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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

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Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

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23 avril – saint Georges – Livre d’Heures d’Anne Boleyn

Saint Georges de Lydda - Miniature tirée d'un Livre d'Heures d'Anne Boleyn - XVI<sup>ème</sup> siècle
Saint Georges de Lydda – Miniature tirée d’un Livre d’Heures d’Anne Boleyn – XVIème siècle.

Saint Georges est né à Lydda en Palestine entre 275 et 285. Tribun militaire et comte de l’empereur, il était un intime de Dioclétien à la cour impériale de Nicomédie. Lorsque Dioclétien publie le premier édit de persécution des chrétiens, le 24 février 303, Georges se déclare ouvertement et courageusement chrétien, ce qui a pour effet de bouleverser l’empereur, qui l’aimait. En dépit de nombreuses propositions de Dioclétien en terres, argent et esclaves s’il sacrifiait aux idoles, Georges refuse de renier le Christ. Il est emprisonné et subit diverses tortures (dont des lacérations par une roue hérissée d’épées, dont il fallut le ranimer trois fois) avant d’être finalement décapité sous les murailles de Nicomédie le vendredi 23 avril 303, devenant ainsi l’une des premières victimes de la terrible persécution.

Sous Constantin eut lieu la translation solennelle du corps de saint Georges jusqu’à sa ville de Lydda en Palestine, où l’empereur lui avait élevé une église magnifique dont les encénies furent célébrées un 3 novembre. La renommée de saint Georges, modèle du courageux soldat chrétien se répandit rapidement dans tout l’univers chrétien, aussi bien en Orient qu’en Occident. Déjà au Vème siècle, le pape saint Gélase Ier avait déclaré que Georges faisait partie de ces saints dont les noms sont justement révéré chez les hommes, mais dont les actions ne sont connues que de Dieu.

Saint Georges est le saint patron de la Georgie, de l’Ethiopie, de l’Angleterre, du Portugal, de la Bourgogne, de l’Aragon, de la Catalogne, de Gênes, de Venise, de Barcelone, etc. Il est le patron d’un très grand nombre de lieux, d’églises et d’organisations (dont les scouts). Très vénéré en Russie, saint Georges à cheval figure sur les armoiries de la Moscovie, reprises sur les armoiries impériales et désormais sur les nouvelles armes de la Russie.

Cette miniature est tirée des collections royales d’Angleterre, pays placé sous le patronage de saint Georges. Le manuscrit qui la contient est conservé à la British Library de Londes, sous la côte MS King’s 9, au f°. 41 verso. Il s’agit d’un livre d’Heures à l’usage de Sarum, la moderne Salisbury, dont la liturgie brillante s’était largement diffusée dans l’Angleterre catholique à la fin du Moyen-Age. Néanmoins l’écriture de ce manuscrit et la peinture de ses miniatures ont été réalisées à Bruges, au Pays-Bas, au tout début du XVIèmesiècle.

Le premier propriétaire du manuscrit fut Henry Reppes († 1558), de Mendham (Suffolk) et sa première épouse Elizabeth. Ce manuscrit fut ensuite offert par le roi Henri VIII d’Angleterre à sa seconde épouse Anne Boleyn, ainsi que l’atteste une dédicace du roi faite en vieux français au folio 231 v° : “Si silon mon affection la sufvenance sera en voz prieres ne seray yers oblie car vostre suis Henry R. a jammays.” (“Si tu te souviens de mon amour dans tes prières aussi fort que je t’adore, je serai à peine oublié, car je suis à toi”.) Anne Boleyn avait écrit quand à elle de sa main au folio 66 v° en vieil anglais : “‘Be daly prove you shall me fynde To be to yu bothe lovynge and kynde” (“Sois la preuve quotidienne que tu me trouveras être à toi à la fois aimante et douce”). Tristes témoignages d’une union houleuse – qui, réprouvée par le Pape – fut la cause du schisme de l’Eglise d’Angleterre avec le reste du monde catholique et qui devait s’achever par l’exécution cruelle d’Anne Boleyn – sur fausses accusations d’adultère – dans la cour de la Tour de Londres au petit matin du 19 mai 1536.

