Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.
Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.
Farnborough : Messe solennelle de Requiem pour la famille impériale (LLMMII Napoleon III, Eugenie, Prince Imperial)
L’Abbaye Saint-Michel de Farnborough fut fondée en 1881 par l’impératrice Eugénie qui avait choisi cette abbaye pour abriter les corps de son époux Napoléon III (mort en exil en Angleterre en 1873) et de son fils le Prince impérial Louis-Napoléon (mort tragiquement en 1879 au cours d’une embuscade lors de la guerre anglo-zouloue).
L’Impératrice choisit elle-même en 1895 les moines bénédictins de Solesmes pour remplacer les Prémontrés français initialement installés dans le monastère.
L’aspect gothique flamboyant de l’abbaye est dû à l’architecte français Gabriel-Hyppolite Destailleurs. L’orgue provient de la célèbre facture française Cavaillé-Coll et fut placé derrière le maître-autel de l’abbatiale.
Dans la crypte de l’Abbatiale reposent les corps de Napoléon III et du Prince impérial Louis-Napoléon de part et d’autre de l’autel. La dépouille de l’Impératrice Eugénie fut placée au dessus de cet autel. Morte le 11 juillet 1920 au Palais de Liria à Madrid, elle fut inhumée quelques temps après à Farnborough.
Le père Abbé Dom Cuthbert Brogan, élu en 2006, a reçu la Schola et les grands-clercs de Saint Eugène avec une grande bienveillance, le jeudi 22 août 2019 au cours de notre pèlerinage en Angleterre. Il a célébré la messe de Requiem à l’intention de la famille impériale. Les moines de l’Abbaye avaient tenu à célébrer en utilisant les mêmes ornements sacerdotaux noirs qui avaient été utilisés il y 99 ans pour les funérailles de l’impératrice, ainsi que le drap mortuaire impérial et ses décors héraldiques. Rappelons que l’impératrice Eugénie est la marraine de notre église Saint-Eugène Sainte-Cécile.
Les ornements ont été dessinés dans un esprit de renouveau des formes gothiques typiques des recherches liturgiques intenses activement menées au début du XXème à l’Abbaye de Farnborough, alors gouvernée par un grand liturgique, dom Fernand Cabrol, abbé de 1903 à 1937. Avec la collaboration de dom Henri Leclerc, il rédigea et publia le fameux Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, ouvrage encyclopédique d’une qualité inégalée à ce jour.
Le 24 août dernier, après avoir été à Varallo, la Schola sainte Cécile accomplissait un pèlerinage au Sacro Monte de Varèse. Son histoire est singulière : à l’origine du plus monumental des Sacri Monti, il y a une jeune fille d’à peine 15 ans qui défie ses parents pour entamer une vie d’ermite, Caterina Moreggia. Née en 1437 sur les rives du lac Majeur, elle reçoit en songe l’intuition de l’endroit où elle doit se rendre, au dessus du village de Varèse, lieu d’une ancienne dévotion mariale. D’autres jeunes filles vont venir la rejoindre : la communauté des Romites était née. La troisième jeune fille d’origine noble écrit la vie des deux fondatrices, et a ainsi permis que leur histoire parvienne jusqu’à nous. Elles suivaient la règle de saint Augustin et, selon la tradition orale, saint Ambroise serait venu se retirer pour prier dans ces lieux la veille de la confrontation décisive contre les Ariens. Il avait alors reçu de la Vierge l’assurance de sa victoire. C’est le pape Sixte IV par la bulle d’Ostie qui approuve la fondation des Romites selon la règle augustinienne, ainsi était née officiellement cette petite communauté qui avait quitté les grottes d’origine pour des édifices qui jouxtaient l’ancien sanctuaire marial. Pour toutes ces raisons un flot important de pèlerins commence à gravir les côtes du Mont. Les franciscains avaient été chargés de l’administration des sacrements à la petite communauté. Au début du XVIIème siècle, l’abbesse espagnole demande l’autorisation à l’évêque de construire à mi-pente du monastère un lieu de repos pour les pèlerins, dans le même temps le frère Capucin Aguggiari est chargé de prêcher aux Romites ; alors très malade, il avait fait voeu s’il guérissait de de réaliser une œuvre en l’honneur de Marie.
