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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du VIIIème dimanche après la Pentecôte – dimanche des saints Pères des six premiers Conciles œcuméniques – ton 7

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 26 juillet 2015 du calendrier grégorien, 13 juillet 2015 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VII de l’Octoèque. Ce dimanche étant celui qui tombe entre le 13 juillet & le 19 juillet, il y est fait mémoire des saints Pères des six premiers conciles œcuméniques :
1. Nicée I (325),
2. Constantinople I (381),
3. Ephèse (431),
4. Chalcédoine (451),
5. Constantinople II (553),
6. Constantinople III (680-681).

Outre la fête de ce jour (fixée de fait au dimanche le plus proche du 16 juillet), le rit byzantin connait aussi d’autres fêtes liturgiques célébrant des conciles :

  • le dimanche après l’Ascension, il est fait mémoire des saints pères du premier concile de Nicée, ce qui correspond plus ou moins à l’ouverture de ce concile, qui s’est tenu du 20 mai au 25 août 325,
  • le dimanche le plus proche du 11 octobre, il est fait mémoire des saints pères du second concile de Nicée, septième œcuménique, (dont les conclusions anti-iconoclastes sont également célébrées le Ier dimanche de Carême, fête de l’Orthodoxie).

Ces deux célébrations sont attestées au IXème siècle dans le typicon de la Grande Eglise.

Cependant, la célébration de ce dimanche est la plus ancienne des trois fêtes des pères des conciles et remonte au 16 juillet 518. Au départ, elle n’est que la célébration de la fête du concile de Chalcédoine. En effet, après la mort de l’empereur monophysite Anastase et l’avènement de l’empereur orthodoxe Justin Ier, le peuple de Constantinople profita de la première apparition du nouveau souverain dans la Grande Eglise pour réclamer la destitution du patriarche Sévère d’Antioche & le rétablissement des actes du concile de Chalcédoine. Le patriarche Jean II de Constantinople proclama publiquement les décisions du concile de Chalcédoine le 15 juillet 518, et, à la demande du peuple, institua une fête solennelle le lendemain, 16 juillet 518, en l’honneur des pères du concile de Chalcédoine, auxquels on associa les saints pères des trois premiers conciles de Nicée, Constantinople & Ephèse. Plus tard, on y ajouta les 5ème et 6ème conciles œcuméniques, mais Nicée II eut sa célébration à part.

Pour mémoire, rappelons ici brièvement les sujets abordés par chacun des 6 premiers conciles œcuméniques :

1. Le premier concile de Nicée (325) condamne les erreurs d’Arius pour lequel le Christ est un demiurge, une créature intermédiaire entre Dieu et les hommes. Le concile rappelle l’incarnation de Dieu qui se fait homme en Jésus-Christ, qui est fils de Dieu. Les pères rédigent un premier symbole de foi. Diverses questions de discipline ecclésiastiques sont aussi abordées, dont celle de la fixation de la date de Pâques.
2. Le premier concile de Constantinople (381) condamne les erreurs de Macédonius & des Pneumatomaques qui niaient la divinité de l’Esprit-Saint. Les pères complètent le symbole de foi du premier concile, symbole qui sera dit dès lors de “Nicée-Constantinople”. Il rappelle aussi la prééminence de l’évêque de Rome, celui de Constantinople étant second dans la hiérarchie d’honneur dans l’Eglise.
3. Le concile d’Ephèse (431) condamne les erreurs de Nestorius qui ne voyait dans le Christ aucune union de la nature divine avec la nature humaine, (pour lui, les deux natures étant séparées, Marie est simplement mère du Christ et ne peut donc être appelée Mère de Dieu). Le concile confirme l’appellation, ancienne & traditionnelle de “Mère de Dieu”.
4. Le concile de Chalcédoine (451) condamne les erreurs d’Eutychès & des monophysites pour qui la nature humaine du Christ a été écrasée par la nature divine et a été absorbée par la divinité. Le concile rappelle que le Christ est parfaitement & pleinement Dieu et parfaitement & pleinement homme : il est une seule personne en laquelle sont unies deux natures, unies entre elles “sans confusion ni changement, sans division ni séparation”.
5. Le second concile de Constantinople (553) condamne une seconde fois le nestorianisme, plus spécialement les écrits de Théodore de Mopsueste, de Théodoret de Cyr et d’Ibas d’Edesse (théologie dite des “trois chapitres”).
6. Le troisième concile de Constantinople (680-681) condamne la maladroite doctrine née du patriarche Serge Ier de Constantinople qui tentait de réconcilier les monophysites avec l’Eglise en prétendant qu’il y avait bien deux natures dans le Christ mais que seule la volonté divine s’y exprimait. Le concile rappelle que la volonté humaine fait partie de la nature humaine et que le Christ n’en a donc pas été privé.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche, ton 7. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : des Pères.
A sexte : Tropaire du dimanche, ton 7. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 7, & 4 tropaires de la 3ème ode du canon des Pères :
1. Il est beau à voir & bon à manger, * le fruit qui a causé mon trépas ; * mais le Christ est cet arbre de vie * dont je puis manger sans mourir ; * & je crie avec le bon Larron : ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
2. Dieu de tendresse, mis en croix, tu effaças * la cédule de l’antique péché d’Adam ; * de l’erreur tu sauvas l’ensemble des mortels : ** aussi nous te chantons, Bienfaiteur & Seigneur.
3. Sur le croix, Dieu de tendresse, tu clouas nos péchés, * par ta mort tu triomphas de la mort ; * d’entre les morts tu éveillas les trépassés ; ** aussi nous nous prosternons devant ta sainte Résurrection.
4. Dans les oreilles d’Eve le serpent injecta son venin, * mais le Christ sur l’arbre de la croix * fit jaillir pour le monde la douceur de la vie. ** Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.
5. Au sépulchre on te dépose comme un mortel, * ô Christ, universelle Vie, * mais de l’Enfer ayant brisé les verrous, * tu ressuscites le troisième jour * avec gloire & puissance, illuminant le monde entier : ** gloire, Seigneur, à ta sainte Résurrection.
6. Ressuscité d’entre les morts le troisième jour, * le Seigneur donne aux Disciples sa paix ; * les bénissants, il les envoie et leur dit : ** Amenez tous les hommes au royaume de Dieu.
7. Que toute la terre soit dans la joie * et qu’exulte avec les Anges le ciel ** en mémoire des Pontifes du Christ.
8. En la prairie de la sainte définition * de la foi orthodoxe cueillons et savourons ** les beaux fruits que nos saints Pères ont fait pousser.
9. Pontifes, assiégeant la citadelle de l’erreur * avec les moyens de la foi, ** vous avez fait crouler les bastions de l’hérésie.
10. Avec les sept conciles sacrés des saints pères, * tu as orné d’honneur l’Eglise, ô Christ, * éloignant d’elle les ténèbres de la déception ** par la lumière de ces sept phares.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 7 : Tu as détruit la mort par ta croix, * ouvert au Larron le Paradis ; * changé en joie les pleurs des myrrophores * et ordonné aux apôtres de prêcher. * Tu es ressuscité, ô Christ Dieu, ** donnant au monde ta grande miséricorde !
2. Tropaire des Pères, ton 8 : Sois glorifié par-dessus tout, Christ notre Dieu, * toi qui as établi nos Pères pour illuminer la terre ; * et par eux, vers la vraie foi, tu nous as tous guidés. ** Très miséricordieux, gloire à Toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion des Pères, ton 8 : La prédication des Apôtres et la doctrine des pères * ont donné à l’Église l’unité de la foi ; *portant la tunique de la vérité, * tissée par la théologie qui vient d’en-haut, ** elle confirme et glorifie le grand mystère de la piété.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 7 : Désormais la force de la mort est impuissante à retenir les mortels, * car le Christ est descendu, brisant et détruisant les puissances de la mort ; * l’Enfer est enchaîné, * les Prophètes tous ensemble se réjouissent. * Le Sauveur, disent-ils, est apparu à ceux qui demeurent dans la foi ; ** venez, fidèles, prendre part à la Résurrection.

