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Programme du dimanche du Paralytique – saint Georges – ton 3

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 6 mai 2012 du calendrier grégorien – 23 avril 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Après avoir fêté l’Apôtre Thomas le IInd dimanche de Pâques, les femmes Myrophores avec Nicodème et Joseph d’Arimathie le IIIème dimanche de Pâques, la liturgie byzantine propose à l’édification des fidèles les trois dimanches qui suivent des épisodes de la vie du Christ s’étant déroulés au cours des Cinquante Jours, la Pentecôte hébraïque :

  • la guérison du Paralytique à la piscine de Bethesda,
  • la conversion de la Samaritaine,
  • la guérison de l’Aveugle-né.
  • L’origine de la célébration de la guérison du Paralytique au IVème dimanche de Pâques est constantinopolitaine ; dans la tradition de Jérusalem, l’évangile de ce jour était lu le dimanche suivant.

    L’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement d’origine constantinopolitaine, comme du reste l’essentiel du Pentecostaire.

    Ce jour voit également l’occurrence de la fête du saint & illustre mégalomartyr Georges le Victorieux, né au ciel le 23 avril 303.

    Saint Georges est né à Lydda en Palestine entre 275 et 285. Tribun militaire et comte de l’empereur, il était un intime de Dioclétien à la cour impériale de Nicomédie. Lorsque Dioclétien publie le 24 février 303 le premier des quatre édits qui lance la persécution générale des chrétiens, Georges se déclare ouvertement et courageusement chrétien, ce qui a pour effet de bouleverser l’empereur, qui était attaché à Georges. En dépit de nombreuses propositions de Dioclétien en terres, argent et esclaves s’il sacrifiait aux idoles, Georges refuse de renier le Christ. Il est emprisonné et subit diverses tortures (dont des lacérations par une roue chargée d’épées, dont il fallut le ranimer trois fois) avant d’être finalement décapité sous les murailles de Nicomédie le vendredi 23 avril 303. A la vue du témoignage et de la constance de Georges, l’impératrice Alexandra et un prêtre païen du nom d’Athanase se convertirent et l’accompagnèrent dans le martyre.

    Sous Constantin eut lieu la translation solennelle du corps de saint Georges jusqu’à sa ville de Lydda, où l’empereur lui avait élevé une église magnifique dont les encénies furent célébrées un 3 novembre. La renommée de saint Georges, modèle du courageux soldat chrétien se répandit rapidement dans tout l’univers chrétien, aussi bien en Orient qu’en Occident. Déjà au Vème siècle, le pape saint Gélase Ier avait déclaré que Georges faisait partie de ces saints dont les noms sont justement révéré chez les hommes, mais dont les actions ne sont connues que de Dieu.

    Les reliques de saint Georges durent être ultérieurement envoyées au moins en partie à Constantinople, comme beaucoup d’autres reliques insignes. Le 8 septembre 1206, après avoir chanté les vêpres de la Nativité de la Sainte Vierge en l’église Saint-Georges de Mangana à Constantinople, un clerc amiénois du nom de Walon de Sarton, découvrit le chef, un bras & un doigt de saint Georges, ainsi que le chef de saint Jean Baptiste. Ces précieuses reliques furent envoyées à la cathédrale d’Amiens. Si le chef de saint Jean Baptiste y est toujours conservé, les reliques de saint Georges furent hélas détruites à la révolution.

    Saint Georges est célébré par le rit byzantin & les rits occidentaux au 23 avril. L’église russe célèbre également la translation de ses reliques et la dédicace de la cathédrale de Lydda sous Constantin au 3 novembre, ainsi que la dédicace de son église à Kiev le 27 novembre (c. 1054). Les rits copte & éthiopien célèbrent la saint Georges le 1er mai (mais cela correspond au 23ème jour du mois correspondant au mois d’avril). Dans le rit éthiopien, saint Georges est de plus commémoré tous les 23 de chaque mois.

    Saint Georges est le saint patron de la Georgie, de l’Ethiopie, de l’Angleterre, du Portugal, de la Bourgogne, de l’Aragon, de la Catalogne, de Gênes, de Venise, de Barcelone, etc. Il est le patron d’un très grand nombre de lieux, d’églises et d’organisations (dont les scouts). Très vénéré en Russie, saint Georges à cheval figure sur les armoiries de la Moscovie, reprises sur les armoiries impériales et désormais sur les nouvelles armes de la Russie.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les cieux se réjouissent ! * que la terre exulte d’allégresse ! 
* car le Seigneur a fait merveille par la force de son bras, 
* terrassant la mort par sa propre mort et devenant le Premier-né d’entre les morts !
 * Du sein de l’Enfer, Il nous a tous sauvés, ** accordant au monde la grande miséricorde.
    2. Tropaire de saint Georges, ton 4 : Libérateur des prisonniers et défenseur des pauvres, * médecin des malades et soutien des princes, * ô Georges, grand martyr victorieux, * intercède auprès du Christ Dieu ** pour le salut de nos âmes.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion de saint Georges, ton 4 : Cultivé toi-même par Dieu, tu devins * le vénérable jardinier de la foi, * recueillant les gerbes des vertus : * ayant semé dans les larmes, tu moissonnas dans la joie ; * pour le combat sanglant que tu menas, * tu obtins le Christ comme prix ; * par tes prières, saint Georges, tu procures à tous le pardon de leurs péchés.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du Paralytique, ton 3 : Relève, Seigneur, mon âme cruellement paralysée par toutes sortes de péchés * & d’actions insensées, * par ta divine sollicitude, * de même que jadis Tu as relevé le paralytique, * afin que sauvé, je te clame : ** Ô Christ compatissant, gloire à ta puissance.

    Prokimen
    Du Paralytique, ton 1 :
    ℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
    ℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
    De saint Georges, ton 7 :
    ℟. Le juste a sa joie dans le Seigneur, et en lui il se réfugie (Psaume 63, 11).
    Epîtres :
    Du Paralytique : Actes des Apôtres (§ 23) IX, 32-42
    De saint Georges : Actes des Apôtres (§ 29) XII, 1-11
    Alleluia
    Du Paralytiques, ton 5 :
    ℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
    ℟. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).
    De saint Georges.
    Evangiles :
    Du Paralytique : Jean (§ 14) V, 1-15
    De saint Georges : Jean (§ 52) XV, 17 à XVI, 2
    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
    L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
    Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !
    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1).
    De saint Georges :La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

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