Grâce à Dieu, Guido, le président de l’association Arequipa.orgues, m’a très aimablement passé ses 550 photos prises depuis une semaine. En voici donc quelques unes, qui pourront illustrer mon travail & mon activité ici au service du chant grégorien au séminaire d’Arequipa.
La cathédrale d’Arequipa a été en partie reconstruite après le terrible tremblement de terre qui ruina la ville en 1868. Pas mal d’éléments de la façade sont néanmoins anciens. Comme vous pouvez en juger, il y règne tous les jours un beau temps magnifique.
La cathédrale occupe tout l’un des côtés de la place d’arme, au centre de la ville. Sur les trois autres côtés se développent des arcades qui dateraient du XVIIème siècle, en parties reconstruites au XIXème siècle. La place d’arme est animée à toute heure du jour & de la nuit. Chaque dimanche matin, les écoles & les armées y défilent, l’hymne “national” d’Arequipa y est alors joué par les musiques. Arequipa est très fière de ce qu’elle est, il y règne un gentil régionalisme pacifique. Les habitants se sentent d’abord Aréquipéens avant d’être Péruviens, il y a même un passeport d’Arequipa.
La ville est dominée par plusieurs montagnes, dont l’omniprésent cône parfait du Misti. Le dernier phénomène éruptif date de 1870. Le Misti, adoré par les anciens Incas, avait de violentes éruptions avant l’arrivée des Espagnols. Son assoupissement avait été interprété par les Indiens comme sa soumission aux Conquistadores, ce qui n’a pas été sans importance pour la pacification de la région. Réchauffement planétaire ? Le Misti a perdu son chapeau de neiges éternelles depuis quelques temps, alors que nous sommes ici en hiver.