Prokimen
Du dimanche, ton 7 :
℟. Le Seigneur donne la puissance à son peuple, le Seigneur bénit son peuple dans la paix (Psaume 28, 11).
℣. Rendez au Seigneur, fils de Dieu, rendez au Seigneur la puissance & la gloire (Psaume 28, 1).
Des Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel, 3, 26).

Epîtres
Du dimanche : I Corinthiens (§ 124) I, 10-18.
Or je vous conjure, mes frères, par le nom de Jésus-Christ notre Seigneur, d’avoir tous un même langage, et de ne point souffrir parmi vous de schismes, mais d’être tous unis ensemble dans un même esprit et dans un même sentiment.
Des saints Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.

Alleluia
Du dimanche, ton 7 :
℣. Il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton Nom, ô Très-Haut, (Psaume 91, 1)
℣. de publier au matin ton amour, ta fidélité au long des nuits (Psaume 91, 2).
Des Pères, ton 1 :
℣. Le Seigneur, le Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant (Psaume 49, 1).

Evangiles
Du dimanche : Matthieu (§ 58) XIV, 14-22.
Ils en mangèrent tous, et furent rassasiés ; et on emporta douze paniers pleins des morceaux qui étaient restés.
Des Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.
J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des saints : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Programme du VIIème dimanche après la Pentecôte – dimanche des saints Pères des six premiers Conciles œcuméniques – ton 6

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 27 juillet 2014 du calendrier grégorien, 14 juillet 2014 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VI de l’Octoèque. Ce dimanche étant celui qui tombe entre le 13 juillet & le 19 juillet, il y est fait mémoire des saints Pères des six premiers conciles œcuméniques :
1. Nicée I (325),
2. Constantinople I (381),
3. Ephèse (431),
4. Chalcédoine (451),
5. Constantinople II (553),
6. Constantinople III (680-681).

Outre la fête de ce jour (fixée de fait au dimanche le plus proche du 16 juillet), le rit byzantin connait aussi d’autres fêtes liturgiques célébrant des conciles :

  • le dimanche après l’Ascension, il est fait mémoire des saints pères du premier concile de Nicée, ce qui correspond plus ou moins à l’ouverture de ce concile, qui s’est tenu du 20 mai au 25 août 325,
  • le dimanche le plus proche du 11 octobre, il est fait mémoire des saints pères du second concile de Nicée, septième œcuménique, (dont les conclusions anti-iconoclastes sont également célébrées le Ier dimanche de Carême, fête de l’Orthodoxie).

Ces deux célébrations sont attestées au IXème siècle dans le typicon de la Grande Eglise.

