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Programme du XXXVIIème dimanche après la Pentecôte – Après-fête de la Rencontre du Seigneur – ton 4

Fête de la Rencontre du SeigneurParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 17 février 2013 du calendrier grégorien – 4 février 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton IV de l’Octoèque. Ce dimanche se combine cette année avec l’après-fête de la Rencontre du Seigneur, appelée en Occident Purification de la Sainte Vierge ou “Chandeleur”. Du reste, deux pièces de la liturgie byzantine – le tropaire et le premier des apostiches idiomèles – ont été transcrites en latin au VIIIème siècle pour servir à la procession latine de la Chandeleur.

Ce dimanche nous faisons aussi mémoire de notre vénérable Père Isidore de Péluse.

Né à Alexandrie dans la seconde moitié du IVème siècle, saint Isidore mourut au Vème siècle, au plus tard vers 449-50. Laissant famille & biens, Isidore se retira dans une montagne près de la ville de Péluse, et embrassa la vie monastique dans le monastère de Lychnos, où il est rapidement devenu remarquable pour son exactitude dans l’observation de la règle et pour ses austérités.

On conserve de saint Isidore 2182 lettres, mais Nicéphore parle de 10000 lettres et elles furent sans doute plus nombreuses. Ces lettres ont été classées et éditées en trois catégories, selon les sujets traités : celles traitant de dogme et de l’Ecriture, celles traitant de discipline ecclésiastique et monastique, et celles traitant de la pratique de la vertu à l’intention des laïcs de toutes classes et conditions.

Un passage dans sa volumineuse correspondance laisse à croire qu’il occupait le poste d’abbé dans son monastère. Cette abondante correspondance nous donne surtout une idée de son intense activité. Elle montre sa lutte contre l’élévation au sacerdoce ou au diaconat de clercs indignes, se plaignant que de nombreux laïcs avaient cessé d’approcher les sacrements de manière à éviter tout contact avec ces hommes sans honneur. Sa vénération pour saint Jean Chrysostome l’a amené à se présenter auprès de saint Cyrille d’Alexandrie, afin de rendre pleine justice à la mémoire du grand docteur. Il s’est opposé aux Nestoriens, et pendant le conflit qui a surgi à la fin du concile d’Ephèse entre Saint Cyrille et Jean d’Antioche, il jugea que saint Cyrille était inutilement obstiné. Il a donc écrit à ce dernier, l’implorant de mettre un terme à cette division et de ne pas faire d’un grief privé le prétexte d’une rupture définitive. Saint Isidore était encore en vie lorsque l’hérésie d’Eutychès a commencé à se répandre en Egypte ; beaucoup de ses lettres le montrent s’opposant à l’affirmation d’une seule nature en Jésus-Christ. Il semble que sa vie ne se soit pas prolongée au-delà de l’année 449, car il n’est pas fait mention dans les lettres du brigandage d’Ephèse (août, 449), ni du concile de Chalcédoine (451).

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du vénérable père. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de la fête.

