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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : pose de voix, vocalise, découverte du chant grégorien

Programme de la fête de tous les saints

Page de garde d'un martyrologe romainSaint-Eugène, le mardi 1er novembre 2022, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres, salut du Très-Saint Sacrement & vêpres des morts à 17h45.

Catéchisme sur la fête de tous les saints

Aujourd’hui, bien-aimés frères, nous célébrons, dans l’allégresse d’une solennité commune, la fête de tous les Saints. Leur société réjouit les cieux, leur protection console la terre, leur triomphe couronne la sainte Église. Plus la profession de leur foi a été ferme dans les tourments, plus ils ont d’éclat dans la gloire. Car la violence du combat s’augmentant, l’honneur des combattants s’est aussi accru. Les diverses tortures du martyre rehaussent le triomphe, et des souffrances plus affreuses ont procuré de plus délicieuses récompenses. Notre mère l’Église catholique, répandue au loin dans tout l’univers, à qui Jésus-Christ, son chef, apprit par son exemple à ne craindre ni les outrages, ni les croix, ni la mort, s’est de plus en plus fortifiée, non par la résistance, mais par la patience. Pour encourager toutes ces légions d’illustres athlètes, jetés en prison comme des criminels, et pour les animer tous à soutenir le combat avec la même ardeur et un courage égal, elle leur a inspiré la sainte ambition d’un glorieux triomphe.
Sermon de saint Bède le Vénérable, prêtre, IVème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

A la messe :

  • Propre grégorien du jour
  • Kyrie IV – Cunctipotens Genitor Deus
  • Gloria IV
  • Epître : Apocalypse VII, 2-12 : Je vis ensuite une grande multitude que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et ayant des palmes dans leurs mains.
  • Séquence parisienne : Sponsa Christi, quæ per orbem – selon la tradition, l’orgue figure les versets impairs
  • Evangile : Matthieu V, 1-12 : Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice ; parce que le royaume des cieux est à eux.
  • Credo III
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Laudáte Dóminum – Psaume CXVI du IInd ton – Henri de Villiers
  • Sanctus IV
  • Après la Consécration : O salutaris – d’après Dimitri Stepanovitch Bortniansky (1751 † 1825), maître de la chapelle impériale de Russie
  • Agnus Dei IV
  • Pendant la communion : Christe Redémptor ómnium – hymne de la fête, à vêpres. Texte d’Helisachar, Abbé de Saint-Riquier, chancelier de Louis le Pieux (IXème siècle). Alternances d’orgue de Guillaume-Gabriel Nivers (1632 † 1714), organiste de Saint Sulpice et des damoiselles de Saint-Cyr (strophes 1 & 3) – improvisations Touve Ratovondrahety (strophes 5 et 7)
  • Ite missa est IV
  • Pendant le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Chantons les combats – texte de l’Abbé Jean-Baptiste Marduel (1763 † 1848), vicaire de Saint-Roch, chanoine des cathédrales de Lyon & de Paris (in Nouveau Recueil de cantiques sur les principales vérités de la foi et de la morale à l’usage du diocèse de Lyon, 1805) – musique : Henri Adam de Villiers

IIndes vêpres de la Toussaint suivies du salut du Très-Saint Sacrement et des vêpres des morts. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : ave verum, VIème ton – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362)
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo nancéen – mélodie du Ier ton en usage dans le diocèse de Nancy
  • Chant d’action de grâces : O salutaris hostia sacra – motet au Très-Saint Sacrement, pour les défunts – plain-chant musical de François de La Feillée (Méthode de plain-chant de 1748)

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Programme de la fête de Notre Seigneur Jésus-Christ Roi

Christ en gloire, miniature du XIIIème siècleSaint-Eugène, le dimanche 30 octobre 2022, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La fête du Christ-Roi a été instituée par le Pape Pie XI le 11 décembre de l’Année Sainte 1925 par l’encyclique Quas Primas, écrite non seulement dans le contexte de l’avènement du communisme athée en Russie mais aussi pour combattre le développement moderne du laïcisme occidental. Ainsi au Mexique, l’élection en 1924 de Plutarco Elías Calles sonnait le début de la persécution contre l’Eglise et les prémices d’une formidable résistance chrétienne, qui se concrétisera par la Guerre des Cristeros. La fête a été placée par le Pape Pie XI au dimanche qui précède la fête de la Toussaint, afin de montrer le lien existant entre la royauté du Christ et son épanouissement par la sainteté de ses fidèles.

