Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 24 septembre 2023 du calendrier grégorien, 11 septembre 2023 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.
Dimanche du ton VII de l’Octoèque. L’office de ce jour combine le XVIème dimanche après la Pentecôte, la fête de notre Vénérable Père Silouane l’Athonite, l’après-fête de la Nativité de la Mère de Dieu et le dimanche avant la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix.
Saint Silouane l’Athonite (Силуан Афонский) est né en 1866 en Russie, dans le village de Chovskoïé (gouvernement de Tambov) et s’appelle à sa naissance Syméon Ivanovitch Antonov. Il grandit dans une famille paysanne pieuse : outre le père et la mère elle se compose de cinq garçons et deux filles.Dès son plus jeune âge, il montre un vif intérêt pour la foi chrétienne. Son père Ivan, un homme sans instruction, mais plein de douceur et de sagesse, le marque tout particulièrement : alors qu’il sera déjà un moine confirmé, saint Silouane déclarera : “Je ne suis pas parvenu à la mesure de mon père”, ou encore “j’aimerais avoir un starets comme lui.”
Il a dix-neuf ans quand il trouve la foi. Il pense sans cesse à Dieu et prie beaucoup en versant des larmes. Il sent qu’il change intérieurement et éprouve un attrait pour la vie monastique. Mais son père lui refuse la permission de se rendre au Monastère des Grottes de Kiev : “Fais d’abord ton service militaire, ensuite tu seras libre d’y aller.” Cette ferveur religieuse exceptionnelle ne dure cependant que trois mois puis Syméon se remet à vivre comme les autres jeunes gens de son village.
Après quelques mois de vie dissolue, et alors qu’il est assoupi dans un léger sommeil, Syméon voit un serpent qui se glisse dans sa bouche et pénètre dans son corps. Il se réveille en proie à un violent dégoût et entend aussitôt une voix d’une beauté et d’une douceur extraordinaire : “Tu as avalé un serpent en rêve et cela te répugne. De même je n’aime pas voir ce que tu fais.” Bouleversé Syméon a aussitôt la conviction profonde que cette voix est celle de la Sainte Vierge. Jusqu’à la fin de ses jours, il rendra grâce à la Mère de Dieu qui a daigné le visiter et le relever dans sa chute. “Maintenant j’ai vu combien le Seigneur et la Mère de Dieu ont pitié des hommes.”
Cet épisode de sa vie survient juste avant son entrée au service militaire, où il est sert pendant cinq ans au bataillon du génie de la Garde impériale. Vers la fin de son service, il se rend avec le secrétaire de sa compagnie chez saint Jean de Cronstadt pour lui demander ses prières et sa bénédiction. Il lui laisse écrit ces quelques mots: “Mon père, je veux devenir moine. Priez pour que le monde ne me retienne pas.”
Après avoir quitté l’armée en 1892, il se rend au Mont-Athos, où il entre au monastère de Saint-Panteleimon – le Rossikon, l’immense monastère des Russes, qui compte alors 2000 moines et une population de 9000 ouvriers et pèlerins.
La vie monastique de notre saint est caractérisée par une intense lutte spirituelle. Il est profondément conscient de sa propre indignité et de sa lutte contre les passions et les tentations. Sa prière incessante et sa recherche de la grâce divine sont au cœur de sa spiritualité.
Encore novice, il est dans sa cellule, en fin d’après-midi, avant les Vêpres, et pense : “Dieu est inexorable, on ne peut pas le fléchir !” Il éprouve alors un sentiment de délaissement absolu ; son âme est plongée dans les ténèbres d’une angoisse infernale. Mais voici qu’en réponse à sa détresse, le Seigneur apparait au jeune novice pendant les Vêpres dans la chapelle du saint Prophète Elie, à droite des Portes Royales, là où se trouve l’icône du Sauveur : Silouane voit le Christ Vivant. Le doux regard du Christ rayonnant de joie, pardonnant tout et infiniment bon attire à lui son être tout entier.