Le 11 novembre 1604, le frère Aguggiari est invité à prêcher par un prêtre des environs pour récolter des fonds après que ce dernier eut entendu parler du projet de construction. Quelques jours plus tard, les paroissiens de Manalte montaient en procession pour apporter leurs offrandes. La collecte dépassa toutes les espérances et le Père Aguggiari fut invité par toutes les paroisses des environs… Il lui arriva de faire jusqu’à 4 prêches dans la même journée. La première pierre de la chapelle de l’Annonciation est posée très rapidement ; en effet entre temps, le projet était devenu bien plus ambitieux puisqu’il s’agissait de construire 14 chapelles dédiées aux saints mystères du rosaire. La dévotion au saint rosaire est encouragée par saint Charles Borromée dans une lettre écrite avant sa mort. Le projet presque pharaonique fut donc de créer 15 chapelles relatant l’histoire du Christ et de sa mère au travers des mystères du rosaire. A cela s’ajoutait une dimension qui n’existait pas dans les autres : la création d’une route très large reliant les chapelle entre elles et permettant « l’ascension ». Une route permettant aux nombreuses processions de se faire et qui s’élargissait devant chaque chapelle afin de se reposer avant de poursuivre. En 1608 arriva l’approbation du cardinal Frédéric Borromée et enfin le 30 septembre 1610 via un bref l’approbation pontificale.
2 kilomètres de long, 300 mètres de dénivelé ont permis à de nombreux artistes lombards de s’exprimer dans les 14 chapelles et pour finir dans le sanctuaire (qui forme le 15ème mystère du rosaire) où sont conservés les corps des bienheureuses Caterina Moriggia et Giuliana Puricelli, les fondatrices de l’ordre des Romites, dont le monastère se trouve sur le côté du Sanctuaire.
La Schola Sainte Cécile a eu la grande joie de se rendre en pèlerinage au Sacro Monte de Varallo et d’y chanter la saint messe dans la basilique du sanctuaire Santa Maria delle Grazie. C’est le plus ancien “Sacro Monte” ; il est situé en Valsesia, une vallée des Préalpes de Lombardie devenue par la suite piémontaise. C’est là que Bernardino Caimi, moine franciscain réalisa son projet entre 1486 et 1499, à son retour de Terre Sainte où il avait exercé d’importantes fonctions à la tête de la Custodie franciscaine. Le 21 décembre 1486, il obtient du pape du Pape Innocent VIII l’autorisation de commencer sa “nouvelle Jérusalem” et un couvent de Notre-Dame des Grâces.
Il fut soutenu sur le plan financier par les ducs de Milan et la noblesse locale. Le but visé par cette construction est énoncé de façon très claire dans l’inscription qui surmonte le portail d’entrée : « Ut hic Jerusalem videat qui peragrare nequit » (« Pour que voie Jérusalem celui qui n’a pas pu s’y rendre en pèlerinage »). En fait, le « Sacro Monte » de Varallo ne donne pas seulement à voir les monuments et la topographie de Jérusalem, mais aussi Bethléem et Nazareth, ainsi que divers lieux évoqués dans l’histoire sainte, comme le paradis avec Adam et Ève.
Le parcours du pèlerin est jalonné par une succession de chapelles fermées et d’édicules à l’architecture assez discrète, mais à l’intérieur desquelles les principaux épisodes de la vie de Jésus et de la Vierge-Marie sont représentés par des groupes sculptés en terre cuite et illustrés par des fresques le long des murs, afin de permettre aux fidèles de contempler la scène dans toute sa plénitude et de se pénétrer du mystère qu’elle représente, comme le massacre des Saints Innocents. L’itinéraire du pèlerin suivait les versets du Credo, rendus plus concrets par leur insertion dans les lieux appropriés (Mont des Oliviers, Vallée du Cédron, Maison d’Anne et Caïphe, le palais de Pilate avec la Scala Santa, le Golgotha, la chambre du Cénacle avec les Apôtres et Marie réunis pour la Pentecôte.