Sur cette miniature, saint Georges est vêtu de sa croix, dont la description héraldique est d’argent à la croix de gueules. Ces couleurs furent celles des croisés (qui firent également de saint Georges leur saint protecteur) et devinrent celles de la Savoie puis le symbole propre de l’Angleterre depuis le XIVème siècle. Sa lance, plantée dans le dragon, porte la même croix. La miniature est encadrée de feuillages, fleurs et oiseaux, sur fond d’or.

Le folio en regard (f° 42 r°), porte le texte de l’antienne de saint Georges chantée en guise de commémoraison (avec verset et oraison, le début du verset termine la page), selon le rit de Sarum :

Georgi Martyr inclite, te decet laus & gloria : prædotatum militia, per quem puella Regia, existens in tristitia, coram Dracone pessimo ; te rogamus corde intimo, salvata est, & animo ut cum cunctis fidelibus, cœli jungamur civibus, nostris abluti sordibus, ut simul cum lætitia, tecum simus in gloria, nostraque reddant labia laudes Christo cum gratia.

Antienne de saint Georges selon le rit de Sarum - Livre d'Heures d'Anne Boleyn.
Antienne de saint Georges selon le rit de Sarum – Livre d’Heures d’Anne Boleyn.

Programme du dimanche de la Samaritaine – saint Georges – ton 4

Le Christ rencontre la SamaritaineParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 6 mai 2018 du calendrier grégorien – 23 avril 2018 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

L’origine de la célébration de la Samaritaine au IVème dimanche de Pâques est constantinopolitaine ; l’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement d’origine constantinopolitaine, comme du reste l’essentiel du Pentecostaire, et plus spécialement d’origine Studite (Joseph le Studite, archevêque de Thessalonique, est l’auteur du canon de la Samaritaine, lequel, à vrai dire, ne chante celle-ci que dans le 4ème tropaire de chaque ode).

Selon la tradition byzantine, la Samaritaine, reçut ultérieurement le baptême, portant le nom de Photine. Ses sept enfants et elle furent martyrisés sous l’empereur Néron.

Au VIème siècle, l’empereur Justinien fit transporter avec grand honneur depuis Sichar jusqu’à Constantinople la margelle du puits et la pierre où le Christ s’était assis pour parler à la Samaritaine, et les fit placer devant le narthex de Sainte-Sophie qu’il avait faite construire.

Par les prières de ta sainte martyre Photine, Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Amen.

*

Saint Georges le Mégalomartyr - icône de l'église de Maniokhin, école de Novgorod, datant du XIVème siècle. Conservée au Musée Russe de Saint-PétersbourgCe jour voit également l’occurrence de la fête du saint & illustre mégalomartyr Georges le Victorieux, né au ciel le 23 avril 303.

Saint Georges est né à Lydda en Palestine entre 275 et 285. Tribun militaire et comte de l’empereur, il était un intime de Dioclétien à la cour impériale de Nicomédie. Lorsque Dioclétien publie le 24 février 303 le premier des quatre édits qui lance la persécution générale des chrétiens, Georges se déclare ouvertement et courageusement chrétien, ce qui a pour effet de bouleverser l’empereur, qui était attaché à Georges. En dépit de nombreuses propositions de Dioclétien en terres, argent et esclaves s’il sacrifiait aux idoles, Georges refuse de renier le Christ. Il est emprisonné et subit diverses tortures (dont des lacérations par une roue chargée d’épées, dont il fallut le ranimer trois fois) avant d’être finalement décapité sous les murailles de Nicomédie le vendredi 23 avril 303. A la vue du témoignage et de la constance de Georges, l’impératrice Alexandra et un prêtre païen du nom d’Athanase se convertirent et l’accompagnèrent dans le martyre.

Sous Constantin eut lieu la translation solennelle du corps de saint Georges jusqu’à sa ville de Lydda, où l’empereur lui avait élevé une église magnifique dont les encénies furent célébrées un 3 novembre. La renommée de saint Georges, modèle du courageux soldat chrétien se répandit rapidement dans tout l’univers chrétien, aussi bien en Orient qu’en Occident. Déjà au Vème siècle, le pape saint Gélase Ier avait déclaré que Georges faisait partie de ces saints dont les noms sont justement révéré chez les hommes, mais dont les actions ne sont connues que de Dieu.