Cependant, la célébration de ce dimanche est la plus ancienne des trois fêtes des pères des conciles et remonte au 16 juillet 518. Au départ, elle n’est que la célébration de la fête du concile de Chalcédoine. En effet, après la mort de l’empereur monophysite Anastase et l’avènement de l’empereur orthodoxe Justin Ier, le peuple de Constantinople profita de la première apparition du nouveau souverain dans la Grande Eglise pour réclamer la destitution du patriarche Sévère d’Antioche & le rétablissement des actes du concile de Chalcédoine. Le patriarche Jean II de Constantinople proclama publiquement les décisions du concile de Chalcédoine le 15 juillet 518, et, à la demande du peuple, institua une fête solennelle le lendemain, 16 juillet 518, en l’honneur des pères du concile de Chalcédoine, auxquels on associa les saints pères des trois premiers conciles de Nicée, Constantinople & Ephèse. Plus tard, on y ajouta les 5ème et 6ème conciles œcuméniques, mais Nicée II eut sa célébration à part.

Pour mémoire, rappelons ici brièvement les sujets abordés par chacun des 6 premiers conciles œcuméniques :

1. Le premier concile de Nicée (325) condamne les erreurs d’Arius pour lequel le Christ est un demiurge, une créature intermédiaire entre Dieu et les hommes. Le concile rappelle l’incarnation de Dieu qui se fait homme en Jésus-Christ qui est fils de Dieu. Les pères rédigent un premier symbole de foi. Diverses questions de discipline ecclésiastiques sont aussi abordées, dont celle de la fixation de la date de Pâques.
2. Le premier concile de Constantinople (381) condamne les erreurs de Macédonius & des Pneumatomaques qui niaient la divinité de l’Esprit-Saint. Les pères complètent le symbole de foi du premier concile, symbole qui sera dit dès lors de “Nicée-Constantinople”. Il rappelle aussi la prééminence de l’évêque de Rome, celui de Constantinople étant second dans la hiérarchie d’honneur dans l’Eglise.
3. Le concile d’Ephèse (431) condamne les erreurs de Nestorius qui ne voyait dans le Christ aucune union de la nature divine avec la nature humaine, (pour lui, les deux natures étant séparées, Marie est simplement mère du Christ et ne peut donc être appelée Mère de Dieu). Le concile confirme l’appellation, ancienne & traditionnelle de “Mère de Dieu”.
4. Le concile de Chalcédoine (451) condamne les erreurs d’Eutychès & des monophysites pour qui la nature humaine du Christ a été écrasée par la nature divine et a été absorbée par la divinité. Le concile rappelle que le Christ est parfaitement & pleinement Dieu et parfaitement & pleinement homme : il est une seule personne en laquelle sont unies deux natures, unies entre elles “sans confusion ni changement, sans division ni séparation”.
5. Le second concile de Constantinople (553) condamne une seconde fois le nestorianisme, plus spécialement les écrits de Théodore de Mopsueste, de Théodoret de Cyr et d’Ibas d’Edesse (théologie dite des “trois chapitres”).
6. Le troisième concile de Constantinople (680-681) condamne la maladroite doctrine née du patriarche Serge Ier de Constantinople qui tentait de réconcilier les monophysites avec l’Eglise en prétendant qu’il y avait bien deux natures dans le Christ mais que seule la volonté divine s’y exprimait. Le concile rappelle que la volonté humaine fait partie de la nature humaine et que le Christ n’en a donc pas été privé.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche, ton 6. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : des Pères.
A sexte : Tropaire du dimanche, ton 6. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : du dimanche.

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 6, & 4 tropaires de la 3ème ode du canon des Pères :
1. Souviens-toi de moi, Dieu Sauveur, * quand tu entreras dans ton royaume, ** seul Ami des hommes, sauve-moi.
2. Adam fut séduit par l’arbre défendu, * mais par celui de la Croix tu as sauvé * le bon Larron s’écriant : ** Dans ton royaume, Seigneur, souviens-toi de moi.
3. Ayant brisé les portes & les verrous de l’Enfer, * tu as ressuscité, Source de vie, * Sauveur, tous ceux qui s’écrient : ** Gloire à ta sainte Résurrection.
4. Souviens-toi de moi, Seigneur * qui par ta sépulture triomphas de la mort * & comblas de joie l’univers, ** Dieu de tendresse, par ta Résurrection.
5. Les Myrophores venues au tombeau * entendirent l’Ange proclamer : * Il est vraiment ressuscité, ** le Christ qui illumine le monde entier.
6. Le Christ qui fut cloué * sur le bois de la croix * & sauva le monde de l’erreur, ** chantons-le tous d’un même chœur.
7. Que toute la terre soit dans la joie * et qu’exulte avec les Anges le ciel ** en mémoire des Pontifes du Christ.
8. En la prairie de la sainte définition * de la foi orthodoxe cueillons et savourons ** les beaux fruits que nos saints Pères ont fait pousser.
9. Pontifes, assiégeant la citadelle de l’erreur * avec les moyens de la foi, ** vous avez fait crouler les bastions de l’hérésie.
10. Avec les sept conciles sacrés des saints pères, * tu as orné d’honneur l’Eglise, ô Christ, * éloignant d’elle les ténèbres de la déception ** par la lumière de ces sept phares.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 6 : Devant ton sépulcre les Puissances des cieux, * autant que les soldats furent frappés d’effroi ; * et Marie Madeleine se tenait près du tombeau, * cherchant ton corps immaculé ; * mais tu brisas l’Enfer sans te laisser vaincre par lui, * tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie. * Ressuscité d’entre les morts, ** Seigneur, gloire à toi.
2. Tropaire des saints Pères, ton 8 : Sois glorifié par-dessus tout, ô Christ notre Dieu * qui sur terre as établi nos Pères saints comme des flambeaux * et grace à eux nous as tous conduits vers la vraie foi : ** Dieu de miséricorde, Seigneur, gloire à toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion des saints Pères, ton 8 : Le Fils qui s’est levé du Père comme un soleil * en deux natures est né d’une femme ineffablement ; * l’ayant connu, nous ne pouvons renier l’empreinte de ses traits, * mais la reproduisons pour la vénérer fidèlement; * c’est pourquoi l’Eglise, conservant la vraie foi, ** baise l’icône du Christ incarné.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 6 : De sa main vivifiante le Seigneur source-de-vie, * le Christ notre Dieu, * a fait surgir tous les morts des ténèbres de l’Enfer, * accordant la résurrection à tout le genre humain ; * il est vraiment notre Sauveur, ** notre vie, notre résurrection et le Dieu de l’univers.

