Saint-Eugène, le samedi 6 août 2022, grand’messe de 9h30.
Le Seigneur avait beaucoup parlé de périls à ses disciples, beaucoup aussi de sa passion et de sa mort : il leur avait souvent prédit qu’on les ferait mourir eux-mêmes, et leur avait enjoint bien des choses austères et difficiles. Or ces maux étaient pour la vie présente, et pour un temps déjà tout proche ; tandis qu’au contraire, ce qu’il leur annonçait d’heureux, à savoir, qu’en perdant leur vie ils sauveraient leurs âmes ; que lui-même viendrait en la gloire de son Père leur décerner des récompenses : tout cela n’était qu’en espérance et en expectative. Voulant donc affermir leur certitude au moyen de la vue, et leur montrer ce qu’est la gloire avec laquelle il doit revenir, il leur découvre et leur manifeste cette gloire, autant qu’ils sont capables de la contempler en ce monde, de manière à les empêcher, tous, et surtout Pierre, de s’attrister trop de leur mort et de celle de leur Maître.
Homélie de saint Jean Chrysostome, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de la Transfiguration, au troisième nocturne.
A la sainte messe :
- Procession d’entrée : orgue
- Kyriale suivant les anciens usages parisiens
- Kyrie II – Fons bonitatis
- Gloria IX
- Credo III
- Pendant les encensements de l’offertoire : Christe qui lux es et dies, antique hymne du Carême, à complies, en usage en France depuis le Vème siècle jusqu’au XVIIIème siècle (citée par Saint Césaire d’Arles et Saint Aurélien d’Arles dans leurs règles monastiques) – plain-chant parisien
- Préface de Noël
- Sanctus XVII
- A l’élévation : O salutaris du Ier ton – « Pour les fêtes solennelles » – plain-chant du diocèse de Coutances
- Agnus Dei XV
- Ite, missa est II
- Après le dernier Evangile : Salve Regina
- Bénédiction des raisins
- Procession de sortie : O nata lux de lumine – Hymne de l’office de la Transfiguration composé c. 1132 par le Bienheureux Pierre le Vénérable, abbé de Cluny († 1156)