On distingue deux zones dans le Sacro Monte de Varallo : des chapelles disséminées le long d’une pente recouverte de végétation et d’arbres. L’autre à 600 mètres d’altitude sur un plateau surplombant la vallée où se déploie un urbanisme dans le style renaissance qui crée l’apparence d’une ville et où se situe les monuments les plus importants. Cet effet permet au pèlerin d’avoir le sentiment de “toucher” Jérusalem l’incitant à suivre le Christ dans sa propre existence.
Pour réaliser cet ambitieux projet, Caimi fit appel aux meilleurs artistes de la région, en particulier au peintre lombard Gaudenzio Ferrari, qui y travailla jusqu’en 1528. Le succès fut considérable et l’on vint bientôt de très loin pour contempler la « nouvelle Jérusalem des Alpes » dont parlent les textes de l’époque. D’autres « Sacri Monti » furent ensuite édifiés tout au long du XVIème et du XVIIème siècles dans les Alpes italiennes et le grand archevêque de Milan Charles Borromée s’efforça de les transformer en véritables places fortes spirituelles destinées à contenir les progrès de la Réforme protestante et à jalonner les frontières de la catholicité tridentine. Saint Charles Borromée fit deux visites à Varallo en 1578 et en 1584 et sous son impulsion de nombreuses modifications ont été faites : ajouts de chapelles, transformation de décorations. Les premières chapelles ont été décorées entre 1519 et 1523 ; de nombreux artistes ont participé mais celui qui nous est le mieux documenté est sans conteste Gaudenzio Ferrari à qui est confié la réalisation des fresques des chapelles. Ce dernier est d’ailleurs aussi habile en peinture qu’en sculpture, il est également modeleur. Cependant on ne peut réduire les décors aux fresques pariétales. En effet la vie du Christ est aussi présentée sous la forme de groupe sculpté à tailles humaine. On ne peut passer sous silence le véritable chef-d’œuvre que constitue à Varallo l’église Santa Maria della Grazie dont Gaudenzio Ferrari réalise la décoration vers 1513. On dénombre à Varallo 400 statues et 45 chapelles et oratoires.
Ainsi, malgré le déclin du pèlerinage en Terre Sainte, jamais Jérusalem n’a été aussi présente à la conscience des chrétiens que vers 1500. Jérusalem rêvée, largement imaginaire, voire mythique, mais que les représentations scénographiques des « Sacri Monti » mettaient désormais à la portée de tous les fidèles.
Pour comprendre la créations des parcours de dévotion, Il faut replacer ces itinéraires dans le contexte historique de la chrétienté. Nous devons prendre en compte l’importance croissante de Jérusalem et du pèlerinage en Palestine – que l’on commença à appeler la Terre Sainte. Ceux qui s’y rendaient étaient mus par le désir de voir de leurs yeux les lieux où avait vécu le Seigneur et de se recueillir sur son tombeau vide, le Saint-Sépulcre, autour duquel l’empereur Constantin avait fait édifier une église ronde dans le vaste complexe architectural de l’Anastasis. @&L’invention” de la vraie Croix par l’impératrice Hélène acheva de faire de Jérusalem le lieu par excellence de la dévotion chrétienne en lui assignant la place centrale dans l’ordre du salut.
Dans l’art religieux de l’Antiquité tardive et du Moyen Age, Jérusalem est en effet présentée comme une représentation de la cité éternelle de Dieu, à laquelle tous aspiraient à parvenir : la cité parfaite « où tout ensemble ne fait qu’un » (Ps 121), selon la parole du psalmiste. Dans les enluminures des manuscrits du XIIème siècle, elle est représentée comme une ville ronde dont les principaux monuments s’ordonnent selon un schéma orthogonal délimité par les principaux axes de communication et par les portes, ou encore comme une place forte entourée de murailles, au centre de laquelle se trouvait une image du Christ, dont la tête était entourée d’un nimbe solaire formé de cinq rayons. Cette représentation illustre l’affirmation de Bède le Vénérable selon lequel là où la croix fut plantée se trouvait une colonne qui ne portait pas d’ombre lors du solstice d’été, ce qui donnait à penser que c’était bien là que se trouvaient le centre de la terre. Ces interprétations symboliques ont sans doute contribué à renforcer l’attachement profond des chrétiens à Jérusalem ; celui-ci se manifesta avec une vivacité particulière à la suite de la destruction du Saint-Sépulcre en 1009 par le sultan fatimide Al Hakim, évènement qui fut à l’origine des Croisades.