Prokimen
Du dimanche, ton 6 :
℟. Sauve, Seigneur ton peuple, et béni ton héritage (Psaume 27, 9).
℣. Vers Toi, Seigneur, j’appelle : mon Dieu, ne reste pas silencieux en face de moi (Psaume 27, 1).
Des saints Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel, 3, 26).

Epîtres
Du dimanche : Romains (§ 116) XV, 1-7.
Que chacun de vous tâche de satisfaire son prochain dans ce qui est bon, et qui peut l’édifier.
Des saints Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.

Alleluia
Du dimanche, ton 6 :
℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).
Des saints Pères, ton 1 :
℣. Seigneur, le Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant (Psaume 49, 1).

Evangiles
Du dimanche : Matthieu (§ 33) IX, 27-35.
Or Jésus allant de tous côtés dans les villes et dans les villages, enseignait dans leurs synagogues, et prêchait l’Évangile du royaume, guérissant toutes sortes de langueurs et de maladies.
Des saints Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des saints Pères : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. (Psaume 32, 1) Alleluia, alleluia, alleluia.

Programme du Vème dimanche après la Pentecôte – 1025ème anniversaire du baptême de la Russie – dimanche des saints Pères des six premiers Conciles œcuméniques – saint Vladimir – ton 4

Icône du baptême de la RussieParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 28 juillet 2013 du calendrier grégorien – 15 juillet 2013 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton IV de l’Octoèque. Ce dimanche étant celui qui tombe entre le 13 juillet & le 19 juillet, il y est fait mémoire des saints Pères des six premiers conciles œcuméniques :

  1. Nicée I (325),
  2. Constantinople I (381),
  3. Ephèse (431),
  4. Chalcédoine (451),
  5. Constantinople II (553),
  6. Constantinople III (680-681).

Outre la fête de ce jour (fixée de fait au dimanche le plus proche du 16 juillet), le rit byzantin connait aussi d’autres fêtes liturgiques célébrant des conciles :

  • le dimanche après l’Ascension, il est fait mémoire des saints pères du premier concile de Nicée, ce qui correspond plus ou moins à l’ouverture de ce concile qui s’est tenu du 20 mai au 25 août 325,
  • le dimanche le plus proche du 11 octobre, il est fait mémoire des saints pères du second concile de Nicée, septième œcuménique, (dont les conclusions anti-iconoclastes sont également célébrées le Ier dimanche de Carême, fête de l’Orthodoxie).

Ces deux célébrations sont attestées au IXème siècle dans le typicon de la Grande Eglise.

Cependant, la célébration de ce dimanche est la plus ancienne des trois fêtes des pères des conciles et remonte au 16 juillet 518. Au départ, elle n’est que la célébration de la fête du concile de Chalcédoine. En effet, après la mort de l’empereur monophysite Anastase et l’avènement de l’empereur orthodoxe Justin Ier, le peuple de Constantinople profita de la première apparition du nouveau souverain dans la Grande Eglise pour réclamer la destitution du patriarche Sévère d’Antioche & le rétablissement des actes du concile de Chalcédoine. Le patriarche Jean II de Constantinople proclama publiquement les décisions du concile de Chalcédoine le 15 juillet 518, et, à la demande du peuple, institua une fête solennelle le lendemain, 16 juillet 518, en l’honneur des pères du concile de Chalcédoine, auxquels on associa les saints pères des trois premiers conciles de Nicée, Constantinople & Ephèse. Plus tard, on y ajouta les 5ème et 6ème conciles œcuméniques, mais Nicée II eut sa célébration à part.

Pour mémoire, rappelons ici brièvement les sujets abordés par chacun des 6 premiers conciles œcuméniques :

1. Le premier concile de Nicée (325) condamne les erreurs d’Arius pour lequel le Christ est un demiurge, une créature intermédiaire entre Dieu et les hommes. Le concile rappelle l’incarnation de Dieu qui se fait homme en Jésus-Christ qui est fils de Dieu. Les pères rédigent un premier symbole de foi. Diverses questions de discipline ecclésiastiques sont aussi abordées, dont celle de la fixation de la date de Pâques.
2. Le premier concile de Constantinople (381) condamne les erreurs de Macédonius & des Pneumatomaques qui niaient la divinité de l’Esprit-Saint. Les pères complètent le symbole de foi du premier concile, symbole qui sera dit dès lors de “Nicée-Constantinople”. Il rappelle aussi la prééminence de l’évêque de Rome, celui de Constantinople étant second dans la hiérarchie d’honneur dans l’Eglise.
3. Le concile d’Ephèse (431) condamne les erreurs de Nestorius qui ne voyait dans le Christ aucune union de la nature divine avec la nature humaine, (pour lui, les deux natures étant séparées, Marie est simplement mère du Christ et ne peut donc être appelée Mère de Dieu). Le concile confirme l’appellation, ancienne & traditionnelle de “Mère de Dieu”.
4. Le concile de Chalcédoine (451) condamne les erreurs d’Eutychès & des monophysites pour qui la nature humaine du Christ a été écrasée par la nature divine et a été absorbée par la divinité. Le concile rappelle que le Christ est parfaitement & pleinement Dieu et parfaitement & pleinement homme : il est une seule personne en laquelle sont unies deux natures unies entre elles “sans confusion ni changement, sans division ni séparation”.
5. Le second concile de Constantinople (553) condamne une seconde fois le nestorianisme, plus spécialement les écrits de Théodore de Mopsueste, de Théodoret de Cyr et d’Ibas d’Edesse (théologie des “trois chapitres”).
6. Le troisième concile de Constantinople (680-681) condamne la maladroite doctrine née du patriarche Serge Ier de Constantinople qui tentait de réconcilier les monophysites avec l’Eglise en prétendant qu’il y a bien deux natures dans le Christ mais que seule la volonté divine s’y exprimait. Le concile rappelle que la volonté humaine fait partie de la nature humaine et que le Christ n’en a donc pas été privé.