Les reliques de saint Georges durent être ultérieurement envoyées au moins en partie à Constantinople, comme beaucoup d’autres reliques insignes. Le 8 septembre 1206, après avoir chanté les vêpres de la Nativité de la Sainte Vierge en l’église Saint-Georges de Mangana à Constantinople, un clerc amiénois du nom de Walon de Sarton, découvrit le chef, un bras & un doigt de saint Georges, ainsi que le chef de saint Jean Baptiste. Ces précieuses reliques furent envoyées à la cathédrale d’Amiens. Si le chef de saint Jean Baptiste y est toujours conservé, les reliques de saint Georges furent hélas détruites à la révolution.

Saint Georges est célébré par le rit byzantin & les rits occidentaux au 23 avril. L’église russe célèbre également la translation de ses reliques et la dédicace de la cathédrale de Lydda sous Constantin au 3 novembre, ainsi que la dédicace de son église à Kiev le 27 novembre (c. 1054). Les rits copte & éthiopien célèbrent la saint Georges le 1er mai (mais cela correspond au 23ème jour du mois correspondant au mois d’avril). Dans le rit éthiopien, saint Georges est de plus commémoré tous les 23 de chaque mois.

Saint Georges est le saint patron de la Georgie, de l’Ethiopie, de l’Angleterre, du Portugal, de la Bourgogne, de l’Aragon, de la Catalogne, de Gênes, de Venise, de Barcelone, etc. Il est le patron d’un très grand nombre de lieux, d’églises et d’organisations (dont les scouts). Très vénéré en Russie, saint Georges à cheval figure sur les armoiries de la Moscovie, reprises sur les armoiries impériales et désormais sur les nouvelles armes de la Russie.

La célébration de la fête de saint Georges fait disparaître cette année la mémoire de la mi-Pentecôte en ce dimanche.

*
Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche, ton 4. Gloire au Père. Tropaire du Mégalomartyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion du Mégalomartyr.
A sexte : Tropaire du dimanche, ton 4. Gloire au Père. Tropaire du Mégalomartyr. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion de la Samaritaine.

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 4, 4 tropaires de la 3ème ode du 2 canon de la Samaritaine (œuvre de saint Théodore Studite (759 † 826), archevêque de Thessalonique) & 4 tropaires de la 6ème ode des 2 canons du Mégalomartyr :
1. A cause de l’arbre défendu * Adam fut exilé du Paradis, mais par l’arbre de la croix le Larron y entra ; * car l’un, goûtant de son fruit, méprisa le commandement du Créateur, * l’autre, partageant ta crucifixion, confessa ta divinité : ** Souviens-toi de moi dans ton royaume.
2. Seigneur exalté sur la Croix, * tu as brisé la puissance de la mort, * effaçant la cédule écrite contre nous ; * accorde-nous la repentance du Larron * et donne à tes fidèles serviteurs, ô Christ notre Dieu, * de te crier comme lui : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
3. D’un coup de lance, sur la croix * tu as déchiré la cédule écrite contre nous ; * et, compté parmi les morts, tu as enchaîné le prince de l’Enfer, * délivrant tous les hommes des liens de la mort * par ta Résurrection, dont la lumière a brillé sur nous ; * Seigneur ami des hommes, nous te crions : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
4. Crucifié & ressuscité du tombeau, * Dieu tout-puissant, le troisième jour, * avec toi, seul Immortel, tu ressuscitas le premier homme, Adam ; * donne-moi, Seigneur, de prendre aussi la voie du repentir * afin que, de tout mon cœur * & dans l’ardeur de ma foi, je te crie : ** Souviens-toi de moi, Sauveur, en ton royaume.
5. Verbe, tu fus mis en croix selon ton bon vouloir, * et les rochers se fendirent en te voyant, * l’entière création trembla d’effroi, ** comme d’un songe les morts s’éveillèrent des tombeaux.
6. Les âmes des justes, ô Verbe, te voyant * descendre avec ton âme aux Enfers, * échappèrent aux liens qui depuis les siècles les retenaient ** et chantèrent ta puissance qui dépasse tout esprit.
7. Pourquoi ce trouble, pourquoi, ô Femmes, cherchez-vous * avec la myrrhe le Seigneur dans le tombeau ? * Il est debout, et le monde avec lui s’est réveillé, ** disait aux Myrrhophores un Ange resplendissant.
8. Voici qu’une seule hirondelle nous a ramené, * avec quel charme, la grâce du printemps : * c’est l’admirable Georges ; et de sa joie * en chœur réjouis-toi, ** peuple divinement rassemblé.
9. Les cruelles tortures que tu supportais, * comme délices tu les considéras, * dans l’attente du Seigneur, en chantant, * et sur la roue fis retentir ** le roulement de tes prières, Bienheureux.
10. Chœur des Athlètes, exulte, réjouis-toi, * puisqu’en saint Georges tu as trouvé * celui qui donne le signal de la présente festivité ; * avec lui jubile en chantant ** comme David : C’est le jour du Seigneur.
11. Tu enfantes et cependant * demeures vierge comme avant : * ineffable et merveilleux enfantement * virginale Mère que celui de l’Intemporel ** selon notre nature né de toi comme un enfant.
12. Saint Georges, bienheureux martyr, * sans cesse on chantera ta vaillance et tes exploits ** dépassant la nature et l’entendement.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleines de fierté, aux Apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !”
2. Tropaire du Mégalomartyr, ton 4 : Libérateur des prisonniers et défenseur des pauvres, * médecin des malades et soutien des princes, * ô Georges, grand martyr victorieux, * intercède auprès du Christ Dieu ** pour le salut de nos âmes.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du Mégalomartyr, ton 4 : Instruit par Dieu, * tu fis fructifier les dons de la piété et tu as amassé des gerbes d’œuvres bonnes ; * ayant semé dans les larmes, tu moissonnes dans la joie * et après avoir combattu jusqu’au sang, tu as revêtu le Christ ; ** par tes prières, Saint, ** tu procures à tous la rémission des péchés.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la Samaritaine, ton 8 : Par sa foi, la Samaritaine, venue au puits * vit en Toi l’eau de la Sagesse ; * s’en étant abondamment abreuvée, ** elle reçut en héritage le Royaume d’en haut, car elle est digne d’être glorifiée.