Ce renouveau de ferveur de la chrétienté latine pour Jérusalem se traduisit également par un vaste mouvement de constructions d’églises et de monuments imitant le plan de l’église du Saint-Sépulcre et, en particulier la rotonde de l’Anastasis. De tels édifices de plan circulaire se multiplièrent au cours des XIème et XIIème siècles en Occident.
Mais la prise de Jérusalem par Saladin en 1187 et surtout la chute de Saint-Jean d’Acre en 1291 marquent la fin des Etats latins de Terre Sainte. On vit alors se développer un mouvement que l’on désigne sous le nom de « translatio Terrae sanctae » qui conduisit les clercs et les fidèles à transférer en Occident les reliques de la Terre Sainte, depuis la Couronne d’épines rachetée par saint Louis en 1248 à l’empereur latin de Constantinople jusqu’à la maison de la Vierge, dont on commença à dire au XIVème siècle qu’elle avait été miraculeusement apportée par des anges de Nazareth à Lorette, une petite ville des Marches, située non loin de l’Adriatique. En 1300, le pape Boniface VIII ira dans le même sens en instituant le Jubilé, ou Année Sainte, à l’occasion duquel les pèlerins qui se rendraient à Rome, obtiendraient l’indulgence plénière jusque là réservée aux croisés et aux pèlerins de la Terre Sainte. A la même époque, des Franciscains italiens revenus d’Orient, qui aspiraient à un retour aux sources dans leur ordre et dans l’Eglise, eurent l’idée de reconstruire en Occident tout ou partie de la cité sainte dont la situation paraissait plus que jamais précaire. Ils entreprirent donc de construire dans les Alpes principalement, en pleine nature, sur des monts, des imitations de Jérusalem.
Les « Sacri Monti » étaient nés et allaient éclore dans l’Italie du Nord. Ils faisaient revivre aux yeux des Franciscains la Jérusalem secrète qu’ils portaient dans leur cœur en contemplant le spectacle de la cité où le Christ avait vécu et souffert sa Passion. Il ne s’agissait pas d’une reconstitution archéologique ou réaliste de Jérusalem, mais, dans une perspective pastorale, d’une réinterprétation monumentale et artistique de celle-ci en fonction du sacrifice rédempteur du Christ, sur laquelle chaque chrétien devait méditer pour prendre conscience de l’amour de Dieu pour eux et pour parvenir au salut.
C’est ainsi que naquirent les “Sacri Monti” de Varallo, Crea, Domodossola, Ghiffa, Orta, Ossuccio, San Vivaldo, Varèse….
En ces temps où la croix, symbole s’il en est du christianisme, est attaquée de toute part comme récemment par le dernier arrêt du conseil constitutionnel, il est intéressant de se pencher sur le rôle de la confrérie des Pénitents blancs de Montpellier. Son siège se situe dans la Chapelle Sainte-Foy à Montpellier.
Héritière des confréries du Moyen-Age, sa création dans sa forme actuelle remonte à 1517. La Dévote et Respectable Confrérie des Pénitents blancs est placée sous le vocable du Saint-Esprit. Sa devise est : “Spiritus Sanctus ubi vult spirat”. L’objet de la confrérie, outre la prière et la dévotion, est l’assistance, l’accompagnement au cimetière des confrères et de ceux qui en font la demande. Au début du XXème siècle elle s’est vue confier une mission supplémentaire. En effet en 1920, la chute accidentelle de la Croix de Peyrou a convaincu Monseigneur Mignen, évêque de Montpellier, Agde, Béziers, Lodève et Saint-Pons de Thomières de demander à la Confrérie de pourvoir à l’entretien des Croix de la ville. A ce titre, il leur conféra le sous-titre de “Conservateur des croix publiques de la ville”. Les confrères qui avaient toujours eu une grande dévotion envers la Croix avaient entrepris d’en édifier deux dans la ville. Aujourd’hui ils s’occupent encore de la préservation et de l’entretien de 14 croix publiques qui forment un chemin à travers la ville.
