverses manières par les prophètes, nous a enfin parlé en ces derniers jours par son propre Fils.
Procession de sortie : Il est né le divin enfant – Noël du XIXème siècle, sur une sonnerie du XVIIIème siècle – harmonisation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
IIndes vêpres de Noël. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : O Salutaris Hostia – sur le vieux noël français “A la venue de Noël”
A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus – VIIème ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – IIIème ton
Chant final, de Noël : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles