Saint-Eugène, le dimanche 28 août 2022, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Le dimanche du bon Samaritain.
Mais voici qu’un docteur de la loi se leva pour le mettre à l’épreuve, en disant : “Maître, que dois-je faire pour posséder la vie éternelle ?” Il me semble que ce docteur de la loi qui voulait mettre le Seigneur à l’épreuve en le questionnant au sujet de la vie éternelle, a pris occasion pour ce faire des paroles mêmes du Seigneur : “Réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux.” Mais par sa question même il proclama combien est vraie cette parole du Seigneur louant son Père “d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout petits.” Homélie de saint Bède le Vénérable, prêtre, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
A la sainte messe :
Procession d’entrée : Benedictus qui venit – cantique du Chanoine Darros – versets du Benedictus (Luc, I-vv. 68 – 79), psalmodie du VIème ton
Introït – Deus in adjutorium meum intende (ton viii.) – Psaume LIX, 2-4
Kyriale : Missa XI Orbis factor
Epître : II Corinthiens III, 4-9 : Si le ministère de la lettre gravée sur des pierres, qui était un ministère de mort, a été accompagné d’une telle gloire, que les enfants d’Israël ne pouvaient regarder le visage de Moïse, à cause de la gloire dont il éclatait, laquelle devait néanmoins finir ; combien le ministère de l’Esprit doit-il être plus glorieux !
Graduel – Benedicam Dominum in omni tempore (ton vii.) – Psaume XXXIII, 2-3
Après la Consécration : O salutaris d’après A. Fateiev – adaptation Henri de Villiers
Pendant la communion : Anima Christi – prière des livres d’Heures du XIVème siècle, dite prière de saint Ignace car celui-ci l’a placée au début de ses « Exercices spirituels » – polyphonie de l’abbé Auguste Chérion (1854 † 1904), maître de chapelle de La Madeleine
Communion – De fructu operum tuorum (ton vi.) – Psaume CIII, 13-15
Procession de sortie : O vous qui sur terre n’aspirez qu’au ciel – cantique de l’Abbé Hyppolyte Boutin (1849 † 1901) – musique de Joseph Samson (1888 † 1957), maître de chapelle de la cathédrale de Dijon – texte traditionnel
IIndes vêpres du XIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Sicut Myrrha, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)
Saint-Eugène, le dimanche 21 août 2022, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
“Ephphetha” – dimanche de la guérison du sourd-muet.
Quand Dieu, Créateur de toutes choses, a voulu guérir un sourd-muet, il lui mit les doigts dans les oreilles et il prit de la salive et lui toucha la langue. Pourquoi ? Que signifient les doigts du Rédempteur, sinon les dons du Saint-Esprit ? C’est pour cela que, ailleurs, après avoir chassé un démon, il dit : “Si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le Royaume de Dieu est donc venu jusqu’à vous.” Un autre évangéliste exprime cette même parole ainsi : “Si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le Royaume de Dieu est donc venu jusqu’à vous.” En mettant ces deux textes ensemble, on voit que l’Esprit est appelé doigt de Dieu. Donc, mettre les doigts dans les oreilles, c’est ouvrir à l’obéissance l’esprit du sourd par les dons du Saint-Esprit.” Homélie de saint Grégoire, pape, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
A la messe :
Procession d’entrée : Regnávit Dóminus, hymne litanique du poèe Sedulius (Vème siècle) – mélodie du XIIème siècle
Introït – Deus in loco sancto suo (ton v.) – Psaume LXVII, 6-7, 36 & 2
Kyriale : Missa XI Orbis factor
Epître : I Corinthiens XV, 1-10 : Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis, et sa grâce n’a point été stérile en moi : mais j’ai travaillé plus que tous les autres ; non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu avec moi.
Graduel – In Deo speravit cor meum (ton v.) – Psaume XXVII, 7 & 1
Alleluia – Exsultate Deo (ton vii.) – Psaume LXXX, 2-3
Evangile : Marc VII, 31-37 : Et levant les yeux au ciel, il jeta un soupir, et lui dit : Éphphétha, c’est-à-dire, Ouvrez-vous.
Saint-Eugène, le mardi 15 août 2022, grand’messe de 19h.Second anniversaire du rappel à Dieu de Mr Nicholas Krasno, choriste de la Schola Sainte Cécile.
Que Joseph ait eu David pour ancêtre, les très saints Évangélistes Matthieu et Luc l’ont clairement démontré. Mais la divergence entre eux est que saint Matthieu le fait descendre de David par Salomon, et saint Luc par Nathan. Tous deux cependant passent sous silence la généalogie de la Sainte Vierge. Il est donc utile de savoir que, ni chez les Hébreux ni dans l’Écriture sacrée, ne fut établi l’usage de dresser la généalogie des femmes ; mais il était réglé par la loi qu’aucun homme ne prendrait d’épouse dans une autre tribu. En conséquence, Joseph, qui était de la famille de David, et qui pratiquait la justice (car le divin Évangile lui a donné cet éloge), n’aurait donc certainement pas épousé la sainte Vierge, contrairement aux prescriptions de la loi, si elle n’eût pas tiré son origine de la même souche royale. Et c’est pour cela qu’il suffisait à l’Évangéliste de marquer d’où Joseph était issu. Homélie de saint Jean Damascène, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
De la souche donc de Nathan, fils de David, Lévi engendra Melchi et Panther. Panther engendra Barpanther (c’est ainsi qu’on l’appelait). Barpanther engendra Joachim, qui fut père de la sainte Mère de Dieu. Revenons en arrière : de la souche de Salomon, fils de David, Mathan eut de son épouse Jacob, et à la mort de Mathan, Melchi, issu de Nathan, fils de Lévi et frère de Panther, épousa la veuve de ce même Mathan, laquelle était mère de Jacob ; de son second mariage naquit Héli. Jacob et Héli étaient donc frères utérins ; le premier était de la lignée de Salomon, le second, de celle de Nathan. Homélie de saint Jean Damascène, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Or Héli, qui était de la descendance de Nathan, mourut sans enfants ; ce qui fit que Jacob, de la lignée de Salomon, épousa la veuve de son frère et en eut un fils nommé Joseph. Selon la nature, Joseph était fils de Jacob et tirait son origine de Salomon, mais aux yeux de la loi, son père était Héli, et sa race, celle de Nathan. Les choses étant ainsi, Joachim s’unit par le mariage, à Anne, femme supérieure et digne des plus hauts éloges. Semblable à cette Anne d’autrefois, qui, affligée par l’épreuve de la stérilité, dut à sa prière et à son vœu de donner naissance à Samuel, celle-ci obtint du ciel, par des supplications et des promesses, de mettre au monde la Mère de Dieu ; en cela donc aussi elle ne le cède à aucune des mères illustres. Ainsi donc c’est la grâce, (telle est la signification du nom d’Anne) qui engendra la Souveraine (c’est ce que signifie le nom de Marie). Elle est, en effet, devenue la souveraine de toute la création, quand elle fut élevée à la dignité de Mère du Créateur. Homélie de saint Jean Damascène, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Epître : Ecclésiastique XXXI, 8-11 : Heureux l’homme qui a été trouvé sans tache, qui n’a pas couru après l’or, et qui n’a pas mis son espérance dans l’argent et dans les trésors.
Evangile : Matthieu I, 1-16 : Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fi1s dAbraham.
Pendant les encensements de l’offertoire : Jam preces summo – hymne à saint Joachim du Frère Jacques Keimolano, carmélite de Gand (avant 1509) – plain-chant de Coutances
Saint-Eugène, le dimanche 14 août 2022, premières vêpres de la fête de l’Assomption & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45, le lundi 15 août grand’messe de 11h. Secondes vêpres de l’Assomption & procession du vœu de Louis XIII, suivies du salut du Très-Saint Sacrement à 17h (attention l’horaire habituel des vêpres est avancé en raison de la procession du Vœu).