Mercredi 18 octobre, la paroisse Saint-Eugène – Sainte Cécile était en pèlerinage à l’église saint-Roch. Pour la fête de l’évangéliste Saint Luc, nous avons été accueillis par le curé, monsieur l’abbé Laurent.
Dans cette église riche de l’histoire de Paris, le curé avait mis à notre disposition des ornements offerts par le roi Charles X. La messe a été célébrée dans la chapelle de la Vierge qui a subi des dégradations pendant la Révolution, elle est ornée d’une nativité venant du Val de Grâce et d’une Gloire oeuvre de Falconnet. La coupole de la chapelle représente l’Assomption de la Vierge-Marie, il nous a été donné de la contempler le jour de la fête du celui dont “une tradition fait le peintre de la Vierge. Il est sûr en tout cas qu’il a su peindre avec délicatesse, mieux que tout autre, la profondeur des sentiments qui animaient les personnages du Nouveau Testament, et en particulier ceux de la Vierge Marie, au point que l’on a pu dire de lui qu’il était “l’évangéliste de la Miséricorde”.” pour reprendre quelques mots de l’homélie de l’abbé Eric Iborra.
Du 21 au 27 août, votre Schola Sainte Cécile, avec les grands-clercs de la paroisse Saint-Eugène – Sainte-Cécile (Paris IX), aura la joie d’être en pèlerinage sur les pas de saint Paul dans l’Ile de Malte. Cette île a en effet été l’une des toutes premières terres occidentales a avoir reçu l’évangile, du fait du naufrage du bateau romain qui transportait saint Paul captif à Rome pour y être jugé, comme le rapporte le livre des Actes des Apôtres aux chapitres XXVII (le naufrage) et XXVIII, 1-11 (le séjour de trois mois de saint Paul & de ses compagnons à Malte – la conversion des habitants). Nous y sommes accueillis par la communauté de l’église Saint-Paul de Birkirkara, où se célèbre la messe latine traditionnelle. Nous remercions d’ores-et-déjà M. le chanoine Doublet pour son accueil chaleureux. Voici la liste des messes & offices que nous chanterons au cours de ce pèlerinage :
Lundi 21 août, 18h30 : 1ères vêpres de la fête du Cœur Immaculé de Marie (octave de l’Assomption) à l’église Saint-Paul de Birkirkara, Ile de Malte.
Mardi 22 août, 10h : messe de la fête du Cœur Immaculée de Marie (octave de l’Assomption) à l’église Notre-Dame du Mont-Carmel de Mdina, Ile de Malte.
Mardi 22 août, 18h30 : 2ndes vêpres de la fête du Cœur Immaculé de Marie (octave de l’Assomption) à l’église Saint-Barthélémy de Tarxien, Ile de Malte.
Mercredi 23 août, 10h : messe de la fête saint Philippe Beniti à l’église du Christ-Roi de Paola, Ile de Malte.
Mercredi 23 août, 19h : 1ères vêpres de la fête de saint Barthélémy, apôtre, à l’église du Christ-Roi de Paola, Ile de Malte.
Jeudi 24 août, 10h : messe de la fête de saint Barthélémy, apôtre, à l’église Saint-Augustin de La Valette, Ile de Malte.
Jeudi 24 août, 19h : 2ndes vêpres de la fête de saint Barthélémy, apôtre, à la basilique de Sainte-Hélène de Birkirkara, Ile de Malte.
Vendredi 25 août, 10h : messe de la fête de saint Louis, roi de France, confesseur, à l’église Saint-Dominique de La Valette, Ile de Malte.
Vendredi 25 août, 18h30 : 2ndes vêpres de la fête de saint Louis, roi de France, confesseur, à l’église Sainte-Marie de Birkirkara, Ile de Malte.
Samedi 26 août, 10h : messe de Requiem à l’église Saint-Paul de Birkirkara, Ile de Malte.