Prokimen
Du dimanche de la Samaritaine, ton 3 :
℟. Sonnez pour notre Dieu, sonnez ; sonnez pour notre Roi, sonnez ! (Psaume 46, 7).
℣. Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! (Psaume 46, 2).

Epîtres :
Du dimanche de la Samaritaine : Actes des Apôtres (§ 28) XI, 19-26 & 29-30.
Mais Saul se fortifiait de plus en plus, et confondait les Juifs qui demeuraient à Damas, leur prouvant que Jésus était le Christ.
Du Mégalomartyr : Actes des Apôtres (§ 29) XII, 1-11.
En ce même temps le roi Hérode employa sa puissance pour maltraiter quelques-uns de l’Église ; et il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean.

Alleluia
Du dimanche de la Samaritaine, ton 4 :
℣. Va, chevauche pour la cause de la vérité, de la piété & de la justice (Psaume 44, 5).
℣. Tu aimes la justice, tu hais l’impiété (Psaume 44, 8).
Du Mégalomartyr :
℣. Le juste fleurira comme un palmier, il grandira comme un cèdre du Liban (Psaume 91, 13).

Evangiles :
Du dimanche de la Samaritaine : Jean (§ 12) IV, 5-42.
Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau, aura encore soif : au lieu que celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura jamais soif.
Du Mégalomartyr : Jean (§ 52) XV, 17 à XVI, 2.
Et le temps vient que quiconque vous fera mourir, croira faire une chose agréable à Dieu.

A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !

Verset de communion
De Pâques : Recevez le corps du Christ, goûtez à la source immortelle.
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.
Télécharger le livret commun des choristes pour le Triode fleuri (Temps pascal).

Programme du XXIIIème dimanche après la Pentecôte – Saints Akepsimas, Joseph et Aïthala – dédicace de l’église Saint-Georges de Lydda – ton 6

Martyre des saints Akepsimas, évêque, Joseph, prêtre et Aïthala, diacre - Athos - Monastère de Dyonisou - fresque de Tzortzi (Zorzis) Fuca - 1547Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 16 novembre 2014 du calendrier grégorien – 3 novembre 2014 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VI de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour les saints martyrs Akepsimas, évêque, Joseph, prêtre & Aïthala, diacre.

Ces martyrs sont des chrétiens araméens vivant dans l’empire des Perses, en Adiabène, province d’Assyrie, l’actuel Kurdistan d’Irak. Ils furent quelques uns des innombrables martyrs de la terrible persécution de l’empereur sassanide Shapour II.