Après cette apparition, quinze années d’alternance de grâce et d’abandon commencent. Entre temps il fait profession monastique sous le nom de Silouane (Sylvain en français), en l’honneur de saint Silouane le Grand. Il écrira : “Si le Seigneur ne m’avait fait connaitre au commencement de quel amour il aime les hommes, je n’aurais jamais supporté une seule de ces nuits, et j’en ai eu une multitude.”
Vers 1906, au cours d’une de ces nuits terribles de déréliction a lieu l’épisode le plus célèbre de la vie de saint Silouane. Ne parvenant pas malgré ses efforts, à la prière pure, Silouane se lève pour faire des métanies, mais l’immense silhouette d’un démon s’interpose devant les icônes attendant qu’il s’incline devant lui. Silouane s’assied à nouveau, le coeur douloureux et fait cette prière : “Seigneur, Tu vois que les démons m’empêchent de prier avec un esprit pur. Inspire-moi ce que je dois faire pour que les démons me quittent.”
Et le Seigneur lui répond dans son âme : “Les âmes orgueilleuses souffrent toujours des démons.”
“Seigneur, apprends-moi ce que je dois faire pour que mon âme devienne humble.”
Et de nouveau, dans son coeur, il reçoit cette réponse : “Tiens ton esprit en enfer, et ne désespère pas.”
Dans ses paroles et ses écrits, saint Silouane met en valeur d’une part le rôle du Saint-Esprit dans la vie spirituelle, d’autre part l’immense amour qu’il nous faut porter à tout homme. Voici quelques citations de notre saint :
Dieu et toutes les choses célestes ne peuvent être connu qu’à travers le Saint Esprit.
Le Seigneur a un immense amour pour l’homme qu’il nous est donné de connaitre dans le Saint Esprit.
Le Saint Esprit est l’esprit d’humilité, de paix et d’intégrité ; le Saint Esprit est l’esprit de compassion et d’amour des ennemis.
Autrefois je pensais que le Seigneur n’accomplissait de miracles qu’en réponse aux prières des saints, mais, maintenant, j’ai compris que le Seigneur fait aussi des miracles pour le pécheur aussitôt que son âme s’humilie. Plusieurs, par inexpérience, disent que tel saint a fait un miracle, mais j’ai compris que c’est le Saint-Esprit demeurant en l’homme qui accomplit les miracles.
Il y a des hommes qui souhaitent à leurs ennemis et aux ennemis de l’Église les peines et les tourments du feu éternel. Ils ne connaissent pas l’amour de Dieu en pensant ainsi. Qui a l’amour et l’humilité du Christ pleure et prie pour tout le monde.
Seigneur, de même que tu as prié pour tes ennemis, de même enseigne-nous par ton Saint Esprit à les aimer et à prier pour eux avec des larmes. Ceci est cependant bien difficile pour nous, pécheurs, si ta grâce n’est pas avec nous !
Si la grâce de l’Esprit Saint habite le cœur d’un homme, même en une mesure infime, cet homme pleure pour tous les hommes ; il a plus encore pitié de ceux qui ne connaissent pas Dieu ou qui lui résistent. Il prie pour eux jour et nuit afin qu’ils se convertissent et reconnaissent Dieu. Le Christ priait pour ceux qui le crucifiaient : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc XXIII, 34). Étienne, lui aussi, priait pour ses persécuteurs afin que Dieu ne leur impute pas ce péché… (Actes VII, 60). Il faut prier pour nos ennemis si nous voulons conserver la grâce, car celui qui n’a pas compassion du pécheur n’a pas en lui la grâce du Saint Esprit. Louange et grâce à Dieu et à sa grande miséricorde, car il nous a accordé, à nous autres hommes, la grâce de l’Esprit Saint.
Grâce aux moines, la prière ne cesse jamais sur la terre, et là est leur utilité pour le monde. Le monde tient grâce à la prière. Si la prière cessait, le monde périrait.