Samedi 26 août, 18h30 : 1ères vêpres du XIIème dimanche après la Pentecôte à l’église Saint-Paul de Birkirkara, Ile de Malte.
Dimanche 27 août, 19h : messe du XIIème dimanche après la Pentecôte à l’église Saint-Paul de Birkirkara, Ile de Malte.
Méditation de Benoît XVI à la grotte de Paul à Malte
Chers Frères et Soeurs,
Mon pèlerinage à Malte a commencé par un moment de prière silencieuse dans la Grotte de Saint Paul qui, le premier, a porté la foi à ces îles. J’ai mis mes pas dans ceux des innombrables pèlerins des siècles précédents qui ont prié dans ce lieu saint, confiant leurs personnes, leurs familles et la prospérité de cette nation à l’intercession de l’Apôtre des Gentils. Je me réjouis d’être enfin parmi vous et je vous salue tous avec grande affection dans le Seigneur!
Le naufrage de Paul et son séjour de trois mois à Malte ont laissé un signe indélébile dans l’histoire de votre pays. Ses paroles à (l’adresse de) ses compagnons, avant son arrivée à Malte, nous sont rapportées par les Actes des Apôtres et ont constitué le thème retenu pour votre préparation à ma visite. Ces paroles – “Jehtieg izda li naslu fi gzira” -, dans leur contexte originel, sont une invitation au courage devant l’inconnu et à une confiance indéfectible dans la mystérieuse Providence de Dieu. Les naufragés ont été, en effet, chaleureusement accueillis par le peuple maltais, selon l’exemple donné par saint Publius. Dans le plan de Dieu, saint Paul est ainsi devenu votre père dans la foi chrétienne. Grâce à sa présence parmi vous, l’Évangile de Jésus Christ s’est profondément enraciné et a produit des fruits non seulement dans la vie des personnes, des familles et des communautés, mais aussi dans la formation de l’identité nationale de Malte et dans sa culture vivante et singulière.
Le labeur apostolique de Paul a aussi porté un fruit abondant à travers les générations de prédicateurs qui ont suivi ses pas, et particulièrement dans le grand nombre de prêtres et de religieux qui ont imité son zèle missionnaire en quittant Malte pour porter l’Évangile vers des rives lointaines. Je suis heureux d’avoir eu l’opportunité de rencontrer aujourd’hui beaucoup d’entre eux dans cette église Saint-Paul, et de les encourager dans leur vocation pleine d’audace et souvent héroïque. Chers missionnaires, je vous remercie tous, au nom de toute l’Église, pour le témoignage que vous rendez au Seigneur Ressuscité et pour vos vies consacrées au service des autres. Votre présence et votre activité dans tant de pays du monde fait honneur à votre pays et témoignent d’un élan évangélique profondément ancrée dans l’Église de Malte. Demandons au Seigneur de susciter un plus grand nombre d’hommes et de femmes pour poursuivre la noble mission d’annoncer l’Évangile et d’oeuvrer pour le progrès du Règne du Christ sur toute terre et chez tous les peuples!
L’arrivée de saint Paul à Malte n’était pas programmée. Comme nous le savons, il était en route pour Rome quand une violente tempête s’est levée et que son navire s’est échoué sur cette île. Les marins peuvent bien tracer la route du voyage, mais Dieu, dans sa Sagesse et dans sa Providence, construit son propre itinéraire. Paul, qui avait rencontré d’une manière retentissante le Seigneur Ressuscité sur la route de Damas, le savait très bien. Le cours de sa vie changea brusquement; désormais, pour lui, vivre c’était le Christ ( cf. Ph 1,21); toute sa pensée et son action étaient orientées vers la proclamation du mystère de la Croix et de son message de réconciliation offert par l’amour de Dieu.
Cette même parole, la parole de l’Évangile, a encore aujourd’hui la force de pénétrer dans nos vies et d’en changer le cours. Aujourd’hui le même Évangile prêché par Paul continue d’interpeller la population de vos îles à la conversion, à une vie nouvelle et à un avenir d’espérance. Me trouvant parmi vous comme le successeur de l’Apôtre Pierre, je vous invite à écouter de nouveau la Parole de Dieu, comme l’ont fait vos aïeux, et à la laisser changer vos manières de penser et la manière de conduire vos vies.