Dans les premiers siècles, le christianisme se développa rapidement dans la Mésopotamie qui parlait alors l’araméen, comme en Palestine, l’Evangile y étant apporté principalement par les apôtres saints Thomas, Jude Thaddée et Barthélémy. Le pays était sous la domination perse, et on ne signale pas beaucoup de persécutions durant les 4 premiers siècles (si ce n’est de façon sporadiques et plutôt du fait des communautés juives non converties). Cette Eglise, qui s’intitule Eglise d’Orient (toutes les autres étant pour elle des Eglises d’Occident !) est gouvernée par un catholicos depuis la capitale de l’empire perse sassanide, Séleucie-Ctésiphon (près de l’actuelle Bagdad), mais dépend toujours du patriarche d’Antioche, ville située dans l’empire romain. Les choses se gâtent à partir du moment où l’empereur romain saint Constantin le Grand se convertit : pour les empereurs perses, toujours en guerre avec Rome, les chrétiens deviennent dès lors des suspects, des agents de l’étranger. Shapur II décréta une grande persécution générale des chrétiens de son empire qui dura quarante ans (339-379) : le nombre des martyrs se compta en centaines de milliers. La persécution ciblant tout particulièrement les évêques & les membres du clergé, le siège du catholicosat de Séleucie-Ctésiphon demeura vacant de 346 à 363. L’histoire de cette terrible persécution fut écrite par saint Maruthas de Maïpherkat, qui termine son récit par le martyre des saints Akepsimas, Joseph & Aïthala. Les actes de ces martyrs sont aussi rapportés par Sozomène.

Akepsimas (Acepsimas, Acepsime) était originaire de Naesson et évêque de l’Eglise d’Honite en Assyrie. La 37ème année de la grande persécution de Shapour II, il fut arrêté – quoique âgé de plus de 80 ans – et conduit avec tout son clergé devant le gouverneur de la province, à Arbèles (l’actuelle Erbil, capitale du Kurdistan irakien). Lors de son premier interrogatoire, au gouverneur qui lui demandait pourquoi il n’adorait pas le soleil, il répondit qu’il ne comprenait pas comment des hommes raisonnables préféraient adorer la créature plutôt que le Créateur. Il fut cruellement flagellé pour cette réponse et jeté en prison. Le reste de son clergé fut rendu à la liberté, mais l’un de ses prêtres, Jacques, obtint de rester auprès de son évêque pour le soigner et l’assister dans sa prison.

Au même procès furent amenés Joseph, prêtre de l’Eglise de Beth Cathuba, et Aïthala (Aïthilahas), diacre de celle de Beth Nuhadra (actuel diocèse d’Alqosh). Tous trois furent gardés en prison pendant trois longues années, y subissant quotidiennement des flagellations et de nombreux autres horribles supplices, leurs os en particulier furent rompus à plusieurs reprises (au point qu’Aïthala ne pouvait plus manger seul, ses mains & ses bras étant rompus). Ils subirent de nombreux interrogatoires dont les actes nous livrent une partie des détails. Leur constante dans l’épreuve fut admirable, et malgré des sollicitations répétées à sacrifier au soleil, ils ne faiblirent jamais.

Au bout de trois ans, un 10 octobre, saint Akepsimas finit par rendre sa vie au cours d’un ultime supplice au cours duquel il fut écartelé par des cordes tirées par 30 hommes, tandis que deux autres le flagellaient de courroies. Des Arméniens, qui étaient otages chez les Perses, réussirent à récupérer son corps & à l’ensevelir. Six mois après, les saints Joseph & Aïthala reçurent à leur tour la couronne glorieuse du martyre en étant lapidés.

Depuis le IXème siècle, l’Eglise romaine fête les saints Acepsimas, Joseph et Aïthale, ainsi que le prêtre Jacques et de nombreux autres martyrs de la terrible persécution de Shapour II. Voici leur notice au Martyrologe romain :

Le même jour, de nombreux saints martyrs, qui, dans toutes les provinces de la Perse, sous le roi Sapor, furent massacrés pour le nom du Christ, un an après la mort de saint Siméon, au jour également où l’on célébrait la commémoraison de la Passion du Seigneur. Dans ce combat pour la foi, moururent l’eunuque Azade, l’un des favoris du roi; l’évêque Millès, illustre par sa sainteté et l’éclat de ses miracles ; l’évêque Acepsimas, et son prêtre Jacques ; deux autres prêtres Aïthala et Joseph ; Azadane et Abdièse, diacres, et plusieurs autres clercs ; de même : les évêques Maréas et Bicor, vingt autres évêques, et près de deux cent cinquante membres de leur clergé ; un grand nombre de moines et de vierges consacrées à Dieu. Parmi ces dernières se trouvèrent Tarbule, sœur de l’évêque Siméon et sa suivante, qui furent attachées à des poteaux, sciées en deux, et ainsi mises à mort dans ce raffinement de cruauté.