Quel intérêt pour le Roi des siècles de devenir le roi des hommes ? Le Christ n’est pas roi d’Israël pour lever un tribut, pour équiper une armée ou pour combattre des ennemis visibles, mais pour gouverner les âmes, pour veiller à leur salut éternel, et pour conduire au royaume des cieux ceux qui croient, espèrent et aiment. Pour le Fils de Dieu égal au Père, Verbe “par qui tout fut fait”, c’est donc une condescendance de consentir à être roi d’Israël et non une promotion. C’est la marque de sa miséricorde, bien loin d’être un accroissement de pouvoir. II est au ciel le Seigneur des anges celui qui reçoit sur terre le nom de roi des Juifs… Mais le Christ n’est-il que roi des Juifs ? Ne l’est-il pas de toutes les nations ? — Bien sûr que si ! Il l’avait dit prophétiquement : “J’ai été constitué par Dieu roi sur Sion, sa montagne sainte, je publierai le décret du Seigneur.” Mais, puisqu’il s’agit de la montagne de Sion, on pourrait dire qu’il a été constitué roi des Juifs seulement, aussi les versets suivants déclarent-ils : “Le Seigneur m’a dit : tu es mon fils, c’est moi qui t’engendre aujourd’hui ; demande et je te donnerai les nations pour héritage et pour ta possession les confins de la terre.
Homélie de saint Augustin, prêtre, VIIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au troisième nocturne.

A la messe :

IIndes vêpres de la fête du Christ-Roi. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Christum Regem adoremus – Invitatoire des matines de la Fête-Dieu – Psaume 33 sur une ancienne psalmodie – IVème ton
  • Litanies du Sacré Cœur – mélodie de la litanie Kyrie rex sæculorum du XIIème, du Ier ton
  • Acte de consécration du genre humain au Sacré Cœur du Christ-Roi – indulgence plénière aux conditions ordinaires
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Tota pulchra es Maria – prose du XIVème siècle, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo nancéen – mélodie du Ier ton en usage dans le diocèse de Nancy
  • Chant d’action de grâces : Christus vincit – plain-chant d’Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse.

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Programme du XXème dimanche après la Pentecôte – saint André le Crétois – ton 3

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 30 octobre 2022 du calendrier grégorien, 17 octobre 2022 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton III de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la fête du saint moine martyr André le Crétois († 767). Ce saint – qu’il ne faut pas confondre avec son contemporain l’évêque saint André de Crête († 740), l’auteur du Grand Canon – est un moine originaire de Crète venu en 767 à Constantinople pour prendre la défense des saintes images détruites par l’empereur iconoclaste Constantin V Copronyme (741 † 775) et faire des représentations à cet empereur sur sa cruauté envers les défenseurs des saintes images. A partir de l’année 761 en effet, les partisans des images furent persécutés par Constantin V Copronyme avec une cruauté qui rappelait le temps de Dioclétien et l’on voit percer une juste indignation dans tous les documents originaux que l’on a sur cette malheureuse époque. Le 20 novembre 766, l’empereur Copronyme fit traîner saint André les pieds liés à travers les rues de Constantinople avant de le faire jeter dans une sorte de voirie appelée Pelagia, lieu utilisé souvent pour la sépulture des malfaiteurs. Après avoir ainsi gagné les palmes du martyre, le corps de saint André le Crétois fut recueilli par de pieux fidèles qui l’ensevelirent en un lieu non loin de Constantinople qui s’appelait Crisis. Par la suite, un monastère de nonnes, Saint-André-in-Crisi, fut établi sur sa sépulture. L’église de ce monastère fut transformée en 1489 en mosquée et existe toujours de nos jours, sous le nom de mosquée Khodja Moustapha Pacha Djami.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père Martyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Vénérable Père Martyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome

Tropaires des Béatitudes : 8 tropaires du dimanche, ton 3 :
1. Adam, notre premier père, ayant transgressé ton commandement, * ô Christ, tu l’as chassé du Paradis ; * mais, compatissant, tu fis entrer le bon Larron * te confessant sur la croix et criant : * Souviens-toi de moi, Sauveur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Pour notre faute, tu nous condamnas * à la malédiction de la mort, Seigneur source-de-vie ; * mais, souffrant dans ton corps, Maître sans péché, * tu fis revivre les morts qui s’écrièrent : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Ressuscité d’entre les morts, tu nous sauvas de nos passions, * Seigneur, par ta sainte Résurrection ; * et, Sauveur, tu as détruit toute la puissance de la mort ; * c’est pourquoi nous, les fidèles, te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Par ta sépulture de trois jours tu éveillas, * Dieu, les morts qu’aux Enfers tu vivifias ; * et, dans ta bonté, tu fus la source de l’immortelle vie * pour nous tous, fidèles, qui sans cesse te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. Aux Myrrophores tu apparus d’abord, * Sauveur ressuscité d’entre les morts, * leur criant : Réjouissez-vous ! * et par elles, ô Christ, tu révèles ton éveil à tes amis ; * aussi te crions-nous : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
6. Sur la montagne Moïse, étendant les bras, préfigurait la croix et triomphait d’Amalec ; * nous-mêmes, nous la prenons pour combattre les démons * et tous ensemble avec foi te crions : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
7. Fidèles chantons le Père, le Fils, le Saint-Esprit, * un seul Dieu, un seul Seigneur, * car la Trinité, soleil unique au trine éclat, * illumine tous ceux qui lui crient : * Souviens-toi de nous aussi ** quand tu entreras dans ton royaume.
8. Réjouis-toi, divine Porte que franchit, * sans en briser les scellés, * le Créateur lorsqu’il prit chair de toi, * Nuée légère portant le Christ, divine ondée ; * réjouis-toi, Echelle et Trône des cieux ; ** réjouis-toi, Montagne sainte, fertile et n’ayant pas subi d’entaille.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les Célestes soient en liesse ! * Que les terrestres se réjouissent ! * Car le Seigneur a établi son Règne par son bras, * terrassant la mort par la mort, * Lui le Premier-Né d’entre les morts. * Il nous libère du ventre de l’enfer, ** et offre au monde la grande miséricorde.
2. Tropaire du vénérable père martyr, ton 4 : T’exerçant dans la montagne aux ascétiques combats, * tu brisas l’assaut des ennemis spirituels avec l’armure de la Croix ; * de même sur le stade tu luttas vaillamment * pour abattre le Copronyme grâce au glaive de la foi ; * pour l’un et l’autre de ces exploits tu fus par Dieu couronné doublement, ** bienheureux vénérable père martyr André.
3. Kondakion du vénérable père martyr, ton 3 : En ce jour la cité reine fête brillamment * ta mémoire porteuse de clarté ; * elle invite à l’allégresse toute ville & tout pays, * car ton corps aux multiples combats, * elle jubile de le posséder comme un immense trésor, ** martyr André, luminaire de l’orthodoxie.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Autre kondakion du vénérable père martyr, ton 8 : A celui dont le nom évoque le courage viril, * à l’enseignant des mystères de la piété, * nos hymnes profèrent des louanges en action de grâces * par amour pour toi, ô divinement béni. * Comme tu es intrépide devant le Seigneur, * sauve-nous de tous les maux, nous qui te chantons : ** Réjouis-toi, Père toujours mémorable.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion du dimanche, ton 3 : Tu es ressuscité aujourd’hui du tombeau, ô Miséricordieux, * et Tu nous as écartés des portes de la mort. * Aujourd’hui Adam exulte et Ève se réjouit ; * avec eux prophètes et patriarches ne cessent de chanter ** la force divine de ta puissance.

Prokimen
Du dimanche, ton 3 :
℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).
℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).

Epître
Du dimanche : Galates (§ 200) I, 11-19.
Je vous déclare donc, frères, que l’Évangile que je vous ai prêché, n’a rien de l’homme.