Depuis ce lieu saint d’où la première annonce apostolique s’est propagée dans toutes ces îles, je lance un appel à chacun de vous à faire sien l’exaltant défi de la nouvelle évangélisation. Vivez toujours plus pleinement votre foi avec les membres de vos familles, avec vos amis, dans vos quartiers, dans votre lieu de travail et dans l’ensemble du tissu social maltais. Je vous invite particulièrement vous les parents, les enseignants et les catéchistes à parler aux autres de votre lien vivant avec Jésus Ressuscité, spécialement aux jeunes qui sont l’avenir de Malte. «La foi s’affermit lorsqu’on la donne [aux autres]» ( cf.Redemptoris Missio, 2). Croyez que le temps que vous consacrez à la prière constitue vraiment une rencontre avec Dieu qui, dans sa très grande puissance, touche le coeur de l’homme. Ainsi, vous introduirez les jeunes à la beauté et à la richesse de la foi catholique, et leur donnerez une solide catéchèse en les invitant à une participation toujours plus active à la vie sacramentelle de l’Église.
Le monde a besoin de ce témoignage! Face aux si nombreuses menaces qui pèsent sur le caractère sacré de la vie humaine et sur la dignité du mariage et de la famille, nos contemporains n’ont-ils pas besoin qu’on leur rappelle constamment la grandeur de notre dignité de fils de Dieu et de la noble vocation que nous avons reçue dans le Christ? Les sociétés n’ont-elles pas besoin de se réapproprier et de défendre ces vérités morales fondamentales qui restent le fondement d’une liberté authentique et d’un progrès véritable?
À l’instant, alors que je me tenais devant la Grotte, j’ai médité sur le grand don spirituel ( cf. Rm 1,11) que Paul a donné à Malte, et j’ai prié pour que vous puissiez garder intact l’héritage que le grand Apôtre vous a légué. Que le Seigneur vous confirme ainsi que vos familles dans la foi qui agit par la charité ( cf. Ga 5,6), et fasse de vous des témoins joyeux de l’espérance qui ne déçoit jamais ( cf. Rm 5,5). Le Christ est ressuscité! Il est vraiment ressuscité! Alléluia.
Devant une assistance nombreuse, Son Excellence Mor Nicodemus Daoud Matti Sharaf, archevêque syriaque de Mossoul en exil à Arbèles (Erbil) au Kurdistan irakien, témoignait des souffrances de son peuple hier 19 mai à Saint-Eugène. Commençant par prier le Notre Père en araméen – la langue même de Notre Seigneur Jésus-Christ, dont la survie est en question en raison du génocide en cours -, l’archevêque de Mossoul termina son témoignage en chantant une hymne à la Très-Sainte Vierge Marie et donna sa bénédictions aux fidèles assemblés dans Saint-Eugène.
Monseigneur Daoud, archevêque de Mossoul exilé à Erbil (Kurdistan irakien), viendra en France du 18 au 27 mai. Dernier archevêque à quitter Mossoul en juin 2014, alors que la ville tombait aux mains de l’organisation terroriste Etat islamique, l’archevêque syriaque orthodoxe témoignera du martyre des chrétiens d’Irak. Outre un cycle de conférences dans différentes villes de France, il rencontrera plusieurs personnalités religieuses et politiques afin de les sensibiliser sur le drame des chrétiens d’Orient.
Cette visite tout à fait exceptionnelle nous permettra de bénéficier d’un témoignage inédit, vécu au plus proche du terrain.
Monseigneur Daoud donnera son témoignage à Paris en l’église Saint-Eugène le jeudi 19 mai à 20h30. Soyons nombreux afin de lui manifester que nous, chrétiens d’Occident, nous tenons compte des souffrances de nos frères d’Orient.
La conférence de Mgr Daoud sera précédée du chant de la messe du jeudi dans l’octave de la Pentecôte à 19h (rit romain traditionnel).