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L'église Saint-Georges de Lydda vers 1920Nous fêtons également en ce jour la dédicace de l’église Saint-Georges de Lydda (actuelle Lod en Israël). Cette église fait partie des grandes constructions ecclésiastiques ordonnées par l’empereur saint Constantin le Grand († 337), comme la basilique de la Résurrection (Anastasis = Saint-Sépulchre) à Jérusalem ou encore les basiliques romaines du Latran, du Vatican & de Saint-Paul-hors-les-Murs. La basilique fut édifiée sur le tombeau même du fameux mégalomartyr Georges.

En 1872, le patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem reçut la permission des autorités ottomanes de reconstruire une église sur les ruines de l’ancienne basilique. La nouvelle église ne put qu’occuper les extrémités Nord de la nef et de l’ancien transept, dont les absides forment le nouveau sanctuaire, qui de ce fait, n’est pas orienté contrairement à la règle. Les autorités ottomanes obligèrent les chrétiens à partager le site avec une mosquée, toujours présente de nos jours. La partie chrétienne contient toutefois le sarcophage de saint Georges.

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Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du mégalomartyr Georges. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire des martyrs. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical :
1. Souviens-toi de moi, Dieu Sauveur, * quand tu entreras dans ton royaume, ** seul Ami des hommes, sauve-moi.
2. Adam fut séduit par l’arbre défendu, * mais par celui de la Croix tu as sauvé * le bon Larron s’écriant : ** Dans ton royaume, Seigneur, souviens-toi de moi.
3. Ayant brisé les portes & les verrous de l’Enfer, * tu as ressuscité, Source de vie, * Sauveur, tous ceux qui s’écrient : ** Gloire à ta sainte Résurrection.
4. Souviens-toi de moi, Seigneur * qui par ta sépulture triomphas de la mort * & comblas de joie l’univers, ** Dieu de tendresse, par ta Résurrection.
5. Les Myrophores venues au tombeau * entendirent l’Ange proclamer : * Il est vraiment ressuscité, ** le Christ qui illumine le monde entier.
6. Le Christ qui fut cloué * sur le bois de la croix * & sauva le monde de l’erreur, ** chantons-le tous d’un même chœur.
7. Glorifions le Père & le Fils * & l’Esprit de sainteté, * disant à l’indivise Trinité : ** sauve nos âmes, nous t’en prions.
8. O Vierge qui a conçu de merveilleuse façon * & mis au monde en ces derniers temps * ton propre Créateur, ** sauve les fidèles qui te magnifient.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 6 : Devant ton sépulcre les Puissances des cieux, * autant que les soldats, furent frappées d’effroi ; * et Marie (Madeleine) se tenait près du tombeau, * cherchant ton corps immaculé ; * mais tu brisas l’Enfer sans te laisser vaincre par lui, * tu rencontras la Vierge et nous donna la vie. * Ressuscité d’entre les morts, ** Seigneur, gloire à toi.
2. Tropaire des Martyrs, ton 4 : Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené * ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animé de ta force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par leurs prières sauve nos âmes.
3. Tropaire du mégalomartyr Georges, ton 4 : Libérateur des captifs, * toi qui assures aux pauvres ta protection, * en qui les malades trouvent aussi leur médecin * et les princes, leur défenseur, * saint Georges, victorieux et grand martyr, * intercède auprès du Christ notre Dieu ** pour le salut de nos âmes.
4. Kondakion des Martyrs, ton 2 : Initié aux mystères divins, * tu fus offert en agréable sacrifice, Martyr bienheureux ; * du Christ tu as bu le calice vaillamment ; * avec tes compagnons de lutte, Akepsimas, ** sans cesse tu intercèdes en faveur de nous tous.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion du mégalomartyr Georges, ton 8 : Ayant trouvé refuge en ton invincible protection, * assurés de ton prompt secours, nous supplions le Christ * de nous délivrer des pièges de l’ennemi, * de tout malheur et des multiples dangers, * nous les fidèles qui te célébrons, * afin que nous puissions chanter à haute voix : ** Réjouis-toi, saint Georges, victorieux martyr.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion du dimanche, ton 6 : De sa main vivifiante le Seigneur source-de-vie, * le Christ notre Dieu, * a fait surgir tous les morts des ténèbres de l’Enfer, * accordant la résurrection à tout le genre humain ; * il est vraiment notre Sauveur, ** notre vie, notre résurrection et le Dieu de l’univers.