Le Saint-Esprit unit tous les hommes, et c’est pourquoi les Saints nous sont proches. Lorsque nous les prions, alors, par le Saint-Esprit, ils entendent nos prières et nos âmes sentent qu’ils prient pour nous.
Il meurt le 11 (/24) septembre 1938, pendant le chant des matines.
Saint Silouane est canonisé comme saint par le Patriarche de Constantinople le 26 novembre 1987. Il est depuis devenu une figure vénérée par de nombreux chrétiens en Russie comme dans le reste du monde.
Dans le rit byzantin, la fête de la Nativité de la Mère de Dieu est l’une des douze grandes fêtes de l’année liturgique. Elle est précédée d’un jour d’avant-fête (le 7 septembre) et de quatre jours d’après-fête (clôture de la fête le 12 septembre).
Cette fête, probablement d’origine hiérosolomytaine, semble avoir été introduite dans le synaxaire de Constantinople par l’empereur Maurice (582 † 602). Saint Jean Damascène (c. 676 † 749) en fait mention dans ses homélies, de même Saint André de Crète (660 † 740) :
Aujourd’hui comme pour des noces, l’Eglise se pare de la perle inviolée, de la vraie pureté. Aujourd’hui, dans tout l’éclat de sa noblesse immaculée, l’humanité retrouve, grâce aux mains divines, son premier état et son ancienne beauté. Les hontes du péché avaient obscurci la splendeur et les charmes de la nature humaine ; mais, lorsque naît la Mère de celui qui est la Beauté par excellence, cette nature recouvre en elle ses anciens privilèges, elle est façonnée suivant un modèle parfait et entièrement digne de Dieu. Et cette formation est une parfaite restauration et cette restauration est une divinisation et cette divinisation, une assimilation à l’état primitif. Aujourd’hui, contre toute espérance, la femme stérile devient mère et cette mère, donnant naissance à une descendance qui n’a pas de mère, née elle-même de l’infécondité, a consacré tous les enfantements de la nature. Aujourd’hui est apparu l’éclat de la pourpre divine, aujourd’hui la misérable nature humaine a revêtu la dignité royale. Aujourd’hui, selon la prophétie, le sceptre de David a fleuri en même temps que le rameau toujours vert d’Aaron, qui, pour nous, a produit le Christ rameau de la force. Aujourd’hui, une jeune vierge est sortie de Juda et de David, portant la marque du règne et du sacerdoce de celui qui a reçu, suivant l’ordre de Melchisédech, le sacerdoce d’Aaron. Pour tout dire en un mot, aujourd’hui commence la régénération de notre nature, et le monde vieilli, soumis à une transformation divine, reçoit les prémices de la seconde création.
Le Pape d’origine syrienne saint Serge Ier (c. 650 † 701) introduisit cette fête à Rome dans le rit romain, faisant précéder la messe d’une procession ; fait curieux (qui n’est pas isolé), le tropaire de l’office byzantin de la fête a été traduit en latin et sert d’antienne de Magnificat des secondes vêpres romaines. Saint Serge Ier mourut du reste le 8 septembre 701.
Le dimanche avant la fête de l’Exaltation de la Croix est caractérisé par un prokimenon, une épître, un alléluia et un évangile propres, qui exaltent par leurs textes la Croix de Notre Seigneur et préparent à la célébration de cette grande fête.
Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Martyr. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du dimanche.
A sexte: Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de l’avant-fête. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de l’avant-fête.
Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 7, 4 tropaires des 7ème & 8ème ode du [premier] canon de la fête, œuvre de saint Jean Damascène (676 † 749), & 4 tropaires de la 6ème ode du canon du Vénérable Père :
1. Il est beau à voir & bon à manger, * le fruit qui a causé mon trépas ; * mais le Christ est cet arbre de vie * dont je puis manger sans mourir ; * & je crie avec le bon Larron : ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
2. Dieu de tendresse, mis en croix, tu effaças * la cédule de l’antique péché d’Adam ; * de l’erreur tu sauvas l’ensemble des mortels : ** aussi nous te chantons, Bienfaiteur & Seigneur.