Alleluia
Du dimanche, ton 3 :
℣. En toi, Seigneur, j’ai mon abris ; sur moi pas de honte à jamais (Psaume 30, 2).
℣. Sois pour moi un Dieu qui me défend, un lieu fort qui me sauve (Psaume 30, 3).

Evangile
Du dimanche : Luc (§ 35) VIII, 5-15.
Enfin ce qui tombe dans la bonne terre, marque ceux qui ayant écouté la parole avec un cœur bon et excellent, la retiennent, la conservent, et portent du fruit par la patience.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du XXème dimanche après la Pentecôte

XXème dimanche après la PentecôteSaint-Eugène, le dimanche 23 octobre 2022, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

L’officier de Capharnaüm.

Rappelez-vous ce qu’il a demandé alors vous verrez plus clairement qu’il a douté dans sa foi. Car il lui demanda de “descendre et de guérir son fils”. Donc il cherchait la présence corporelle du Seigneur qui, par son esprit était présent partout. C’est en cela qu’il n’a pas cru assez en celui qu’il n’a pas estimé capable de rendre le salut s’il n’était pas présent corporellement. S’il avait cru parfaitement, il aurait tenu pour certain qu’il n’y a pas de lieu où Dieu ne soit.
Homélie de saint Grégoire, pape, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

  • Procession d’entrée : Premier cantique des Trois Enfants dans la fournaise – Vème ton (Daniel 3, 52-55) – Maxime Kovalevky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
  • Propre du jour en plain-chant grégorien
  • Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Crédo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du Ier ton – faux-bourdon de l’abbé Cardine
  • A l’élévation : O salutaris d’après Alexis V. Kastorsky (1901) – adaptation Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Anima Christi – prière des livres d’Heures du XIVème siècle, dite prière de saint Ignace car celui-ci l’a placée au début de ses “Exercices spirituels” – polyphonie de l’abbé Auguste Chérion (1854 † 1904), maître de chapelle de La Madeleine
  • Domine salvam fac Galliam – Prière pour la France, faux-bourdon parisien du IVème ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite, missa est XI
  • Pendant le dernier Evangile : Inviolata
  • Procession de sortie : O Vierge Marie – cantique en forme de litanies de Charles Bordes (1863 † 1909), maître de chapelle de Saint-Gervais

IIndes vêpres du XXème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Programme du XIXème dimanche après la Pentecôte – Pères du concile de Nicée II – ton 2

Pères du Concile de Nicée II de l'an 787Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 23 octobre 2022 du calendrier grégorien, 10 octobre 2022 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons en ce dimanche les saints Pères du septième concile œcuménique, second de Nicée, tenu en 787, réuni par l’impératrice Irène sous la présidence du patriarche de Constantinople Taraise, en présence des deux légats du pape Hadrien Ier pour régler la crise iconoclaste. Le concile réunit 365 évêques, dont 37 venaient d’Europe (principalement de Sicile). Les patriarches d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem – alors sous la domination musulmane – envoyèrent des locum tenens.

Le refus de l’icône par les iconoclastes n’était pas une hérésie anodine puisqu’elle équivalait de fait à un refus de l’Incarnation, puisque “le Christ est l’icône du Dieu invisible, le Premier Né de la création” (Colossiens I, 15). De plus la naissance de l’iconoclasme par la volonté impériale de Léon III l’Isaurien en 730 s’est faite probablement par contamination de la pensée islamique avec laquelle les byzantins étaient entrés en contact. Les Pères du second concile de Nicée demandent la restauration des images du Christ, de la Vierge et des saints qui aident la prière et permettent de communiquer avec le divin. L’image n’est pas le modèle qui y est figuré, mais la vénération rendue à l’image renvoie au modèle.