Prokimen
Du dimanche, ton 6 :
℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).
[Des Martyrs, ton 4 :
℟. Pour les saints qui sont sur sa terre, le Seigneur a rendu merveilleuse toutes ses volontés (Psaume 15, 3).]

Epître
Du dimanche : Ephésiens (§ 220) II, 4-10.
Et il nous a ressuscités avec lui, et nous a fait asseoir dans le ciel en Jésus-Christ.
[Des Martyrs : Ephésiens (§ 233) VI, 10-17.]

Alleluia
Du dimanche, ton 6 :
℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).
[Des Martyrs, ton 2 :
℣. Les justes ont crié, et le Seigneur les a exaucés ; et il les a délivrés de toutes leurs peines (Psaume 33, 18).]

Evangile
Du dimanche : Luc (§ 39) VIII, 41-56.
Et Jésus lui dit : Ma fille, votre foi vous a guérie ; allez en paix.
[Des Martyrs : Luc (§ 106) XXI, 12-19.]

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1).
[Des martyrs : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).] Alleluia, alleluia, alleluia.

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Programme du dimanche du Paralytique – saint Georges – ton 3

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 6 mai 2012 du calendrier grégorien – 23 avril 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Après avoir fêté l’Apôtre Thomas le IInd dimanche de Pâques, les femmes Myrophores avec Nicodème et Joseph d’Arimathie le IIIème dimanche de Pâques, la liturgie byzantine propose à l’édification des fidèles les trois dimanches qui suivent des épisodes de la vie du Christ s’étant déroulés au cours des Cinquante Jours, la Pentecôte hébraïque :

  • la guérison du Paralytique à la piscine de Bethesda,
  • la conversion de la Samaritaine,
  • la guérison de l’Aveugle-né.
  • L’origine de la célébration de la guérison du Paralytique au IVème dimanche de Pâques est constantinopolitaine ; dans la tradition de Jérusalem, l’évangile de ce jour était lu le dimanche suivant.

    L’hymnographie de ce dimanche est donc essentiellement d’origine constantinopolitaine, comme du reste l’essentiel du Pentecostaire.

    Ce jour voit également l’occurrence de la fête du saint & illustre mégalomartyr Georges le Victorieux, né au ciel le 23 avril 303.

    Saint Georges est né à Lydda en Palestine entre 275 et 285. Tribun militaire et comte de l’empereur, il était un intime de Dioclétien à la cour impériale de Nicomédie. Lorsque Dioclétien publie le 24 février 303 le premier des quatre édits qui lance la persécution générale des chrétiens, Georges se déclare ouvertement et courageusement chrétien, ce qui a pour effet de bouleverser l’empereur, qui était attaché à Georges. En dépit de nombreuses propositions de Dioclétien en terres, argent et esclaves s’il sacrifiait aux idoles, Georges refuse de renier le Christ. Il est emprisonné et subit diverses tortures (dont des lacérations par une roue chargée d’épées, dont il fallut le ranimer trois fois) avant d’être finalement décapité sous les murailles de Nicomédie le vendredi 23 avril 303. A la vue du témoignage et de la constance de Georges, l’impératrice Alexandra et un prêtre païen du nom d’Athanase se convertirent et l’accompagnèrent dans le martyre.

    Sous Constantin eut lieu la translation solennelle du corps de saint Georges jusqu’à sa ville de Lydda, où l’empereur lui avait élevé une église magnifique dont les encénies furent célébrées un 3 novembre. La renommée de saint Georges, modèle du courageux soldat chrétien se répandit rapidement dans tout l’univers chrétien, aussi bien en Orient qu’en Occident. Déjà au Vème siècle, le pape saint Gélase Ier avait déclaré que Georges faisait partie de ces saints dont les noms sont justement révéré chez les hommes, mais dont les actions ne sont connues que de Dieu.

