usque ad Nonam Sabbati ante Adventum inclusive
Salve Regina * mater miséricórdiæ : Vita, dulcédo, et spes nostra, salve. Ad te clamámus, éxsules, filii Hevæ. Ad te suspirámus, geméntes et flentes in hac lacrimárum valle. Eia ergo, Advocáta nostra, illos tuos misericórdes óculos ad nos convérte. Et Jesum, benedíctum fructum ventris tui, nobis post hoc exsílium osténde. O clemens : O pia : O dulcis * Virgo María. |
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur & notre espérance, salut. Vers vous nous crions, exilés, enfants d’Eve. Vers vous nous soupirons, gémissants et pleurants, dans cette vallée de larmes. De grâce donc, ô notre Avocate, vos regards miséricordieux, tournez-les vers nous. Et Jésus, le fruit béni de vos entrailles, montrez-le nous après cet exil. O clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie. |
Ce chant abrégé de l’antienne à la Vierge Salve Regina, conservé de façon orale dans l’usage populaire en France et diffusé à partir des éditions de Solesmes au début du XXème siècle, dérive de fait d’un plain-chant oratorien composé au début du XVIIème siècle par le R.P. François Bourgoing, lequel avait intégralement réécrit le chant en usage dans l’Oratoire de France (Brevis Psalmodiæ Ratio ad usum Presbyterorum Congregationis Oratorii, 1634) :
Voici le même chant dans l’réédition de 1753 du même ouvrage sous le titre de Directorium Chori sive Brevis Psalmodiæ Ratio ad usum Presbyterorum Congregationis Oratorii D.N.J.C. :