La fête de l’Assomption de la Vierge est sans doute la plus ancienne des fêtes mariales et est universellement célébrée par les Eglises d’Orient & d’Occident. Il est probable que son institution fut faite au début du Vème siècle à Jérusalem (la fête est attestée dans le lectionnaire de 415-417) et de là se soit diffusée partout ailleurs. Dans l’Empire d’Orient, un net décret de l’empereur Maurice (582 † 602) en imposa la célébration. Rome reçut la célébration de la fête sous le pontificat du pape Théodore (642 † 649), qui était d’origine constantinopolitaine (aussi retrouvait-on, avant les réformes de 1951, le même évangile à Rome qu’à Byzance pour la messe de la fête). Vers l’an 700, le Pape d’origine syrienne saint Serge Ier ordonne 4 grandes processions en l’honneur de Marie, aux 4 grandes fêtes mariales de l’Annonciation, de l’Assomption, de la Nativité & de la Purification de la Sainte Vierge. Il convient de citer ici l’oraison composée par saint Serge Ier par laquelle débutait cette procession de l’Assomption, en raison de sa remarquable formulation :
Veneranda nobis, Domine, hujus est diei festivitas, in qua sancta Dei Genetrix mortem subiit temporalem, nec tamen mortis nexibus deprimi potuit, quæ Filium tuum, Dominum nostrum, de se genuit incarnatum.
Vénérable est pour nous, Seigneur, la fête qui commémore ce jour en lequel la sainte Mère de Dieu subit la mort temporelle, mais néanmoins ne put être retenue par les liens de la mort, elle qui avait engendré de sa substance votre Fils, notre Seigneur incarné.
La magnifique procession romaine qui précédait la messe de l’Assomption disparut hélas du rit romain lors de l’exil à Avignon, du moins dans l’usage de la Curie, duquel est issu le Missel romain actuel. Cependant, la France en conserve un lointain souvenir avec la procession dite du vœu de Louis XIII. En effet, par lettres patentes du 10 février 1638, le pieux roi déclarait consacrer à Marie sa personne, son état, sa couronne, ses sujets et demandait l’instauration à cet effet d’une procession solennelle après les secondes vêpres de l’Assomption. On y chante d’ordinaire les litanies de la Sainte Vierge et le psaume 19 sur le ton royal. Plusieurs indices rendent probable que le fameux ton psalmique néo-gallican appelé “ton royal” (qu’on a longtemps cru être de la composition du roi Louis XIII mais que l’on trouve déjà dans des manuels de procession de la Ligue sous le règne d’Henri III) ait été employé à Notre-Dame de Paris dès la première procession de 1638. Il figure depuis parmi les pièces les plus fameuses & les plus traditionnelles du répertoire de la cathédrale.
A la messe :
Procession d’entrée : Litanies de la Sainte Vierge – Chant de Besançon
Asperges me
Le dimanche 15 août 2021, grand’messe de 11h. Secondes vêpres de l’Assomption & procession du vœu de Louis XIII, suivies du salut du Très-Saint Sacrement à 17h (attention l’horaire habituel des vêpres est avancé en raison de la procession du Vœu).
La fête de l’Assomption de la Vierge est sans doute la plus ancienne des fêtes mariales et est universellement célébrée par les Eglises d’Orient & d’Occident. Il est probable que son institution fut faite au début du Vème siècle à Jérusalem (la fête est attestée dans le lectionnaire de 415-417) et de là se soit diffusée partout ailleurs. Dans l’Empire d’Orient, un net décret de l’empereur Maurice (582 † 602) en imposa la célébration. Rome reçut la célébration de la fête sous le pontificat du pape Théodore (642 † 649), qui était d’origine constantinopolitaine (aussi retrouvait-on, avant les réformes de 1951, le même évangile à Rome qu’à Byzance pour la messe de la fête). Vers l’an 700, le Pape d’origine syrienne saint Serge Ier ordonne 4 grandes processions en l’honneur de Marie, aux 4 grandes fêtes mariales de l’Annonciation, de l’Assomption, de la Nativité & de la Purification de la Sainte Vierge. Il convient de citer ici l’oraison composée par saint Serge Ier par laquelle débutait cette procession de l’Assomption, en raison de sa remarquable formulation :
Veneranda nobis, Domine, hujus est diei festivitas, in qua sancta Dei Genetrix mortem subiit temporalem, nec tamen mortis nexibus deprimi potuit, quæ Filium tuum, Dominum nostrum, de se genuit incarnatum.