    Les reliques de saint Georges durent être ultérieurement envoyées au moins en partie à Constantinople, comme beaucoup d’autres reliques insignes. Le 8 septembre 1206, après avoir chanté les vêpres de la Nativité de la Sainte Vierge en l’église Saint-Georges de Mangana à Constantinople, un clerc amiénois du nom de Walon de Sarton, découvrit le chef, un bras & un doigt de saint Georges, ainsi que le chef de saint Jean Baptiste. Ces précieuses reliques furent envoyées à la cathédrale d’Amiens. Si le chef de saint Jean Baptiste y est toujours conservé, les reliques de saint Georges furent hélas détruites à la révolution.

    Saint Georges est célébré par le rit byzantin & les rits occidentaux au 23 avril. L’église russe célèbre également la translation de ses reliques et la dédicace de la cathédrale de Lydda sous Constantin au 3 novembre, ainsi que la dédicace de son église à Kiev le 27 novembre (c. 1054). Les rits copte & éthiopien célèbrent la saint Georges le 1er mai (mais cela correspond au 23ème jour du mois correspondant au mois d’avril). Dans le rit éthiopien, saint Georges est de plus commémoré tous les 23 de chaque mois.

    Saint Georges est le saint patron de la Georgie, de l’Ethiopie, de l’Angleterre, du Portugal, de la Bourgogne, de l’Aragon, de la Catalogne, de Gênes, de Venise, de Barcelone, etc. Il est le patron d’un très grand nombre de lieux, d’églises et d’organisations (dont les scouts). Très vénéré en Russie, saint Georges à cheval figure sur les armoiries de la Moscovie, reprises sur les armoiries impériales et désormais sur les nouvelles armes de la Russie.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 3 : Que les cieux se réjouissent ! * que la terre exulte d’allégresse ! 
* car le Seigneur a fait merveille par la force de son bras, 
* terrassant la mort par sa propre mort et devenant le Premier-né d’entre les morts !
 * Du sein de l’Enfer, Il nous a tous sauvés, ** accordant au monde la grande miséricorde.
    2. Tropaire de saint Georges, ton 4 : Libérateur des prisonniers et défenseur des pauvres, * médecin des malades et soutien des princes, * ô Georges, grand martyr victorieux, * intercède auprès du Christ Dieu ** pour le salut de nos âmes.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion de saint Georges, ton 4 : Cultivé toi-même par Dieu, tu devins * le vénérable jardinier de la foi, * recueillant les gerbes des vertus : * ayant semé dans les larmes, tu moissonnas dans la joie ; * pour le combat sanglant que tu menas, * tu obtins le Christ comme prix ; * par tes prières, saint Georges, tu procures à tous le pardon de leurs péchés.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du Paralytique, ton 3 : Relève, Seigneur, mon âme cruellement paralysée par toutes sortes de péchés * & d’actions insensées, * par ta divine sollicitude, * de même que jadis Tu as relevé le paralytique, * afin que sauvé, je te clame : ** Ô Christ compatissant, gloire à ta puissance.

    Prokimen
    Du Paralytique, ton 1 :
    ℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
    ℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
    De saint Georges, ton 7 :
    ℟. Le juste a sa joie dans le Seigneur, et en lui il se réfugie (Psaume 63, 11).
    Epîtres :
    Du Paralytique : Actes des Apôtres (§ 23) IX, 32-42
    De saint Georges : Actes des Apôtres (§ 29) XII, 1-11
    Alleluia
    Du Paralytiques, ton 5 :
    ℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
    ℟. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).
    De saint Georges.
    Evangiles :
    Du Paralytique : Jean (§ 14) V, 1-15
    De saint Georges : Jean (§ 52) XV, 17 à XVI, 2
    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique
    L’ange chanta à la Pleine de grâce : Réjouis-toi, Vierge très pure, je répète, réjouis-toi ! Ton Fils en vérité est ressuscité après trois passés dans le tombeau ; et Il a redressé les morts : fidèles, soyez dans l’allégresse !
    Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car sur toi la gloire du Seigneur s’est levée. Réjouis-toi et exulte, Sion, et toi, Mère de Dieu très pure, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité ! Alléluia !
    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1).
    De saint Georges :La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.