Voici la définition faite par les Pères du Concile de Nicée II :

Nous affirmons en toute certitude et justesse que, tout comme la représentation de la vénérable Croix source de vie, les icônes saintes et vénérables, qu’elles soient en peinture, en mosaïque ou en tout autre matériau approprié, devraient être exposées dans les saintes églises de Dieu, sur les objets et vêtements liturgiques, sur les murs ou sur des panneaux, dans les maisons et autres édifices, de même que les images de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, de la Vierge Marie, la sainte Mère de Dieu, des anges dignes d’honneur et de tous les saintes et dévotes personnes. Plus souvent celles-ci seront vues en tant que représentations figurées, plus les croyants s’élèveront et, se souvenant des personnes qui les ont inspirés, soupireront après leurs prototypes; de telle sorte que celles-ci doivent faire l’objet de vénération (προσκύνησις) mais non d’adoration (λατρεία), chose réservée par notre foi à Dieu seul. Nous nous devons de leur offrir encens et cierges comme nous le faisons à l’endroit de la vénérable Croix source de vie, aux livres des Évangiles et aux autres objets consacrés suivant l’ancienne tradition. C’est ainsi que l’honneur rendu aux icônes se transmet à ce que les icônes représentent de telle sorte qu’en vénérant les icônes, nous vénérons aussi les originaux.”

L’hérésie iconoclaste ne fut toutefois définitivement réglée que 56 ans plus tard, au moment du Triomphe de l’Orthodoxie le 11 marc 843, lorsque l’impératrice Théodora et le patriarche Méthode rétablirent la vénération des saintes icônes.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Kondakion : des Pères.
A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Kondakion : du dimanche.

A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 3 & 4 tropaires de la 3ème du canon des saints Pères, œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845) :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Au plus profond de l’Enfer, * lorsqu’ils virent ta clarté, * ceux qui dormaient dans les ténèbres de la mort, ** ô Christ, se levèrent, ressuscités.
6. Ressuscité du tombeau, * tu vins au-devant des Myrrophores, * et les Disciples reçurent la mission ** de proclamer ta Résurrection.
7. Les divins Pasteurs du troupeau, * ayant reçu du Christ cette révélation * que son Eglise indivise ne chancellera pas, * ont chassé, comme sectateurs de l’Antéchrist, ** de l’assemblée des croyants ceux qui voulaient l’ébranler.
8. Puisant aux sources du salut, * l’assemblée des Pères nettoya * les torrents troubles et chargés de boue ; * alors le peuple du Christ, assoiffé, ** put boire aux flots de leurs purs enseignements.
9. Dans l’illustre ville de Nicée, * contre les iconoclastes, ces gens détestables, * se tint le septième concile des amis du Christ * dont les empereurs Constantin et Irène ** se firent les défenseurs.
10. Qu’ils aillent au feu éternel, * les impies qui refusent de vénérer * la sainte icône de la Mère de Dieu * et de reconnaître qu’elle a mis au monde ** le Christ, homme et Dieu à la fois.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : ** Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire des Pères, ton 8 : Tu es glorifié au-dessus de tout, ô Christ notre Dieu, * toi qui as établi nos Pères pour éclairer la terre ; * et par eux, Tu nous as tous guidés vers la vraie foi. ** Ô Très-miséricordieux, gloire à toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion des Pères, ton 6 : Le Fils qui a indiciblement resplendi du Père, * et qui en deux natures est né d’une femme, * nous le contemplons et ne refusons pas de représenter son visage, * mais le reproduisant avec piété, nous le vénérons avec foi. * C’est pourquoi, fidèle à la foi véritable, ** l’Église embrasse l’icône de l’Incarnation du Christ.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 2 : Tu es ressuscité du tombeau, tout-puissant Sauveur : * l’enfer, voyant ce prodige, est saisi de stupeur, * & les morts ressuscitent. * A cette vue, la création se réjouit avec toi ; * Adam s’unit à l’allégresse ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
Des saints Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel 3, 26).

Epîtres
Du dimanche : II Corinthiens (§ 194) XI, 31 – XII, 9.
Ma grâce te suffit : car ma puissance éclate davantage dans la faiblesse. Je prendrai donc plaisir à me glorifier dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
Des Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.
Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont prêché la parole de Dieu ; et considérant quelle a été la fin de leur vie, imitez leur foi.

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).
Des saints Pères, ton 1 :
℣. Le Seigneur, le Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant. (Psaume 49, 1).

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 30) VII, 11-16.
En même temps le mort se leva en son séant, et commença à parler ; et Jésus le rendit à sa mère.
Des Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.
J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des saints Pères : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. (Psaume 32, 1) Alleluia, alleluia, alleluia.

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