Tropaires des Béatitudes : Six tropaires du ton dominical occurrent & quatre tropaires de la 4ème ode du canon de la fête :
1. A cause de l’arbre défendu * Adam fut exilé du Paradis, * mais par l’arbre de la croix le Larron y entra ; * car l’un, goûtant de son fruit, méprisa le commandement du Créateur, * l’autre, partageant ta crucifixion, confessa ta divinité : ** Souviens-toi de moi dans ton royaume.
2. Seigneur exalté sur la Croix, * tu as brisé la puissance de la mort, * effaçant la cédule écrite contre nous ; * accorde-nous la repentance du Larron * et donne à tes fidèles serviteurs, ô Christ notre Dieu, * de te crier comme lui : Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
3. D’un coup de lance, sur la croix * tu as déchiré la cédule écrite contre nous ; * et, compté parmi les morts, tu as enchaîné le prince de l’Enfer, * délivrant tous les hommes des liens de la mort * par ta Résurrection, dont la lumière a brillé sur nous ; * Seigneur, ami des hommes, nous te crions : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
4. Crucifié et ressuscité du tombeau, * Dieu tout-puissant, le troisième jour, * avec toi, seul Immortel, tu ressuscitas le premier homme, Adam ; * donne-moi, Seigneur, de prendre aussi la voie du repentir * afin que, de tout mon cœur * et dans l’ardeur de ma foi, je te crie : ** Souviens-toi de moi, Sauveur, en ton royaume.
5. Pour nous l’Impassible devient homme de douleur * et sur la croix se laisse clouer, * afin de nous ressusciter avec lui ; * aussi nous glorifions avec la Croix * les Souffrances et la sainte Résurrection * par lesquelles nous fûmes rénovés, * obtenant le salut en criant : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
6. Ressuscité d’entre les morts * et dépouillant l’empire de la Mort, * il apparut aux Myrophores, leur annonçant la joie ; * et nous fidèles, prions-le * d’épargner à nos âmes la corruption, * lui répétant sans cesse la parole du bon Larron : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
7. Ô Christ, tu as couvert les cieux de ton renom, * de ta louange fut rempli l’univers, * car tu sortis de la Mère immaculée * comme de l’arche de ta sainteté, * et comme un enfant que l’on porte sur le bras ** tu as paru dans le Temple de ta gloire.
8. Initié des ineffables mystères, Siméon, * s’écria la divine Mère, prends dans tes bras * celui que t’a révélé l’Esprit saint, * le Verbe devenu petit enfant sans parole, le Christ, * et dans l’allégresse chante-lui : ** De ta louange s’est rempli l’univers.
9. Accueille avec joie, Siméon, * en ce tendre nourrisson l’objet de ton espoir, * le Christ, la consolation d’Israël, * l’Auteur et le Maître de la loi * qui vient en accomplir les préceptes, et chante-lui : ** De ta louange s’est rempli l’univers.
10. Siméon, voyant le Verbe incorporel * revêtu de notre chair et porté * par la Vierge, ce nouveau trône des Chérubins, * comme un enfant, lui qui donne à toute chose d’exister, * au comble de l’étonnement, lui déclara : ** De ta louange s’est rempli l’univers.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleines de fierté, aux Apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !”
2. Tropaire de la fête, ton 1 : Réjouis-toi, pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu : * de toi, en effet, s’est levé le soleil de justice, le Christ notre Dieu, * illuminant ceux qui sont dans les ténèbres ; * et toi, juste vieillard, * sois dans la joie, * car tu as reçu dans tes bras le libérateur de nos âmes, ** celui qui nous donne la résurrection.
3. Tropaire du vénérable Père, ton 8 : En toi, vénérable Père, la divine Image se reflète exactement: * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s’occuper plutôt de l’âme qui vit jusqu’en la mort et par-delà; * c’est ainsi que ton esprit se réjouit, ** saint Isidore, avec les Anges dans le ciel.
4. Kondakion du dimanche, ton 4 : Mon Sauveur & mon libérateur * a ressuscité tous les mortels, * les arrachant par sa force divine aux chaînes du tombeau ; * il a brisé les portes de l’Enfer ** et en maître souverain il est ressuscité le troisième jour.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion du vénérable Père, ton 4 : Tu es comparable à une autre étoile du matin, ô glorieux, * l’Eglise est illuminée par l’éclat de tes paroles. ** Elle te crie : « Réjouis-toi, Isidore, tout béni et divinement sage ».
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la fête, ton 1 : Tu as sanctifié le sein virginal par ta nativité * et Tu as béni les bras de Syméon, comme il convenait ; * Tu es venu et Tu nous as sauvés en ce jour, Christ-Dieu, * dans ses guerres, donne la paix à Ta cité * et affermis les chrétiens orthodoxes ** que Tu as aimés, Toi seul Ami des hommes.

Prokimen
Du dimanche, ton 4 :
℟. Que tes œuvres sont grandes, Seigneur ! Toutes, avec sagesse tu les fis (Psaume 103, 24).
℣. Bénis le Seigneur, mon âme ! Seigneur, mon Dieu, tu es si grand ! (Psaume 103, 1).
De la fête, ton 3 :
℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).

Epîtres
Du dimanche : 1 Timothée (§ 285) IV, 9-15.
[De la fête : Hébreux (§ 316), VII, 7-17.]

Alleluia
Du dimanche, ton 4 :
℣. Va, chevauche pour la cause de la vérité, de la piété & de la justice (Psaume 44, 5).
℣. Tu aimes la justice, tu hais l’impiété (Psaume 44, 8).
De la fête :
℣. Maintenant laisses ton serviteur, Maître, selon ta parole, s’en aller en paix (Luc 2, 29).

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 94) XIX, 1-10 (Zachée).
[De la fête : Luc (§7) II, 22-40.]

Mégalinaire à la Mère de Dieu pendant l’anaphore eucharistique
Verset : Mère de Dieu Vierge, * espérance de tous les chrétiens, * garde sous ta constante protection ** ceux qui placent en toi leur espérance.
Hirmos : Dans l’ombre et l’écriture de la Loi, * fidèles, nous voyons le mystère préfiguré : * Tout enfant mâle qui ouvre le sein * doit être consacré au Seigneur ! * Fils premier-né, Verbe du Père éternel * et premier-né d’une Mère vierge, ** nous te magnifions.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De la fête : J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

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