Saint Vladimir le GrandCette année, le dimanche des Pères des six premiers conciles œcuméniques coïncide également avec la fête du saint Egal-aux-Apôtres, le grand-prince Vladimir, nommé Basile au saint Baptême († 1015).

Saint Vladimir fut grand prince de Kiev et de Novgorod, d’une dynastie varègue (=viking) venue de Suède avec Riourik. Il naquit le 11 juin 980 et mourut le 15 juillet 1015. Il est le petit fils de sainte Olga, première princesse de Kiev a avoir reçu le saint baptême, mais son père Sviatoslav le Brave était resté païen.

À la mort de Sviatoslav, son fils laropolk, qui était plus favorable aux Chrétiens, devint prince de Kiev, alors que le frère cadet, Vladimir, s’installait à Novgorod. Chassé de là par laropolk, il alla se réfugier en Scandinavie, d’où il revint peu après avec un fort contingent de Varègues. Il expulsa son frère, qui mourut au cours du combat, et s’installa à Kiev (980). Les instructions de sa grand-mère, sainte Olga, et de sa mère, Malousa, n’avaient pu décider Vladimir à renoncer à l’idolâtrie et animé d’un zèle ardent pour les dieux des Vikings, dès son intronisation, il fit édifier sur les hauteurs de la cité un temple dédié au dieu du tonnerre, Péroun, où l’on faisait même des sacrifices humains. Et, conséquence de cette impiété, le prince menait une vie excessivement débauchée, qui le rendit tristement célèbre. Au retour d’une campagne victorieuse contre les Jatvagues (983), il décida de rendre grâces aux dieux par un sacrifice humain. Le sort tomba sur un marchand varègue, Théodore, et son fils Jean, qui étaient Chrétiens et qui devinrent ainsi les premiers-Martyrs du sol russe (fêtés le 12 juillet). Cet ignoble sacrifice fit cependant une forte impression sur l’âme de Vladimir. Il se mit alors à méditer sur la religion et à nourrir des doutes à propos de l’idolâtrie. Le prince décida d’envoyer des ambassadeurs dans différents pays, afin de rendre compte de la manière dont on y vivait la religion. Quand les émissaires envoyés dans la capitale byzantine assistèrent à la Divine Liturgie et aux diverses cérémonies qui avaient lieu à Sainte-Sophie, leur impression fut si forte qu’ils en restèrent stupéfaits et rapportèrent ensuite à leur souverain :

“Nous ne savions plus si nous étions au ciel ou sur la terre. Car il n’y a pas sur terre un tel spectacle, ni une telle beauté, et nous sommes incapables de l’exprimer. Nous savons seulement que c’est là que Dieu demeure avec les hommes, et que leur culte dépasse celui de tous les pays. Cette beauté nous ne pouvons l’oublier, et nous savons qu’il nous sera désormais impossible de vivre en Russie d’une manière différente !”

Convaincu que cette gloire manifestée dans la Liturgie ne pouvait être que le resplendissement de la Vérité, Vladimir se décida donc à devenir chrétien.

Entre-temps, l’empereur de Byzance, Basile II, affaibli par la guerre contre le tsar des Bulgares, Samuel, et menacé d’être expulsé de Constantinople par la révolte de Bardas Phocas (987), fit appel au grand-prince de Kiev. Vladimir proposa de lui envoyer six mille Varègues, mais demanda en échange la main de sa soeur, Anne Porphyrogénète, en promettant de se convertir au Christianisme avec tout son peuple. Grâce à l’intervention des Varègues la révolte de Bardas fut réprimée, mais l’empereur tarda à tenir sa promesse et à envoyer à Kiev sa soeur qui répugnait à s’unir à un barbare païen. Vladimir marcha alors vers la Crimée et s’empara de la ville de Cherson, menaçant de poursuivre vers Constantinople si l’empereur ne tenait pas sa promesse. Basile envoya sans retard sa soeur, accompagnée de l’évêque saint Michel et de prêtres qui avaient été assignés pour la mission en Russie. Le grand-prince fut baptisé, sous le nom de Basile, le jour de la Théophanie avec les officiers de sa suite, puis on célébra les noces. En cadeau Vladimir rendit la ville de Cherson aux Byzantins, puis il repartit pour Kiev, avec la princesse et les clercs qui avaient emporté de Cherson un fragment des reliques de Saint Clément de Rome.