3. Sur le croix, Dieu de tendresse, tu clouas nos péchés, * par ta mort tu triomphas de la mort ; * d’entre les morts tu éveillas les trépassés ; ** aussi nous nous prosternons devant ta sainte Résurrection.
4. Dans les oreilles d’Eve le serpent injecta son venin, * mais le Christ sur l’arbre de la croix * fit jaillir pour le monde la douceur de la vie. ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
5. Les manifestations matérielles n’ont pas permis à Moïse, le législateur, * de comprendre ton grand mystère, ô Très-Pure, * mais ces symboles lui ont enseigné à ne pas penser de manière terrestre. * C’est pourquoi, étonné par le miracle, il disait : ** Béni est le Dieu de nos pères.
6. Le chœur divin te nomma Montagne, Échelle et Porte céleste. * De toi s’est détachée la Pierre sans l’aide de mains d’homme. * Tu es la porte par laquelle est passé le Seigneur, ** le Dieu de nos pères qui fait des merveilles.
7. Le sanctuaire prédestiné de notre réconciliation avec Dieu commence maintenant son existence. * Elle doit enfanter le Verbe qui nous apparaît dans la lourdeur de la chair. * Nous qui, par Lui, du non-être avons été amenés à l’être, ** nous le chantons et l’exaltons dans tous les siècles.
8. L’abolition de l’infécondité * a mis un terme à l’impuissance du monde à produire le bien ; * elle a clairement montré le miracle de la venue du Christ parmi les hommes. * Nous qui, par Lui, du non-être avons été amenés à l’être, ** nous Le chantons et L’exaltons dans tous les siècles.
9. Hiérarques et prêtres, * moines et tout le peuple, * réjouissez-vous et glorifiez en choeur Dieu et Sa Mère très pure : * un encens nouveau monte devant le trône des cieux pour notre protection,** — c’est Silouane, prière pure, brûlant de la flamme de l’Esprit Saint.
10. Réjouis-toi, Mont Athos, * toi et tous tes habitants ascètes, * et acclamez Dieu par des psaumes, des chants et des hymnes spirituels : * que ton fidèle serviteur soit bien accueilli devant ta face, ** car par ses prières une nouvelle grâce a été accordée à la Sainte Église.
11. Accourez tous, fidèles, vous joindre aux ascètes de la Sainte Montagne, et honorons par nos éloges la mémoire du juste en disant : Exaltez le Seigneur notre Dieu et prosternez-vous devant sa Sainte Montagne, car il est admirable celui qui repose en ses saints.
A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 7 : Tu as détruit la mort par ta croix, * ouvert au Larron le Paradis ; * changé en joie les pleurs des myrrophores * et ordonné aux apôtres de prêcher. * Tu es ressuscité, ô Christ Dieu, ** donnant au monde ta grande miséricorde !
2. Tropaire de la fête, ton 4 : Ta nativité, Vierge Mère de Dieu, * a annoncé la joie à tout l’univers, * car de toi s’est levé le Soleil de Justice, le Christ notre Dieu, * qui, en détruisant la malédiction, nous a donné la bénédiction ; ** et en abolissant la mort, Il nous a donné la vie éternelle.
3. Tropaire du Vénérable Père, ton 2 : Enflammé du zèle de l’amour des séraphins pour le Seigneur * et de Jérémie qui pleura pour le peuple * le fervent imitateur, * ô tout bénit Père Silouane, * entendant l’appel de la Mère du Seigneur des Hauteurs, * avec un sage courage tu recracha le serpent du péché * et t’arrachas des griffes du monde vers la montagne de l’Athos, * où en labeurs et prières, cimentés par les larmes, * tu acquis en abondance la grâce de l’Esprit-Saint * avec lequel nos cœurs sont enflammés. * Etant raffermis par toi, nous clamons avec componction : * Mon Seigneur, ma Vie et la Joie de Tes saints, ** sauve le monde et nous de toutes cruautés.
