Saint-Eugène, le dimanche 3 novembre 2013, grand’messe de 11h.
Oraisons & lectures reprises du IVème dimanche après l’Epiphanie.
La tempête apaisée.
Lui, cependant, dormait. Mais ils vinrent l’éveiller en disant : ‘Seigneur, sauve nous.’” Nous lisons dans Jonas une figure de ce miracle : alors que tous les autres sont en danger, lui-même dort, tranquille ; on le réveille ; par son ordre et par le signe symbolique de sa passion, il délivre ceux qui l’ont réveillé. “Alors, se levant, il menaça les vents et la mer.” Ce passage nous donne à comprendre que toutes les créatures reconnaissent le Créateur. On les gronde, on leur commande ; elles reconnaissent le maître non parce que toutes choses sont animées, comme le pensent à tort certains hérétiques, mais parce que la majesté du Créateur lui rend sensibles les choses qui pour nous sont insensibles.
Homélie de saint Jérôme, prêtre, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.
- Procession d’entrée : Jam lucis orto sidere – Hymne de l’office de Prime – texte du VIIIème siècle – mélodie du VIIIème ton en usage à Nancy.
- Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
- Credo I
- Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du IInd ton – faux-bourdon parisien (édition de 1739)
- Après la Consécration : O salutaris Hostia d’après Alexis V. Kastorsky (1869 † 1944), chantre de la chapelle impériale de Saint-Pétersbourg – adaptation Henri de Villiers
- Pendant la communion : Tantum ergo nancéen – mélodie du Ier ton en usage à Nancy
- Prière pour la France, faux-bourdon parisien du Ier ton (d’après l’édition de 1739)
- Ite missa est XI
- Après le dernier Evangile : Sub tuum præsidium
- Procession de sortie : Vers la mort qui vient – cantique du R. P. Jacques Bridaine ( 1701 † 1767) – texte de le Chanoine Eugène Blineau (1886 † 1959), du chapitre de la cathédrale de Nantes