Aussitôt arrivé dans sa capitale, le prince libéra de leurs obligations ses épouses païennes, déclarant qu’il ne pouvait désormais avoir qu’une seule épouse, et il commença à purifier la ville de tout culte idolâtre. Avec le même zèle qu’il avait auparavant pour le culte des faux dieux, il fit renverser leurs idoles et ordonna d’attacher la statue de Péroun à la queue de chevaux, qui lui firent dévaler la colline et allèrent la précipiter dans le Dniepr aux yeux de tout le peuple. Saint Michel commença alors à prêcher la parole de Dieu, aidé par Vladimir en personne. Le jour de la Pentecôte, une multitude d’habitants de Kiev fut baptisée dans le fleuve : jeunes et vieux entrèrent ensemble dans le bain de la nouvelle Naissance, les uns plongés dans l’eau jusqu’au cou, d’autres jusqu’à la taille, les enfants groupés au bord et les nourrissons dans les bras de leurs mères. L’Evêque célébra le baptême et demanda au prince Vladimir de servir de parrain à tout son peuple.

Les reliques de saint Vladimir à OdessaAdoptant la douceur des moeurs évangéliques, Vladimir supprima la peine de mort et mena dès lors une vie agréable à Dieu, qui le fit surnommer par son peuple: le “Soleil radieux”. Il fit édifier des églises à la place des temples païens, et en particulier une splendide église, dédiée à la Dormition de la Mère de Dieu, fut érigée à l’endroit même du Martyre de Saint Théodore et de son fils, à laquelle le prince affecta un dixième de ses revenus. Des missionnaires furent envoyés dans les autres principautés, afin d’y proclamer la Bonne Nouvelle en langue slave. La ville de Kiev devint ainsi le siège d’un évêché métropolitain, dépendant du Patriarcat de Constantinople, ayant juridiction sur cet immense territoire.

Saint Vladimir le Grand rendit son âme à Dieu le 15 juillet 1015. Ses précieuses reliques, conservées à Kiev, furent cachées pendant l’invasion mongole, et on ne les retrouva dans les ruines de l’église qu’en 1631. Son crâne est conservé dans l’église principale du Monastère des Grottes de Kiev, sa mâchoire dans la Cathédrale de la Dormition à Moscou, et d’autres fragments dans divers sanctuaires de Russie.

A l’occasion du 1025ème anniversaire du baptême de la Russie, 9 patriarches & primats des Eglises orthodoxes célèbreront ce 28/15 juillet une divine liturgie à Kiev, devant les reliques de saint Vladimir venues spécialement de Moscou.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche, ton 4. Gloire au Père. Tropaire de Vladimir Egal-aux-Apôtres. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : de Vladimir Egal-aux-Apôtres.
A sexte : Tropaire du dimanche, ton 4. Gloire au Père. Tropaire des Pères. Et maintenant. Theotokion de l’heure. Kondakion : des Pères.

Tropaires des Béatitudes : 4 tropaires du dimanche, ton 4, 4 tropaires de la 3ème ode du canon des Pères & 4 tropaires de la 6ème ode du canon de Vladimir Egal-aux-Apôtres.
1. A cause de l’arbre défendu * Adam fut exilé du Paradis, * mais par l’arbre de la croix le Larron y entra ; * car l’un, goûtant de son fruit, méprisa le commandement du Créateur, * l’autre, partageant ta crucifixion, confessa ta divinité : ** Souviens-toi de moi dans ton royaume.
2. Seigneur exalté sur la Croix, * tu as brisé la puissance de la mort, * effaçant la cédule écrite contre nous ; * accorde-nous la repentance du Larron, * et donne à tes fidèles serviteurs, ô Christ notre Dieu, * de te crier comme lui : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
3. D’un coup de lance, sur la Croix * tu as déchiré la cédule écrite contre nous ; * et, compté parmi les morts, tu as enchaîné le prince de l’Enfer, * délivrant tous les hommes des liens de la mort par ta Résurrection, * dont la lumière a brillé sur nous ; * Seigneur ami des hommes, nous te crions : ** Souviens-toi de nous aussi dans ton royaume.
4. Crucifié et ressuscité du tombeau, * Dieu tout-puissant, le troisième jour, * avec toi, seul Immortel, tu ressuscitas le premier homme, Adam ; * donne-moi, Seigneur, de prendre aussi la voie du repentir * afin que, de tout mon cœur * et dans l’ardeur de ma foi, je te crie ** Souviens-toi de moi, Sauveur, en ton royaume.
5. Que toute la terre soit dans la joie * et qu’exulte avec les Anges le ciel ** en mémoire des Pontifes du Christ.
6. En la prairie de la sainte définition * de la foi orthodoxe cueillons et savourons ** les beaux fruits que nos saints Pères ont fait pousser.
7. Pontifes, assiégeant la citadelle de l’erreur * avec les moyens de la foi, ** vous avez fait crouler les bastions de l’hérésie.
8. Avec les sept conciles sacrés des saints pères, * tu as orné d’honneur l’Eglise, ô Christ, * éloignant d’elle les ténèbres de la déception ** par la lumière de ces sept phares.
9. Par la puissance de Dieu, * Satan, le destructeur des âmes, et ses faux sacrifices ont été foulés aux pieds ; * car c’est pour nous que le Christ a montré au fidèle prince Vladimir ** à être le modèle de celui qui ne cesse d’écraser le mal et et de le soumettre sous nos pieds.
10. Dans l’ancien temps le Seigneur sauva Israël de l’esclavage par la main de Moïse, * et maintenant de même il nous a tous sauvés de la fausseté de l’idolâtrie ** par la main de Vladimir, le prince fidèle.
11. Nous faisons tous appel à toi, en criant : * Réjouis-toi, ô très honoré et tout-béni !* Car nous t’avons comme notre intercesseur auprès de Dieu, ô Vladimir. ** Ne méprise pas tes serviteurs, mais garde-nous toujours.
12. O toute pure et Vierge toujours chantée, * grâce à toi, nous avons trouvé le salut : * notre Dieu, que les anges dans le ciel désirent voir, ** est maintenant devenu un enfant visible par ton sein.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Ayant appris de l’Ange la prédication lumineuse de la Résurrection, * et le terme de l’ancestrale condamnation, * les femmes disciples du Seigneur * dirent, pleines de fierté, aux Apôtres : * “Renversée est la mort ! * Le Christ Dieu est ressuscité, ** donnant au monde sa grande miséricorde !”
2. Tropaire des saints Pères, ton 8 : Sois glorifié par-dessus tout, Christ notre Dieu, * toi qui as établi nos Pères pour illuminer la terre ; * et par eux, vers la vraie foi, tu nous as tous guidés. ** Très miséricordieux, gloire à Toi.
3. Tropaire de Vladimir Egal-aux-Apôtres, ton 4 : Tu ressemblas à ce marchand qui recherchait la perle de grand prix, * illustre souverain Vladimir, * toi qui siégeais sur le trône élevé de Kiev, * la métropole gardée de Dieu ; * ayant envoyé des prospecteurs à l’impériale cité * pour t’informer sur la vraie foi, * tu as trouvé le Christ, cette perle sans prix, * qui tel un autre Paul te choisit * et secoua dans les fonts baptismaux la cécité de ton âme et de tes yeux ; * prie pour que la terre russe soit sauvée ** et pour que soient accordées au peuple orthodoxe la paix et la grande miséricorde.
4. Kondakion des saints Pères, ton 8 : La prédication des Apôtres et la doctrine des pères * ont donné à l’Église l’unité de la foi ; *portant la tunique de la vérité, * tissée par la théologie qui vient d’en-haut, ** elle confirme et glorifie le grand mystère de la piété.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion de Vladimir Egal-aux-Apôtres, ton 8 : Tu ressemblas au grand apôtre Paul * en ta vieillesse, illustre Vladimir, * toi qui, rejetant le culte des idoles comme puériles imaginations, * en adulte revêtis le royal ornement du baptême divin ; * maintenant que tu exultes en présence du Christ Sauveur, * prie pour que la terre russe soit sauvée ** et pour que soient accordées au peuple orthodoxe la paix et la grande miséricorde.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion du dimanche, ton 5 : Mon sauveur & mon libérateur, * au sortir du tombeau * a libéré et ressuscité tous les habitants de la terre, car il est Dieu. * Il a brisé les portes des enfers, ** et lui le Maître, il est ressuscité le troisième jour.