4. Kondakion du dimanche, ton 7 : La puissance de la mort ne peut plus retenir les hommes, * car le Christ est descendu pour briser et détruire sa force. * Les enfers sont enchaînés, * les prophètes en chœur se réjouissent et disent : * Le Sauveur est apparu aux croyants. ** Venez, fidèles, prendre part à la Résurrection.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du Vénérable Père, ton 2 : Epoustouflant prédicateur de l’humilité * et illumination réchauffée par l’amour du Saint-Esprit pour l’humanité : * ô Silouane, bien-aimé de Dieu, * l’Eglise de Russie se réjouit en tes œuvres. * De même, tous les moines de la montagne Athonite et tout le peuple chrétien * se réjouissent, se tournant vers Dieu avec l’amour des enfants. * Supplie Le pour nous, toi qui a vu Dieu et est égal aux Anges, * que nos âmes s’enflamment de ton amour afin qu’elles soient sauvées.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la fête, ton 4 : Joachim et Anne ont été délivrés de l’opprobre de la stérilité, * et Adam et Ève de la corruption de la mort, * en ta sainte nativité, ô Très-pure. * Délivré de la condamnation pour ses péchés, ton peuple célèbre ta nativité et te clame : ** La femme stérile enfante la Mère de Dieu qui nourrit notre vie.
Prokimen
Du dimanche avant la Croix, ton 6 :
℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).
Du Vénérable Père, ton 7 :
℟. Elle a du prix aux yeux du Seigneur, la mort de ses serviteurs (Psaume 115, 5).]
Epîtres
Du dimanche avant la Croix: Galates (§ 215) VI, 11-18.
Pour moi, à Dieu ne plaise que je me glorifie en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est mort, crucifié pour moi, comme je suis mort, crucifié pour le monde !
Du jour : 2 Corinthiens (§ 181) VI, 1-10.
Mais agissant en toutes choses comme des ministres de Dieu, nous nous rendons recommandables par une grande patience dans les maux, dans les nécessités, et dans les extrêmes afflictions.
Du Vénérable Père : Galates (§ 213) V, 22 – VI, 2.
Si nous vivons par l’Esprit, conduisons-nous aussi par l’Esprit.
Alleluia
Du dimanche avant la Croix, ton 1 :
℣. Il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton Nom, ô Très-Haut, (Psaume 91, 1)
℣. de publier au matin ton amour, ta fidélité au long des nuits (Psaume 91, 2).
Du Vénérable Père, ton 6 :
℣. Bienheureux l’homme qui craint le Seigneur, et qui a une grande affection pour ses commandements (Psaume 111, 1).
Evangiles
Du dimanche avant la Croix : Jean (§ 9) III, 13-17.
De l’avant-fête : Matthieu (§ 105) XXV, 14-30.
Son maître lui répondit : Ô bon et fidèle serviteur, parce que vous avez été fidèle en peu de chose, je vous établirai sur beaucoup : entrez dans la joie de votre seigneur.
Du Vénérable Père : Luc (§ 24) VI, 17–23.
Et tout le peuple tâchait de le toucher, parce qu’il sortait de lui une vertu qui les guérissait tous.
A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique, de la fête
Verset : Magnifie, ô mon âme, la très glorieuse nativité de la Mère de Dieu.
Hirmos de la 9ème ode du second canon de matines, œuvre de saint André de Crète, évêque de Gortyne (c. 660 † 740) : Étrangères aux mères, la virginité,* et étranger aux vierges, l’enfantement ; * mais en toi, Mère de Dieu, * les deux merveilles sont unies * et toutes les familles des nations, ** d’âge en âge nous te magnifions.
Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Du saint : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.