Dimanche dernier avait lieu la bénédiction de l’orgue nouvellement restauré de la cathédrale (j’en ai rendu compte dans un précédent post).
Avant la bénédiction, la nef se remplit doucement. Il faudra dompter l’acoustique terrifiante de cet immense vaisseau, l’une des pires que j’ai pu expérimenter.
La cérémonie commence. Nous chantons le psaume Quam dilecta (psalmodie du premier ton avec faux-bourdon parisien) avec les séminaristes pendant l’entrée du clergé.
Bénédiction de l’orgue restauré.
Déploiement des forces de sécurité devant la cathédrale. Il est vrai qu’à l’intérieur, pas mal d’huiles assistent à la cérémonie : toutes les autorités civiles & militaires, & aussi les participants de la Convention Internationale des Mines, généreux mécènes de la restauration de l’orgue.
Tandis que nous chantons le propre au niveau du chœur avec les séminaristes, un ensemble pérouvien, le Chœur Monteverdi, chante magnifiquement à l’orgue une messe de Liszt.
Le lendemain, tous les journaux titraient sur cet événement. Le principal quotidien national faisait sa une avec “Mélodies célestes à la cathédrale”. Fun ! 😉