Du 22 au 25 octobre 2015, votre Schola a la joie de participer au grand pèlerinage international Populus Summorum Pontificum à Rome, au cours duquel nous chanterons les offices suivant :
Jeudi 22 octobre, à 19h, en l’église de la Très-Sainte-Trinité-des-Pèlerins, FSSP : vêpres pontificales votives & salut du Très-Saint Sacrement célébrés par Mgr Juan Rodolfo Laise, ofm cap., évêque émérite de San Luis, Argentine.
Entrée du clergé : symphonies pour un reposoir (H. 508) sur le thème du Tantum ergo, de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle de Paris
Deus in adjutorium à 8 voix (double chœur) – polyphonie de Costanzo Antegnati (1549 † 1624) organiste de la cathédrale de Brescia
Antiennes en plain-chant – 5 psaumes en plain-chant & faux-bourdons parisiens
Neumes des antiennes instrumentaux pour sacquebouttes et trompette, d’après les Duos sur les 8 tons de l’Eglise, par Adriano Banchieri (1614)
Hymne Pange lingua – alternances polyphoniques d’Orfeo Vecchi (c. 1550 † 1604), maître de chapelle de Santa Maria della Scala à Milan
Magnificat du Vème ton à trois chœurs
Motet d’exposition : Verbum supernum prodiens – sur le ton du récitatif de la préface
Motet à la Très-Sainte Vierge : Inviolata
Prière pour Notre Saint-Père le Pape : Tu es Petrus
Tantum ergo en plain chant
Motet final : Laudate Dominum du IInd ton à trois chœurs
Organiste : don Marco Cuneo.
Vendredi 23 octobre, à 18h30, en l’église de Santa Maria in Portico in Campitelli : Messe pontificale de la fête de saint Antoine Marie Claret célébrée par Mgr Guido Pozzo, archevêque titulaire de Bagnoregio, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei.
Propre en plain-chant grégorien
Ordinaire : Messe à 4 chœurs de Marc-Antoine Charpentier
Pendant les encensements de l’offertoire : Beati estis – motet à 2 chœurs sur le texte de la dernière béatitude dans les évangiles de Matthieu (V, 11-12) & Luc (VI, 22) – Peter Philips (c. 1560 † 1628), maître de chapelle du Collège anglais de Rome, chanoine de Soignies & de Béthune, organiste de la chapelle de l’Archiduc Albert VII d’Autriche, gouverneur des Pays-Bas
Pendant la communion des fidèles : Vox Domini super aquas – motet à deux chœurs sur le texte du Psaume XXVIII, 3-9 – Eustache du Caurroy (1549 † 1609), maître de la chapelle royale de France, compositeur de la chambre du Roi
Pendant la vénération de l’icône miraculeuse de Santa Maria in Portico (datant du VIème siècle) : Magnificat du Vème ton à trois chœurs
Sortie du clergé : Omnes gentes – motet à deux chœurs de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
Organistes : Mæstro Vincenzo di Betta (à l’orgue historique) et Beniamino Calciati (basse continue).
Samedi 24 octobre, à 12h, en la basilique Saint-Pierre du Vatican : messe pontificale célébrée à l’autel de la Chaire célébrée par Mgr Laise, en présence de Mgr Luigi Negri, archevêque de Ferrare-Comacchio.
Pendant les encensements de l’offertoire : Angeli, Archangeli – grand motet de Jean Veillot († 1662), chanoine et maître de chapelle de Notre-Dame de Paris, du roi Louis XIV et des Bénédictines de Montmartre
Benedictus polyphonique : alternance du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres
Après la consécration : O Salutaris Hostia – François Giroust (1737 † 1799), maître de chapelle du roi de France Louis XVI
Pendant la communion des fidèles : Tantum ergo sacramentum – Michel-Richard de Lalande (1657 † 1726), maître de la chapelle des rois Louis XIV & Louis
Pendant le dernier évangile : Salve Regina (plain-chant – ton simple)
Sortie du clergé : Christus vincit – Plain-chant d’Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse, harmonisation du chanoine Gaston Roussel (1913 † 1985), curé de Port-Marly, maître de chapelle de la cathédrale de Versailles
Organiste : Olivier Willemin.
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