Prokimen
Des saints Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel, 3, 26).
V/ Car Tu es juste en tout ce qui tu as fait pour nous (Daniel 3).

Epîtres
Du dimanche : Romains (§ 103) X, 1-10.
Si vous confessez de bouche que Jésus est le Seigneur, et si vous croyez de cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, vous serez sauvé.
Des saints Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.
De Vladimir Egal-aux-Apôtres : Galates (§ 200) I, 11-19.

Alleluia
Des saints Pères, ton 1 :
℣. Seigneur, le Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu’à son couchant (Psaume 49, 1).
℣. Assemblez devant lui tous ses saints, qui font alliance avec lui pour lui offrir des sacrifices (Psaume 49, 5)
De Vladimir Egal-aux-Apôtres :
℣. j’ai élevé celui que j’ai choisi du milieu de mon peuple. J’ai trouvé David, mon serviteur, et je l’ai oint de mon huile sainte (Psaume 88, 20-21).

Evangile
Du dimanche : Matthieu (§ 28) VIII, 28 à IX, 1.
Des saints Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.
De Vladimir Egal-aux-Apôtres : Jean (§ 35) X, 1-9.
Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé : il entrera, il sortira, et il trouvera des pâturages.

Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De Vladimir Egal-aux-Apôtres : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

Programme du VIIIème dimanche après la Pentecôte – dimanche des saints Pères des six premiers Conciles œcuméniques – ton 7

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 29 juillet 2012 du calendrier grégorien – 16 juillet 2012 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton VII de l’Octoèque. Ce dimanche étant celui qui tombe entre le 13 juillet & le 19 juillet, il est fait mémoire des saints Pères des six premiers conciles œcuméniques : Nicée I (325) – Constantinople I (381) – Ephèse (431) – Chalcédoine (451) – Constantinople II (553) & Constantinople III (680-681).

Outre la fête de ce jour (fixée de fait au dimanche le plus proche du 16 juillet), le rit byzantin connait aussi d’autres fêtes liturgiques célébrant des conciles :

  • le dimanche après l’Ascension, il est fait mémoire des saints pères du premier concile de Nicée, ce qui correspond plus ou moins à l’ouverture de ce concile qui s’est tenu du 20 mai au 25 août 325,
  • le dimanche le plus proche du 11 octobre, il est fait mémoire des saints pères du second concile de Nicée, septième œcuménique, (dont les conclusions anti-iconoclastes sont également célébrées le Ier dimanche de Carême, fête de l’Orthodoxie).
  • Ces deux célébrations sont attestées au IXème siècle dans le typicon de la Grande Eglise.

