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Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

4 juillet 1694 : 320ème anniversaire de la naissance de Louis-Claude d’Aquin

Louis-Claude d'AquinLouis-Claude d’Aquin (ou Daquin) est né à Paris il y a 320 ans, le 4 juillet 1694, il y mourut le 15 juin 1772.

Louis-Claude est le fils de Claude Daquin, bourgeois de Paris d’origine juive, et d’Anne Tiersant.

Véritable enfant prodige, il est présenté à la cour de Louis XIV à l’âge de six ans, comme avant lui Élisabeth Jacquet de La Guerre, sa marraine.

A l’âge de huit ans seulement, il dirige en public son premier grand motet, un Beatus vir de sa composition. Il reçoit ensuite les leçons du célèbre organiste Louis Marchand et dès l’âge de 12 ans il accède au poste d’organiste de la Sainte-Chapelle !

Désormais sa carrière d’organiste est lancée, et il cumulera de nombreux postes :

  • A 13 ans, il devient organiste du Petit Saint-Antoine.
  • En 1727, il est préféré à Rameau pour la tribune de l’église Saint-Paul.
  • En 1732, il succède à son maître Louis Marchand à l’orgue des Cordeliers.
  • En 1739, consacration suprême, il devient organiste du Roi à la Chapelle Royale de Versailles.
  • En 1755, il succède à Guillaume-Antoine Calvière à l’orgue de Notre-Dame de Paris.
  • En outre, il devient ordinaire de la musique du prince de Conti.

Eblouissant virtuose au clavier, d’Aquin est hautement apprécié de l’aristocratie et il déplace des foules considérables dès qu’il touche les orgues d’une église parisienne, provocant même des crises d’hystéries !

Il a écrit de nombreuses compositions vocales et instrumentales, la plupart ne sont hélas connues que par les documents d’époque, et sont perdues.

Seuls nous sont parvenus sous forme imprimée une cantate, un Premier Livre de Pièces de Clavecin (1735), et surtout un Nouveau Livre de noëls (1757) pour orgue, où l’on sent la virtuosité de ce que devaient être ses improvisations.

Il existe aussi deux messes, un Te Deum, un Miserere et des Leçons de Ténèbres restés manuscrits.