Saint-Eugène, le mercredi 25 mars 2020, grand’messe de 19h.
> Catéchisme sur l’Annonciation.
Lors donc, bien-aimés frères, qu’arrivent les temps, marqués d’avance pour la rédemption des hommes, notre Seigneur Jésus-Christ descend du ciel et vient ici-bas, sans quitter la gloire de son Père : c’est un prodige nouveau que sa génération, un prodige nouveau que sa nativité. Prodige nouveau : lui qui est invisible de sa nature, il s’est rendu visible dans la nôtre ; lui qui est immense et insaisissable, il a voulu être saisi et limité ; lui qui subsiste ayant les siècles, il a commencé d’être au cours des siècles ; lui, souverain maître de l’univers, il a voilé l’éclat de sa majesté et revêtu la forme d’un esclave ; lui, Dieu impassible et immortel, il n’a point dédaigné de se faire homme passible, de s’assujettir aux lois de la mortalité ! »
Homélie de saint Léon, pape, VIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au troisième nocturne.
A la sainte messe :
Selon la tradition codifiée au Concile de Trente, l’orgue figure les jours de fête les versets impairs de l’ordinaire de la messe, ce que nous ferons à la messe de ce jour. On raconte que cette tradition remonte au moment de la Peste Noire au XIVème s. lorsque, les chantres venant à manquer en raison de la contagion, le chant de l’orgue suppléa le chant de l’un des deux chœurs.
- Kyrie IV – Cunctipotens Genitor Deus
- Gloria IV
- Epître : Isaïe VII, 10-15 : Voici que la Vierge concevra, & elle enfantera un fils, & on lui donnera pour nom Emmanuel.
- Evangile : Luc I, 26-38 : Et voici que tu concevras dans ton sein & que tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus.
- Credo III
- Sanctus IV
- Agnus Dei IV
- Ite missa est IV
- Au dernier Evangile : Ave Regina cœlorum
- Après la messe : Prières en temps d’épidémie
- Après la bénédiction avec la Vraie Croix : Stella Cœli extirpavit – prière à la Vierge Marie, Etoile du Ciel et de la Mer, pour les temps de peste ou d’épidémie – prose donnée selon la tradition par une apparition de saint Barthélémy Apôtre aux Clarisses de Coimbra au Portugal lors de la peste de 1317 – le texte est tiré d’une homélie sur la Nativité de saint Pierre Damascène (VIIIème s.)