    Cependant, la célébration de ce dimanche est la plus ancienne des trois fêtes des pères des conciles et remonte au 16 juillet 518. Au départ, elle n’est que la célébration de la fête du concile de Chalcédoine. En effet, après la mort de l’empereur monophysite Anastase et l’avènement de l’empereur orthodoxe Justin Ier, le peuple de Constantinople profita de la première apparition du nouveau souverain dans la Grande Eglise pour réclamer la destitution du patriarche Sévère d’Antioche & le rétablissement des actes du concile de Chalcédoine. Le patriarche Jean II de Constantinople proclama publiquement les décisions du concile de Chalcédoine le 15 juillet 518, et, à la demande du peuple, institua une fête solennelle le lendemain, 16 juillet 518, en l’honneur des pères du concile de Chalcédoine, auxquels on associa les saints pères des trois premiers conciles de Nicée, Constantinople & Ephèse. Plus tard, on y ajouta les 5ème et 6ème conciles œcuméniques, mais Nicée II eut sa célébration à part.

    Pour mémoire, rappelons ici brièvement les sujets abordés par chacun des 6 premiers conciles œcuméniques :

    1. Le premier concile de Nicée (325) condamne les erreurs d’Arius pour lequel le Christ est un demiurge, une créature intermédiaire entre Dieu et les hommes. Le concile rappelle l’incarnation de Dieu qui se fait homme en Jésus-Christ qui est fils de Dieu. Les pères rédigent un premier symbole de foi. Diverses questions de discipline ecclésiastiques sont aussi abordées, dont celle de la fixation de la date de Pâques.
    2. Le premier concile de Constantinople (381) condamne les erreurs de Macédonius & des Pneumatomaques qui niaient la divinité de l’Esprit-Saint. Les pères complètent le symbole de foi du premier concile, symbole qui sera dit dès lors de “Nicée-Constantinople”. Il rappelle aussi la prééminence de l’évêque de Rome, celui de Constantinople étant second dans la hiérarchie d’honneur dans l’Eglise.
    3. Le concile d’Ephèse (431) condamne les erreurs de Nestorius qui ne voyait dans le Christ aucune union de la nature divine avec la nature humaine, (pour lui, les deux natures étant séparées, Marie est simplement mère du Christ et ne peut donc être appelée Mère de Dieu). Le concile confirme l’appellation, ancienne & traditionnelle de “Mère de Dieu”.
    4. Le concile de Chalcédoine (451) condamne les erreurs d’Eutychès & des monophysites pour qui la nature humaine du Christ a été écrasée par la nature divine et a été absorbée par la divinité. Le concile rappelle que le Christ est parfaitement & pleinement Dieu et parfaitement & pleinement homme : il est une seule personne en laquelle sont unies deux natures unies entre elles “sans confusion ni changement, sans division ni séparation”.
    5. Le second concile de Constantinople (553) condamne une seconde fois le nestorianisme, plus spécialement les écrits de Théodore de Mopsueste, de Théodoret de Cyr et d’Ibas d’Edesse (théologie des “trois chapitres”).
    6. Le troisième concile de Constantinople (680-681) condamne la maladroite doctrine née du patriarche Serge Ier de Constantinople qui tentait de réconcilier les monophysites avec l’Eglise en prétendant qu’il y a bien deux natures dans le Christ mais que seule la volonté divine s’y exprimait. Le concile rappelle que la volonté humaine fait partie de la nature humaine et que le Christ n’en a donc pas été privé.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 7 : Tu as détruit la mort par ta croix, * ouvert au Larron le Paradis ; * changé en joie les pleurs des myrrophores * et ordonné aux apôtres de prêcher. * Tu es ressuscité, ô Christ Dieu, ** donnant au monde ta grande miséricorde !
    2. Tropaire des saints Pères de Nicée, ton 8 : Sois glorifié par-dessus tout, ô Christ notre Dieu * qui sur terre as établi nos Pères saints comme des flambeaux * et grace à eux nous as tous conduits vers la vraie foi: ** Dieu de miséricorde, Seigneur, gloire à toi.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion des saints Pères, ton 8 : Le Fils qui s’est levé du Père comme un soleil * en deux natures est né d’une femme ineffablement ; * l’ayant connu, nous ne pouvons renier l’empreinte de ses traits, * mais la reproduisons pour la vénérer fidèlement; * c’est pourquoi l’Eglise, conservant la vraie foi, ** baise l’icône du Christ incarné.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 7 : Désormais la force de la mort est impuissante à retenir les mortels, * car le Christ est descendu, brisant et détruisant les puissances de la mort ; * l’Enfer est enchaîné, * les Prophètes tous ensemble se réjouissent. * Le Sauveur, disent-ils, est apparu à ceux qui demeurent dans la foi ; ** venez, fidèles, prendre part à la Résurrection.

    Prokimen
    Du dimanche, ton 7 :
    ℟. Le Seigneur donne la puissance à son peuple, le Seigneur bénit son peuple dans la paix (Psaume 28, 11).
    ℣. Rendez au Seigneur, fils de Dieu, rendez au Seigneur la puissance & la gloire (Psaume 28, 1).
    Des saints Pères, ton 4 :
    ℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel, 3, 26).

    Epîtres
    Du dimanche : I Corinthiens (§ 124) I, 10-18.
    Des saints Pères : Hébreux (§ 334) XIII, 7-16.

    Alleluia
    Du dimanche, ton 7 :
    ℣. Il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton Nom, ô Très-Haut, (Psaume 91, 1)
    ℣. de publier au matin ton amour, ta fidélité au long des nuits (Psaume 91, 2).
    Des saints Pères, ton 1 :
    ℣. O Dieu, nous avons ouï de nos oreilles, nos pères nous ont raconté l’œuvre que tu fis de leur jours, aux jours d’autrefois (Psaume 43, 2).

    Evangile
    Du dimanche : Matthieu (§ 58) XIV, 14-22.
    Des saints Pères : Jean (§ 56) XVII, 1-13.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
    Des saints Pères : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. (Psaume 32, 1) Alleluia, alleluia, alleluia.