Saint-Eugène, le dimanche 5 juin 2016, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h30.
Une disposition de Dieu permit à un des soldats d’ouvrir d’un coup de lance le cœur sacré de Jésus. Ainsi, l’Église serait tirée du côté du Christ endormi sur la croix. En même temps, serait réalisée la parole de l’Écriture : “Ils regarderont vers celui qu’ils ont transpercé”. Le sang et l’eau, prix de notre salut, s’écoulèrent de cette blessure du cœur, comme d’une source mystérieuse, pour donner aux sacrements de l’Église la puissance de conférer la vie de la grâce et pour être le breuvage de “cette source d’eau vive jaillissant en vie éternelle” que goûteraient les âmes qui vivent dans le Christ. Lève-toi donc, ô amie du Christ, ne cesse pas de veiller, applique ici tes lèvres pour “puiser l’eau aux sources du salut”.
Homélie de saint Bonaventure, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au troisième nocturne.
- Propre grégorien du jour
- Procession d’entrée : Cor arca legem continens – hymne des laudes de la fête écrite par le piariste Filippo Bruni († 1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le pape Clément XIII en 1765 – plain-chant français
- Kyrie : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont (1610 † 1684), maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul et du duc d’Anjou
- Gloria : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
- Prose – Fas sit, Christe, mysteria (ton v.)
- Credo : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
- Pendant les encensements de l’offertoire : O quam amabilis – motet jésuite anonyme du XVIIème siècle
- Sanctus : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
- Après la Consécration : O vere digna Hostia de Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
- Agnus Dei : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
- Pendant la communion : O Amor (H. 253) – motet de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV et de la Sainte Chapelle
- Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
- Ite missa est : de la messe royale du sixième ton d’Henry du Mont
- Au dernier Evangile : Sub tuum præsidium
- Procession de sortie : Dieu de clémence – “Cantique du Vœu national au Sacré Cœur” – texte composé en 1872 par Joannes Blanchon (1819 † 1897), musique révisée par Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse
IIndes vêpres de la solennité du Sacré Cœur. Au salut du Très-Saint Sacrement :
- Motet d’exposition : O Cor amoris victima – hymne au Sacré Cœur du R.P. Croiset, s.j. (1690), sur une polyphonie de 1669
- A la Bienheureuse Vierge Marie : Salve Regina – solennel, du Ier ton
- Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton.
- A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
- Chant d’action de grâces : Cor arca legem continens – hymne des laudes de la fête écrite par le piariste Filippo Bruni († 1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le pape Clément XIII en 1765 – plain-chant français
Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
Télécharger le livret des secondes vêpres et du salut du Très-Saint Sacrement au format PDF.