Vénérable est pour nous, Seigneur, la fête qui commémore ce jour en lequel la sainte Mère de Dieu subit la mort temporelle, mais néanmoins ne put être retenue par les liens de la mort, elle qui avait engendré de sa substance votre Fils, notre Seigneur incarné.
La magnifique procession romaine qui précédait la messe de l’Assomption disparut hélas du rit romain lors de l’exil à Avignon, du moins dans l’usage de la Curie, duquel est issu le Missel romain actuel. Cependant, la France en conserve un lointain souvenir avec la procession dite du vœu de Louis XIII. En effet, par lettres patentes du 10 février 1638, le pieux roi déclarait consacrer à Marie sa personne, son état, sa couronne, ses sujets et demandait l’instauration à cet effet d’une procession solennelle après les secondes vêpres de l’Assomption. On y chante d’ordinaire les litanies de la Sainte Vierge et le psaume 19 sur le ton royal. Plusieurs indices rendent probable que le fameux ton psalmique néo-gallican appelé “ton royal” (qu’on a longtemps cru être de la composition du roi Louis XIII mais que l’on trouve déjà dans des manuels de procession de la Ligue sous le règne d’Henri III) ait été employé à Notre-Dame de Paris dès la première procession de 1638. Il figure depuis parmi les pièces les plus fameuses & les plus traditionnelles du répertoire de la cathédrale.
Ières vêpres de la fête de l’Assomption avec mémoire du Xème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Exaltata est, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es pastor ovium du Ier ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire du chœur de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)
A la messe :
Procession d’entrée : Litanies de la Sainte Vierge – Chant de Besançon
Epître : Judith XIII, 22, 23-25 ; XV, 10 : Bénie soit le Seigneur qui a créé le ciel et la terre, lui qui t’a guidée pour frapper à la tête le chef de nos ennemis.
Pendant les encensements de l’offertoire : Ave, Virgo virginum – prose à la Très-Sainte Vierge Marie pour toutes ses fêtes, du Ier ton – tradition de Coutances
Retour au chœur au chant de l’Exaudiat – Psaume 19, sur le ton royal, faux-bourdon traditionnel à Paris depuis le XVIIème siècle
Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Exaltata est, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es pastor ovium du Ier ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du Vème ton “Moderne”
Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)
Saint-Eugène, le dimanche 14 août 2022, grand’messe de 11h. Premières vêpres de la fête de l’Assomption & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.
Le pharisien & le publicain.
Le Seigneur est le Très-Haut et il regarde l’humilité. Mais les hommes hautains, – et le pharisien était l’un d’eux –, il ne les connaît que de loin. Leurs actes hautains, Dieu les connaît de loin, mais il ne méconnaît pas leur faute. Écoute encore l’humilité du publicain. Non content de se tenir à distance, il ne levait même pas les yeux vers le ciel. Afin d’être regardé, lui ne regardait pas. Il n’osait pas relever les yeux. Sa conscience l’opprimait, l’espérance le soulevait. Écoute encore : “Il se frappait la poitrine.” De lui-même, il exige un châtiment. Aussi le Seigneur épargne-t-il celui qui confesse sa faute. “Il se frappait la poitrine en disant : Mon Dieu, sois indulgent au pécheur que je suis.” Le voilà, celui qui prie ! Pourquoi t’étonner ? La faute qu’il reconnaît, Dieu, lui, ne veut plus la connaître. Homélie de saint Augustin, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
Evangile : Luc XVIII, 9-14 : Je vous déclare que celui-ci s’en retourna chez lui justifié, et non pas l’autre : car quiconque s’élève, sera abaissé ; et quiconque s’abaisse, sera élevé.
Procession de sortie : O Marie, ô Mère chérie – Monsieur Flavien Martineau, prêtre de Saint-Sulpice (1830 † 1887)
Ières vêpres de la fête de l’Assomption avec mémoire du Xème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :
Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
A la Bienheureuse Vierge Marie : Exaltata est, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es pastor ovium du Ier ton
A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire du chœur de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)