Hier à Rome

Fête-Dieu 2008 à Rome

A Rome, à l’occasion de la messe de la Fête Dieu qui a eu lieu hier en plein air, les fidèles ont reçu la communion de la main du pape uniquement sur les lèvres et à genoux au banc de communion qui avait été installé à cette intention.

Fête-Dieu 2008 à Rome

Voici quelques beaux passages de l’homélie du Pape :

“Nous pouvons trouver un troisième élément constitutif de la fête du Corps du Seigneur : l’agenouillement en adoration devant le Seigneur.

Adorer le Dieu de Jésus-Christ, qui, par amour, est devenu pain rompu, est le plus valable et radical recours contre les idolatries d’hier et d’aujourd’hui. S’agenouiller devant l’Eucharistie est une profession de liberté : celui qui s’incline devant Jésus ne peut et ne doit pas se prosterner devant tout pouvoir terrestre, quel qu’en soit la force.

Nous, chrétiens, nous nous agenouillons seulement devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce que nous croyons et savons que le seul vrai Dieu y est présent, celui qui a créé le monde et aimé l’homme tellement que, pour son salut, il a livré son Fils unique (cf. Jean 3,16).

Nous nous prosternons devant un Dieu qui a été le premier à s’abaisser vers l’homme, comme le Bon Samaritain, pour l’aider et lui donner la vie en retour, lui qui s’est agenouillé devant nous pour laver nos pieds sales.

Adorer le Corps du Christ signifie croire qu’il est vraiment présent en ce morceau de pain, lui, le Christ qui donne sens à la vie – à l’immense univers comme à sa plus petite créature, à l’ensemble de l’histoire de l’humanité comme à la plus brève existence.

L’adoration est une prière qui prolonge la célébration eucharistique et la communion, au cours de laquelle l’âme continue de se nourrir : elle se nourrit de l’amour, de la vérité, de la paix. Elle se nourrit de l’espérance, parce que celui vers qui elle s’incline ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme.”

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